Météo PÉTROLE MONNAIE F O O T B A L L

21° à Alger, Le Brent L’euro Ligue 1 (12e journée)

à 88.21 dollars à 1,3189
28° à In Salah le baril dollar
L'ES Sétif
13% de la population
cartonne, l'ASO
L es n oix
Santé

algérienne souffrent Chlef en échec P. 32

de migraine a méli oren t
Selon les résultats d'une étude présentés vendredi soir à Alger le cholestéro l 3e Coupe d'Afrique de boxe
par le Pr Aït Kaci, chef de service de neurologie à l'EHS Aït Idir. PP. 16-17

13 Moharram 1432 - Dimanche 19 décembre 2010 - N° 14078 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L'Algérie (messieurs)
et le Maroc (dames)
L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E vainqueurs P. 31

Diplomatie

Le Président Bouteflika à l’ONU - Ph. : Archives

Ces dernières semaines, l’Algérie a
connu une intense activité diplomatique.
Toute cette activité démontre que
l’Algérie est un partenaire actif sur la
scène internationale où elle joue un rôle
positif, pertinent et surtout reposant sur
des valeurs universelles incontestables. La
diplomatie algérienne a toujours été mue
par des considération de paix, de sécurité,
de coopération, de développement et
d’amitié. Cette diplomatie repose donc sur
des critères et des principes qui consacrent
à la fois sa pertinence sa maturité et sa
crédibilité. C’est la raison pour laquelle, la
voix de l’Algérie ainsi que ses positions
sont écoutées et respectées.
Partis
En Allemagne, par exemple, le
Président de la République a réitéré un
principe constant de la vision algérienne
pour la démocratisation des institutions
internationales, en général, et du Conseil
de sécurité, en particulier. C’est une
constante de la politique extérieure de
l’Algérie qui prend sa source dans le passé
lorsqu’elle revendiquait avec force et
conviction l’instauration du nouvel ordre
économique mondial.
En apportant son soutien à l’Allemagne,
pays ami, et quatrième puissance écono-
mique mondiale, pour bénéficier d’un siège
permanent au Conseil de sécurité, elle ne
fait que traduire une fidélité à une ligne de
conduite invariable, car reposant sur des
principes clairs et universellement admis.
De même, en adhérant au projet
Desertec, l’Algérie confirme sa volonté de
promouvoir la coopération entre les nations
afin de créer des synergies favorables au
développement et au renforcement de
l’amitié entre elles. C’est aussi dans ce
cadre qu’il faut replacer la visite à Alger du
ministre des Affaires étrangères du Japon,
troisième puissance économique mondiale.
L’Algérie et le Japon ont toujours entrete-
nu des relations bilatérales intenses, fruc-
tueuses, stables et empreintes de confian-
ce. Il faut espérer que cette visite contri-
buera à dynamiser la coopération bilatéra-
le et à la hisser au niveau des potentialités
des deux pays.
La visite du ministre des Affaires étran-
gères, M. Medelci, dans les Balkans,
constitue une première puisqu’elle inter-
vient après les conflits qui ont secoué cette
région. L’Algérie a toujours entretenu
depuis des relations de confiance avec les
pays nés du démembrement de l’ex-
Yougoslavie. Les relations avec la Serbie
sont excellentes et très avancées. Ainsi,
l’Algérie se caractérise toujours par une
grande vitalité et ce ballet diplomatique
n’est que le reflet de sa place et du rôle
qu’elle joue sur la scène internationale.
E. M.

La présidence tournante de l’Alliance

passe au parti du FLN

Belkhadem succède
à Ouyahia P.5

Rencontre du souvenir Conférence au centre Echaâb

autour de la personnalité des études stratégiques
de Saâd Dahleb “Les grandes mutations
Ph. : Louisa

Un visionnaire de la doctrine militaire

politique P. 15
américaine” P. 11

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €
2 EL MOUDJAHID
21° à Alger,
Météo 28° à In-Salah
, le ciel sera
le s ré gi on s nord du pays ant de devenir voilé à
Sur st av
s wilayas de l'E les régions du
matinée sur lequelques pluies sur toutes est à ouest 40/50
nuageu x av ec cteur su d- ou
s seront de se /h, en fin d'ap
toral. Les vent est à nord-ouest 50/60 km /40 km/h sur les
km/h pu is d' ou t à ou es t 20
nt de sud-oues itée à belle.
midi. Ils sero érieur. La mer sera peu ag voilé sur le sud-
s de l'i nt lle m en t,
région ps sera, partie asis. Ailleurs,
Au Sud, le tem ra, le nord Sahara et les O ront de sud-
le no rd Sa ou gé. Le s ve nt s se
ouest, ralement déga ents de sable.
le ciel sera géné/h avec quelques soulèvem ° à Alger, Jijel,
ouest 20 /4 0 km fic he ra 21
le mercure af
Aujourd’hui, 16° à Batna, 17° à Const emcen, 26° à
Oran et A nn ab a,
tif, 24° à Gha
rdaï a, 19 ° à Tl
h.
Chlef, 12° à Sé27° à Adrar et 28° à In Sala
Taman ra ss et ,
Demain, à 10 h
Conférence du président
de l’association Ettahadi
Le président de l’association Ettahadi (handicapés
moteurs) tiendra un point de presse au centre de presse d’El
Moudjahid, demain, à 10 h pour évoquer la situation de cette
frange de la population et ce qu’il est attendu des pouvoirs
publics pour l’amélioration de ses conditions de vie.
Aujourd’hui, au siège du CDTA
Première école d’hiver
algérienne sur la carte
à puce
Sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique et avec le parrai-
nage de la direction générale de la recherche scientifique
et du développement technologique, le centre de dévelop-
pement des technologies avancées organisera la
AWSSC’2010 the First Algerian Winter School on Smart
Card « La première école d’hiver algérienne sur la carte à
puce » qui se tiendra à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 23
décembre 2010 au siège du CDTA, sis à Baba Hassan,
Alger. Cette école regroupera d’éminents chercheurs de
notoriété internationale et leur fournira l’opportunité de
présenter les résultats les plus récents de la recherche dans
le domaine de la micro-électronique et nanotechnologie.
Projet « discrimination envers
les PVIH en Algérie : contribution
à une réponse du système éducatif »
Atelier de présentation
d’un guide, demain,
à l’INSP d’El Biar
L’Institut national de santé publique (INSP) d’El Biar,
Alger, abritera demain à partir de 9 h un atelier de présen-
tation d’un guide produit principal du projet intitulé « dis-
crimination envers les personnes vivant avec le VIH
(PVIH) en Algérie : contribution à une réponse du système
éducatif ». Ce projet est un partenariat entre l’association
AIDS Algérie, le bureau multi-pays de l’Unesco, ONUSI-
DA Algérie et le Bureau international de l’éducation.
Ce projet vise à mettre à la disposition des enseignants,
formateurs, planificateurs, et concepteurs de curricula et
manuels scolaires d’un référentiel national sur la réponse
du système éducatif pour lutter contre la discrimination du
PVIH à travers la transmission d’attitudes non discrimina-
toires basées sur le respect de la vie et de la dignité des
personnes.
Festival international de musique
andalouse et des musiques anciennes
Conférence de presse,
ce matin à 11 h, à la salle
Frantz-Fanon
L’Algérie s’apprête à accueillir la 5e édition du Festival
international de musique andalouse et des musiques
anciennes (FIMAMA) du 21 au 30 décembre, à la salle
Ibn Zeydoun, Riad El Feth.
Placée sous le haut patronage du Président de la
République, M. Abdelaziz Bouteflika, l’édition du
«Festivalgerie» 2010 connaîtra en plus de la participation
algérienne, la présence de plusieurs artistes, musiciens et
ensembles arabes et étrangers de renommée internationale,
souligne le communiqué parvenu à notre rédaction.
A cet effet, une conférence de presse sera animée ce matin
à 11 h à la salle Frantz-Fanon, Riad El Feth, niveau 12.
11e Marathon des Dunes :
Conférence de presse
ce lundi, 10 h, à Hydra
Abdelmadjid Rezkane, Manager général de Sport Events
International animera une conférence de presse concernant
l’organisation du 10e Marathon des dunes, le Lundi 20
décembre 2010 à 10 heures au siège de l’ATM MOBILIS
situé au site Sider, N°07 Belkacem AMANI, Le Paradou -
(Hydra). Le promoteur de cette manifestation présentera le
programme de cette onzième édition avec les différentes
épreuves prévues et donnera toutes les informations rela-
tives au déroulement de cette manifestation internationale
devant se dérouler à Taghit et à Igli (wilaya de Béchar) du
27 décembre 2010 au 02 janvier 2011 en présence de onze
pays étrangers avec une participation d’environ 250 ath-
lètes.
La Déclaration de politique Caravane scientifique
générale du gouvernement et culturelle organisée
par le ministère des Affaires
Ouyahia, aujourd’hui, religieuses et du Waqf
dégagé la
devant le Conseil 4e tournée, à partir
de la nation d’aujourd’hui
lit-
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, présentera aujour- Après les trois tournées effectuées par la
rès-
d’hui la Déclaration de politique générale du gouvernement devant caravane scientifique et culturelle organisée par
les membres du Conseil de la nation en séances plénières, a indiqué un communiqué du le ministère des Affaires religieuses et du Wakf, à
Conseil. Le communiqué publié au terme de la réunion de l’instance de coordination travers la Kabylie, les Aurès et la Saoura, une
présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil, a précisé que ces séances quatrième tournée est prévue du 19 au 23
seront suivies le 23 décembre d’une séance plénière consacrée aux questions orales. Ces décembre dans les wilayas d’Oran, de Aïn
questions ont trait aux secteurs de la justice, des affaires religieuses et du wakf, de la Témouchent, Mostaganem, Mascara, Tiaret,
solidarité nationale, de la famille, de la santé et de la population, de l’industrie et des Tissemsilt et Djelfa, sur le thème « les efforts des
petites et moyennes entreprises. Deux projets seront également débattus les 27 et 28 Algériens dans l’étude de la sunna ».
antine, 18° à décembre courant, le premier relatif aux espaces protégés et au cadre du développement
durable et le deuxième au cinéma. Les membres de l’instance de coordination ont,
d’autre part, examiné le programme de travail et les sorties sur le terrain des
Demain, à 15 h 30,
membres du Conseil de la nation. au siège du HCI
Projection
Ce matin, à 8 h 30, à l’hôtel El-Aurassi du documentaire
9e AG des promoteurs « Voyage au cœur des
Zaouaya d’Algérie »
immobiliers adhérents Le siège du Haut conseil islamique (HCI)
du FGCMPI abritera demain à 15 h 30, la projection d’un film
documentaire présenté par le Dr Sari Ali
M. Nourredine Moussa, ministre de l’Habitat et de Hikmete, professeur d’université à Tlemcen, et
l’Urbanisme, participera aux travaux de la 9e session de l’assemblée générale des promoteurs réalisé par M. Merrah Abdellatif. Le film aura
immobiliers adhérents au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobi- pour titre : Voyage au cœur des Zaouayas
lière (FGCMPI) à 8 h 30 à l’hôtel El-Aurassi. Seront présentés au cours de cette rencontre, d’Algérie.
le rapport d’activités du Conseil d’administration et le rapport de gestion du FGCMPI, pour
l’exercice 2009, qui seront suivis d’un débat général ouvert aux membres adhérents, sur le
développement de l’activité immobilière. A l’issue de cette rencontre, une élection partielle,
Syndicat national des
pour le renouvellement des membres du Conseil d’administration du fonds, sera organisée. chercheurs permanents
Session ordinaire
Demain, à 9 h, à l’hôtel El-Aurassi du Conseil national,
Séminaire national sur le thème « Quel pro- les 22 et 23 décembre
gramme d’assurance pour les PME/PMI ? »
Le Conseil national du Syndicat national des
La compagnie d’assurance CAAR organisera demain à partir de 9 h à l’hôtel El-Aurassi, chercheurs permanents tiendra une session ordi-
un séminaire national ayant pour thème « Quel programme d’assurance pour les PME/PMI ? naire les 22 et 23 décembre à partir de 9 h 30 au
»L’objectif de ce séminaire qui sera animé par des experts de la compagnie est d’identifier les siège du Cerist, Ben Aknoun.
principaux risques d’entreprise et d’approfondir les échanges sur leur gestion en vue de leur
concevoir une couverture d’assurance optimale.
Ce matin, à 9 h, le FLN
m
Algérie Téléco
Dans le souci d’améliorer la qualité de service
envers ses abonnés, et tenant compte des difficultés obser- rencontre ses militants
tion
Une applicar
vées en matière de distribution des factures téléphoniques, de Blida sur le thème :
Algérie Télécom ne ménage aucun effort pour que le client
web pou soit informé à temps de la disponibilité de sa facture. Dans « Ensemble pour
consulter
un communiqué parvenu à notre rédaction, Algérie
Télécom rappelle qu’il a eu recours depuis 2009 à un ser- réaliser le programme
les factures du Président
veur vocal informant le client de la disponibilité de sa fac-
ture, à la faveur de 3 tentatives d’appel dans la journée,
es
téléphoniqu au cas où le client ne répondrai pas. Dans le même ordre
d’idées, un selfcare, une application web, permet à son
de la République »
destinataire de consulter sa facture via le site d’Algérie Télécom, Sur le thème : « Le
HYPERLINK "http://www.algerietelecom.dz" www.algerietelecom.dz. Aussi, et pour facili-
ter l’acquittement des obligations contractuelles, les agences de l’opérateur public de la télé-
FLN et la société civile
de la wilaya de Blida :
phonie sont ouverts chaque samedi, un jour de repos, souligne le communiqué qui tient à ensemble pour réaliser
signaler qu’en attendant, d’autres dispositions ne sauraient tarder avec à la clé une meilleu-
le programme quinquen-
re coordination avec « le partenaire de toujours » Algérie Poste pour mieux asseoir et sacra- nal du Président de la
liser les obligations vis-à-vis des clients comme pour affiner la dimension citoyenne du
République », une ren-
Groupe Algérie Télécom. contre se tiendra ce
matin à 9 h, à la salle
OMS du stade Tchaker
Hier, à 5 h 30, à M’sila de Blida, sous l’égide du
Secousse tellurique de 3,5 ouverte SG du FLN, M.
Abdelaziz Belkhadem.
sur l’échelle de Richter
La secousse tellurique (3,5 sur l'échelle ouverte de Richter) qui a secoué la ville de
Demain à 10 h, au Centre
M'sila, hier, samedi peu après 5 h 30, a été ressentie, notamment dans les mosquées où des d’études, de recherches
milliers de fidèles accomplissaient la prière du Fajr ainsi que dans certains cafés déjà et de prospective du FLN
ouverts, selon des témoins. " Le tremblement de terre, assez marqué, a été ressenti par les
gens déjà réveillés et qui se trouvaient dans les mosquées ou dans les cafés ouverts à cette Forum sur la politique
heure", affirme Hamza H. (58 ans). S'agissant d'une journée de repos pour la majorité des
travailleurs, la secousse s'est produite à un moment où la plupart des M'silis étaient enco- énergétique du pays
re au lit et ne l'ont pas ressentie, à l'exception des familles résidant dans des bâtiment,
dans les étages supérieurs, en particulier. Beaucoup parmi ces derniers, apeurés, ont quit- Le Centre d’études, de recherches et de pros-
pective du FLN, sis à Hydra, abritera, demain à
té leurs appartements "sans que l'on puisse néanmoins parler de mouvement de panique
ou de cas de choc", indique-t-on. Contactés par l'APS peu après 8 h 30, les services hos- 10 h, un forum sur la politique énergétique du
pays, sur le thème : « Le gaz entre les coûts et
pitaliers ne font part, en effet, d'aucune évacuation ou admission dans leurs services.
Depuis 8 heures, cependant, ce tremblement de terre constitue le principal sujet de dis- l’investissement ».
cussion dans cette région déjà touchée par une violente secousse qui avait affecté, le 14 mai
dernier, les zones de Ben Ilmène et de Ounnougha, au nord de la wilaya, provoquant 3
décès et des dégâts matériels. De nombreux habitants du chef-lieu, ont spontanément,
comme par réflexe, contacté leurs proches ou amis résidant dans cette région septentrio-
Les 23 et 24
nale pour se renseigner, craignant une répétition du drame qui a eu lieu au printemps décembre,
2010. A 9 heures, le calme prévaut dans la ville de M'sila et dans les agglomérations envi-
ronnantes, peut-on constater.
à la salle Atlas
d’Alger
ll u ri q u e s
o u s s e s te s Aït
60 se c
d a n s le n o rd d u p a y Menguellet
s G
e n re g is tr é eb re , s o u li g n e le C R A A en concert
en décem es on t ét é en
is le début du
mois de
registrées depu auprès du Centre de Le chanteur Lounis
riqu tellu pris n ap
e de secousses du pays, a-t-o Aït Menguellet se produira les 23 et 24
Une soixantain rtaines régions du nord ophysique (CRAAG). Richter,
ce gé r l’échelle de décembre prochains, à la salle Atlas d’Alger,
décembre dans ie , as trophysique etde 1 à presque 4 degrés sutées relève de l’activité a indiqué à Paris son coordinateur artistique,
as tron om
recherche en de des secousses a oscillénombre de secousses consta it de secousses à faibles Farid Ouahmed. « C’est pour répondre à une
La magnitu urce qui précise que le rd. « Il s’ag une sismicité modé-
so s régions du No est grande partie de son public, qui n’a pu assis-
selon la mêmeinue qui caractérise certainela région nord du pays. C’ passe pas les 5 degrès ter à la prestation du chanteur dans la même
m ique co nt em bl e de s de te rre ne dé et sur-
sis pétées sur l’e ns
tremblements rtement études salle en septembre dernier, que ces galas ont
magnitudes ré t que la magnitude de ce iqué à l’APS, le chef du dépa e ceci est une activité été organisés », a-t-il souligné. C’est la troi-
rée, du momen verte de Richter », a expl ou Djellit. Il a affirmé quelle des secousses varie sième fois que le chanteur compositeur se
sur l’échelle ouiques au CRAAG, M. Hammoyenne nationale mensu tivités sismiques, le lit- produit à la salle Atlas en l’espace d’une
veillances sism rmale », précisant que la t des zones du pays par acpar la région des hauts année. En février 2010, il signait son retour
« tout à fait no n le classemen t le « plus élevé », suivi ». Ce classement relè-
secousses. Selo es sur la scène algéroise après une absence de
entre 60 à 80 gion où le risque sismique ivité sismique devient « nullemodérée, comparative- plusieurs années. Sa dernière prestation dans
toral est la ré le Sahara dans lequel l’act e zone à activité sismique ue de magnitude 3,5 sur cette prestigieuse salle remonte au ramad-
plateaux, puis ie dans sa globalité, reste unique. Une secousse telluriq wilaya de M’sila. Elle a han. Le dernier album de Lounis Aït
ve que l’Algér pays de l’Asie ou d’Amérh 31 (heure locale) dans la AG. Menguellet est intitulé Tawrict Tachebhant
ment à certainschter a eu lieu samedi à 5 ville de M’sila, selon le CRA (feuille blanche) dans lequel, il chante
l’échelle de Ri à 4 km au sud-ouest de la l’amour et la raison.
été localisée
Dimanche 19 Décembre 2010
EL MOUDJAHID
olidar ité
S
L a prise en charge des dému-
nis pour ce qui concerne la
satisfaction de leurs besoins
de base, l’élimination de la pau-
vreté et des situations de détresse,
de souffrances, de misère
(exemple des citoyens habitant
dans les bidonvilles) constitue une
préoccupation constante des pou-
voirs publics qui mobilisent à cet
effet des budgets colossaux, sans
équivalent de par le monde.
Un défi que s’attellent à relever
avec courage et abnégation de
nombreux acteurs qui ont foi dans
la noble cause, parce qu’il s’agit
de problèmes très sensibles qui
concernent la dignité humaine
pour la préservation de laquelle
tout un chacun a le devoir d’ap-
porter sa contribution. Le travail à
accomplir était loin d’être facile il
y a quelques années dans le
contexte de la tragédie nationale et
ses conséquences désastreuses au
plan économique et social : chô-
mage, pauvreté, perte de l’être
cher, qui subvenait aux besoins de
la famille, abandon des biens, du
logis pour fuir le terrorisme, pro-
blèmes amplifiés par la récession
économique, l’arrêt de l’activité
de nombreuses usines pour cause
d’insécurité, et l’absence de pro-
jets à lancer. C’est dire que la
tâche n’était pas facile pour soula-
ger tant de détresse et de précarité.
D’autres épreuves douloureuses,
comme le séisme de Boumerdès
de 2003, les inondations de Bab
El-Oued, et il n’y a pas longtemps
Des ambitions légitimes
Le processus de mise à
niveau des institutions et de
l’économie nationale, engagé
à la fin des années 2000, est
aujourd’hui à une phase très
avancée et est, pour les résul-
tats auxquels il a abouti, por-
teur de grands espoirs pour
l’avenir de l’Algérie. La mobili-
sation de ses potentialités, et
de son génie s’est traduite au
bout de quelques années en
véritables prouesses accom-
plies dans différents
domaines. Le pays a fermé la
parenthèse, tout comme il
s’est réconcilié avec tous les
attributs d’un pays en marche
vers l’émergence. Les résul-
tats en matière de développe-
ment humain à la faveur des-
quels l’Algérie se fraie une
place de choix parmi les pays
enregistrant un fort taux de
développement humain dans
le monde, montrent à eux
seuls la consistance de l’ef-
fort consenti par les pouvoirs
publics et l’envergure des pro-
grammes d’investissements
publics mis en œuvre ces der-
nières années. C’est sans
répit que la bataille du déve-
loppement est menée. L’Etat a
mis le paquet sur la résorp-
tion des déficits multiples
cumulés durant les années de
crise, l’équipement et la
modernisation de son infra-
structure de base. Les pou-
voirs publics ont tout fait pour
que le pays s’inscrive dans la
nouvelle donne aussi bien
interne qu’externe et réponde
de ce fait aux impératifs.
d’une intégration réussie
Programme présidentiel et développement
Une constante
chez le Président
les inondations de Ghardaïa ont
induit leur lot de drames auxquels
il fallait faire face. Dans ces situa-
tions d’urgence comme dans
d’autres périodes, où la contrainte
était moindre, l’Etat s’est acquitté
honorablement de son devoir de
solidarité, ne lésinant pas sur les
moyens pour apporter les secours
aux victimes, soulager un tant soit
peu leurs souffrances et préserver
leur dignité.
Les témoignages ne manquent
pas pour témoigner de cette vérité
que l’Etat a été à chaque fois à la
hauteur, en faisant tout ce qui était
possible de faire pour permettre le
retour à la normale dans les
meilleurs délais. On se rappelle
comment l’engagement pris lors
du séisme de 2003 de ne laisser
aucune famille passer l’hiver sous
la tente a été honoré avec le loge-
ment des familles victimes, dans
des chalets réalisés en un temps
record pour servir provisoirement
en attendant le transfert vers les
logements neufs.
L’objectif posé dans le pro-
gramme du Président de la
République de donner un sens
concret à la justice sociale, à la
solidarité avec les démunis appa-
raît de manière éloquente sur le
terrain avec des enveloppes finan-
cières conséquentes allouées dans
le cadre des programmes et
actions de solidarité ; élimination
de l’habitat précaire notamment
dans les grandes villes comme
Alger, Constantine, Oran, réalisa-
dans le nouvel environnement
mondial. L’action de dévelop-
pement est menée tous azi-
muts au fil des plans aussi
consistants les uns que les
autres. Le pays a bénéficié,
s’il fallait le souligner, à la
faveur des deux programmes
plus de projets que depuis
l’indépendance jusque dans
les années 1990.
A l’évidence l’Etat n’a
jamais injecté dans le déve-
loppement autant d’investis-
sements publics, lesquels ont
concerné toutes les régions
du pays avec en plus des
plans spéciaux Sud et Hauts
Plateaux. Les acquis engran-
gés et les grandes réalisa-
tions s’apparentent à un socle
très solide sur lequel reposent
les objectifs escomptés du
quinquennat 2010/2014. En
dépit de la crise mondiale,
l’Algérie a pu maintenir la
barre très haut en matière de
financement du développe-
ment. La croissance écono-
mique est allée crescendo et
sera davantage boostée,
selon les prévisions, à
l’ombre de la dynamique
impulsée par la démarche
empruntée par le Président
de la République. C’est dire
que l’Algérie continue sur sa
lancée avec beaucoup de
détermination. Le Président
de la République a décidé de
maintenir le cap sur une
dynamique de développe-
ment de nature à conduire à
terme et dans les délais tous
les projets d’impact socioéco-
nomique. Les objectifs du
Dimanche 19 Décembre 2010
Nation
tion de Diar Errahma, distribution
de bus pour assurer le transport
des élèves dans toutes les com-
munes à travers le territoire natio-
nal, prime de scolarité et trous-
seaux scolaires pour les enfants
des familles démunies, Meïdat el
Hilal, pendant le mois sacré du
Ramadhan et couffin du
Ramadhan, distribution de repas
chauds par le SAMU pour les sans
logis, allocation forfaitaire de soli-
darité au profit de certaines caté-
gories : handicapés, personnes
âgées démunies, soins gratuits
pour les personnes souffrant de
programme quinquennal
2010-2014 sont d’autant plus
stratégiques qu’il s’articulent
dans ses grandes orienta-
tions sur l’investissement
productif dans les secteurs
porteurs.
L’agriculture, l’industrie et
le tourisme, sont autant de
filons à exploiter judicieuse-
ment pour constituer une
alternative à l’économie
basée sur la rente pétrolière,
et partant à même de trouver
une solution de fond au pro-
blème du chômage. La réali-
sation d’un million de loge-
ments et la création de 3 mil-
lions d’emplois relèvent, dans
cette vision, du domaine du
possible. Les objectifs ciblés
par la politique du Président
sont à la portée du pays,
d’autant plus que tout
concourt à faire aboutir les
aspirations nationales à la
prospérité et au développe-
ment pérenne. Les capacités
de financement du dévelop-
pement sont valorisées par
une volonté politique plus
déterminée que jamais à en
finir avec les affres du sous-
développement. Le Président
de la République s’est enga-
gé à ne rien ménager pour
relever le défi et être à la hau-
teur des enjeux. L’Etat a
consacré quelque 286 mil-
liards de dollars de res-
sources publiques au déve-
loppement. Le volume de l’in-
vestissement est significatif
des ambitions légitimes de
l’Algérie des défis.
S. Lamari
3
Ph. E. M.
maladies chroniques, etc. A cette la pauvreté comme l’attestent les
action de solidarité qui est le fait récents rapports nationaux et onu-
de l’Etat s’ajoutent bien sûr le tra- siens sur l’indice de développe-
vail louable accompli au plan sec- ment humain en Algérie, il reste
toriel (tel ou tel ministère comme qu’il y a lieu de redoubler d’ef-
celui des Affaires religieuses très forts à travers la concrétisation des
engagé à travers l’utilisation par programmes de développement
exemple de la Zakat pour fournir mis en œuvre pour diffuser le pro-
des micro-crédits aux jeunes pour grès et la modernité (accès à l’eau,
la création d’emploi), et avec lui au gaz, à l’électricité, routes,
déployé par les nombreuses asso- écoles, hôpitaux, centres de for-
ciations de la société civile à but mation, universités...) faire en
caritatif qui interviennent à telle sorte d’éliminer les causes à l’ori-
ou telle occasion ou de façon gine du grand nombre de divorces
régulière. Ces efforts ont contri- avec son lot de drames, etc.
bué indéniablement à faire reculer M. Brahim
Une croissance
porteuse
d’émergence
C’est sereinement que l’Algérie s’engage sur la voie de l’émer-
gence, l’ambition légitimement affichée est d’autant plus réaliste
qu’elle se base sur du concret, sur des données viables et unanime-
ment reconnues par les experts et les organismes internationaux
compétents en la matière. Ce concret, c’est cette stabilité retrouvée
et cet Etat qui a repris et ses prérogatives et sa mission de puissan-
ce publique dans le seul cadre de la loi et du droit, ce concret, c’est
le formidable tissu infrastructurel engrangé à l’actif des réalisations
dont les projets inscrits dans le cadre du programme de développe-
ment du Président de la République auront été menés au pas de
charge en une dynamique qui n’a pas tardé d’ailleurs à entraîner
dans sa synergie tous les secteurs d’activité, ce concret c’est égale-
ment, et, surtout, cette attention sans fin accordée aux populations
dont les conditions de vie se sont nettement améliorées, principale-
ment dans les régions reculées et dans les régions rurales au nom
d’une justice sociale et d’une équité dans la distribution des
richesses du pays.
Autant les grandes institutions financières que les chancelleries
occidentales s’accordent à souligner que l’Algérie voit s’ouvrir
devant elle une marge de progression en termes de croissance des
plus appréciables. Loin d’être un simple satisfecit complaisamment
accordé, l’analyse et les prévisions qui en découlent se basent jus-
tement sur ce concret et cette grande volonté politique affichée loca-
lement pour traquer le sous-développement partout et en tout lieux.
Que ce satisfecit vienne à titre d’illustration d’une institution
comme le Fonds monétaire international, cela conforte et confirme
cette cote grimpante de l’Algérie, une institution des griffes de
laquelle il ne faut pas l’oublier l’Algérie s’est extirpée après qu’el-
le eut été happée alors qu’elle traversait une crise multidimension-
nelle, en proie à une tragédie sans pareille, pratiquement à genoux.
Oui, c’est sereinement, mais aussi en toute souveraineté que
l’Algérie avance vers cette émergence. Elle en a et les moyens et les
ressources. L’Algérie dispose également de nombre d’atouts et de
potentialités encore latentes qui la propulseront encore plus loin
vers des horizons jusque-là insoupçonnés, sans complexe mais à
portée du génie de ses enfants pour lesquels elle a tant, et continue
d’investir.
A. M. A.
4
Nation EL MOUDJAHID

Parlement

Ouyahia présente aujourd’hui la déclaration

de politique générale du gouvernement devant
le Conseil de la nation
L e Premier ministre, M.
Ahmed Ouyahia, présentera
aujourd’hui devant les
membres du Conseil de la nation la
Déclaration de politique générale
du gouvernement.
La Déclaration, présentée devant
les membres de l'Assemblée popu-
laire nationale (APN) en octobre
dernier, couvre un bilan d'activité
de 18 mois, soit l'année 2009 et le
premier semestre de l'année 2010.
Cette période coïncide avec la fin
du programme quinquennal 2005-
2009 et le lancement du nouveau
programme 2010-2014. Le docu-
ment annexe de la déclaration pré-
sentée devant l'APN souligne que
ce bilan d'activités de 18 mois se
conjugue avec la fin d'une décennie
d'intenses efforts de rattrapage de
déficits sociaux et économiques
légués par une crise multiforme. Le
développement humain a été au
centre des préoccupations et des
efforts du gouvernement avec la
mobilisation d'une part importante
des dépenses publiques où les sec-
teurs, entre autres, de l'éducation
nationale, de l'enseignement supé-
rieur et de la formation profession-
nelle ont vu, pour eux seuls, leurs
dépenses budgétaires doubler
toutes les cinq années, passant de
225,5 milliards de dinars en 2.000 à
plus de 1.100 milliards de dinars
en 2010, indique le document. Tout
en poursuivant son développement
humain, "le pays est désormais plus
à même de consacrer davantage de
ressources au développement d'une
économie diversifiée", relève la
même source.
La politique du gouvernement,
pour les 18 mois derniers, a été mar-
quée aussi, dans le cadre du pro-
gramme d'action 2010-2014, par la
consécration de 155 milliards de
dollars pour des investissements
publics neufs, en plus des 130 mil-
liards de dollars pour le parachève-
ment des projets en cours.
L'objectif vise l'amélioration du
cadre de vie et de l'environnement
de la société et du développement à
travers l'amélioration de la situation
sécuritaire, la préservation de la
quiétude des citoyens, la moderni-
sation de la gouvernance, notam-
ment la justice et le service public
local, souligne la même source. Le
développement humain occupe une
place importante dans le nouveau
programme quinquennal 2010-2014
qui absorbe, à lui seul, la moitié du
budget qui lui est consacré, soit
près de 140 milliards de dollars, sur
un total de 286 milliards de dollars.
Le programme comprend tous
les paliers de la formation (5000
écoles, lycées et collèges, 50.000
nouveaux enseignants, 600.000
nouvelles place pédagogiques uni-
versitaires, etc.), la santé (172 hôpi-
taux nouveaux), l'habitat (2 millions
de logements, dont 800.000 seront
encore en construction en 2014), le
raccordement électricité gaz eau, la
jeunesse et sport. Lors du débat
ayant suivi la présentation de la
déclaration, les membres de l'APN,
qui ont salué les réalisations et les
progrès enregistrés par le pays dans
différents domaines ces dernières
années, ont notamment appelé à
l'intensification de la lutte contre la
corruption et à la rationalisation des
dépenses publiques.
Ils ont, également, insisté sur la
nécessité d'accorder plus de moyens
aux secteurs de l'agriculture et du
tourisme notamment, pour garantir
une diversification de l'économie
nationale et sortir de la dépendance
des hydrocarbures.
Répondant aux interrogations et
aux préoccupations soulevées par
les députés, M. Ouyahia a assuré
que l'Etat renforcera les instruments
et mécanismes de contrôle et de
répression en matière de lutte contre
la corruption et la dilapidation de
deniers publics. Il a souligné, dans
ce contexte, les efforts de l'Etat pour
assurer une meilleure transparence
dans la gestion des finances
publiques. Parallèlement à la
lutte contre la corruption, L'Etat
veille à assurer une meilleure prise
en charge sociale des préoccupa-
tions du peuple, notamment dans Par ailleurs, le Premier ministre réhabiliter la justice, une mission
les domaines de la santé, de l'éduca- a mis en avant la nécessité d'accom- que l'Etat accomplit "au mieux
tion et de l'enseignement, a souligné pagner la croissance économique depuis que le pays est sorti de la
M. Ouyahia. par le développement humain et de tragédie".

Le meilleur argument : les résultats sur le terrain

C´est un Ahmed Ouyahia très à l´aise
qui doit se présenter, aujourd´hui, devant
le Conseil de la nation pour présenter la
Déclaration de politique générale de son
gouvernement qu´il a déjà remarquable-
ment défendu, ce bilan de l´action de son
gouvernement pour l´année qui s´achè-
ve, le mois dernier devant le Parlement.
Le Premier ministre se présente devant
les parlementaires fort de trois argu-
ments de poids. La clarté du programme
du Président de la République, M.
Abdelaziz Bouteflika, qui est réaliste et
réalisable puisqu´il a été pensé en fonc-
tion de la demande nationale en plan
économique et social. La disponibilité
des moyens dont le pays dispose pour sa
mise en œuvre dans les délais. Et, atout
majeur, l´expérience de l’équipe gouver-
nementale et des institutions nationales
impliquées directement dans cette étape
de développement qui ont acquis ces
dernières années une riche expérience
en termes de bonne gouvernance.
Ces trois arguments font que le
Premier ministre n´aura aucun mal à
convaincre les députés comme les séna-
teurs réunis en Conseil de la nation, de
soutenir avec plus de conviction encore
le programme du Président Bouteflika à
l´horizon 2014, comme ils l´ont fait durant
le quinquennat dernier. Peut-il en être
autrement pour les représentants du
peuple qui ont tous la possibilité de
constater sur le terrain même, à travers
l´Algérie profonde, l´impact direct sur la
vie des citoyens des réalisations qui ont
été enregistrées depuis une décennie.
Ce sont, eux, d´ailleurs les premiers
témoins de l´émergence de cette nouvel-
le Algérie avec ses nouvelles routes, ses
chemins de fer les plus modernes, et ses
barrages qui permettent d´alimenter les
ménages à longueur de temps en eau
potable. Lors du débat à l´APN, on a vu
un Premier ministre plus détendu qu´il ne
l´a jamais été de par le passé. Dans cet
esprit qu´il exposera le bilan de l´action
de son gouvernement sans rien occulter,
sans faire l’impasse sur la moindre diffi-
culté qui subsiste encore dans la finalisa-
tion des projets de développement les
plus ambitieux. Devant les députés, le
Premier ministre a donné plus de détails
encore sur l´action de son gouvernement
que ne le souhaitaient les députés sur
les nombreuses préoccupations qu´ils
ont exprimés lors du débat général qui
s´en est suivi durant plusieurs jours.
Certaines de ces interventions étaient
très pertinentes puisqu´elles partaient du
souci légitime que ce formidable effort de
développement engagé sur une décen-
nie pouvait être affecté par la crise finan-
cière internationale. Ou, encore, que les
problèmes de chômage sont encore
assez importants malgré la baisse du
taux de chômage au-dessous de la barre
des 11% après avoir atteint les 30 %
avant 2000. L´Algérie n´a pas de gros
soucis à se faire pour accomplir, avec la
même performance, que durant la pério-
de 2005-2009, sinon davantage, les défis
qui attendent l´Algérie à l´horizon 2014,
avec des projets complémentaires
d´envergure du réseau national des infra-
structures, de nouvelles routes et auto-
routes encore, et de nouveaux ses bar-
rages et blocs de dessalement de l´eau
de mer, en plus de dizaines de milliers
d´hectares de terres à mettre en valeur,
et du programme de construction de 2
millions de logements nouveaux, le tout
permettant la création de 3 millions de
postes d´emploi. Le taux de chômage
tombera alors, certainement, sous la
barre des 5 à 6%.
Au plan économique comme au plan
social, le programme présidentiel 2010-
2014 est ambitieux, très ambitieux
même, et il existe de bonnes raisons de
croire que les moyens aux mains de
l´Algérie conjugués à l’expérience incom-
parable dans la mise en place d´une éco-
nomie durable, le permettent. L´écono-
mie nationale fait une croissance en
hausse permanente qui devrait ouvrir
plus large les perspectives d´un dévelop-
pement global harmonieux. L´Etat n´a
pas hésité à y mettre le prix : 286 mil-
liards de dollars et un riche capital expé-
rience. A ce prix, la partie est gagnée
pour l´équipe Ouyahia.
B. H.

Dans l’annexe de la Déclaration de politique
générale du gouvernement que présente aujour-
d’hui, en séance plénière M. Ahmed Ouyahia,
Premier ministre, aux membres du conseil de la
nation le chapitre consacré à « La consolida-
tion du développement humain » s’ouvre sur la
question de l’éducation nationale … C’est dire
l’importance accordée à ce secteur dans la stra-
tégie de développement économique et sociale
en cours. Que ce soit par le perfectionnement et
le recyclage des enseignants qui a touché
89.000 formateurs et qui concernera durant
cette année scolaire 44.000 enseignants… Une
corporation, (faut-il le rappeler ?) dont les
conditions socioprofessionnelles ont été sub-
stantiellement améliorées avec la mise en
œuvre de nouveaux statuts et régimes indemni-
taires qui ont dopés leur rémunération. Depuis
plus d’une décennie, il ne se passe pas une ren-
trée scolaire ou une reprise des cours après des
vacances en cours d’année sans que ça et là les
medias ne relèvent la réception d’une nouvelle
école, l’extension d’un établissement ou la
Education nationale
Les indicateurs de la qualité
dotation en matériels didactiques d’écoles ou de
collèges. L’annexe de la déclaration en question
fournit d’ailleurs des données précises sur cette
vague « informatique » qui touche tous les
paliers : la modernisation des équipements
didactiques se poursuit, y compris dans l’ensei-
gnement de l’informatique, avec un double
objectif y est-il noté dans le rapport en ques-
tion. Primo : doter à l’horizon 2012, 1400
lycées et l’ensemble des collèges d’un second
laboratoire d’informatique. Secundo : doter
l’ensemble des écoles primaires d’un laboratoi-
re de 10 ordinateurs chacun. Inégalés… des
« efforts inégalés » cette expression est men-
tionnée dans le numéro hors-série Monde, la vie
pour l'année 2010… elle évoque « le soutien
important de l'Etat (algérien) à la scolarisation
qui a eu un impact des plus positifs sur les
élèves, car il a joué un rôle prépondérant dans la
réduction des inégalités sociales à l'école" Tous
les paramètres et les rubriques qui donnent un
aperçu sur le secteur de l’éducation nationale
sont passés au peigne fin que ce soit ceux ayant
traits a l’élément humain ou ceux en relation
directe avec les contenus pédagogiques à l’ins-
tar de la révision et l’homologation de l’en-
semble des manuels scolaires de l’allégement
des programmes scolaires, de la réorganisation
de l’année scolaire, ou encore la réduction du
volume horaire hebdomadaire dans le cycle pri-
maire. Toutes les institutions spécialisées natio-
nales ou internationales de par le monde pren-
nent en considération trois critères fondamen-
taux pour évaluer le système éducatif d’un pays.
Aujourd’hui on peut prendre la mesure de tous
ces efforts à partir de ces trois « sites » d’ob-
servation ou grille d’analyse qui dressent une
sorte d’état des lieux du secteur : le premier site
concerne le taux de la scolarisation qui à lui seul
fonctionne comme un témoin sur le bond quan-
titatif concernant la force de pénétration dans
tous les espaces et couches de la société de la
valeur « éducation » : un taux actuel de scola-
risation des enfants de 6 ans de 97,94% pour
les garçons et 97,34% pour les filles et un
taux de scolarisation des enfants âgés de 6 à 15
ans de 95,68% . A cette donnée « quantifiable »
il faut ajouter les conditions socio-pédago-
giques dans lesquelles se déroule l’enseigne-
ment général : C’est le second site d’observa-
tion. Un taux national d’occupation des classes
de 30 élèves et un taux d’encadrement de 23
élèves par enseignant dans le cycle primaire. Ce
taux tombe à 17 élèves par enseignant dans le
cycle secondaire. Ces deux paramètres détermi-
nent de façon directe le contenu du troisième
site d’observation et qui concerne les résultats
aux examens de fin de finalité de tout program-
me d’enseignement bien évidemment. Le taux
de succès au passage en 1ère année moyenne
est passé de 53,5% en 2001, à 79,4% en 2005
et à 92,6% en 2010 ; Le BEM s’inscrit lui aussi
dans cette tendance « ascensionnelle » puisqu’il
(taux) est passé de 41,7% en 2005 à 66,3% en
2010 de même que le taux de réussite aux
épreuves du baccalauréat qui est passé de
37,2% en 2005 à 61,2% en 2010.
M. Koursi

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID

Partis
Nation 5

La présidence tournante de l’alliance passe au parti du FLN

Un ordre du jour chargé

La présidence tour-
L
nante de l'Alliance
présidentielle est pas-
sée hier, du Rassemblement
national démocratique
(RND) au parti du Front de
libération nationale (FLN)
lors du sommet extraordi-
naire de l'alliance tenu au
siège du parti du FLN à
Alger. L'alliance est née le
16 février 2004 et com-
prend le FLN, le RND et le
MSP (Mouvement de la
société pour la paix). Son
but réside essentiellement
dans l'exécution du pro-
gramme du Président de la
République, M. Abdelaziz
Bouteflika. Le RND avait
pris la présidence tournante
du MSP le 3 février 2010.
L'ordre du jour de cette ses-
sion est notamment axé sur
l'examen de la proposition
du FLN de tenir des confé-
rences pour les cadres des
partis de l'alliance, de se
concerter sur les projets de
lois soumis dans le cadre
de la session, d'entamer une
action commune des partis
de l'Alliance pour soutenir
le programme du Président
de la République à savoir le
plan quinquennal 2010-
2014. La lutte contre la
corruption et les fléaux
sociaux, la prise en charge
des préoccupations des
citoyens, la poursuite de la
lutte antiterroriste et le
refus de l'ingérence étran-
gère sont les autres points à
l'ordre du jour. Aux plans
arabe et international,
l'ordre du jour comprend le
droit des peuples à la liber-
té et à l'autodétermination
en Palestine et au Sahara
occidental, le soutien du
Soudan pour la préservation
de son unité territoriale.
a présidence tournante de
l'alliance présidentielle est
passée, depuis hier après-
midi, du parti du Rassemblement
national démocratique (RND) au
parti du Front de libération natio-
nale (FLN) lors d'un réunion au
sommet tenue au siège du FLN, à
Hydra.
Le RND, qui assure la prési-
dence tournante de l'alliance
depuis le 3 février dernier, a donc
remis l’exercice au secrétaire
général du FLN, Abdelaziz
Belkhadem, lors d’une cérémonie
d’ouverture, ayant regroupé les
trois responsables politiques des
partis formant l’alliance présiden-
tielle, à savoir, les secrétaires
généraux du FLN, Abdelaziz
Belkhadem, du RND, Ahmed
Ouyahia, et le président du MSP,
Bouguerra Soltani, en présence
de leurs directions politiques res-
pectives.
Lors de la cérémonie d’ouver-
ture, les responsables des trois
formations se sont succédé à la
tribune pour réitérer, chacun, leur
conviction commune et réaffirmé
les principes fondateurs ayant
guidé depuis 2004 le pôle poli-
tique formé en 2004, ses résultats
et les objectifs à poursuivre pour
l’accompagnement du program-
me quinquennal, 2010-2014.
Pour information, il y a lieu de
rappeler que l’alliance présiden-
tielle a été créée le 16 février
2004 et comprend les partis du Ph. : Louisa
FLN, du RND et du MSP en se
fixant pour objectif principal la concertée des APC/APW et du tournante de l’alliance présiden- les trois partenaires.
mise en œuvre du programme du Parlement dans ses deux tielle, le secrétaire général du Enfin, dans son intervention,
Président de la République, chambres. RND a présenté les grands axes le président du MSP, Bouguerra
Abdelaziz Bouteflika. Au sujet des dix mois de prési- de son bilan, mettant en évidence Soltani, a rappelé le choix straté-
Dans une allocution d’ouver- dence tournante de l’alliance, l’importance de l’action collecti- gique constitué en l’alliance pré-
ture de la séance, ouverte à la cédée au RND par le MSP en ve continue depuis 2004, indi- sidentielle pour servir les intérêts
presse, le secrétaire général du février 2010, Abdelaziz quant que les résultats de l’allian- de la société et du pays.
FLN, Abdelaziz Belkhadem, le Belkhadem a expliqué que ce ce sont palpables quand bien S’accordant avec ses deux parte-
premier à avoir pris la parole, a report a été fait à la demande de même l’action politique entre les naires sur les principes et la
souhaité la bienvenue à ses deux son parti et qu’ils sont convenus trois partis n’a pas atteint le conviction des partis politiques
partenaires politiques tout en rap- de tenir la rencontre au sommet niveau espéré. les engageant depuis 2004,
pelant l’importance de l’alliance après la Déclaration de politique Et pour lui imprimer plus de Bouguerra Soltani apporte sa
en tant que projet de dialogue, de générale du Premier ministre, dynamisme en lui permettant touche personnelle en faisant
concertation et de conjugaison Ahmed Ouyahia devant le d’avoir plus d’efficacité au travail observer quelques orientations à
des efforts autour de l’application Parlement. de l’exécutif, plus de cohésion et privilégier pour plus de résultats.
du programme du Président de la Lors de la cérémonie d’ouver- plus d’efforts conjugués pour Les travaux se sont poursuivis
République. ture, les responsables des trois atteindre les objectifs du pro- à huis clos avant de s’achever
A ce titre, Belkhadem, qui a formations se sont succédé à la gramme de développement avec une déclaration commune et
souligné que la dynamique et le tribune se prononçant en faveur durable et continu, tant au plan de une conférence de presse.
climat de confiance instauré par de l’entité politique et de ses la concertation et de la coordina- A signaler que la rencontre au
l’alliance présidentielle, a rappelé acquis politiques, législatifs et au tion locale et nationale, législative sommet comprend un ordre de
à ses partenaires la nécessité de niveau de l’action du gouverne- et exécutive en vue de concrétiser jour chargé, compte tenu du
coordonner les efforts et d’agir au ment, réitérant leur volonté com- les attentes de la société, le secré- contexte régional, arabe et inter-
niveau des structures de base afin mune de la consolider avec taire général du RND réitère le national dans lequel elle se dérou-
de contribuer à la réalisation des d’avantage d’efficience, de coor- soutien du RND au pôle politique le, comme l’a précisé le SG du
objectifs de cet énorme program- dination et de mobilisation autour et à ses principes fondateurs FLN qui assure la présidence
me politique, économique et du vaste programme quinquennal renouvelant la convergence de tournante.
socioculturel évoquant les avan- 2010-2014. vue sur la nécessité d’opérer Houria Akram
tages engrangés en matière de sta- Dans son intervention, au sujet davantage d’efficacité à l’alliance
bilité au niveau de la gestion de l’exercice de sa présidence en tant que stratégie adoptée par

L’Algérie sur tous les fronts

L a semaine qui vient de la forte participation de personna-
s’écouler a été marquée lités et acteurs influents sur la
par la tenue à Alger d’im- scène politique, économique,
portantes rencontres qui ont eu à médiatique et artistique interna-
traiter de dossiers sensibles d’une tionale. Ce qui a été mis en relief
brûlante actualité : dans l’examen de ces questions
Parachèvement du processus de par d’éminentes personnalités et
libération des peuples encore experts, ce sont les probléma-
sous domination étrangère ; tiques de l’application d’un prin-
résorption des conflits et consoli- cipe universel ; le droit des
dation de la paix sur le continent peuples à disposer d’eux-mêmes ;
africain ; lutte contre le terroris- l’avancée des causes de la paix et
me, des dossiers qui ont été au de la sécurité ; l’éradication du
centre de la conférence interna- fléau du terrorisme qui nécessite
tionale pour la célébration du 50e une stratégie de riposte basée sur
anniversaire de l’adoption de la une coopération à l’échelle inter-
résolution 1514 des Nations nationale. Des défis qui interpel-
unies, de la réunion du Groupe lent la conscience de l’humanité,
des Sages de l’Union africaine et les ignorer et se résigner à la pas-
de la réunion d’experts des Etats sivité revient tout simplement à
membres de l’Union africaine sur manquer à son devoir de solidari-
le projet de loi type sur la lutte té envers ceux qui souffrent de
contre le terrorisme. l’oppression et de l’injustice, lais-
Des rendez-vous marqués par ser toute latitude aux despotes,
aux tyrans de continuer leurs
méfaits et barbaries sur d’inno-
centes victimes. Grâce aux
bonnes volontés, aux militants
actifs mobilisés pour la défense
des causes justes, de la paix, de la
sécurité et du progrès sur l’en-
semble de la planète il y a une
dynamique portée par les cou-
rants démocratiques et progres-
sistes basée sur la concertation, la
conjugaison des efforts au plan de
la définition de la démarche et de
la réunion des moyens en vue
d’atteindre l’objectif.
Au niveau du continent afri-
cain, cette dynamique résolument
tournée vers l’action et l’efficaci-
té est, on peut le constater aujour-
d’hui, en train d’accomplir du
bon travail et les résultats sont là
pour le prouver. Il aura fallu pour
arriver à ces résultats encoura-
geants, mettre en place les struc-
tures nécessaires avec l’infra-
structure, les ressources
humaines et la logistique indis-
pensables, le corps de règles juri-
diques conférant l’assise légale à
l’action ainsi que les moyens per-
mettant le déploiement de celle-ci
sur le terrain.
Depuis que l’Afrique a entre-
pris de se réformer avec l’avène-
ment de l’Union africaine, le lan-
cement du Nepad et du MAEP, un
grand travail a été accompli pour
relever les défis qui se posent au
plan de la paix, de la sécurité, du
développement économique
social et culturel avec la promo-
tion de l’intégration régionale, le
lancement de plans d’action pour
l’élimination de la pauvreté, des
maladies, de l’analphabétisme.
De nombreuses rencontres se
tiennent régulièrement pour faire
le point, suivre les dossiers et
faire avancer les choses. Des
structures sont mises en place à
l’image de la Commission de
l’Union africaine présidée par M.
Jean Ping, du Groupe des Sages
de l’UA présidé par le Président
Ahmed Ben Bella, du CAERT
(Centre africain des études et de
la recherche sur le terrorisme)
dont le nouveau directeur est le
Mozambicain Francisco Jose
Caetano Madeira, dont le siège
est à Alger.
Indéniablement, les résultats
de tout le travail mené est encou-
rageant suscitant du coup une
forte participation des pays afri-
cains. Le rôle d’avant-garde joué
par l’Algérie, son expérience et la
confiance dont elle jouit y sont
pour beaucoup dans l’émergence
de cette dynamique porteuse
d’espoir pour l’Afrique.
M. Brahim

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Nation 7

Benaissa l’a souligné Tissemsilt

“Les vétérinaires Raccordement

de plus de
doivent s'intégrer 1.500 foyers
dans l'évolution au réseau
d’électrification
de la médecine rurale en 2011
vétérinaire Quelque 1.512 foyers à travers la wilaya
de Tissemsilt sont programmés pour être

mondiale” raccordés au réseau d’électrification rurale

en 2011, a-t-on indiqué à la direction des
mines et de l’industrie.
Cette opération qui s’inscrit dans le cadre

L e ministre de l'Agriculture
et du Développement
rural M. Rachid Benaïssa
a souligné hier à Alger la néces-
sité pour les vétérinaires d'être
"à la hauteur de l'évolution de la
médecine vétérinaire dans le
monde", et d'adhérer au pro-
gramme de renforcement des
capacités des professionnels de
ce corps.
"Les vétérinaires doivent être
à la hauteur de l'évolution que
connaît la pratique de la médeci-
ne vétérinaire dans le monde. Le
professionnalisme dans la cor-
poration s'instaure, il s'agit là
d'un processus auquel les vétéri-
naires au niveau national doi-
vent s'impliquer", tout en étant
"à l'écoute des éleveurs", a affir-
mé M. Benaïssa à l'ouverture du
21e congrès national vétérinaire.
Tout en relevant l'importance
pour les professionnels de la
médecine vétérinaire de s'impli-
quer dans le programme national
de renforcement de leurs capa-
cités humaines et techniques, le
ministre a fait savoir que les
efforts des pouvoirs publics
dans ce domaine visent la "sau-
vegarde et l'amélioration des
ressources animales à travers la
préservation des races et l'opti-
misation des connaissances des
médecins vétérinaires".
"Tous les moyens sont mis à
la disposition des intervenants,
qui sont les éleveurs et les vété-
rinaires, à commencer par la dis-
ponibilité des aliments de bétail
(..) car cela, a-t-il dit, est impor-
tant dans la préservation de la
santé animale, et partant celle de
l'homme", a encore indiqué M.
Benaïssa à la presse en marge
de cette rencontre de deux jours
organisée par la Société algé-
rienne de médecine vétérinaire
SAMV.
Il a fait état, par ailleurs, de la
promulgation du statut particu-
lier de la profession du vétéri-
naire dont le nombre des prati-
ciens au niveau national s'élève
à 10.000, dont 1.600 environ
exercent dans le secteur public.
Ressources en eau
Beni-Saf
Quant
au régime indemnitaire pour
cette corporation, "il est actuel-
lement en discussion" entre les
représentants des travailleurs et
les organismes employeurs, a
précisé M. Benaïssa.
Interrogé à propos du fonc-
tionnement de la filière laitière,
le ministre a affirmé que le lait
en sachets est actuellement "dis-
ponible et le marché se stabili-
se", ajoutant que 98 transforma-
teurs ont retiré le cahier des
charges et déposé des demandes
en vue de participer à la mani-
festation d'intérêt annuelle
concernant la production de lait
pasteurisé en sachet.
De son coté, le président de
la SAMV, M. Rachid Triki-
Yamani a indiqué que les com-
munications et travaux de
recherche
qui seront présentés lors de ce
congrès s'articulent autour de la
santé animale avicole, "compte
tenu que cette filière est en plei-
ne expansion" en Algérie. Il
s'agit également de trouver, a-t-il
précisé, les moyens à même de
sensibiliser sur les dangers des
pathologies les plus répandues
parmi le cheptel en Algérie,
mais aussi sur les maladies ani-
males transmissibles à l'homme,
notamment la rage, la brucello-
se, la leishmaniose ou le kyste
hydatique, a-t-il poursuivi.
Selon M.Triki-Yamani,
chaque année 2.000 interven-
tions chirurgicales sont effec-
tuées sur des patients atteints du
kyste hydatique, et 35.000 cas
de leishmaniose par an en
Algérie.
de la première tranche du programme quin-
quennal 2010-2014, vise principalement à
prendre en charge les habitations rurales
réalisées cette année dans la wilaya et
répond aux besoins des agglomérations des
zones éloignées et montagneuses, a ajouté la
même source. Dans le cadre du retour des
citoyens à leurs lieux d'origine, le program-
me prévoit le raccordement au réseau
d'électrification rurale des douars des com-
munes de Malaab, Lazharia, Bordj Emir
Abdelkader, Sidi Boutouchent et Sidi Lantri.
Plus de 500 foyers dans la wilaya ont
bénéficié de l’électrification rurale depuis
l’année dernière, à la faveur du programme
de développement des hauts plateaux per-
mettant de raccorder 25 villages au réseau de
cette énergie. A noter que 31 km du réseau
électrique a été réalisée lors de cette pério-
de. La même direction a signalé également
le lancement, récemment dans le cadre du
reste du programme quinquennal, des tra-
vaux de réalisation de 28 km du réseau élec-
trique, pour relier les cités et lotissements
sociaux des communes de Tissemsilt,
Ammari, Sidi Abed, Ouled Bessam,
Khemisti, Layoune, Bordj Emir Abdelkader
et Maacem.
Selon la même source, la wilaya de
Tissemsilt a bénéficié, au titre du program-
me quinquennal 2010-2014, d’une opération
de raccordement d'environ 7.560 foyers au
réseau d'électricité, soit un investissement de
l’ordre de 800 millions de dinars. Le taux
de couverture en électricité dans la wilaya

Un apport de 37 millions m3 de la station est actuellement de 96,93 pour cent, alors

que le nombre d'abonnés est de 50.000. Le
réseau électrique s'étend sur 1.267 km pour
de Chatt El Hillal la moyenne tension et 2.951 km pour la
basse tension.
les réservoirs alimentant les réseaux AEP, Beni Bahdel (Tlemcen) et 10.000 m3/jour

L a station de dessalement de Chatt El

Hillal, daira de Beni Saf, a produit
depuis le mois d’avril dernier une
quantité de 37 millions de mètres cube
d’eau potable, a indiqué hier le directeur de
la compagnie gérante "Beni Saf Water
Company" (BWC).
Ce volume représente pratiquement deux
fois la capacité de retenue du barrage du
Hamiz d’Alger, a-t-on ajouté.
Mise en service partiellement au début
du mois de novembre 2009, cette station
produisait quotidiennement 20.000 m3 d’eau
dessalée, avant d’atteindre sa vitesse de
croisière en avril écoulé. Depuis ce mois,
celle-ci met à la disposition du secteur des
ressources en eau, une quantité journalière
de 200.000 m3, a expliqué le directeur de
BWC. Son impact a été bénéfique pour
l’alimentation des populations depuis son
exploitation partielle puisque les 20.000 m3
d’eau approvisionnaient les habitants du
chef-lieu de wilaya d'Aïn-Témouchent via
Près de 100 milliards de dinars pour le secteur
a-t-on indiqué. La station, réalisée pour une
enveloppe globale de 240 millions de
Dollars, approvisionne la wilaya d'Aïn-
Témouchent avec un volume de
110.000m3/jour. Les 90.000 m3 restants sont
dirigés vers la ville d'Oran. La station fonc-
tionne selon le procédé d’osmose inverse",
a-t-on signalé.
Ce méga projet a réglé définitivement les
problèmes d’approvisionnement en eau
potable des villes de la wilaya d’Aïn
Témouchent, notamment, celle de Beni Saf,
qui recevait l’eau potable un jour sur dix.
Le schéma directeur de l’AEP de la
wilaya d’Aïn -Témouchent enregistrait
auparavant un déficit de 51%. Ce manque a
été largement résorbé avec l'entrée en
exploitation de la station. Sur des besoins de
92.152 m3/j, la wilaya ne produisait avant
que 46.800 m3/j dont 25.000 m3/j de res-
sources superficielles. La wilaya recevait
15.000 m3/jour d’eau à partir du barrage de
Sétif
de la "basse Tafna" alimentée par les lâchers
du barrage de Hammam Boughrara
(Tlemcen), a-t-on rappelé.
Actuellement, les habitants d’Aïn-
Mostaganem
Témouchent reçoivent quotidiennement le
précieux liquide. Avant la mise en service de
Réception
la station, des travaux de raccordement en
aval de la station de dessalement ont été de près de 400
effectués sur un linéaire de 11.500 mètres.
Cette conduite dotée d’une chambre de
vannes est gérée par un système de téléges-
logements
tion, a-t-on précisé.
Les villes d'Aïn -Témouchent et de Beni
en 2011
Saf ont bénéficié également de la réalisa-
tion, dans chacune d’elles, de trois réser- à Sidi Lakhdar
voirs de 10.000 m3 pour le stockage des
eaux dessalées avant leur distribution au Près de 400 logements de différentes for-
profit des ménages. Des travaux sont en mules, inscrits dans le cadre du programme
quinquennal 2005-2009, seront réceptionnés
cours à la direction de l’hydraulique pour le
parachèvement du raccordement de la sta- dans la commune de Sidi Lakhdar (wilaya de
Mostaganem) en 2011, ont indiqué les ser-
tion de dessalement à l’ensemble des com- vices de la wilaya.
munes de la wilaya. Deux cents quatre vingt six (286) unités
seront réceptionnées au premier semestre
2011dont 130 logements sociaux locatifs de
type F3 dans le cadre du programme de
résorption de l’habitat précaire (RHP) ainsi
que 156 logements sociaux participatifs
(LSP). Le taux d’avancement des travaux de
ces deux projets varie entre 60 et 95 %.

U n investissement public de l’ordre de
97 milliards de dinars financera 103
opérations pour le compte du secteur
de l’hydraulique dans la wilaya de Sétif, au
titre du programme quinquennal 2010-2014,
a-t-on appris, hier, des services de la wilaya.
Les actions retenues concernent 56 pro-
jets d’approvisionnement en eau potable
(AEP), touchant principalement les régions
enclavées, et 35 opérations liées aux réseaux
d’assainissement, en plus de la réalisation de
5 stations d’épuration des eaux usées et 7
retenues collinaires.
Ce programme devra être lancé "inces-
samment" sur le terrain, a souligné la même
source, assurant que 24 forages sont déjà en
réalisation au titre de l’exercice 2010 dans
plusieurs communes et devront permettre
d’améliorer la dotation quotidienne moyen-
ne en eau potable grâce à la fourniture d’un
débit supplémentaire de 260 litres/seconde
au profit de 130.000 habitants.
Les mêmes services ont relevé la réhabili-
tation prochaine de 14 forages et l’équipe-
ment électromécanique de 20 autres à travers
la wilaya.
Au chapitre de la lutte contre les fuites qui
affectent le réseau d'eau potable, des opéra-
tions de renouvellement total des conduites
dans plusieurs communes, à l’exemple de
Mezloug et d’Ouled Saber, sont inscrites
ainsi que la réhabilitation des réseaux dans
d’autres collectivités parmi lesquelles
Hammam Guergour, Guenzet, Bellaâ, Draa
Kebila et Ain Lahdjar.
Au cours de l’année 2009, 22 forages pro-
duisant 306 litres/seconde avaient été récep-
tionnés à travers la wilaya de Sétif, donnant
lieu à l’amélioration de l’AEP au profit de
153.000 habitants.
Durant la même année, un réseau supplé-
mentaire d’un linéaire de 244 km de long a
également été réalisé, avec tous les équipe-
ments d’accompagnement, notamment des
châteaux d’eau d’une capacité globale de
3.790 m3, des stations de pompage, outre la
rénovation de 50 km d’anciennes conduites
et le renforcement de l’AEP de 150.000
habitants dans plusieurs communes, dont
Boutaleb, Ain Oulmène, Ain Sebt, Rasfa,
Beni Fouda, Bougaâ, Ouled Tebbane et
Harbil.
Selon les mêmes services, les travaux
seront achevés au premier trimestre de l’an-
née prochaine en attendant la fin des travaux
d’aménagement urbain pour livrer les pro-
jets au plus tard en fin juin prochain.
Les travaux de réalisation de 115 loge-
ments sociaux participatifs de type F3 et F4
sont en cours avec un taux d’avancement de
45 pour cent en attendant la réception finale
du projet avant la fin 2011, a-t-on ajouté.
A noter que cette collectivité locale a
bénéficié dernièrement de 400 logements
sociaux locatifs au titre du quinquennat
2010-2014 portant sur la réalisation de
12.000 logements du même type à travers la
wilaya de Mostaganem.
APS

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Nation 9

9e campagne nationale de la zakat USTO

Alger donne le coup d’envoi
C’
est à partir de l’ancienne
mosquée Ali Betchine, sise
place des Martyrs, que le
coup d’envoi de la 9e campagne nationa-
a ensuite déclaré que le ministère s’at-
tend cette année à la collecte de
100 milliards de centimes au titre de la
zakat, au profit des nombreuses familles
Des chercheurs
algériens élaborent un
logiciel de prévention
pour créer leur micro- entreprise, géné-
rer des emplois, et partant, contribuer
concrètement au développement du des feux de forêt
pays, sans exclure cependant leur possi-

le de la Zakat a été donné jeudi dernier
par le directeur des affaires religieuses
et du wakf de la wilaya d’Alger, M.
Lazhari Messaâdi, en présence des
membres des comités des mosquées de
la wilaya, d’imams et des représentants
des Scouts musulmans algériens
(SMA).
A cette occasion, le représentant du
département de M. Bouabdellah
Ghlamallah a prononcé une courte allo-
cution dans laquelle il a rappelé le
devoir de chaque musulman de verser la
« zakat » aux pauvres et aux démunis,
conformément aux prescriptions divines
et à la Sunna du Prophète (QSSSL),
avant d’aborder l’importance du rôle de
la zakat dans la vie socio-économique
des nations. Dans ce contexte, M.
Messaâdi a indiqué que 33.500 familles
nécessiteuses bénéficient chaque année
du Fonds de la zakat, créé en 2003, pour
venir au secours des populations dému-
nies, avant d’ajouter que près de 500
jeunes chômeurs de la wilaya, diplômés
des centres de formation professionnel-
le et de l’université ont bénéficié de cré-
dits sans intérêt accordés par le Fonds. Il
400 millions de dinars consacrés
à la mise en valeur des terres
nécessiteuses et des jeunes sans emploi,
avant d’exhorter les participants à cette
campagne, parmi les imams, les
membres des comités des mosquées de
la wilaya et les jeunes scouts, à contri-
buer, du mieux qu’ils peuvent, à la sen-
sibilisation des citoyens sur leur devoir
religieux de versement de la zakat aux
nécessiteux, notamment à travers le
Fonds de la zakat, une institution viable
qui veille, depuis 2003, à répondre
concrètement aux sollicitations des
pauvres et des démunis, de l’avis même
de nombreux bienfaiteurs.
Un imam a ensuite pris la parole
pour évoquer les modes d’organisation
de la zakat, en rappelant que les fonds
collectés par la zakat sont destinés aux
personnes démunies ou pauvres, en
application du verset du Coran qui sou-
ligne que « les œuvres de charité sont
destinées aux pauvres, aux mendiants, à
ceux qui sont chargés de leur collecte,
aux sympathisants, aux affranchis, aux
sinistrés, au service de Dieu et aux
voyageurs (…) ». Il a ajouté que les
jeunes diplômés et les artisans sans
emploi méritent également d’être aidés
Tébessa
réalisant des infrastructures socio-écono-
bilité de participer plus tard au Fonds de
la zakat, comme c’est le cas aujourd’hui
de nombreux bénéficiaires !
Pour rappel, le Fonds de la zakat
œuvre au développement socio-écono-
mique du pays, notamment en matière
d’investissement et de lutte contre le
chômage, à travers l’octroi de micro-
crédits sans intérêt, aux milliers de
jeunes diplômés chômeurs, aux artisans
et aux femmes au foyer.
Selon les déclarations de M.
Bouabdellah Ghlamallah, ministre des
Affaires religieuses et du Wakf, le mois
de mai dernier, à la radio algérienne, «
le montant global du Fonds de la zakat,
consacré au financement des petits pro-
jets d’investissement, a atteint 504 mil-
lions de dinars, depuis 2004.»
Le ministre a ajouté que 3.024 per-
sonnes nécessiteuses, et désirant créer
leur propre projet, ont bénéficié de ces
crédits sans intérêt, plafonnés à hauteur
de 30 millions de centimes « per capita
» et remboursables au Fonds de la zakat,
conformément aux échéances conve-
nues.
Mourad A.
prévus, regroupés en 17 périmètres agri-
U
n logiciel destiné à la prévention des feux
de forêt a été élaboré par des cher-
cheurs algériens de l'Université des
sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf
d'Oran (USTO), a-t-on appris hier, à l'occasion
du colloque international "Stop Feux 2010".
"Il s'agit d'un code de simulation physico-
mathématique de la propagation du feu", a pré-
cisé M. Nouredine Zekri, le directeur du
Laboratoire d'étude physique des matériaux
(LEPM) de l'USTO qui compte cinq équipes de
recherche, dont une spécialisée dans la dyna-
mique du feu.
Ce logiciel qui a été mis au point en collabo-
ration avec l'Institut universitaire des systèmes
techniques et industriels (IUSTI, France), per-
met l’estimation du risque incendie à l’interface
forêt-habitat et peut être utilisé pour les plans
de prévention des incendies de forêt, a-t-il expli-
qué.
"Validé sur des expériences en laboratoire et
sur le terrain, le nouveau système simule la pro-
pagation du feu 100 fois plus rapidement que le
feu réel, en tenant compte de l’hétérogénéité
due aux conditions météorologiques, de la topo-
logie du terrain et de la végétation", a indiqué
M. Zekri qui préside le colloque "Stop Feux
2010".
La problématique des feux de forêt a fait
l'objet de plusieurs communications durant cette
rencontre scientifique, dont celle proposée par
M. Mohamed Abbès, sous-directeur de la pro-
tection du patrimoine forestier à la Direction
générale des forêts.
"Une superficie de 28.000 ha est parcourue
par le feu chaque année en Algérie", a fait savoir
M. Abbès en estimant qu'une meilleure prise en
charge de ce phénomène exige "la concentration
des moyens sur la prévention et la prise de
conscience des populations".

U L'importance des nouvelles technologies dans

n montant de 400 millions de
dinars a été débloqué à Tébessa
pour une nouvelle opération de
mise en valeur par la concession de quatre
périmètres agricoles situés dans la partie
sud de la wilaya, a-t-on appris hier du
directeur des services agricoles (DSA).
Ces périmètres qui s’étendent sur une
superficie de 1.800 hectares, sont délimi-
tés à proximité des localités de Negrine et
de Ferkane, situées dans la zone semi-
saharienne jouxtant les limites administra-
tives des wilayas d’El-Oued et de
Khenchela, ainsi que frontière Est du pays,
a-t-on fait savoir.
L’objectif de cette opération consiste,
selon le DSA, à "redynamiser l’activité
agricole dans ces régions qui disposent
d’importantes ressources hydriques sou-
terraines" et "d’améliorer les conditions de
vie des populations" en construisant des
pistes agricoles et rurales, en raccordant
les habitations au réseau électrique et en
miques et pédagogiques. Selon la même
source, les actions entreprises restent
encore limitées en dépit des efforts
déployés par les pouvoirs publics au
niveau local pour permettre à cette zone
de s’amarrer au processus de développe-
ment. Ceci est du notamment à la grande
superficie de cette région qui englobe éga-
lement d’autres localités importantes
telles que El-Ogla, S’tah Guentis et El-
Ghorab, a noté le DSA.
Les activités agricoles exploitées au
Sud de Tébessa demeurent les seules res-
sources des populations locales, parallèle-
ment à un élevage diversifié (camelin,
caprin et ovin). L’agriculture y est domi-
née par l’arboriculture fruitière, notam-
ment l’olivier et le palmier, ainsi que par la
céréaliculture. Les programmes agricoles
engagés au titre de la dernière décennie
avaient permis la mise en valeur par la
concession de 4.244 hectares sur 6.411
coles dans 16 communes sur les 28 que
compte la wilaya, rappelle-t-on.
La contribution de l’Etat à cette opéra-
tion représente 70 % des investissements
engagés et évalués à près de 2 milliards de
dinars, selon la même source qui souligne,
dans ce cadre, que le taux de consomma-
tion des crédits alloués a atteint, fin 2009,
environ 56 pour cent.
En matière d’emploi, ces opérations
qui ont ciblé 692 agriculteurs, ont généré
près de 13.000 postes de travail perma-
nents et temporaires, selon les respon-
sables du secteur qui précisent que les der-
niers projets agricoles des précédents pro-
grammes "sont en phase de clôture".
La wilaya de Tébessa possède une
superficie agricole utile (SAU) de plus de
318.000 hectares dont 235.000 ha pour les
grandes cultures, 20.000 pour les produits
maraichers et 10.000 pour l’arboriculture
fruitière.
la prévention et gestion des feux de forêts a été
également soulignée par M. Abbès, évoquant à
cet égard l’utilisation par ses services d'images
satellitaires de l'Agence spatiale algérienne
(ASAL). La contribution de la communauté
scientifique algérienne dans ce domaine a été
suggérée à travers différents exposés faisant
valoir de nouvelles techniques d'évaluation et de
maîtrise des risques d'incendies.
L'expérience étrangère a été également
abordée par d'autres intervenants, à l'instar de
Mme Christine Lallemand, directrice de
recherche à la Direction générale des armées
(DGA, France) qui a présenté une étude consa-
crée aux outils de simulation du risque incendie
à bord des navires.
Le colloque "Stop Feux" se poursuivra
dimanche avec d'autres conférences devant
déboucher sur des recommandations allant dans
le sens d'une meilleure appréhension de l'aléa
incendie, a-t-on signalé.

Khenchela Constantine
13 nouveaux lycées et 6 CEM Une pépinière de PME, bientôt
L
e secteur de l’éducation a bénéficié, à Khenchela, de ment public à caractère industriel et commercial (EPIC), a

l’inscription de 13 lycées, six collèges d’enseignement
moyen (CEM), 199 classes, 11 unités de dépistage et de
suivi (UDS) et 4 salles de sports au titre du quinquennal 2010-
2014, a-t-on appris hier, du directeur du secteur.
La réalisation de ces équipements s’effectuera "en plusieurs
phases", en fonction des priorités de la carte scolaire dans les
différentes communes de la wilaya, a précisé M. Ahmed Farès,
relevant que quatre parmi les lycées programmés seront implan-
tés dans la ville de Khenchela où une pression importante est
enregistrée dans le palier secondaire. Les autres lycées seront
construits dans les communes de R’mila, Tamza, Metoussa,
Khirane et Lemsara qui "disposeront pour la première fois d’un
établissement du cycle secondaire", a indiqué la même source,
notant que ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’effort
d’élévation du taux de scolarité des jeunes filles dans les zones
rurales. Les futurs établissements du palier moyen seront réali-
L
es travaux de réalisation d’une pépinière destinée à
soutenir des entreprises naissantes seront lancés
"avant la fin de l’année en cours", a-t-on appris hier,
du directeur des petites et moyennes entreprises.
Inscrite au titre de l’exercice 2010, cette pépinière devant
être implantée sur une superficie de 4.000 hectares à la nou-
velle ville Ali Mendjeli, dans la commune d’El Khroub, per-
mettra "d’accompagner et d’orienter les porteurs de projets
dans de nombreux domaines", a précisé M Nadjib Achouri.
L’étude technique de ce projet, qui aura le statut d’établisse-
In Amenas
Lancement du projet de nouvelle centrale électrique
répondre aux besoins croissants de la
été finalisée et l’entreprise réalisatrice choisie, a-t-il indiqué.
Cette pépinière d’entreprises qui sera livrée au bout d’un
délai de 12 mois est également destinée à "encourager l’in-
vestissement dans l’artisanat par l’accueil, l’information et
l’accompagnement des investisseurs et des entrepreneurs de
ce secteur", a-t-on ajouté. La wilaya de Constantine dispose
actuellement de près de 9.000 PME employant près de
39.500 travailleurs, toutes activités confondues, a noté M.
Achouri, ajoutant que 133 entreprises ont été créées en 2010.
posant la nouvelle centrale électrique

L
sés à Khenchela, Ain Touila, Chélia, El-Mehmel et El-Ouldja. Le es travaux de réalisation d'une
CEM prévu dans cette dernière commune de l’extrême-sud de nouvelle centrale électrique
la wilaya évitera aux collégiens les déplacements vers celui de d'une capacité de 6 fois 5
la commune de Zéribet El-Oued, dans la wilaya de Biskra. Des mégawatts ont été lancés début
salles de sports seront également réalisées dans les lycées de décembre, dans la commune de In
Chechar, Khenchela et El-Mehmel, en plus de 16 terrains poly- Amenas, a-t-on indiqué hier, auprès de
valents dans différents CEM et écoles primaires de la wilaya, a la direction de l’industrie et des mines
indiqué le directeur de l’éducation qui a rappelé que 23 salles de (DIM) de la wilaya d'Illizi.
sports ont été "inscrites entre 2005 et 2009 mais n’ont pas connu Le projet, inscrit dans le cadre du
de début d’exécution faute d’entreprises qualifiées pour leur réa- programme d’investissement de l’en-
lisation". treprise Sonelgaz de 2010, pour une
Les travaux de construction de deux cantines seront, en outre, enveloppe de 7,7 milliards de dinars,
prochainement lancés dans des zones rurales de Kaïs et Ouled permettra d’augmenter la puissance
Archach, selon la même source. de production électrique, de renforcer
la distribution de cette énergie et de
population et des secteurs écono-
miques et industrielles (hydrocar-
bures) dans la région, a indiqué le
directeur local du secteur.
La nouvelle installation remplace-
ra l’ancienne centrale électrique, a
signalé ce responsable en précisant
que cette dernière, vétuste, datant de
1960, n’arrive plus à satisfaire les
besoins en énergie électrique dans
cette commune économique et indus-
trielle, située au nord d'Illizi.
Les travaux de réalisation de la
plate forme et des équipements com-
ont été confiés à une entreprise suisse
(Turbomach), avec un délai de réali-
sation de 29 mois, a indiqué le DIM
d'Illizi. Selon la même source, 2000
foyers répartis à travers l’ensemble
des cités de la commune de In Amenas
et les entreprises industrielles,
publiques et privées, de la région
pétrolière, bénéficieront de cette éner-
gie. Le taux de raccordement en éner-
gie électrique est de 99%, à travers
l’ensemble de la wilaya d'Illizi, a
ajouté le DIM.
APS

Dimanche 19 Décembre 2010

10
Culture EL MOUDJAHID

Langue, identité, modernité

● Le président du
Conseil supé-
rieur de la
langue arabe (CSLA), M.
Larbi Ould Khelifa a
appelé mercredi à Alger à
œuvrer afin de permettre
à la langue arabe d'assu-
mer sa fonction essentiel-
le qui consiste à assurer
l'équilibre entre les com-
posantes sociales et de
consacrer l'unité nationa-
le estimant que le pluri-
linguisme en Algérie est
une richesse à exploiter.
Lors de son interven-
tion au forum d' El
Moudjahid, M. Ould
Khelifa a souligné que la
langue arabe est un élé-
ment unificateur qui per-
met de créer la cohésion
au sein de la société tout
en mettant en garde
contre les tentatives
visant à la détruire.
Il a en outre souligné
la nécessité de s'écarter
de l'idée reçue liée à
l'existence, au sein de la
société algérienne, de
deux clans antagonistes
les arabisants et les fran-
cisants, affirmant qu'il est
important de veiller à ce
que la langue arabe soit
l'élément unificateur des
composantes sociales et à
ce que la langue française
œuvre dans le sens de
l'intérêt national.
M. Ould Khelifa a pré-
cisé, par ailleurs, "qu'il
existe en Algérie deux
élites l'une arabophone
l'autre francophone et le
défi à relever aujourd'hui,
a-t-il affirmé, est de trou-
ver une harmonie entre
les deux afin de lancer un
véritable projet de société
loin de tout conflit entre
les deux parties".
Le président du CSLA
a évoqué l'origine de ce
conflit qui remonte à la
période coloniale préci-
sant que "l'Algérie est le
seul pays à avoir subi une
occupation coloniale dont
le projet discriminatoire
visait à détruire l'identité
de l'Algérie".
M. Ould Khelifa a esti-
mé qu'il était impératif de
sortir de la polémique qui
prévaut actuellement et
qui se résume en une
question : quelle langue
devons-nous parler ?, et
de nous intéresser plutôt
aux moyens de permettre
à l'Algérie de maîtriser le
développement technolo-
gique. Il a appelé à sortir
la question linguistique du
conflit idéologique.
Il a évoqué par ailleurs
la relation entre la langue
arabe et le progrès scien-
tifique, affirmant qu'"il est
difficile de réaliser un
quelconque progrès avec
une langue empruntée
quelle que soit son niveau
de développement".
L
a question linguistique en Algérie apparaît
sensiblement plus complexe comparative-
ment à la situation des pays voisins du
Maghreb et des autres pays arabes et ce, du fait de
l'épreuve qu'a fait subir à l'Algérie la colonisation
de peuplement prolongée et les politiques d'anéan-
tissement moral de notre culture et de notre patri-
moine dans le but de faire main basse sur une terre
« sans peuple », ou dont le peuple aurait été à l'ima-
ge des Indiens “peaux rouges” et des Aborigènes
d'Australie lesquels reçurent les excuses officielles
du gouvernement de Sydney qui envisage de les
dédommager pour le préjudice occasionné à leurs
parents (dont la langue et la culture ont été anéan-
ties et qui ne sont plus guère qu'un objet de musée).
Une des problématiques méthodologiques de
toutes les sciences sociales — qui sont la science de
l'homme par l'homme — est représentée par la
confusion dans les concepts. La scission profonde à
l'intérieur des élites algériennes résulte de ce qui
suit :
1- Des approches très éloignées quant à la des-
cription et à l'analyse de la réalité linguistique en
Algérie telle qu'elle est dans les faits avant d'envi-
sager ce qu'elle doit être ; il n'y a point de traitement
avant l'établissement d'un diagnostic.
2- L'occultation par nombre d'institutions et de
personnalités culturelles et médiatiques de l'histori-
cité de la situation linguistique en Algérie : pendant
l'occupation, celle-ci a eu pour effet, à partir de la
fin du premier tiers du 19e siècle, d'unifier la foi et
la langue, faisant de toutes les deux un outil de
défense. Le peuple algérien a probablement été
celui qui a le plus sacralisé la langue arabe durant
cette période.
3- La conviction de certains que cette fonction
défensive perdurerait après que deux générations se
soient succédé entre 1962-2010. La mauvaise com-
préhension et la rareté des tribunes offertes au dia-
logue ont conduit à ignorer l'autre, à porter des
jugements de valeur et à procéder à des généralisa-
tions expéditives, à des exclusions réciproques,
comme si au sein de l'élite d'un même peuple était
tombé un rideau de fer psychologique et intellectuel
tel que chaque partie attribue à l'autre des qualités
rébarbatives allant du conservatisme et de l'intégris-
me aux harkis et à la cinquième colonne. La ques-
tion fondamentale est de savoir comment briser ce
rideau de fer ? Peut-on espérer que cela sera réalisé
par l'école et l’université algérienne ? Faut-il évin-
cer les élites actuelles et faire assumer cette mission
par une génération à venir ? Mais, que devons-nous
faire nous-mêmes aujourd'hui pour épargner aux
générations de demain une adolescence patholo-
gique et un questionnement angoissant du genre de
qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Quelle est notre
identité collective ?
Des générations d'Algériens ont assumé une
identité avec une mémoire blessée depuis le choc de
la colonisation de peuplement qui a nié l'existence
d'une entité nationale et persécuté l'islam et la
langue arabe, leur faisant subir exclusion et mépris.
L'islam et la langue arabe qui ont été parmi les
moyens de défense les plus puissants, ultime rem-
part préservant la personnalité nationale.
Le colonialisme a tenté de trouver une élite à sa
solde par le biais d'une politique sélective de fran-
cisation et de naturalisation pour parvenir à ses
objectifs de rattachement à la “ métropole ” et
d'étouffement du souffle de la résistance. Mais le
nationalisme algérien a été le plus fort et une gran-
de partie de l'élite a transformé cette francisation en
arme adverse et en outil de lutte pour la liberté et la
dignité nationale.
Après un demi-siècle depuis la naissance de
l'Algérie nouvelle, peut-on dire que nous avons une
politique linguistique se traduisant dans les
domaines de la communication, de la culture, de la
formation etc. ? Est-il possible de prendre connais-
Parution d'un ouvrage de Mermouri Hassan
Les touaregs au début du XXe siècle
L'auteur de la préface a souligné
sance des fonctions de la langue officielle et natio-
nale, parlée ou orale et des langues étrangères, en
particulier du français ?
L'école algérienne reçoit environ 85% des
enfants scolarisés pour neuf ou douze années durant
lesquelles ils étudient la langue arabe et en langue
arabe, mais une certaine proportion d'entre eux ne
maîtrisent pas la langue arabe parlée ou écrite. Où
se situe le trouble ?
N'est-ce pas cette langue arabe que les Algériens
ont adoptée de leur plein gré, dans toutes les
régions d'Algérie, une langue qui a permis l'unité et
la cohésion et garantit l'harmonie de la société en
liant celle-ci à ses caractéristiques historiques et sa
dimension civilisationnelle arabo-islamique ?
Comment construire une relation d'enrichissement
et de complémentarité entre la langue amazigh et la
langue arabe sans complexe et sans surenchère ?
Car c'est avec toutes les deux que se réalisera l'uni-
té nationale et le sentiment d'appartenance et de
continuité historique qui n'admettront ni la division,
ni l'exclusion ?
Les différents médias ont-ils réussi à généraliser
une langue arabe médiane, moderne, d'un niveau
plus élevé que le dialectal, hybride et plus proche de
la langue classique qui obéit à des règles ?
S'il n'existe pas de culture sans une langue qui
garantisse le transfert du patrimoine et la communi-
cation entre ses locuteurs et les groupes appartenant
à cette langue, il n'existe pas non plus de langue
sans culture. Dans cette dernière impossible hypo-
thèse, la langue ne serait plus que de simples
coquilles vides, des sons ne dépassant pas les
limites de la réponse à des besoins primaires,
comme dans le cas de l'être humain lors de sa pre-
mière enfance et comme dans le cas des animaux
dont les sons ne constituent pas une parole ou un
parler et qui ne possèdent pas de mémoire pour
emmagasiner et utiliser l'expérience culturelle et la
transmettre de génération en génération et donc
incapables de fonder une civilisation.
Le Conseil supérieur de la langue arabe
(CSLA), sous l'autorité et la tutelle du Président de
la République, œuvre selon une démarche réunis-
sant, d'une part, l'action de terrain pour asseoir l'uti-
lisation de la langue arabe dans la société et dans les
institutions publiques et privées et, d'autre part, le
développement du patrimoine de la langue arabe
par le soutien à la recherche dans les sciences de la
langue et dans les domaines des sciences et techno-
logies modernes.
Le CSLA poursuit diverses activités selon une
méthodologie fondée sur une somme d'idées, prin-
cipalement :
1- Il n'existe pas de langue développée par elle-
même ou sous-développée par elle-même. La qua-
lité de développé ou de sous-développé s'applique à
ses locuteurs. La langue arabe a traduit l'état d'avan-
cement des Arabes et des Musulmans, tout comme
elle a traduit leur état pendant la
longue période de régression et de
sous-développement.
La langue vit et prend de l'am-
pleur ou s'affaiblit et se réduit en
fonction de son rayonnement intel-
lectuel, scientifique et créatif et de la
puissance de l'Etat et de la nation et
la ferme volonté de ses dirigeants à
asseoir leur appartenance civilisa-
tionnelle et les composantes de leur
identité historique.
2- La langue arabe est fonda-
mentalement une culture et une civi-
lisation et non une race ou une
généalogie. C'est une langue qui a
dessiné les contours géo-linguis-
tiques communes à beaucoup de
peuples entre les océans Indien et
Atlantique.
3- La langue arabe est une
langue qui unifie nos peuples à l'in-
térieur de chaque pays et qui unit les peuples de la
Nation arabe qui n'ont, dans leur majorité, pas
besoin d'une autre langue intermédiaire pour se
comprendre et échanger. L'Union européenne, par
exemple, a besoin de 26 langues de 27 Etats et d'une
armée de traducteurs pour se comprendre et se faire
comprendre par toutes les instances de l'Union.
4- La langue arabe n'est l'adversaire d'aucune
langue autochtone telle que l'amazigh et elle n'est
l'ennemi d'aucune des langues étrangères, si ces
dernières sont de simples outils de la connaissance
de l'autre et du bénéfice à en retirer.
Parmi les actions du CSLA pour donner ses
moyens à la langue arabe et ancrer la connaissance,
on peut citer par exemple la publication d'un
ensemble de documents bilingues ou trilingues,
notamment « Le manuel de l'administration des res-
sources humaines », « Le manuel de la gestion
financière et comptable» et « Le manuel de la
conversation médicale » destiné à faciliter le dia-
logue entre les médecins et leurs auxiliaires avec les
malades, “ Le manuel des milieux de la communi-
cation et des médias ”, un manuel propre à “ l'in-
formatique et au net ” et le manuel pour unifier la
terminologie et expliquer aux élèves du moyen et
du secondaire les notions de sciences physiques,
chimiques et naturelles qui sont enseignées en
langue arabe depuis un quart de siècle.
Dans sa tribune “ Dialogue des idées ”, le CSLA
aborde certaines questions qui préoccupent l'opi-
nion publique et les milieux de la culture.
Le CSLA a mis en place deux autres tribunes :
L’une “ Forsane al-bayane ” est destinée à faire
aimer la langue arabe dans ses aspects esthétiques
et ses splendeurs en poésie, littérature, beaux-arts ;
l'autre, “ Une personnalité, un parcours ” vise à
faire connaître les œuvres des personnalités scienti-
fiques et littéraires, parmi les vivants et ceux qui
nous ont quittés, qui ont servi la langue arabe, sa
culture et ses sciences.
Les principaux défis auxquels notre langue se
trouve confrontée sont représentés par sa part de
présence au sein du flux de connaissances et de
technologies et par la proportion de sa contribution
dans ce domaine, en particulier dans ce qui est com-
munément désigné sous l'appellation les cinq “ -
iques ” : l'informatique, la biotechnique (y compris
la biologie moléculaire), la robotique, l'électronique
et la télématique.
La langue arabe doit se faire une place plus mar-
quée au niveau des moteurs de recherche internet,
de la presse électronique, du développement des
logiciels et de leur exploitation dans l'administra-
tion électronique
Par le Dr Mohamed Larbi Ould Khelifa
(président du Conseil supérieur de la langue arabe)

Le président du CSLA
a également abordé la
relation entre la langue
arabe et tamazight souli-
gnant qu'il était important
de penser à construire
une relation de complé-
mentarité entre les deux
langues sans complexes ni
surenchères car, a-t-il
affirmé, c'est à travers
elles que s'accomplit l'ap-
partenance à l'histoire".
L
“ es touaregs entre pouvoir tra-
ditionnel et administration
française au début du XXe
siècle" de Mermouri Hassan est paru
dans le cadre des publications du
Conseil supérieur de la langue arabe
(CSLA) pour l'année 2010.
Il s'agit d'une approche scientifique
de la question des touaregs dans les
publications réalisées avant et après le
19e siècle. Cette étude a été l'objet
d'une thèse de magister en 1992 précé-
dée d'un mémoire de fin d'études de
l'auteur intitulé: "les touaregs séden-
taires : études anthropologiques de la
ville de Djanet".
que M. Mermouri figurait parmi les
rares chercheurs, enfants de la région
de Djanet et de surcroît sociologues,
qui ont réalisé individuellement ou col-
lectivement des recherches sur la socié-
té et la culture ancestrale touaregs
durant la deuxième moitié du siècle
dernier.
Ce qui ajoute à l'importance de cet
ouvrage, lit-on dans la préface, est
qu'il compte parmi les rares études
menée sur la structure sociale et écono-
mique et l'exercice du pouvoir local
chez les touaregs, le tout rédigé dans
une langue arabe scientifique.
Dans les six chapitres de cette étude
de 480 pages l'auteur a défini la sphè-
re géographique de son étude qui est la
région de Azdjer-Ahaggar avec toutes
les transformations qu'elle a subies au
début du siècle dernier. M. Mermouri,
bien que produisant son ouvrage quatre
décennies après l'indépendance, s'est
limité à la période historique qu'il a
définie à son sujet et réalisé, comme il
l'a mentionné dans la présentation du
livre, "un pas important" vers le but
qu'il s'est fixé dans les motivations du
choix du sujet à savoir "la démystifica-
tion des idées préconçues sur la cultu-
re, l'histoire et la société des touaregs".
Hassan Mermouri qui occupe actuelle-
ment le poste de directeur de la cultu-
re de la wilaya d'El Oued, est né en
1968 à Djanet (wilaya d'Illizi).
Titulaire d'une licence en sociologie
culturelle en 1992 et d'un magister en
sociologie politique de l'université
d'Alger, M. Mermouri a constitué l'as-
sociation "Taghlift" à caractère cultu-
rel, social et sportif.
Avec ce livre, M. Mermouri a obte-
nu cette année le premier prix du
concours sur l'histoire nationale orga-
nisé tous les deux ans par le Conseil
supérieur de la langue arabe.

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Monde 11

Conférence au centre Echaâb des études stratégiques

“Les grandes mutations de la doctrine
militaire américaine”
militaires qui ont cours depuis
l’avènement de la révolution
industrielle en Occident.
Cette remise en question
drastique n’est pas le fruit du
hasard. Elle remonte à la fin
de la guerre du Vietnam. On
assiste sans intermittence, à
des changements dans la pen-
sée militaire des stratèges
américains, qui ont débouché
sur l’émergence d’une doctri-
ne militaire dont les axes fon-
damentaux consistent, essen-
tiellement, en une clarifica-
tion de la stratégie à adopter
qui exclut selon l’orateur, les
ambiguïtés dans la prise de
effective, selon les analyses de l’orateur.
L’armée américaine opère des mutations
profondes, dans sa façon d’agir. Le conféren-
cier en a pour preuve les guerres qu’elle a
menées au Kosovo, au Golfe, en Afghanistan.
Ce sont des guerres qui ont été remportées
par les Américains grâce à des stratégies fon-
dées sur différentes tactiques novatrices
comme l’utilisation d’un armement destiné à
cibler les objectifs et de les poursuivre jus-
qu’à leur complète destruction.
Dans la guerre des Balkans, l’armée amé-
ricaine s’est basée, exclusivement, sur l’avia-
tion pour mener ses combats. Elle a utilisé
des avions sans pilote.
Selon M. Mohamed Khodja, la nouvelle
doctrine militaire américaine n’a pas manqué
de susciter de l’intérêt chez différentes
pertes en vies humaines fut pris en considéra-
tion et que le recours aux armes non conven-
tionnelles fut évité.
L’orateur estime que le nœud gordien fut
tranché dans la mesure où les stratèges amé-
ricains ont fourni la preuve de la conduite de
la guerre sans avoir besoin d’utiliser des
armes non conventionnelles d’où la preuve
que l’on peut faire l’économie d’une escalade
qui mènera fatalement jusqu’à l’utilisation
de l’arme nucléaire. C’est la fin d’un vieux
cauchemar fondé sur l’équilibre de la terreur.
En bref, la nouvelle doctrine américaine
se base d’après l’orateur, sur trois piliers prin-
cipaux.
Il y a d’abord, un usage intensif de la
technologie militaire, un effort énorme dans
la réorganisation des forces armées, et, enfin,
une doctrine claire dans sa conception et dans
ses visions, toujours pérennes.
Le débat qui s’en est suivi a permis
d’aborder différentes questions liées à cette
problématique.
Certains intervenants ont reproché à M.

L e centre Echaâb des études straté-

giques a organisé, hier, une conférence
sur le thème « Les grandes mutations
de la doctrine militaire américaine », animée
par M. Mohamed Khodja, professeur en
sciences politiques à l’université d’Alger.
L’orateur décrit, d’une manière succincte,
les fondements d’une nouvelle stratégie amé-
ricaine, la philosophie qui l’inspire et s’in-
terroge sur les résultats de ses applications
sur le théâtre des opérations. Il affirme que
des transformations radicales s’opèrent gra-
duellement, du point de vue des objectifs, des
concepts, et des orientations. Par conséquent,
il est impératif d’en saisir la quintessence,
d’en tirer des enseignements et des conclu-
sions.
Selon le conférencier, cette doctrine, qui
prend les contours d’une révolution, remet
progressivement en question les principes
classiques de l’art de la guerre, bouleverse
profondément les conceptions traditionnelles
Ph : Tahar. R
décision, les interférences dans les préroga-
tives au sein des commandements et des élites
militaires, les luttes d’influence, comme cela
s’était produit durant la guerre du Vietnam.
La nouvelle doctrine confie au Président
des Etats-Unis la responsabilité de conduire
la guerre et de la gérer. En bref, il a un œil sur
les forces armées qu’il contrôle de manière
nations comme la Russie, le Canada, la
Chine, à titre d’exemple. La troisième guerre
du Golfe fut, d’après les analyses du confé-
rencier, une synthèse de toutes les transfor-
mations opérées au sein de l’armée des
U.S.A. Le concept de guerre « éclair » a été
expérimenté puisque la prise de Bagdad n’a
pas duré longtemps, que le souci d’éviter des
Mohamed Khodja de surestimer les capacités
militaires des U.S.A., de minimiser les effets
de la propagande des médias U.S. en faveur
de la superpuissance du complexe militaro-
industriel américain, d’avoir omis de signaler
les échecs de cette armée en Afghanistan par
exemple, de ne pas avoir tenu compte de réa-
lités palpables comme son impuissance à
réduire des résistances qui ne pratiquent pas
des techniques de combat traditionnelles.
Le conférencier a tenté, globalement, de
fournir des justificatifs qui accréditent sa
thèse majeure qui consiste à rappeler quasi
inlassablement à l’assistance, que les Etats-
Unis ont effectué depuis la fin de leur affron-
tement avec le Vietnam, une espèce de révo-
lution dans la stratégie militaire contemporai-
ne et qu’il y a lieu d’en tenir compte si l’on
veut sérieusement en comprendre l’essence et
les conséquences qui en découlent.
M. Bouraïb

Etats-Unis
Barack Obama
veut
la ratification
par le Sénat
du nouveau
traité START
Le Président américain Barack
Obama a appelé hier les membres
du Sénat des Etats-Unis à ratifier
le nouveau traité de désarmement
nucléaire START, conclu avec la
Russie, ont rapporté des médias.
Dans son allocution
hebdomadaire, le Président
Obama a souligné la nécessité
d'adopter ce traité, estimant que
sans lui "les Etats-Unis risquent
de revenir sur les progrès réalisés
avec la Russie. Mercredi dernier,
le Sénat avait formellement ouvert
les débats en vue d'une éventuelle
ratification du nouveau traité
START qui est l'une des priorités
de la politique extérieure de
Barack Obama.
Les élus avaient adopté par 66
voix contre 32 une motion
permettant de procéder à
l'examen du texte après de longs
mois de discussions informelles
autour du document signé par
Obama et son homologue russe
Dmitri Medvedev.
Pour que ce traité soit adopté, 67
voix sur 100 à la chambre haute
sont nécessaires, alors que la
Maison-Blanche et ses alliés
démocrates veulent que le Sénat
le ratifie avant la fin de l'année en
cours. Signé en avril dernier,
START prévoit une réduction de
30% du nombre de têtes
nucléaires détenues par les
deuxsuperpuissances atomiques et
des vérifications mutuelles plus
transparentes.
La Bolivie reconnaît la Palestine comme Etat indépendant
La Bolivie va reconnaître la Palestine
comme un "Etat indépendant", a annoncé ven-
dredi le Président bolivien Evo Morales qui a
accusé Israël de commettre un "génocide" au
Proche-Orient.
"La Bolivie enverra une lettre au Président de
la Palestine, Mahmoud Abbas, la reconnaissant
comme Etat indépendant et souverain", a décla-
ré M. Morales lors d'une conférence de presse à
L’OCI dénonce
La colonisation
israélienne "sape gra-
vement" les efforts de
paix au Proche-Orient
La poursuite de la colonisation israélienne
dans les territoires palestiniens "sapent gravement
les efforts" visant à relancer les négociations de
paix israélo-palestiniennes, a dénoncé hier,
l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
Dans un communiqué, l'OCI a aussi exprimé son
"profond regret" face à l'application par l'occu-
pant israélien de "décisions illégales" pour pour-
suivre sa colonisation dans les territoires palesti-
niens, foulant au pied toutes les lois et résolutions
onusiennes et internationales l'obligeant de mettre
un terme à ses activités illégales. L'OCI a vive-
ment dénoncé l'intensification par Israël de ses
activités de colonisation notamment au tour et à
l'intérieur de la ville d'El-Qods-Est occupée.
L'occupant israélien refuse toujours de renou-
veler le moratoire du gel de la colonisation qui a
expiré le 26 septembre dernier, ce qui a forcé la
partie palestinienne à quitter la table des négo-
ciations, relancées le 2 septembre à Washington.
Depuis cette date, Israël n'a pas cessé d'ap-
prouver de nouveaux plans prévoyant la construc-
tion des milliers de logements à El-Qods-est et en
Cisjordanie, et d'imposer toute sorte de restric-
tions au peuple palestinien.
A signaler que l'OCI soutient la solution de
deux Etats, palestinien aux frontière de 1967, et
un autre israélien, pour mettre fin au conflit dans
la région du Proche-orient.
Dimanche 19 Décembre 2010
Palestine
Itaipu, dans le sud-est du Paraguay. "La semaine
prochaine, de manière officielle, nous allons
envoyer un courrier aux organismes internatio-
naux", a ajouté le chef de l'Etat bolivien, accom-
pagné du président paraguayen Fernando Lugo
et de son homologue uruguayen José Mujica,
avec qui il avait participé vendredi matin à un
sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu, de l'autre
côté de la frontière, au Brésil. M. Morales, qui a
rompu les relations diplomatiques avec Israël en
Protection du patrimoine des territoires arabes occupés
L’Alesco appelle l’Unesco a exécuter
les accords internationaux
L'organisation arabe pour l'éducation, la cul-
ture et les sciences (Alecso) a demandé l'Unesco
d'exécuter les accords internationaux sur la pré-
servation du patrimoine culturel dans les terri-
toires arabes occupés, dans le souci de sauvegar-
der le caractère culturel humain islamique et
chrétien dans la ville d'El Qods et les territoires
occupés. Au terme des travaux de son conseil
exécutif dans la capitale tunisienne, l'Alesco a
appelé à poursuivre le soutien des projets éduca-
tifs, culturels et scientifiques en Palestine et à
fournir l'aide financière aux projets d'infrastruc-
tures à El Qods décidés lors de la conférence
des ministres en charge des questions culturelles
dans les pays arabes. Le conseil exécutif de
l'Alecso a insisté sur la poursuite des efforts
pour la préservation du patrimoine culturel à El
Qods et dans tous les territoires arabes occupés
tout en menant des actions au plan international
pour empêcher Israël d'inscrire des sites cultu-
rels arabes comme étant israéliens. Les recom-
mandations relèvent la nécessité de parachever
les projets de l'exposition itinérante de photo-
graphies historiques sur les vestiges arabes et
islamiques à El Qods, de contacter des musées et
salles de cinéma et des arts dans les pays occi-
dentaux pour les abriter et fournir l'aide finan-
cière pour la réalisation de cette grande entre-
prise. L'Alesco a souligné l'importance de la
coordination des positions lors de la réunion des
pays membres sur la convention du patrimoine
mondial prévu au siège de l'Unesco à Paris en
janvier 2009 pour protester contre l'agression
militaire contre la bande de Ghaza, a aussi accu-
sé l'occupant israélien de commettre un génoci-
de dans cette région et demandé aux "orga-
nismes internationaux d'assumer leurs responsa-
bilités". Au début du mois, le Brésil et
l'Argentine avaient déjà reconnu la Palestine
comme "un Etat libre et indépendant à l'intérieur
des frontières de 1967", alors que l'Uruguay a
annoncé qu'il ferait de même.
octobre 2011 à l'effet de désigner les candidats
à la commission du patrimoine mondial et garan-
tir l'élection de membres arabes. Le conseil a
appelé les pays membres à soutenir les écoles
gouvernementales palestiniennes à El Qods, à
contribuer à leur entretien, leur extension et leur
restauration, à soutenir les bibliothèques sco-
laires à El Qods et dans les territoires palesti-
niens occupés et à fournir les équipements édu-
catifs et électroniques nécessaires. S'agissant de
la situation des établissements d'enseignement
au Golan occupé, le conseil a recommandé de
soutenir le programme de formation des person-
nels de ces établissements pris en charge actuel-
lement par le ministère syrien de l'éducation,
d'octroyer des bourses scolaires aux étudiants du
Golan syrien occupé qui étudient dans les uni-
versités syriennes afin de les aider à poursuivre
leurs études. La nécessité de coordonner les
efforts de l'Alesco avec ceux de l'Unesco a été
également relevé afin de soutenir les décisions
prises dans le sens du soutien devant être appor-
té aux établissements culturels et d'enseigne-
ment au Golan et de prendre connaissance des
problèmes des établissements scolaires au Golan
syrien occupé. Le conseil a, d'autre part, recom-
mandé l'organisation, l'unification et la coordi-
nation des efforts des organisations, des unions
et des institutions de la société civile activant
dans le domaine de la culture afin de préparer
les sujets devant être soumis au sommet culturel
arabe.
Agences
12
L'Algérie et la Croatie identifient
les opérations concrètes de partenariat
L' Algérie et
Croatie ont conve-
la
nu d'identifier, à la
faveur de la visite officielle
en Croatie du ministre des
Affaires étrangères, M.
Mourad Medelci, les entre-
prises des deux pays qui
pourraient s'engager dans
des opérations concrètes de
partenariat, indique hier, un
communiqué de l'ambassade
d'Algérie à Zagreb.
Au cours des entretiens
de M. Medelci avec son
homologue croate, M.
Gordan Jandrokovic, l'ac-
cent a été particulièrement
mis sur les voies et moyens
d'établir un partenariat éco-
nomique durable et mutuel-
lement bénéfique, précise le
communiqué.
Les deux ministres ont
exposé, à cette occasion, les
réformes entreprises dans les
deux pays et ont convenu
d'assouplir les conditions de
délivrance des visas, de
consolider le cadre juridique
de la coopération bilatérale,
notamment dans le domaine
de l'information et la com-
munication, en vue de mieux
informer les opérateurs éco-
nomiques des potentialités
des deux pays et d'identifier
les entreprises des deux pays
qui pourraient s'engager
L’Algérie supprime les préférences
tarifaires pour 36 produits
L’ Algérie a décidé de
supprimer les préfé-
rences tarifaires pour
36 produits importés de
l’Union européenne. Selon un
document du ministère des
Finances en date du 2
décembre. Le sucre, les vaches
laitières, les génisses pleines,
les différents types de pous-
sins, les légumes, les fruits, la
margarine, les fromages sont
parmi les produits concernés
par cette mesure qui devra
entrer en vigueur le 1er janvier
2011. Le document de deux
pages repris par un confrère
indique que cette mesure inter-
vient « suite à la décision
prise par les pouvoirs publics
portant gel des préférences
tarifaires pour les produits
agricoles, objet de la requête
Cinquième Panorama du cinéma algérien
L a cinquième édition du
Panorama du cinéma
algérien en France est
prévue du 26 janvier au 3
février prochains à Nîmes, a-
t-on appris en marge d'une
rencontre sur le cinéma arabe,
animée hheir, à l'Institut de
développement des ressources
humaines (IDRH) à Oran.
M. El-Hadj Bensalah,
directeur artistique de cette
manifestation a indiqué à
l'APS que la femme algérien-
ne constitue le thème princi-
pal de la nouvelle édition de
ce rendez-vous annuel initié
par l'association d'amitié fran-
co-algérienne "France El-
Djazaïr".
Au total, 25 films, courts-
M. Medelci en Croatie
dans des opérations
concrètes de partenariat.
"Ce qui permettrait le déve-
loppement des échanges
commerciaux bilatéraux", a-
t-on expliqué de même sour-
ce. D'autre part, les ques-
tions internationales et
régionales "d'intérêt com-
mun", ont permis aux deux
ministres d'échanger leurs
points de vue respectifs.
A l'issue de leurs entre-
tiens, les deux ministres ont
procédé à la signature du
mémorandum d'entente sur
les consultations politiques
Accord d’association avec l’UE
algérienne auprès de la com-
mission européenne, confir-
mée par envoi du Premier
ministre ». A la faveur de
cette décision, les droits de
douane seront rétablis pour la
totalité des quantités impor-
tées de produits concernés, à
savoir les produits agricoles
bruts et des produits agricoles
transformés.
Il y a lieu de préciser que
l’accord d’association entré
en application le 1er sep-
tembre 2005 indique que pour
les produits agricoles origi-
naires de la communauté euro-
péenne, « les droits de douane
et des taxes d’effet équivalent
à l’importation en Algérie sont
réduits dans des proportions
allant de 20 à 100% mais dans
les limites de contingents tari-
Du 26 janvier au 3 février à Nîmes (France)
métrages et documentaires
mettant à l'honneur les réali-
satrices et les actrices algé-
riennes sont à l'affiche de cet
événement organisé en colla-
boration avec le Centre cultu-
rel algérien de Paris (CCA), a
précisé M. Bensalah.
Les organisateurs ont choi-
si de présenter dans ce cadre
"Mamya Chentouf" de Baya
Tidjani, "Rachida" de Yamina
Bachir Chouikh, "Goulili" de
Sabrina Draoui, "On ne
mourra pas" de Amel Kateb,
et "Ma mère" de Béatrice
Romand.
D'autres oeuvres, clas-
siques et récentes, seront éga-
lement à l'affiche comme
"Morituri" de Okacha Touita,
Coopération
entre les ministères des
Affaires étrangères des deux
pays. Ils ont animé conjoin-
tement un point de presse, au
cours duquel, ils ont rappelé
les secteurs qui pourraient
voir s'instaurer un "réel par-
tenariat mutuellement béné-
fique" entre les opérateurs
économiques des deux pays
et affiché leur volonté à ren-
forcer la coopération bilaté-
rale. Enfin, M. Medelci a
invité son homologue, M.
Gordan Jandrokovic, à
effectuer une visite officielle
en Algérie.
faires préfixés ». Les mêmes
réductions incluaient égale-
ment les produits agricoles
transformés. Aussi, les désé-
quilibres induits par les consé-
quences l’application de l’ac-
cord étant à l’avantage de
l’UE, ont fait que l’Algérie
perde deux milliards de dollars
de revenus douaniers depuis
2005, au regard des
contraintes rencontrées par
notre pays qui peine à placer
ses produits sur les marchés
européens. La partie algérien-
ne qui a tenu à exprimer ses
réserves mais aussi ses appré-
hensions quant à l’avenir de
cet accord sur l’économie
algérienne à l’occasion de la
tenue, le 15 juin dernier au
Luxembourg, du conseil d’as-
sociation Algérie-UE, œuvre à
"La Citadelle" de Mohamed
Chouikh, "De Hollywood à
Tamanrasset" de Mahmoud
Zemmouri, "Le voyage à
Alger" de Abdelkrim Bahloul,
"Le vent des Aurès" de
Mohamed Lakhdar Hamina,
et "L'opium et le bâton" de
Ahmed Rachedi.
La séance inaugurale de
cette prochaine édition sera
marquée par la projection de
"El-Mehna", une oeuvre du
jeune cinéaste algérien
Noureddine Zerrouki.
M. Bensalah est diplômé
de l'Institut supérieur de ciné-
ma de Bruxelles avec un
mémoire de fin de cursus
consacré, en 1974, à "la
musique de films".
Dimanche 19 Décembre 2010
La visite de M. Medelci
en Croatie est la deuxième
étape de la visite officielle
qu'il effectue dans les pays
des Balkans, rappelle-t-on.
Le ministre a été reçu hier,
par les hauts responsables de
ce pays, à leur tête, M. Ivo
Josipovic, président de la
République. M. Medelci a
saisi cette occasion pour
transmettre, au Président
Josipovic, les "salutations
cordiales" du Président de la
République, M. Abdelaziz
Bouteflika, Pour sa part, le
président croate a chargé le
ministre algérien de présen-
ter ses "sincères salutations"
au président Bouteflika et
ses "vifs remerciements"
pour avoir désigné M.
Abdelkader Bensalah, prési-
dent du Conseil de la nation,
pour le représenter aux céré-
monies de son investiture.
Au cours de cette audien-
ce, les deux parties ont passé
en revue l'état des relations
bilatérales et les perspectives
de leur renforcement.
M. Medelci a été égale-
ment reçu par M. Luka
Bebic, président du
Parlement croate, avec
lequel les relations parle-
mentaires ont été longue-
ment évoquées, a ajouté la
même source.
un rééquilibrage des rapports
économiques avec le partenai-
re européen, l’accord ayant
beaucoup plus privilégié le
volet commercial au détriment
de l’investissement. D’autre
part, l’objectif de créer une
zone de libre échange à l’hori-
zon 2017 contribue à accen-
tuer les appréhensions de
l’Etat algérien en ce sens que
le projet pénalisera l’entrepri-
se nationale et particulière-
ment la PME. Une appréhen-
sion qui a motivé la démarche
l’Algérie quant à la demande
de révision du calendrier des
listes des produits concernés
par le démantèlement tarifaire,
arrêtée en 2002 dans le cadre
de l’accord d’association entre
les deux parties.
D. Akila
Il a réalisé deux courts-
métrages, "La rencontre" et
"Le Maroc aux 2 visages"
dans le cadre de ses études.
En 1975, il prend en char-
ge les destinées de la cinéma-
thèque d'Oran où il lance, dix
ans plus tard, en 1985 le pre-
mier festival international du
court-métrage d’Oran.
La rencontre qu'il a animée
à l'IDRH d'Oran a consisté en
une projection-débat autour
du documentaire "Cinéma
Arabe: état des Lieux" de
Nasser-Eddine Benalia, où
des cinéastes tels Merzak
Allouache et Belkacem
Hadjdaj s'expriment sur la
relance du 7ème Art.
EL MOUDJAHID
A l’invitation de son homologue,
M. Sven Alkalaj
M.LeMedelci en Bosnie Herzégovine
ministre des Affaires étrangères, M. Mourad
Medelci, entamera aujourd’hui une visite de travail
de deux jours en Bosnie-Herzégovine, à l'invitation
de son homologue, M. Sven Alkalaj, a indiqué hier
un communiqué du ministère des Affaires étran-
gères. Au cours de son séjour, M. Medelci aura des
entretiens avec son homologue bosniaque et sera
reçu par les membres de la présidence collégiale de
Bosnie-Herzégovine ainsi que par le président du
Conseil des ministres, M. Nikola Spriric, précise la
même source. Cette visite qui intervient après celle
effectuée à Alger par M. Sven Alkalaj, en février
2009, sera l'occasion d'examiner l'état d'évolution de
la coopération bilatérale et de procéder à un échange
de vues sur les grandes questions d'actualité régio-
nale et internationale, ajoute la même source. "Elle
permettra aussi de procéder à la signature des accords
de coopération entre les deux pays dans les domaines
du commerce et de l'entraide judiciaire", conclut le
communiqué.
Ould Abbès aux Emirats Arabes Unis
du 19 au 21 décembre
Le ministre de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès effectue-
ra du 19 au 21 décembre 2010 une visite de travail et
de coopération aux Emirats Arabes Unis. La visite de
M. Ould Abbès intervient suite à une invitation de son
homologue émirati, M. Hanif Hassan, a indiqué hier un
communiqué du ministère.
Conseil des ministres arabes
de l’Intérieur et de la Justice
Réunion des experts au Caire
Les travaux de la réunion des experts des Conseils
des ministres arabes de la Justice et de l'Intérieur ont
débuté hier,au Caire en prévision de la réunion des deux
conseils mardi prochain. Cette réunion préparatoire, à
laquelle participe l'Algérie avec une délégation des
ministères de la Justice et de l'Intérieur, est consacrée à
l'examen de l'ordre du jour de la réunion conjointe des
conseils des ministres arabes de la Justice et de
l'Intérieur, notamment les voies et moyens de réactiva-
tion de la convention arabe de lutte contre le terrorisme,
signée par les Conseils des ministres arabes de la Justice
et de l'Intérieur en 1998 et ratifiée par 18 Etats arabes.
Cette réunion à laquelle prend part le secrétaire général
du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, M.
Mohamed Benali Koumane, se penche également sur la
question du renforcement de la coopération entre les
deux Conseils et la signature de cinq conventions arabes
déjà adoptées par chacun des Conseils. Il s'agit de la
convention arabe de lutte contre le blanchiment d'argent
et le financement du terrorisme, de la convention de lutte
contre la corruption, de la convention de lutte contre le
crime organisé transfrontalier, de la convention de lutte
contre les crimes liés aux technologies de l'information et
de la communication (TIC) et enfin de la convention
arabe sur le transfèrement des détenus incarcérés dans les
établissements pénitentiaires et de rééducation.
Session du Parlement arabe au Caire
Les réunions préparatoires examinent
des questions politiques,
sécuritaires et économiques
Les commissions du Parlement arabe transitoire ont
examiné, hier, au Caire, plusieurs points d'ordre poli-
tique, sécuritaire et économiques avant de soumettre
leurs recommandations au Parlement qui tiendra sa
deuxième session prévue aujourd’hui. La nouvelle ses-
sion du Parlement arabe, à la quelle participe l'Algérie
avec une délégation composée de membres des deux
Chambres revêt une grande importance vu qu'elle coïnci-
de avec le 5e anniversaire de la création du Parlement
arabe en 2005, indique le secrétaire général du parle-
ment, M. Adnane Omrane. Dans des déclarations à la
presse, M. Adnane Omrane a précisé que les commis-
sions du Parlement arabe transitoire avaient débuté leurs
travaux dans la matinée afin d'achever l'examen des ques-
tions qui leurs ont été pérsentées et de soumettre leurs
recommandations au parlement. La commission des
Affaires étrangères et de la sécurité nationale a examiné
plusieurs questions, notamment l'évolution de la situa-
tion en Palestine à la lumière du rapport de Gold Stone
sur les crimes de guerre à Gaza, la situation au Darfour
et le référendum d'indépendance du Sud-Soudan, la pro-
tection des intérêts du Soudan ainsi que la situation dans
le Golan syrien occupé. Plusieurs propositions ont été
étudiées par les membres, notamment celles relatives
aux "implications de la séparation du Sud-Soudan sur la
sécurité nationale arabe" et à la situation en Irak. La
commission des Affaires économiques et financières a
abordé quant à elle la tenue du congrès portant sur les
investissements arabes ainsi que le rapport financier
relatif au Parlement arabe. La commission des Affaires
sociales et culturelles, de la femme et de la jeunesse a,
de son côté, éxaminé le raffermissement de la relation
entre les Parlements arabes et africains, l'organisation
d'une conférence sur les problèmes liés à la pauvreté, les
guerres, les conflits, la désertification et leurs consé-
quences sur le monde arabe et le développement". La
quatrième commission a, quant à elle, évoqué les thèmes
ayant trait aux droits de l'homme.
EL MOUDJAHID
Procès des sept militants sahraouis au Maroc
Témoignages d’observateurs étrangers coupables d'avoir rendu visite à
L e procès des sept militants
sahraouis des droits de
l'homme, accusés
d'"atteinte à la sécurité de l'Etat"
marocain, a été reporté au 7 jan-
vier prochain, et les observateurs
étrangers présents à l'audience ont
été humiliés, a appris l'APS hier, à
Rome auprès d'un observateur ita-
lien. Le procès des militants sah-
raouis, reporté à deux reprises,
s'est ouvert vendredi devant
devant le tribunal de première ins-
tance d'Aïn Seba'a (Casablanca),
dans un "climat de tension élevée"
et d'"hostilité" envers les nom-
breux observateurs étrangers, a
précisé Cinzia Terzi, observatrice
italienne.
Le tribunal a également repor-
té à mercredi prochain, sa réponse
à la demande de libération provi-
soire des détenus introduite par la
défense des militants sahraouis, a
ajouté l'observatrice.
Il s'agit des militants sahraouis
Brahim Dahane Sahraoui, Ahmed
Nassiri, Ali Salem Tamek, Degia
Lachgare, Yahdih Ettarrouzi,
Rachid Sghavar, Lebaihidi Saleh,
Les avocats dénoncent les conditions de déroulement du procès
L e collectif d’avocats
chargés de la défense
des 7 militants sah-
raouis des droits de l’homme
qui devaient être jugés vendre-
di devant le tribunal de pre-
mière instance de Casablanca
et dont le procès a été renvoyé
au 7 janvier, ont dénoncé
hier,les conditions dans les-
quelles s’est déroulé ce procès
marqué par "plusieurs anoma-
lies". Dans un communiqué
transmis samedi à l’APS, le
collectif a affirmé que les
observateurs de France,
d’Italie, d’Espagne et de
Suède, présents au procès,
"ont été soumis à des intimida-
tions" dès l’entrée du tribunal
et dans la salle d’audience.
De nombreuses personnes
prenaient en photo les observa-
teurs qui ont été délestés de
leur téléphones portables, ordi-
nateurs et modem "au moment
Une pétition contre la répression "sanglante"
au Sahara occidental remise au MAE français
U ne liste des 4.300 signa-
taires de la pétition
"Halte à la répression
sanglante au Sahara occiden-
tal" a été remise hier au minis-
tère français des Affaires
étrangères, a-t-on appris des
initiateurs de cette pétition.
Une délégation, composée de
présidents d’associations de
soutien au peuple sahraoui, a
été reçue par M. Cyrille
Rogeau, responsable de la
sous-direction Afrique du
Nord au ministère français des
Affaires étrangères, qui a
exprimé son "intérêt" pour le
dossier remis, comprenant
outre cette liste, les rapports
des observateurs aux procès de
militants sahraouis détenus, les
communiqués d'associations
internationales des droits de
l'homme (Amnesty
International, Human Rights
Watch) ainsi que le témoignage
"bouleversant" de Claude
Mangin qui n'a pu voir son
mari Ennaâma Asfari que cinq
minutes au parloir de la prison
de Salé, ont précisé à l'APS les
membres des associations.
Celles-ci ont exprimé leur
"étonnement" que le Conseil
de sécurité de l'Onu "n'eut pas
leurs familles dans les camps des
réfugiés en 2009.
Les observateurs étrangers,
magistrats, avocats et représentas
d'ONG de soutien au peuple sah-
raoui étaient venus notamment,
d'Italie, d'Espagne, de France, de
Suède, a encore précisé cette
source. Selon les témoignages des
observateurs italiens, "comme
lors des deux précédentes
audiences, il y eu au cours de
cette séance, des attaques contre
les accusés, leurs proches, cer-
tains observateurs internationaux
et deux journalistes espagnols".
Ils ont ainsi relevé que les pro-
cédures d'admission au tribunal
et, par la suite, à la salle d'au-
dience "ont été particulièrement
lourdes" à l'égard des observa-
teurs internationaux, citant
notamment "la longue attente, le
contrôle des passeports, les
recherches". "A l'entrée du tribu-
nal, il y avait plusieurs personnes
anonymes qui prenaient en photo
les observateurs, débarrassés de
leurs téléphones mobiles, ordina-
même où cette mesure n’a pas
été imposée au public venu
nombreux", ont-ils témoigné.
Le collectif d’avocats a égale-
ment tenu à préciser que cinq
observateurs n’ont pu assister
à la deuxième partie de l’au-
dience et qu’"ils ont été pous-
sés en dehors de la salle d’au-
dience par une partie du public
qui les a soumis à des vio-
lences physiques". Les forces
de police, ont-ils ajouté, ont
empêché l’entrée dans la salle
d’audience du journaliste
marocain Chebari
Abdelmoumène, membre du
secrétariat de la Voie démocra-
tique (parti de la gauche radi-
cale marocaine) connue pour
se positions en faveur de l’au-
todétermination du peuple sah-
raoui.
Les avocats ont, en outre,
signalé que dès leur arrivée au
tribunal, la salle d’audience
jugé utile d'envoyer une mis-
sion d'enquête internationale
indépendante malgré la gravité
des évènements".
Après avoir pris acte "avec
satisfaction" que des respon-
sables l'ambassade de France
au Maroc, en collaboration
avec celle de Grande-Bretagne,
se rendraient dans les terri-
toires occupés du Sahara occi-
dental, la délégation a insisté
auprès du ministère pour que
des contacts soient pris avec
les associations sahraouies,
ont-elles relevé.
Après avoir "salué la résis-
tance du peuple sahraoui" face
à l'occupation et qui "a su
inventer des formes pacifiques
de protestation dans un contex-
te très difficile", la délégation
a demandé au gouvernement
français de tenir compte de
cette nouvelle situation révélée
par le "camp de la liberté", "en
cessant d'apporter son soutien
au plan marocain d'autonomie
qui ne respecte pas le droit des
Sahraouis à l'autodétermina-
tion".
La délégation a également
demandé au gouvernement
français de "s'engager résolu-
ment aux côtés des pays qui
Monde
teurs et autres effets personnels",
ont-ils dénoncé.
"La police a essayé d'empê-
cher l'accès de la salle de classe
Chebari Abdelmoumène, journa-
liste marocain, membre du parti la
Voie Démocratique, connu pour
ses positions en faveur de l'auto-
détermination du peuple sah-
raoui", ont-ils ajouté.
La salle d'audience était
comble, avec une présence de
plus de 80 avocats marocains, qui
ont occupé toute la salle, empê-
chant les observateurs de suivre
le procès, ont également indiqué
ces derniers, relevant qu'"aucun
Sahraoui n'a pu être admis à l'au-
dience, au contraire des nom-
breux civils marocains".
Au cours de l'audience, "les
observateurs ont été intimidés par
des insultes du public et de cer-
tains avocats marocains et leur
plaintes n'ont pu être enregistrées
auprès des policiers présents", a-t-
on souligné. Ainsi, l'avocate fran-
çaise Aline Chanu a été agressée,
l'observateur Andres Marin, vio-
lenté et battu, l'observateur ita-
était déjà bondée et que plus de
"80 avocats qui apparemment
n’avaient aucun lien avec l’au-
dience étaient debout, au pre-
mier rang, et empêchaient les
observateurs de suivre le pro-
cès".
Les avocats chargés de la
défense affirment également
avoir fait l’objet "d’intimida-
tions" et ont été relégués au
quatrième banc derrière les
avocats marocains venus en
nombre, alors que l’avocat
marocain et défenseur des
accusés, Me Mustapha
Errachidi a été pris à parti et
accusé de "trahison" par ses
confrères marocains. Toutes
les places assises étaient égale-
ment occupées par des civils
marocains criant des slogans et
brandissant des drapeaux
marocains et des photos du
roi, ont-ils rapporté, par
ailleurs, soulignant que les
£uvrent pour la mise en £uvre
urgente du référendum d'auto-
détermination et pour l'exten-
sion du mandat de la Minurso,
à la surveillance des droits de
l'homme au Sahara occiden-
tal". Elle a aussi insisté pour
que la France intervienne
auprès de l'Union européenne
et de l'Onu afin que "des pres-
sions efficaces" soient exercées
sur le Maroc pour "l'arrêt de la
répression et le respect des
droits de l'homme, la libéra-
tion des prisonniers politiques
sahraouis, la levée de l'Etat de
siège et le libre accès des jour-
nalistes et observateurs inter-
nationaux, ainsi que l'interdic-
tion de l'exploitation des res-
sources naturelles sahraouies".
"On compte actuellement plus
de 200 prisonniers sahraouis
(dont 19 poursuivis devant le
tribunal militaire) qui subissent
des conditions de détention
très éprouvantes, alors que des
dizaines de Sahraouis dont le
sort est inconnu, sont en pri-
son, où vivent cachés pour évi-
ter d'être arrêtés, ce qui traduit
le climat de peur installé
depuis le 8 novembre", déplore
la délégation des associations.
Alors que de nouveaux pro-
Dimanche 19 Décembre 2010
lienne Alessia Alvino a reçu des
crachats au visage et l'interprète
sahraoui des observateurs espa-
gnols, Mebarki Hamdi a été atta-
qué et, plus tard dans la soirée, a
été arrêté par la police et conduit
au commissariat, ont-il dit.
En outre, "les avocats des
accusés ont fait l'objet d'intimida-
tion. Ils ont été mis dans une
situation les empêchant d'appro-
cher leurs mandants, alors que
l'avocat marocain Errachidia
Mustapha, défenseur des accusés,
a été insulté par ses collègues et
qualifié de traître", selon les
témoins.
L'audience a été plusieurs fois
suspendue pour permettre au
public de scander des slogans
patriotiques et brandir des dra-
peaux marocains et des portraits
du roi, a-t-on également signalé.
De plus, les observateurs font
remarquer que l'absence forcée de
l'accusé en liberté sous caution à
l'audience pourrait être utilisé par
procureur comme preuve pour
maintenir en détention les autres
accusés.
plaidoiries des avocats de la
défense ont été interrompues à
plusieurs reprises par des cris
provenant de la salle d’audien-
ce.
Le collectif d’avocats a éga-
lement indiqué qu’aucun
Sahraoui n’était présent au
milieu du public et les accusés,
en liberté provisoire, étaient
absents de l’audience ainsi que
leurs familles, "de crainte
d’être de nouveau agressés".
Cette absence, ont-ils dit, a été
utilisée par le ministère public
pour "justifier la nécessité de
maintenir les autres accusés en
détention". Selon l'acte d'accu-
sation, les 7 accusés sahraouis
sont jugés pour "atteinte à la
sécurité de l'Etat du Maroc",
alors qu’ils ne revendiquent
rien d’autre que le droit du
peuple sahraoui à l’autodéter-
mination.
cès vont s'ouvrir, la délégation
a également demandé au gou-
vernement français d'envoyer
des observateurs et d'intervenir
pour que ces procès soient
"équitables et répondent aux
normes internationales".
"Après avoir organisé
quatre manifestations à Paris
en trois semaines avec le sou-
tien de partis politiques, syndi-
cats et associations des droits
de l'homme, les associations
de soutien à la cause sahraouie
poursuivent leur mobilisation
contre la répression dans les
territoires sahraouis occupés
par le Maroc et pour le droit à
l'autodétermination", a déclaré
cette délégation au terme de
l’audience au ministère.
La délégation des associa-
tions françaises solidaires avec
le peuple sahraoui se compose
de Michèle Decaster (AFAS-
PA), Jean-Paul Le Marec
(CORELSO),
Fabienne Reberioux
(Association des Amis de la
RASD), France Weyl (Droit
Solidarité) et Brahim Sabbar,
défenseur sahraoui des droits
de l'homme, secrétaire général
de l'ASVDH.
13
Afghanistan
Visite surprise
de la chancelière
allemande Angela Merkel
La chancelière allemande Angela
Merkel a entamé hier une visite surprise en
Afghanistan, où l'Allemagne est engagée
au sein des forces internationales qui
appuient le gouvernement afghan dans sa
lutte contre l'insurrection talibane, ont rap-
porté des médias. Accompagnée de son
ministre de la Défense, Karl-Theodor zu
Guttenberg et de l'inspecteur général de
l'armée allemande Volker Kaoder, Mme
Merkel était arrivée tôt dans la matinée à
Kunduz, dans le nord afghan. Elle doit
notamment rendre visite aux troupes alle-
mandes déployées dans ce pays dans le
cadre de la force internationale, selon les
mêmes sources. Cette visite intervient
après que le ministre allemand des Affaires
étrangères, Guido Westerwelle eut annoncé
jeudi que le gouvernement de son pays
voulait procéder au retrait total de ses
troupes d'Afghanistan en 2014.
L'Allemagne déploie actuellement
quelque 4.500 soldats en Afghanistan, sta-
tionnés essentiellement dans le nord du
pays. Les forces de l'Otan, qui combattent
l'insurrection talibane, ont fixé un objectif
de retrait du pays s'étalant sur quatre ans,
de 2011 à fin 2014 pour passer le relais
aux forces afghanes.
Côte d’Ivoire-ONU
Ultimatum
du SG de l’ONU
à Gbagbo
L
e secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon a adressé vendredi un
message proche de l'ultimatum au
président ivoirien sortant Laurent
Gbagbo jugeant que ce dernier doit
impérativement s'écarter du pouvoir,
rapportent les agences de presse. Mettant
en garde contre toute action "visant à
entraver les activités de l'ONU", le chef de
l'ONU a relevé que "toute attaque contre
les forces de l'ONU sera perçue comme
une attaque contre la communauté
internationale". M. Ban faisait notamment
allusion à l'incident du "Golfe Hôtel" à
Abidjan au cours duquel des partisans de
Gbagbo avaient tenté d'encercler l'hôtel où
se trouvait Ouattara. "Gbagbo doit
s'écarter du pouvoir, toute autre solution
serait une parodie à la démocratie et à
l'état de droit", a martelé le chef de l'ONU,
relevant que dans les circonstances
d'instabilité actuelle en Côte d'Ivoire, les
deux parties, à savoir les camps Gbagbo
et Ouattara, doivent "éviter les
provocations où une nouvelle escalade de
la violence".
Congrès international
raciste à Paris
Des associations
contre-manifestent
Des centaines de personnes ont
manifesté hier à Paris pour protester contre
la tenue des "Assises contre l’islamisation
en Europe" initiées par des mouvements
d’extrême droite dont Bloc Identitaire et
Riposte laïque. Les manifestants,
rassemblés près de l’Espace Charrenton
(12 e arrondissement) où se tenaient les
Assises, scandaient "C’est Le Pen et les
fachos, c’est pas les musulmans qui sont de
trop". Sur des banderoles brandies par les
protestataires on pouvait notamment lire :
"Pas de fachos dans nos quartiers". Sur
plusieurs centaines de mètres, les forces de
sécurité, fortement déployées aux abords
de l’Espace abritant les Assises, filtraient
les accès menant au bâtiment, a-t-on
constaté.
La contre-manifestation, qui répondait
à l’appel d’une vingtaine d’associations,
du Parti de Gauche, de SOS Racisme, entre
autres, s’est dispersée dans le calme à la
mi-journé. Jeudi, le préfet de police, sans
interdire la réunion de l’extrême droite,
avait mis "solennellement en garde" les
organisateurs et les participants des
Assises, et les a menacés de "poursuite en
cas de dérapage".
14
Culture EL MOUDJAHID

Festival international du film arabe d’Oran

Début de la compétition dans
la catégorie “courts métrages”
C inq courts métrages ont été présentés
vendredi à la cinémathèque d’Oran,
au premier jour de la compétition
officielle de cette catégorie de la 4e édition
du festival international du film arabe
(FIFO). Ce premier programme donne déjà
un premier aperçu sur la "bonne santé" du
court-métrage arabe très méconnu du grand
public du fait de sa diffusion restreinte et
très souvent lors des festivals et des mani-
festations cinématographiques. Cinq courts-
métrages, cinq réalisateurs et cinq théma-
tiques étaient "au menu" ce vendredi. Dans
"Obsessions", le tunisien Amine Chiboub
propose au spectateur une histoire surréalis-
te : Hédi, un agent commercial, s’installe
dans son nouvel appartement Un jour, il
découvre un gros bouton rouge installé sur
un mur. Intrigué par cet élément étrange, il
se pose constamment la question que se pas-
serait-il s’il appuyait sur ce bouton ? Toutes
les éventualités lui taraudent l’esprit au
point de sombrer peu à peu dans la folie.
Amine Chiboub a réussi à transmettre au
spectateur ce climat d’angoisse et de folie
dans lequel vit son héros, soutenu dans cette
tâche par une histoire menée tambour bat-
tant, une musique qui reconstitue l’atmo-
sphère tendue dans laquelle se déroule l’in-
trigue et par un découpage technique judi-
cieux. "Solo" de l’émirati Ali Djabiri racon-
te l’histoire d’un musicien marginalisé dans
Patrimoine
sa société. Il n’arrive pas à faire découvrir
aux autres ses talents de saxophoniste.
Finalement ce soliste solitaire trouvera son
public, des conducteurs de poids lourd mar-
quant une halte sur la route d’Abou Dhabi.
L’une des agréables surprises de ce pro-
gramme a été incontestablement "Le cor-
donnier "de la saoudienne Ahd Kamal qui
traite du problème de réintégration d’an-
ciens détenus dans la vie normale. Saber est
cordonnier. Il rentre chez lui, après avoir
purgé une peine de prison on ne sait pour
quel motif. Toutes ses tentatives de
reprendre sa vie quotidienne ont échoué.
Dans sa petite échoppe de cordonnier, il
n’arrive pas à reprendre son métier. Il est ne
trouve plus sa place parmi ses amis. Son
épouse ne suscite plus en lui le moindre sen-
timent. C’est avec stupeur qu’elle découvre
de longues cicatrices, conséquences de
séances de torture, zébrant le dos de son
mari. La vie de Saber est définitivement bri-
sée. Même pour dormir le soir, il est
contraint d’enfiler une cagoule sur sa tête leçon tourne à l’empoignade. Selma, Le dernier court-métrage, ''Sharing'' du
comme pour s’isoler du monde extérieur. comme les autres élèves, doit se présenter. libyen Salah Eddine Ghuwedr raconte l’his-
"La première leçon " de la palestinienne Sa phrase : "Bonjour, je suis Selma. Je viens toire d’un frère et d’une sœur, issus d’une
Arine Amri se déroule en deux temps. de Palestine dont la capitale est Jérusalem" famille pauvre. A tour de rôle, ils se parta-
Salma, une actrice palestinienne doit quitter suscite l’indignation d’un israélien qui lui gent l’unique paire de chaussures pour se
sa ville natale d’El Qods pour se rendre en rappelle que "Jérusalem est en Israël "et rendre à l’école. Un jour, ils sautent sur une
France. Elle ne supporte plus les exactions "l’état palestinien n’existe pas". Selma se mine et perdent chacun une jambe.
de l’armée sioniste. A Paris, Selma doit rend compte que partout où elle va elle res- Finalement, le problème des chaussures est
prendre des cours de français. La première tera l’éternelle sans-patrie. Arine Amri qui définitivement réglé : chacun des deux
fait ses premiers pas dans la réalisation, enfants aura désormais un soulier à son
signe une œuvre d’une bonne facture et
dépeint avec amour la vieille ville d'El Qods.
pied.

Préserver tout texte

du melhoun de l’oubli
L ’enseignant et chercheur Mohamed
Touzout a estimé, récemment à
Oran, que "tout texte du melhoun
sauvé de l’oubli est un acte visant à pré-
server l’âme du peuple algérien".
"Le melhoun est l’âme du peuple algé-
rien. Pour cela, tout texte collecté et pré-
servé de l’oubli est un acte visant à préser-
ver cette âme riche en modes d’expression,
en tonalités et en couleurs multiples", a
indiqué M. Touzout, invité par l’équipe de
recherche "Groupe d’étude et de recherche
sur le Melhoun" du Centre de recherche en
anthropologie sociale et culturelle
(CRASC), dans le cadre de ses rendez-
vous hebdomadaires sur le patrimoine
immatériel.
Auteur de plusieurs recueils de textes
de poésie populaire algérienne comme "Es
Sakiya El Khamriya" et "Mine boustan el
melhoun", M. Touzout a longue-
ment parlé, devant les chercheurs du
CRASC, de sa passion pour le melhoun et
de tous les travaux qu’il a menés dans sa
quête de textes inédits, de leur traitement
et de leur édition.
recherches peuvent être lancés dans le
cadre d’une approche académique et uni-
versitaire.
Il s’agit, entre autres, de la langue des
poètes du melhoun, et la création d’un dic-
tionnaire de la langue du melhoun.
"La constitution de ce dictionnaire sera
un très grand pas vers la préservation de ce
genre", a-t-il déclaré.
Les autres pistes préconisées par M.
Amine Delaï sont la définition des termes
techniques relatifs à ce patrimoine, la
reconstruction de la morphologie du
poème, son architecture et sa métrique.
Mohamed Touzout est le troisième spécia-
liste à être invité par l’équipe du CRASC,
après Abdelkader Bendaamèche et
Mohamed Benamar Zerhouni.
L'actrice Amel Bouchoucha souhaite camper le rôle
d'une héroïne de l'histoire du pays
Les 3e journées nationales de Musique
classique prochainement à Sétif
La troisième édition des Journées nationales
de musique classique se tiendra du 19 au 23
décembre à Sétif au grand bonheur du public
mélomane de la cité de Aïn Fouara.
Selon le président du comité des fêtes de
Sétif, Mounir Boukhrissa, cette manifestation
réunira 20 orchestres des différentes wilayas
dont Alger, Batna, Constantine et Laghouat, en
plus d’un duo italien. L’objectif de la manifes-
tation est de mettre en valeur le potentiel de la
musique classique algérienne, d’instaurer un
espace de rencontre entre musiciens et d’offrir
au public une occasion de découvrir la musique
universelle, a indiqué ce responsable. Ces jour-
nées qui brisent le monopole des genres musi-
caux, Rai et staifi, dominant la majorité des
concerts donnés à Sétif, sont également une
ses capacités et ressources en puisant dans sa société et dans sa philosophie
occasion pour affirmer que la musique clas-
sique a également son public, a assuré Mounir
Boukhrissa. La soirée inaugurale de la manifes-
tation sera animée conjointement par l’or-
chestre andalou de la commune de Sétif et le
groupe ''Atmosphère'' de Constantine.
L’animation de la soirée finale mettra à l’hon-
neur l’orchestre symphonique national, tandis
que le duo italien se produira durant la seconde
journée. Parallèlement aux concerts, une expo-
sition d’instruments et d’ouvrages de musique
sera organisée à la salle des fêtes, outre l’orga-
nisation de conférences sur l’histoire de la
musique.
Des visites guidées sur le site archéologique
de l’antique Cuicul, à Djemila, seront organi-
sées en l’honneur des participants.

"Le travail de prospection et de collecte
est très important et primordial, car il per-
mettra de limiter les dégâts, et toute pièce
récupérée est à ajouter au patrimoine exis-
tant", a-t-il expliqué. M. Ahmed Amine
Delaï, responsable de cette équipe de
recherche du CRASC, a souligné la néces-
sité de "définir les clés permettant d’accé-
der aux contenus des textes afin de mieux
saisir leurs profondeurs et leurs méta-
phores".
Pour ce spécialiste, auteur de nombreux
ouvrages et études sur ce patrimoine
immatériel, plusieurs chantiers de
L
'actrice algérienne Amel Bouchoucha souhaite incarner une person-
nalité marquante de l'histoire du pays, a-t-elle déclaré en marge du
4ème Festival international du film arabe qu'abrite Oran. La comé-
dienne, qui a interprété un rôle principal dans le feuilleton télévisé "Dhakiret
el jassed" (Mémoire du corps), a indiqué à l'APS qu'elle cherche à interpré-
ter le rôle d'une femme célèbre dans l'histoire du pays. Amel Bouchoucha
souhaiterait faire carrière dans le cinéma mais, a-t-elle dit "dans des films
qui traitent de thèmes sérieux". "Le patrimoine algérien recèle plusieurs
symboles qui nécessitent une valorisation à travers des £uvres cinématogra-
phiques", a-t-elle ajouté.
Mettant en avant le rôle et la bravoure de nombre de femmes algériennes
ayant lutté pour la liberté et l'indépendance du pays, Amel Bouchoucha a
affirmé souhaiter jouer dans des films qui retracent les gloires de ces sym-
boles. Elle a également relevé que le cinéma arabe a besoin de concentrer
pour produire des films porteurs de messages qui servent la réalité de la
société arabe et expriment ses préoccupations et intérêts. L'actrice algé-
rienne a reçu, a-t-elle dit, plusieurs offres pour jouer dans des films et télé-
films, notamment en Syrie, et est en phase d'étudier ces propositions, tout en
affirmant qu'elle porte un grand intérêt pour les films algériens. A l'oc-
casion de sa participation au Festival international du film arabe d'Oran, elle
exprime son souhait quant à la réussite de cette manifestation, afin de pro-
mouvoir les contacts entre les membres de la famille du cinéma arabe et tra-
duire ces échanges et connaissances en projets cinématographiques concrets
qui servent le cinéma arabe sur la scène du cinéma international. Pour
rappel, la comédienne Amel Bouchoucha a joué, en compagnie de l'acteur
syrien Djamel Souleiman, dans la série télévisée "Dhakiret el Jassad" adap-
tée du célèbre roman de l'auteur algérienne, Ahlem Mostaghanemi, diffusée
en 2010.

“M’quidèch”, la toute première revue de BD algérienne bientôt rééditée

"M'quidèch", la première revue de
bande dessinée algérienne, sera bientôt
rééditée, a annoncé mercredi soir à Oran
le responsable d'une maison d'édition
en justifiant cette initiative par "le souci
de préservation du patrimoine culturel
populaire".
La réédition de cette publication
dont le premier numéro remonte à
février 1969 s'inscrit également dans un
contexte marqué par "la renaissance du
9e art national", a souligné Lazhari
Labter en animant une rencontre sur
l'histoire de la BD algérienne.
L'intervenant, également écrivain, s'est
appuyé dans ce cadre sur son ouvrage
intitulé "Panorama de la bande dessinée
algérienne, 1969-2009" qui rend hom-
mage aux pionniers de la BD révélés par
"M'quidèch". Ces grands noms, tels le
doyen Mohamed Aram, Ahmed Haroun,
Slim et Maz ont fait partie de l'équipe
de "M'quidèch" qui a fait rire des géné-
rations entières, a-t-il rappelé, ajoutant
que cette revue était éditée par l'ex-
SNED en arabe et en français, à raison
de 20.000 exemplaires pour chaque
langue.
Selon Lazhari Labter, "la totalité des
40.000 exemplaires imprimés mensuel-
lement s'écoulait en quelques jours seu-
lement", ce qui dénote le succès auprès
des lecteurs à cette époque.
Cette revue a continué d'exister jus-
qu'en 1973 au bout de 34 numéros, soit
une collection de plus de 1.500 pages
d'illustration dont la copie intégrale est
détenue par l'éditeur qui compte la "sau-
ver de l'oubli" avec le soutien du minis-
tère de la Culture. Il a relevé , par
ailleurs, que le regain d'intérêt du public
pour la BD a été favorisé à ce titre par la
création du festival international de la
bande dessinée d'Alger (FIBDA) qui
contribue à l'émergence des jeunes
talents et à susciter le plaisir de la lec-
ture chez le large public. L'intervenant a
plaidé dans ce contexte pour la contribu-
tion de toutes les compétences dans ce
domaine afin de valoriser la BD comme
support pédagogique et au plan de la
formation. Lazhari Labter a insisté dans
ce sens sur la pluridisciplinarité de la
BD en précisant qu'elle englobe le dessi-
nateur, l'encreur, le coloriste, le scéna-
riste et le dialoguiste.

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Machaâl chahid, en coordination avec El Moudjahid rencontre
du souvenir autour de la personnalité de Saâd Dahleb
A l’initiative de l’association
Machaâl Chahid en coordination
avec El Moudjahid, a eu lieu hier au
Centre de Presse de notre publica-
tion, une rencontre du souvenir
commémorant la disparition du
moudjahed, Saâd Dahleb qui fut
durant la Révolution armée, un
militant engagé et dans le cadre de
cet engagement consentant
d’énormes sacrifices.
Un homme
de dialogue
L’ensemble des intervenants ont
relaté le parcours du regretté Saâd
Dahleb, dans le mouvement natio-
naliste, sa proximité en ce temps
avec Messali Hadj qui n’excluait
pas un dialogue franc entre les deux
personnalités. Saâd Dahleb n’hési-
tait pas alors à user de franchise à
l’égard de l’interlocuteur chaque
fois que cela était nécessaire.
Une vision politique
qui permettait d’antici-
per les événements
Les interventions et témoi-
gnages, hier au Centre de Presse
d’El Moudjahid ont tous décrit,
Saâd Dahleb comme homme poli-
tique moudjahed, doté d’une excep-
tionnelle personnalité, d’une vision
politique lui permettant d’anticiper
les événements. Ayant exercé dans
les hautes sphères du mouvement
de libération nationale, Saâd
Dahleb a pu peser sur beaucoup de
décisions qui étaient prises allant
dans le sens de la poursuite du com-
bat pour l’indépendance en épar-
gnant au peuple algérien beaucoup
de souffrances Saâd Dahleb était un
pragmatique qui a pu très tôt
prendre la mesure de l’action crimi-
nelle de l’administration coloniale
française et lui opposer à force de
mobilisation populaire et de mise en
place des éléments de la lutte, une
opposition sans partage jusqu’à
l’indépendance nationale.
L’efficacité de la diplo-
matie algérienne
M. Amar R’khila, chercheur
avait en préambule, retracé l’itiné-
raire de la diplomatie algérienne
durant la Révolution, l’empreinte
sur celle-ci de Saâd Dahleb.
La question algérienne à l’ONU
et le débat qui s’est instauré là-des-
sus a montré combien l’action
diplomatique algérienne était d’une
redoutable efficacité. Elle était éga-
lement sans concessions dans ses
revendications qui ont trouvé un
écho dans la recommandation onu-
sienne faisant état du droit de
l’Algérie à l’autodétermination, à
l’indépendance et à l’intégrité terri-
toriale.
La contribution de Saâd Dahleb
dans le cadre des négociations avec
le gouvernement français pour l’oc-
troi de l’indépendance a été souli-
gnée. Elle a été d’une grande effica-
cité et pleine de réalisme ont noté
les intervenants.
Un visionnaire politique qui savait
anticiper l’avenir
Un parcours politique
qui invite à la
recherche universitaire
Pour M. Amar Belkhodja, uni-
versitaire et chercheur, Sâad Dahleb
a été une très forte personnalité.
Son parcours politique et mili-
tant nécessite aux yeux de l’interve-
nant, une recherche universitaire
afin que celle-ci soit portée à la
connaissance de notre jeunesse pour
que le souvenir de ceux qui ont
porté haut le sacrifice en faveur de
la libération du pays, reste vivace.
Des destins croisés
M. Amar Belkhodja eut à rele-
ver les destins croisés de ceux qui
furent de grands dirigeants de la
Révolution qui avaient fait le lycée
de Blida et parmi eux, Sâad Dahleb,
Ben Khedda, Abane Ramdane,
M’hamed Yazid où commencèrent à
germer les idées de remise en cours
de l’ordre colonial . Saâd Dahleb a
été présenté par ses pairs dans le
cadre du mouvement de libération
nationale comme un combattant
infatigable, présent à toutes les
réunions et dont les avis comptaient
énormément. M. Sid-Ali
Abdelhamid qui a bien connu le
regretté Saâd Dahleb, eut à insister
dans sa courte intervention sur les
qualités d’engagement et de sacrifi-
ce du moudjahed Saâd Dahleb. M.
Mehri dans son allocution, eut à
rappeler lui aussi les relations
exceptionnelles de Saâd Dahleb
avec Messali Hadj confirmant qu’en
dépit de leur proximité, leurs rela-
tions étaient empreintes parfois de
franchise et sans concession. Pour
M. Abdelhamid Mehri, Saâd
Dahleb a joué un rôle non négli-
geable dans le déroulement de la
révolution armée prônant le dia-
logue et la concertation agissante
pour rapprocher les points de vue
des uns et des autres lorsque les cir-
constances l’exigeaient.
Un rôle de premier
plan dans les négocia-
tions
L’orateur a également mis en
exergue le rôle de Saâd Dahleb lors
des négociations d’Evian et loué sa
perspicacité.
Alors que la lutte pour l’indé-
pendance se poursuivait dans la dif-
ficulté, faisant face aux agissements
du gouvernement français colonial
pour venir à bout de la révolution,
c’est autour de femmes, d’hommes
engagés, que le combat a pu se
poursuivre jusqu’à la victoire finale.
Patron de la diplomatie dans le
cadre du deuxième gouvernement
Dimanche 15 Novembre 2010
Forum 15
Par Tahar Mohamed Al Anouar
Photos : A. Hammadi
formé par le GPRA.
Habilité politique et
sens de la répartie
Saâd Dahleb a montré toute son
habilité politique et son sens de la
répartie pour élargir la sphère de
sympathie envers la Révolution
algérienne dans le monde et la jus-
tesse du combat qui était mené.
Saâd Dahleb a été parmi les plus
valeureux négociateurs et très
prompt à dénouer les crises lors-
qu’elles survenaient dans le cadre
des institutions de la Révolution
dont M. Abdelhamid Mehri
témoigne qu’à l’intérieur de celles-
ci, il y avait d’importants débats,
parfois des divergences, mais tou-
jours d’âpres négociations pour rap-
procher les points de vue et sortir en
rang unifié. Il a été rappelé le grave
différend qui a existé entre le GPRA
et l’état-major, de l’ALN, ce dernier
ayant manifesté son opposition aux
négociations et aux accords d’Evian
qui avaient été signés. M
Abdelhamid Mehri a regretté que
des fortes personnalités du mouve-
ment national aient été éloignées de
la scène politique au lendemain de
l’indépendance.
La date fondatrice
de l’Etat algérien
L’orateur a également évoqué
une nouvelle fois une question qui
lui tient à cœur, celle de la date de
l’établissement de l’Etat algérien,
19 septembre 1958, signature des
accords d’Evian. 19 mars 1962, les
avis divergent encore. Pour l’ora-
teur, la véritable date qui fonde
l’Etat algérien est celle du 19 sep-
tembre 1958 date de la naissance du
GPRA.
Une forte personnalité
qui lui a permis de
tenir tête à l’adminis-
tration coloniale d’émotion dans la voix, à son sens
M. Djelloul Malaïka, a dans son Des dirigeants poli- de la diplomatie qui a marqué son
témoignage, évoqué Saâd Dahleb tiques d’une grande parcours à la tête du ministère des
comme homme d’un grand engage- noblesse d’âme Affaires étrangères dans le deuxiè-
ment et doté d’une très forte per- M. Farhi, ancien journaliste eut me gouvernement du GPRA.
sonnalité qui lui a permis dans des
à témoigner de la grande noblesse Rencontre du souvenir qui a vu
moments très difficiles vécus par le d’âme d’anciens dirigeants de la d’anciens compagnons du défunt
mouvement nationaliste notamment
Révolution qu’il a pu côtoyer dans venir témoigner de la grandeur
de tenir tête à l’administration colo- le cadre de ses activités profession- d’âme d’un grand combattant et
niale. Le témoignage de M. Zoheir
nelles et parmi eux, Saâd Dahleb. d’un diplomate avisé en présence
Ihadadène est celle dans le même M. Layachi Yaker a évoqué la aussi de moudjahidine, de représen-
sens, relevant lui aussi, cette
contribution de Saâd Dahleb à la tants de la société civile et de la
marque du destin qui a fait rencon- lutte de Libération nationale et a famille du défunt.
trer dans le même lieu et durant leur
rendu hommage avec beaucoup T.M. A.
adolescence, ce qui devinrent
d’illustres dirigeants de la
Révolution qui étudiaient alors dans Parution d'un nouveau livre de Mustapha
le même établissement scolaire à
Bend'hina
Blida.
La lutte de Libération nationale dans
la région de Tindouf
Le Conseil supérieur de la Après le déclenchement de la
langue arabe vient de publier un guerre de Libération, la région de
nouvel ouvrage intitulé "Qoutouf Tindouf a rallié les autres régions
min tarikh Tindouf" du professeur du pays pour la liberté et la dignité.
Mustapha Bend'hina dans lequel il Elle a été le théâtre de plusieurs
évoque la lutte armée de libération batailles.
nationale dans la région de Tindouf L'auteur a en outre évoqué la
contre le colonialisme français. créativité culturelle et artistique
Dans son ouvrage, l'auteur a mis en dans la région pendant la période
exergue le rôle joué par la région coloniale et après l'indépendance.
de Tindouf dans le mouvement L'ouvrage présente également
national. Cette région constituait un des prêches appelant à l'unité et au
pôle d'attraction pour les militants soutien de la Eévolution et des
y compris de certains pays voisins, témoignages de certains moudjahi-
sous occupation française à dine de la région sur les tentatives
l'époque, pour tirer profit de l'expé- de l'occupant visant à attiser la fitna
rience algérienne en matière de entre les Algériens et l'échec de
lutte nationale, de prise de tous ses plans grâce à leur solide
conscience révolutionnaire et de union.
formation politique.
16
Santé EL MOUDJAHID

13% de la population algérienne Selon une étude

touchée par la migraine Le rôle
de l'amygdale
13% de la population algérienne souffre de migraine, selon les résultats d'une étude présen-
tés vendredi soir à Alger par le Pr Aït Kaci, chef de service de neurologie à l'EHS Aït Idir. dans le sentiment
de peur
M
enée conjointement
par l'Institut national
de santé publique
(INSP), l'EHS Aït Idir et les

laboratoires Pfizer, à travers 12
wilayas du centre du pays, l'en-
quête a fait ressortir une préva-
lence de la maladie en Algérie
de l'ordre de 13% alors qu'elle
varie entre 12 et 17% à travers
le monde.
L'enquête a concerné un
échantillon de 1275 personnes
qui ont été soumises à des exa-
mens médicaux dans différentes
spécialités (médecine générale,
ORL, psychiatrie et neurolo-
gie).
Les femmes sont plus tou-
chées par la migraine que les
hommes (70%) toutefois, les
céphalées disparaissent chez les
femmes enceintes et ménopau-
sées.
L'étude relève, par ailleurs,
que les céphalées constituent le
premier motif de consultation
en neurologie et concernent des
personnes âgées entre 20 et 60
ans. Aussi, la migraine cause
22% d'absentéisme profession-
nel. Bien qu'elle soit hérédi-
taire, la migraine ne touche pas
forcément tous les membres de
L'Australie a enregistré
le plus grand nombre de malades
de cancers de la peau
très bons dans la détection des
la famille, a indiqué le Pr Aït caments.
Kaci pour qui cette maladie Pour ce qui est des facteurs
reste incurable et continue d'af- extérieurs, le spécialiste a cité la
fecter le malade tout au long de consommation de chocolat et
sa vie en dépit des progrès des œufs, le manque ou l'excès
pharmaceutiques enregistrés. de sommeil, les changements
Qualifiant cette pathologie climatiques ainsi que les longs
de douleur de plus ou moins voyages.
intense affectant la tête, le Pr Il a, d'autre part, indiqué que
Aït Kaci a rappelé que cette le dépistage était simple souli-
situation peut durer entre 4 et gnant que les traitements pres-
72 heures, voire 3 jours dans crits sont l'aspirine, le paracéta-
des cas rares précisant que ces mol, les analgésiques et les
crises se dissipaient progressi- nouveaux médicaments classés
vement après la prise de médi- parmi les triptans.
Un Américain sur six tombe
malade chaque année après avoir
ingéré de la nourriture avariée
Les Centres amé-
ricains de contrô-
le des maladies
(CDC) ont indi-
qué mercredi
qu'environ un
Américain sur
six, soit 48 mil-
lions de per-
sonnes, tombe
malade chaque
année après avoir
Le Pr, Gérard Mick du CHU
de Lyon (France) a, pour sa
part, conseillé les personnes
souffrant de migraine de
consulter rappelant que les trai-
tements étaient disponibles
dans tous les pays.
Il a, également, insisté sur
l'efficacité des nouveaux médi-
caments qui commencent à
soulager le malade de ces dou-
leurs intenses 30mn à 1h après
leur prise.
L
'amygdale, une petite zone du
cerveau en forme d'amande,
joue un rôle clé dans le
déclenchement du sentiment de peur,
une émotion essentielle à la survie, a
confirmé pour la première fois une
recherche conduite sur une femme
qui en était dépourvue et publiée
jeudi. Au cours des cinquante der-
nières années, seules des études
menées sur des rats et des singes
avaient montré que l'amygdale jouait
un rôle central dans le déclenche-
ment des réactions de peur.
La recherche publiée jeudi a été
conduite sur une femme d'une qua-
rantaine d'années, dont une maladie
rare a détruit l'amygdale. Des études
avaient confirmé qu'elle était inca-
pable de lire la peur dans les expres-
sions faciales, mais elles n'avaient
pas pu déterminer si elle avait ou non
la capacité de ressentir elle-même
cette émotion.
Le rôle central joué par l'amygda-
le dans le déclenchement de la peur
pourrait ouvrir la voie à des nou-
veaux traitements pour les personnes
souffrant de troubles consécutifs à
des traumatismes psychologiques
comme les soldats en situation de
combat ou pour combattre l'anxiété,
selon le Dr Daniel Tranel, profes-
seur de neurologie et psychologie à
l'Université d'Iowa (nord), principal
auteur de l'étude parue dans la revue
américaine Current Biology.
Le syndrome de stress post-trau-
matique touche plus de 7,7 millions
d'Américains, selon l'Institut natio-
nal de la santé mentale. Une étude

L
'Australie est le pays
ayant enregistré le
plus grand nombre de
malades de cancers de la
peau, provoqués notamment
par l'exposition prolongée
aux rayons du soleil, indique
une étude rendue publique
jeudi.
Les Australiens ont le taux
le plus élevé de mélanome
malin avec une issue fatale,
selon le rapport "Cancer en
Australie en 2010", réalisé par
une agence gouvernementale.
La majorité des personnes
à risque sont souvent celles
qui ont une peau souvent
claire qui les rend plus
sensibles aux ultraviolets, en
plus du fait que l'Australie se
trouve à proximité de
l'Antarctique, où la couche
d'ozone, qui filtre les rayons
ultraviolets, est moins épaisse.
Entre 1982 et 2007, le
nombre de personnes atteintes
de cancers de la peau a
ingéré de la nour- de la Rand Corporation, menée en
cancers explique" ces chiffres riture avariée. 2008, estimait que plus de 300.000
élevés "car les autres pays ne "Nous avons
sont pas aussi performants", soldats reviendraient des combats en
progressé dans
a-t-elle souligné, en relevant notre compréhension du fardeau rapport révélé dans la Irak souffrant de ce syndrome.
toutefois que l'Australie a "le que représentent les maladies publication Emerging Infectious "Les travaux publiés jeudi montrent
taux le plus élevé au monde dues à la nourriture. Diseases. que des zones spécifiques du cerveau
des cancers de la peau". Malheureusement, beaucoup Par ailleurs, les experts des pourraient bien être responsables de
Outre les cancers de la trop de gens continuent à CDC indiquent que dans
peau, d'autres types de seulement 9,4 millions des 48 ce syndrome", souligne le Dr Tranel.
tomber malades à cause des
cancers tels ceux de la aliments qu'ils mangent", a millions de cas recensés le "La psychothérapie et les médica-
lymphe, de la prostate et du souligné Thomas Frieden, le pathogène est connu. L'immense ments sont les options actuelles pour
sein ont également connu une directeur des CDC. majorité de ces cas (80%) est traiter le syndrome de stress post-
hausse, selon cette étude. D'après ces données, quelque due à des "agents non spécifiés", traumatique et ces traitements pour-
Le mélanome, qui est le 128.000 victimes d'intoxication expliquent les CDC.
type le plus agressif de cancer A elle seule, la salmonellose raient ainsi être ajustés ou de nou-
alimentaire sont hospitalisées
de la peau, est causé chaque année et 3.000 personnes est responsable de 28% des veaux développés en ciblant l'amyg-
principalement par une meurent des suites de décès causés par une dale", estime-t-il.
exposition prolongée aux complications liées à ces intoxication alimentaire et de
rayons ultraviolets émis par maladies, est-il dit dans ce 35% des hospitalisations.
le soleil.
Amorce du retrait de l'Avastine du marché contre le cancer du sein
● L'Agence américaine des médicaments (FDA) a annoncé jeudi le début du processus de retrait du marché de l'anticancéreux
Avastine du laboratoire suisse Roche pour traiter le cancer du sein, en raison de son inefficacité et des risques présentés.
confirmer les effets positifs observés lors de Elle a toutefois souligné que

C
augmenté de 27%, une ette décision suit la recommandation Dr Woodcock.
augmentation qui s'explique quasi unanime d'un groupe consultatif l'essai clinique initial présenté en 2008 et cette sortie du marché était un processus dont la
notamment par le d'experts indépendants en juillet. aucune des études n'a montré que des patientes première étape était le retrait de l'étiquette de
vieillissement de la "Après une soigneuse analyse, nous traitées avec l'Avastine vivent plus longtemps", l'indication que ce médicament est destiné à
population et par la meilleure recommandons le retrait de l'Avastine pour a-t-elle ajouté dans un communiqué. traiter le cancer du sein avancé.
détection de cette maladie, traiter le cancer du sein. Nous nous basons sur "De plus, elles ont connu un accroissement La responsable de la FDA a aussi précisé que
estime la chercheuse des indications de quatre études cliniques important d'effets secondaires graves", a cette décision n'affectait pas l'autorisation de
Christine Sturrock, de indépendantes", a déclaré Janet Woodcock, souligné ce médecin. commercialisation de l'Avastine pour le
l'Institut australien pour la directrice du centre d'évaluation et de recherche "Les effets limités de l'Avastine combinés à traitement des cancers du colon, du rein, du
santé et le bien-être. des médicaments à la FDA. des risques importants nous ont conduit à cerveau et du poumon.
"Le fait que nous soyons "D'autres essais cliniques n'ont pas pu prendre cette décision difficile", a poursuivi le

Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Santé 17

Les effets d'une vitamine Comment

B1 sur une maladie rénale réagir
La vitamine
B1 protège les
lorsqu’on
personnes
atteintes de
est constipé ?
néphropathie
Les principales mesures sont le
diabétique.
respect de simples règles d’hygiène
Des cher-
de vie : manger à horaires régu-
cheurs de
liers, manger lentement, boire suf-
l'univer sité
fisamment pendant et entre les
Warwick de
repas (au minimum un litre d’eau
C ove n t r y
par jour), ne pas négliger les fibres

Bougez-vous
(Midlands,
dans son régime alimentaire et évi-
Royaume-Uni)
ter les aliments gras.
ont découvert
Lorsque la constipation s’accom-
qu'il était possible de stopper et même de
faire régresser la maladie rénale des diabé-
tiques, grâce à un apport journalier de fortes doses de
la thiamine (vitamine B1).
contre le diabète pagne de ballonnements doulou-
reux, il faut éviter les aliments qui
ont tendance à fermenter comme
les haricots blancs, les choux ou
On connaissait depuis 1630 le béribéri, cette malnutrition causée par
laire ou rénal. Par ailleurs, le les lentilles. Enfin, un apport pro-
une carence en vitamine B1 (on la trouve dans les germes de blé, le jam-
bon, les noix, les petits pois, les huîtres et les asperges).
Mais on ne savait pas que la thiamine pouvait aussi avoir un effet béné-
fique sur le diabète.
L e diabète, ce n’est pas
une ‘excuse’ pour ne
pas faire de sport. Bien
au contraire. Vous êtes concer-
né ? Avant de vous lancer, pre-
diabète de type 2 peut entraî-
ner des complications dans les
extrémités, en particulier des
pieds. Il faudra donc veiller à
gressif de son à raison de 10 à 30
grammes par jour peut également
être conseillé. Si la révision de
votre régime alimentaire et un peu
Chez les diabétiques de type 2 (sujets de la maturité, en surpoids et nez toutefois quelques précau- bien se chausser.
Pour la même raison la
d’exercice ne suffisent pas à vous
sédentaires), lorsque le taux de sucre trop élevé dans le sang (dû à la résis- tions élémentaires. Cela com-
mence par… prendre conseil boxe, qui peut entraîner des réconcilier avec votre transit,
tance de leurs cellules à l'insuline) ne parvient pas à être contrôlé par le
auprès de votre médecin.La blessures aux mains, est plutôt consultez votre médecin.
régime, l'exercice et les traitements, de nombreuses complications sur-
viennent qui provoquent cécité, amputations et insuffisance rénale. pratique d’une activité phy- déconseillée .Il faut aussi
sique favorise l’insulino-sen- adapter son régime et prévoir
sibilité. C’est-à-dire qu’elle des réserves de sucre en cas
Mange permet au corps de mieux uti- d’hypoglycémie.
r, c’est liser l’insuline. Celle-ci en effet, peut sur-

N vivre
ous De plus, elle permet de venir jusqu’à 2 ou 3 heures
sommes beau réguler son poids, ce qui est après la fin de l’activité .
coup plus particulièrement utile dans le Il est recommande égale-
attachés
alimentaires, à nos habitudes diabète de type 2. Celui-ci en ment de « prévenir, le cas
bo
vaises, que no nnes ou mau- effet, s’accompagne souvent échéant, les éducateurs spor-
us ne l’imagin de surpoids ou d’obésité. Et tifs. Ils doivent être informés
Changer ces ha ons. de l’existence d’un risque
bien plus que le diabète lui-
un défi de taill bitudes peut être même, ce sont plus souvent éventuel. Pratiquer une activi-
e!
immigrants, pa La plupart des les caractéristiques physiolo- té d’intensité modérée est par-
tent les vêtemen r exemple, adop- giques qui lui sont liées, fois préférable, car elle sera
ts,
En haut de l’é la langue comme l’obésité, qui peuvent moins susceptibles d’entraîner
tifs, se trouvent chelle des incita- rendre plus difficile la pra- un accident, qu’un sport plus
la résolution la perte de poids et tique d’un sport... violent. Et elle sera aussi,
d’un problèm Quelques précautions plus aisée pour les personnes
santé. Si, en e
mangeant moi de Plus encore que tout un en surpoids.
gras animal ou ns de
maladie précis plus de légumes et de fruits, chacun, les diabétiques doi- Quant au diabète de type 1,
aucune discipline n’est a prio-
e, on contribue à vent consulter un médecin
miner les alim cela peut constituer une mot so
brés, pour prév
ents vides (jun
k fo ivation suffisante. igner une avant de commencer ou de ri interdite. Là encore, il est
enir une hypoth od) ou préparer des repas m Mais, éli- reprendre une activité sporti- cependant nécessaire d’avoir
forme, est beau
coup plus diffici étique maladie ou pour être ieux équili- ve. consulté son médecin au préa-
le. en meilleure Celui-ci s’assurera qu’ils lable. Il y aurait d’ailleurs de
ne présentent pas de contre- nombreux diabétiques de type
indication au sport, notam- 1 parmi les sportifs de haut
ment au niveau cardiovascu- niveau.
LES VARICES
Des gestes de Pourquoi les rides
tous les jours apparaissent avec l’âge ?
qui soulagent Avec le temps, la renouvellement des cellules de la peau et
leur teneur en collagène s’amenuisent. La peau devient
moins élastique. Dans le même temps, elle se déshydrate,
s’amincit et finalement se ride. Ce processus naturel est
déterminé par le patrimoine génétique, par l’environne-
ment (soleil, pollution), l’hygiène de vie (alimentation,
tabac, soins) mais aussi par la répétition des tensions exer-
cées sur la peau lors des sourires, froncements et autres
plissements.

Les noix améliorent Le cannabis augmente

Ne vous asseyez pas en croisant les
jambes.
- Ne restez pas debout immobile.
- Ne restez pas allongé(e) les
jambes au soleil.
- Ne prenez pas de bain trop
chaud.
- Et si vous avez le courage, pédalez
les jambes surélevées et passez vos
jambes à l'eau froide après la
douche.
le cholestérol
Amandes, noix, pacanes, pistaches, ara-
chides et autres fruits à coque améliorent les
taux de cholestérol, selon une analyse de 25
études publiée dans les Archives of Internal
Medicine. Joan Sabaté de l'Université Loma
Linda (Californie) et ses collègues ont analysé
25 essais cliniques qui impliquaient un total de
583 hommes et femmes ne prenant pas de médi-
caments anticholestérol tels que des statines.
L'amélioration était liée à la dose consom-
mée. L'effet était plus marqué chez les per-
sonnes n'ayant pas de surpoids. Une moyenne
de 67 grammes par jour était liée à une réduc-
tion de 5,1% du cholestérol total. Le mauvais
cholestérol (LDL, pour lipoprotéines de faible
densité) était diminué de 7,4% alors que le bon
cholestérol (HDL, lipoprotéines de haute densi-
té) était augmenté de 8,3%.
Les triglycérides (les graisses provenant de
l'assimilation des corps gras, des sucres et de
l'alcool) étaient diminués de 10,2% chez les
participants dont les niveaux étaient très élevés
(150 mg/dl et plus) mais moins chez ceux ayant
des niveaux plus faibles.
Dimanche 19 Décembre 2010
le risque de mala-
dies psychiques
Une consommation durable de cannabis augmente
le risque de maladies psychiques telles que des psy-
choses, des hallucinations visuelles ou auditives et des délires,
selon une étude australienne publiée lundi aux Etats-Unis.
Les chercheurs de l'institut cérébral de l'Université du Queensland ont interro-
gé 3.800 jeunes d'une vingtaine d'années sur leur consommation de cannabis et sur
la survenue d'éventuels troubles psychiques. Un peu plus de 14% d'entre eux ont
indiqué qu'ils consommaient du cannabis depuis six ans ou plus. L'étude a établi
que ces jeunes gens avaient un risque deux fois plus élevé de souffrir de psychoses
comme la schizophrénie que ceux qui n'en ont jamais consommé.
Le gingembre pour lutter
contre les nausées
Plusieurs études scientifiques récentes ont montré l'efficacité de cette plante
contre les nausées. Originaire d'Asie, elle favorise la digestion, relaxe en cas de stress
ou de fatigue et tonifie les muscles de l’appareil digestif. En Chine d'ailleurs, les
femmes consomment traditionnellement de la racine de gingembre pendant leur
grossesse pour soulager les nausées du matin. Attention toutefois à ne pas consom-
mer du gingembre – auquel on attribue des propriétés anti coagulantes – si vous pre-
nez déjà des médicaments pour fluidifier le sang. Il pourrait interférer avec ces der-
niers et augmenter leurs effets (risques de saignements excessifs).
18
Saturne : un volcan de glace
découvert sur une de ses lunes
Des scientifiques affirment avoir découvert une preuve de l'existence d'un volcan de glace sur Titan,
lune géante en orbite autour de Saturne.
D
es scientifiques affirment
avoir découvert une
preuve de l'existence
d'un volcan de glace sur Titan,
lune géante en orbite autour de
Saturne. C'est lors d'un survol
de la sonde spatiale Cassini que
le volcan de glace, nommé Sotra,
a été repéré. Deux sommets de
plus de 1.000 mètres ont mis la
puce à l'oreille des scientifiques :
la formation ressemblait beau-
coup à des coulées volcaniques
sur Titan.
Le volcan ferait un kilomètre
de haut et son cratère 1,6 kilo-
mètre de profondeur. Entouré
de dunes de sable géantes, il se-
rait le plus grand de ceux qui se
sont formés sur cette lune.
Titan fait à peu près la même
taille que la planète Mercure,
mais son atmosphère est plus
épaisse que celle de la Terre. Par
conséquent, il est très difficile
pour les astronomes de savoir ce
qui se passe à la surface de la
lune de Saturne. Les planéto-
logues utilisent la sonde Cassini
de la Nasa pour essayer de se re-
présenter Titan, mais seulement
la moitié de la lune a pu être mo-
délisée jusqu'à présent.
Randy Kirk, géophysicien
pour le US Geologic Survey de
Flagstaff en Arizona, et son
équipe, ont pu mettre au point
une technique qui a permis
d'obtenir des cartes en 3D à par-
tir de plusieurs images d'une
même zone. Sotra faisait partie
des rares endroits étudiés. "Le
volcan classique auquel tout le
monde pense immédiatement est
une montagne avec un cratère et
de la lave qui en sort", explique
Randy Kirk. "C'est ce que nous
Dimanche 19 Décembre 2010
Science
avons trouvé sur Titan".
L'équipe de scientifiques n'est
pas certaine que celui-ci soit en-
core actif, mais décrit cette dé-
couverte comme la meilleure
preuve jusqu'à présent de l'exis-
tence d'un volcan de glace sur
Titan. L'intérieur de la Terre se
divise en deux couches distinctes
: il y a de la roche et du magma
liquide. Lorsque la roche en fu-
Publicité
sion est projetée à travers la
croûte de la planète, on parle de
volcanisme.
Cependant, le volcanisme de
Titan est plus complexe car il y a
une couche de glace sous sa sur-
face. Même une petite quantité
de chaleur interne pourrait don-
ner des glaces en fusion. Le li-
quide serait moins dense et
forcerait son chemin à la sur-
EL MOUDJAHID
face. Le résultat serait alors une
éruption massive de liquide et de
gaz, similaire à ce que les scien-
tifiques ont observé sur d’autres
lunes glacées.
Plusieurs chercheurs pensent
que les volcans de Titan sont la
meilleure explication à la quan-
tité étonnante de méthane dans
son atmosphère. Cependant, si
un volcan de glace comme Sotra
devrait entrer en éruption, il li-
bérerait du méthane à l’inté-
rieur de Titan.
Jeffrey Moore, chercheur pour
la Nasa, ne croit pas que Titan
possède de volcan de glace qui
pourrait relâcher du méthane.
Pour lui, la lune de Saturne au-
rait longtemps été un énorme
cube de glace. Avec le temps, le
Soleil aurait procuré de la cha-
leur à la surface de Titan, avec
comme conséquence l’emprison-
nement de méthane dans son at-
mosphère. Un cycle de pluie
aurait ensuite effacé tous les cra-
tères d’impact.
Il semble donc que d’autres
images 3D de la lune de Saturne
et d’autres observations soient
nécessaires pour pouvoir mettre
d’accord les scientifiques. Cha-
cun reste pour le moment sur sa
propre hypothèse malgré cette
découverte inédite.
ANEP N° 6263 du 19/12/2010
EL MOUDJAHID
Souvent accueillis avec beaucoup de méfiance dans le monde de
l’entreprise, les réseaux sociaux peuvent effectivement être
source de mauvaises surprises mais aussi, d’un bon apport si
l’entreprise les intègre dans une logique d’amélioration de son
organisation et de sa gouvernance.
C
ommunauté d’individus reliés entre eux
de part leurs origines, leurs centres d’in-
térêts, leurs besoins, leurs points de
vue… proches ou similaires. L’expression
"réseau social" renvoie, dans un sens plus large,
à l’ensemble des interactions mis en place à
l’intérieur d’une de ces communautés.
Aujourd’hui, le terme "réseau social" s’applique
en particulier au domaine de l’Internet. Il
désigne alors un site web qui, dans un domaine
quelconque, fédère des individus et facilite leurs
échanges d’informations, d’images
Par la force des communautés virtuelles
qu’ils arrivent à fédérer sur le net, les quelques
sites de réseautage social, Facebook en tète,
s’imposent comme une réalité dont les entre-
prises ont intérêt à tenir compte, bien plus,
qu’elles doivent adopter pour les besoins de
leurs performances socioéconomiques.
Dans son édition du 28 janvier 2010, le jour-
nal The Economist publiait un article sur le
marché des réseaux d’entreprise dans lequel on
pouvait lire : Un temps impressionnant est
perdu à enquêter sur le temps perdu sur les
réseaux sociaux. Des études prouvent que des
sites comme Twitter ou Facebook sont des
menaces pour la productivité. Ces études avan-
cement même des chiffres. par exemple, sans
facebook, la productivité des employés aug-
menterait de 1,5%. Mais c’est en supposant que
les gens travailleraient plutôt que de chercher
autre chose que Facebook pour se distraire…
L’idée que se font les entreprises de pouvoir
bannir ces sites est ambitieuse. Avec l’accès de
plus en plus aisé à ces plateformes sur les smart-
phones, essayer de les en empêcher est une
autre perte de temps. »
A l’instar d’autres applications du web l’ac-
cès des employés aux réseaux sociaux peut
engendrer de nombreuses difficultés du fait des
pratiques frauduleuses en cours sur le net. La
première méthode et la plus évidente est bien
entendu le vol de mot de passe. Le pirate utilise
des informations publiées par l'utilisateur dans
son profil de réseaux sociaux afin de deviner la
réponse à la question secrète qui lui serait posée
en cas d'oubli de mot de passe. Cette technique
a été utilisée pour pirater le comte mail de Sarah
Palin (femme politique américaine, membre du
Parti républicain). Vient ensuite l’utilisation des
amis. Le pirate gagne la confiance d'une per-
sonne ou d'un groupe de personnes, et les amène
à ouvrir des liens ou des pièces jointes conte-
nant des logiciels malveillants.
Des applications dangereuses ?
L’usurpation d'identité est une autre tech-
nique de pirate qui se me en contact en ligne
(tweeter, demande de devenir amis...) en utili-
sant le nom d’une connaissnace. Puis il vous
demande que vous lui fassiez une faveur en lui
envoyant tel ou tel document. D’autres pirates
se présentent comme " de la maison" : Le pira-
te se fait passer pour un télé-assistant, un col-
lègue... et tente de vous soutirer des informa-
tions. Un post sur le blog de Netragard (société
spécialisée en commerce informatique) relate
comment cette société utilise Facebook pour
réaliser des évaluations de sécurité chez des
clients. "Environ 90% des personnes que nous
avons réussi à pirater au cours de nos attaques
nous ont fait confiance parce qu'ils croyaient
que nous travaillions pour la même société
qu'eux". J'ai particulièrement apprécié le para-
graphe disant : "ironiquement, les premières
données d'authentification que nous avons obte-
nues appartenaient à la personne qui nous avait
engagé". Au delà des simples informations
contenues sur le poste de l'utilisateur qui s'est vu
pirater ses données d'authentification, les
pirates peuvent avoir accès à une grande partie
du Système Informatique de l'entreprise
Pour autant l’entreprise peut elle continuer a
faire le dos rond et a rester hermétique si tant est
qu’elle y parvient.
En effet grâce à des sociétés comme Apple,
Google, ou Facebook, les gens ont accès à des
technologies mobiles et des applications web
souvent bien plus avancées techniquement que
Inform@tique
Réseaux sociaux et entreprise
Enjeux et défis
Par Kamel TITOUH
ce que propose l’entreprise. Et grâce au « cloud
computing » qui propose toutes sortes d’appli-
cations accessibles sur internet, les gens sont
capables d’utiliser ces applications où qu’ils
soient, même en entreprise. Grâce à ses nou-
velles technologies, les gens sont de plus en
plus habitués à partager et à collaborer où qu’ils
soient, en dehors du cadre de l’entreprise. Ils
visent alors à en attendre autant dans le cadre de
leur travail.
Or beaucoup d’entreprises sont cloisonnées
en départements, équipes, etc… Ce qui ne faci-
lite pas le partage d’information au delà de ses
proches collaborateurs. Résultat, les efforts sont
parfois dupliqués, et l’information de valeur
n’est pas partagée. Ceci peut clairement engen-
drer des pertes de profit. Pour preuve le journal
The Economist fait cas d’une « récente attaque
terroriste déjouée qui a mis en lumière le besoin
de partage d’information entre agences de sécu-
rité. » Dans ce sens, le système « A-Space » a
été déployé entre agences : une sorte de
Facebook pour espions qui contient les profils
d’analystes de différentes agences de renseigne-
ment pouvant entrer en contact et se partager
des documents (images, vidéos, textes) en gran-
de quantité. Avant la mise en place de ce systè-
me, il fallait des semaines parfois des mois pour
rentrer en contact avec les bonnes personnes
d’autres agences. Aujourd’hui, les 14 000 per-
sonnes inscrites sur cette plateforme peuvent
rentrer en contact en un instant.
Les entreprises restent malgré tout très peu
enclines a favoriser le partage par leurs employé
de toutes sortes d’informations. La plus grande
partie des entreprises sont très mal à l’aise avec
l’idée que les employés puissent partager toute
sorte d’information à un public aussi large.
Entre autres, elles ont peur de la fuite de don-
nées confidentielles, de la divulgation de futures
innovations auprès de concurrents, et que ses
réseaux sociaux publics soient difficiles à inté-
grer avec le SI interne. Ceci est d’autant plus
vrai dans les secteurs règlementés comme la
banque ou les produits pharmaceutiques.
La solution en interne ?
Ceci a généré un intérêt pour les outils de
réseaux d’entreprise 2.0, créés pour le monde de
l’entreprise. Leur fonctionnement se veut
proche des outils comme twitter ou facebook,
mais gardent l’information dans l’enceinte de
l’entreprise, hors de la vue du grand public. Les
autres avantages sont nombreux. Par exemple,
beaucoup d’entre eux savent récupérer les infor-
mations des Ressources Humaines pour remplir
le profil des collaborateurs, et même se connec-
ter aux autres outils du SI. Ceci favorise leur
adoption, potentiellement devant les réseaux
publics.
Ces « facebook d’entreprise » peuvent sou-
vent être remodelés pour coller aux besoins spé-
cifiques de l’organisation. Nicolas Rolland, qui
contribue à déployer un réseau social pour les
90 000 employés de Danone, dit que la société
a créé des groupes de discussion privés sur invi-
tation, après avoir eu des demandes du person-
nel qui avait besoin de partager des informa-
tions confidentielles. Danone, réparti sur plus
de 100 pays, teste son réseau sur plusieurs
groupes « pilotes » avant de l’ouvrir à la totali-
té de ses employés. Les réseaux sont également
un fabuleux moyen de capter le savoir et d’iden-
tifier les experts sur des sujets différents au sein
d’une organisation. Mr Driessen de chez Océ
dit que beaucoup d’anciens systèmes de gestion
de connaissances n’étaient que d’ennuyeuses
collections de documents. Les réseaux sociaux
sont un progrès énorme par rapport à cela parce
qu’ils lient documents et commentaires de per-
sonnes dont le savoir faire n’avait auparavant
pas forcément été détecté. Suzan Livingston,
chef du département des logiciels sociaux chez
IBM, dit que les entreprises peuvent créer de
nouveaux réseaux sociaux détenus conjointe-
ment, ou joindre des réseaux existants pour par-
tager le savoir faire avec des étrangers.
Même à l’idée de créer leurs propres réseaux
sociaux, les patrons d’entreprise réfléchissent
Dimanche 19 Décembre 2010
encore et doivent surpasser leurs doutes. Le pre-
mier d’entre eux est lié à la capacité des
réseaux d’amener de réels bénéfices. « Le plus
grand défi auquel les entreprises doivent faire
face, est que les apports mis en lumière par les
RSE(réseau social d’entreprise) sont tous
faibles » explique Greg Lowe, qui défend l’usa-
ge des médias sociaux chez Alcatel-Lucent.
Pourtant, il y a lieu de penser que ses avantages
sont suffisants pour justifier un investissement
dans un RSE. Une étude faite l’an dernier par
IDC a démontré que les personnes pouvaient
passer entre six et dix heures par semaine à
rechercher de l’information. En utilisant les
réseaux sociaux pour trouver de l’information
plus rapidement, les employés peuvent utiliser
le temps libéré pour faire autre chose, dit
Caroline Dangson, analyste chez IDC. Un autre
obstacle est que les patrons sont inquiets à
l’idée de voir se former des groupes informels
de collaborateurs, que les managers ne pourront
contrôler. C’est pourtant justement grâce à cela
que les RSE d’entreprise prennent toute leur
valeur. Bien souvent, les nouvelles idées –
autant que les avertissements sur des menaces
potentielles – viennent plus de groupes infor-
mels que de réunions officielles. Le problème
est que les systèmes existants visent plutôt à
renforcer le cloisonnement des équipes et des
personnes, plutôt que de créer des ponts entre
elles.
Les choses évoluent au sein et en dehors de
l’entreprise, et les réseaux sociaux prennent des
parts entières dans les activités de l’entreprise.
Nouveaux partenaires !
Sur le plan commercial, la clientèle semble
les avoir bien intégrés. Facebook est aussi le ter-
rain d’expérimentation de pratiques promotion-
nelles inédites. La possibilité pour chaque
membre de recommander des produits et de
donner son avis sur des films ou sur des albums
de musique représente une véritable opportuni-
té pour les boutiques en ligne : selon une étude
récente, les utilisateurs de sites de "réseaux
sociaux" sont davantage incités à visiter une
adresse Web et à acheter les produits qui y sont
mis en ligne après les recommandations d’un
autre utilisateur. Le réseau social peut égale-
ment devenir une plateforme e-commerce. Pour
la musique par exemple, MySpace permet à cer-
tains artistes de vendre directement leurs
œuvres. En décembre dernier, la rumeur annon-
çait que Facebook intégrerait un système de
paiement dans les applications. Une excellente
nouvelle pour ceux qui recherchaient un moyen
d’intégrer leur catalogue e-commerce et qui
voulaient monétiser leurs applications. Le parte-
nariat de services entre une marque et un réseau
social pourrait également se développer, Thalys
ouvrant la voie.
En effet, la marque vient de nouer un parte-
nariat avec Viadeo, l’un des leaders européens
des réseaux sociaux professionnels, pour créer
Thalyseo, un service permettant aux profession-
nels qui le souhaitent d’entrer en relation à bord
du train. Positionné sur un secteur de plus en
plus concurrentiel, Thalys veut, avec ce nou-
veau service, disponible en 4 langues, se diffé-
rencier mais également fidéliser ses clients.
D’autres partenariats, avec la mise à disposition
du service Thalyseo, pourraient voir le jour sur
d’autres réseaux sociaux.
Sue le terrain de la veille également les
réseaux sociaux ont acquis leurs lettres de
noblesse comme outils incontournable.
21
Vincent Bouthors, PDG de Jalios, éditeur de
Jalios ESN, plateforme de réseau social d’entre-
prise, a présenté au début de l’année en cours,
dans une conférence donnée à Paris, un
exemple de mise en œuvre d’un réseau social
appliqué à des groupes de travail de veille tech-
nologique. Il a expliqué comment, couplé à des
fonctionnalités Intranet collaboratives, ce
réseau a permis d’améliorer significativement la
fréquentation du portail Veille et le nombre de
participants (soit 800 personnes, c’est-à-dire
+25% en six mois sans promotion particulière).
Cet exemple montre comment la dimension
sociale transforme la manière de communiquer
des entreprises en les faisant passer de l’ère du
document à l’ère du réseau. Intégrés à des
espaces collaboratifs dédiés à des projets ces
réseaux permettent d’augmenter l’intelligence
collective en capitalisant sur des savoirs et des
échanges traditionnellement contenus dans les
boîtes mail. Ce sont les bénéfices de cette «
socialisation » de l’entreprise appliqués au cas
de la veille collaborative.
Les réseaux recruteurs !
Les réseaux sociaux s’imposent à l’entrepri-
se comme interface pour le recrutement.
Facebook, a déjà ouvert ses portes aux profes-
sionnels et il intéresse le marché du recrutement
: les candidats à la recherche d’un emploi, les
salariés en veille comme les employeurs à la
recherche de collaborateurs. Sur un site à voca-
tion conviviale comme celui-ci, c’est la person-
nalité qui intéresse. "L’utilisateur à la recherche
d’un emploi ou le salarié en veille sur son sec-
teur ou sur un autre poste, montre sa part humai-
ne, précise Frédéric Beck, consultant à
l’Apec,(association pour l’emploi des cadres) il
enlève sa casquette de candidat pour évoquer
ses centres d’intérêts : son goût pour les
voyages par exemple avec des photos à l’appui".
Certains cabinets de recrutement comme
Altaïde commencent à "chasser" sur ce nouveau
site communautaire. A l’heure actuelle, ce sont
surtout les secteurs high-tech, de la publicité et
de la communication qui sont les plus actifs. Le
site LinkedIn. Fait du recrutement sa spécialité.
Créé en mai 2003, il revendiquait en 2004
65.000 membres dans 80 pays (dont 20.000 pro-
fessionnels du recrutement), inscrits dans l’es-
poir de trouver un emploi, de recruter un colla-
borateur ou de nouer des partenariats commer-
ciaux. Aujourd’hui, LinkedIn ferait état de 20
millions d’utilisateurs dans le monde, réparties
dans 150 entreprises. Il propose à ses membres
de se rencontrer via des références profession-
nelles communes.
Chaque utilisateur remplit une fiche d’ins-
cription et invite ses contacts à rejoindre son
réseau. Ces derniers font de même, et ainsi de
suite, ce qui démultiplie la taille du réseau ini-
tial. L’utilisateur a la possibilité d’effectuer des
recherches au sein de sa base de contacts directs
ou indirects. Mais pour contacter un membre, il
doit obligatoirement passer par les connexions
intermédiaires qui doivent accepter de servir de
référent. Les référents doivent remplir une fiche
précisant la nature de leur lien avec le deman-
deur (manager, collègue, client, etc.). 1 000
demandes de références sont ainsi réalisées
chaque mois. Selon Nielsen Online, qui analyse
le trafic internet, LinkedIn a connu une crois-
sance spectaculaire au cours de la dernière
année, faisant un bond de 189%, déclassant
MySpace (19%) et Facebook (125%).
K.T
30 Vie Quotidienne EL MOUDJAHID

Santé La rhinite allergique Vie religieuse

NASONEX, un nouveau corticoïde nasal Horaires des prières de la journée du

lancé en Algérie
● Selon les spécialistes,
20% des rhinites
allergiques font un
asthme dans les deux
ans qui suivent.
L
a rhinite allergique, une
affection fréquente devenue
un véritable problème de
santé publique, a été, le centre d’in-
térêt d’une rencontre scientifique
organisée, hier, à Alger par le labo-
ratoire MSD. Cette réunion, qui a
regroupée plus de 150 praticiens
issus de différents établissements
hospitalier que compte l’Algérie, a
été une occasion pour présenter les
dernières actualités en matière de
traitement, de diagnostic et de prise
en charge de cette affection qui
touche 30% de la population mon-
diale.
Selon les spécialistes, 20% des
malades qui ont développés une rhi-
nite allergique font généralement un
Trafic de véhicules
Saisie de 5 véhicules
et arrestation
de 2 individus
dimanche 13 Moharram 1432
correspondant au 19 décembre 2010 :
— Dohr...............….....12 h 45
— ‘Asr.........................15 h 16
asthme dans les deux ans qui sui- et apporte une solution rapide pour — Maghreb................. 17 h 37
— ‘Icha....................... 19 h 02
vent. De par son impact sur la qua- le praticien et le patient en même
lité de vie de la personne atteinte et temps, puisqu’il est prescrit dès
Lundi 14 Moharram 1432 correspondant
au 20 décembre 2010 :
du coût de sa prise en charge, la rhi- l'âge de trois ans. — Fedjr..........................06 h 23
nite allergique multiplie par huit le — Chourouk..................07 h 56
risque d’asthme. Kamélia H.
Il faut savoir que 75 % des
asthmatiques souffrent d’une Condoléances
rhinite allergique, un facteur Tizi-Ouzou
qui aggrave le cas et déstabili-
se le contrôle de cette patholo- Repêchage d’un corps Les familles BOUDRAA et AKSINE,
gie complexe. profondément touchées par le décès de
Concernant le traitement de sans vie du barrage
la rhinite allergique, le profes-
seur Hasbellaoui Mokhtar, du Taksebt CHARANI Zahia
présentent, en cette douloureuse cir-
CHU de Tizi-Ouzou, a évoqué
e corps inanimé d’un jeune homme a été repê-
la corticothérapie nasale qui
apporte de meilleurs résultats.
Il s’agit notamment du NASO- L ché jeudi dernier du barrage de Taksebt par les
éléments de la protection civile de Tizi-Ouzou
NEX, un corticoïde nasal qui qui se sont rendus sur les lieux juste après avoir été
constance, leurs sincères condo-
léances à la famille CHARANI et la
prient de croire en l’expression leur
vient d’être lancé en Algérie. informés de la présence d’un corps humain au sympathie émue.
Ce médicament, dit le Pr. niveau de ce barrage, apprend-on de la protection
Hasbellaoui, a prouvé son effi- civile. Le corps en état de décomposition a été Qu’Allah le Tout-Puissant accorde à la
cacité. Il soulage rapidement transféré vers la morgue du CHU Nedir-Mohamed défunte Sa Sainte Miséricore et l’ac-
les symptômes naseaux, mais pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été cueille en Son Vaste Paradis.
aussi les symptômes oculaires ouverte par les services de sécurité pour détermi-
ner les causes et circonstances exactes de cette A Allah nous appartenons et à Lui nous
mort. retrournons.
B. A.
Accidents de la circulation
Condoléances
16 morts en deux jours
Le directeur, la coordination syndicale et l’ensemble du personnel
D
urant les journées des 16 et 17 décembre CNAS Agence d’Alger profondément attristés par le décès du
2010, les unités de la gendarmerie natio- père de leur collègue

L
es gendarmes de la section de recherches de
Tamanrasset ont interpellé 2 personnes pour
association de malfaiteurs et faux et usage de
faux. Ils avaient en leur possession 5 véhicules de
marque Peugeot 505 dont les numéros de châssis étaient
falsifiés.
Déférés devant la justice, l’un d’entre eux a été placé
sous mandat de dépôt et l’autre a été cité à comparaître
à une audience ultérieure.
Lutte contre la contrebande
nale ont enregistré à travers l’ensemble
du territoire national 47 accidents de la circula-
tion routière dont 13 mortels et 34 corporels. Au
final, le bilan fait état de 16 morts et 84 blessés
ainsi que des dégâts matériels importants à 72
moyens de locomotion impliqués.
Les victimes ont eu lieu à Tamanrasset 3,
Alger 2, Bouira 2, Mila 2, Oran 2, Constantine 1,
Sétif 1, Tlemcen 1, Tiaret 1 et Ghardaïa 1.
Mme MERAINE Fatima Safia
(médecin conseil)
présentent à cette dernière ainsi qu’à sa famille leurs sincères
condoléances et les assurent en cette douloureuse circonstance
de leur profonde sympathie.
A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.
Anep : 843 662
----------------------------------------------------
Le directeur, la coordination syndicale et l’ensemble du personnel
CNAS Agence d’Alger profondément attristés par le décès du
père de leur collègue

La gendarmerie nationale mène M. HAMZA Djamel

présentent à ce dernier ainsi qu’à sa famille leurs sincères condo-
plusieurs opérations à l’Est léances et les assurent en cette douloureuse circonstance de
leur profonde sympathie.
A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.
darmes de la brigade locale ont à celle de Chéria, ont interpellé 2

L
es gendarmes de la section
de sécurité et d’intervention
du groupement de la wilaya
de Souk Ahras ont interpellé 2 per-
sonnes à bord d’un véhicule taxi, en
possession de 30.6 grammes d’or et
351,8 grammes d’argent non poin-
çonnés.
De leur côté, les gendarmes de
la brigade de Constantine est ont
interpellé une personne transportant
à bord d’un véhicule un lot d’appa-
reils électroménagers (téléviseurs et
démodulateurs avec leurs périphé-
riques).
Aux frontières sud, les gen-
darmes de la brigade de
Tamanrasset ont interpellé 5 per-
sonnes, à bord d’un camion pour
infraction à la législation de
changes. Ils étaient en possession
de 385.000 CFA, 5.350 euros et
10.600 DA.
A El-Oued, et agissant sur ren-
seignements, les garde-frontières de
la gendarmerie nationale et les gen-
découvert et saisi 700 disques durs
pour micro-ordinateurs de marque
Samsung, 700 graveurs DVD de
même marque, dissimulés par des
contrebandiers dans un buisson
dans la zone El Sbais, sise près de la
bande frontalière.
A l’est du pays, les garde-fron-
tières de la gendarmerie nationale
d’El Tarf, de Souk Ahras, les gen-
darmes de l’escadron de sécurité
routière de Safsaf El Ouesra et du
poste de police judiciaire de Bir El
Ater (Tébessa) ont découvert et
saisi un véhicule de marque Nissan,
2 motocyclettes, 22 démarreurs, 38
alternateurs, 3 ballots de friperie, 31
fûts contenant 3.138 litres de carbu-
rant, 14 fûts vides et 7 jerricans
vides. Dans la foulée, on notera
l’interpellation d’un contrebandier.
Par ailleurs, les gendarmes de la
brigade de Chéria (Tébessa), en
barrage de police de la route sur la
RN 83 reliant la ville de Khenchela
personnes à bord de 2 fourgons, en
provenance de Bir El Ater, transpor-
tant un lot d'effets vestimentaires en
provenance de la contrebande,
constitué de 1.691 paires de chaus-
sures de sport, 300 survêtements,
300 pull-overs pour femmes et
3.018 pantalons Jean’s.
Parallèlement, les gendarmes
de la brigade de Ghorriguer
(Tébessa), en barrage de police de
la route sur le chemin de wilaya
N°1, reliant la ville de Chéria à
celle de Ghorriguer, ont interpellé
4 personnes à bord de 2 fourgons,
transportant un lot d'effets vesti-
mentaires, en provenance de la
contrebande, constitué de 1.429
paires de chaussures de sport, 90
vestes de sport, 470 survêtements,
225 pantalons de sport, 377
jaquettes, 300 chemises en laine et
64 manteaux.
Synthèse S. A. M.
Anep : 843 663
--------------------------------------------------
Le directeur, la coordination syndicale et l’ensemble du personnel
CNAS Agence d’Alger profondément attristés par le décès de la
mère de leurs collègues
Mmes KHELOUFI Selma
et KHELOUFI Fatiha
présentent à ces dernières ainsi qu’à leur famille leurs sincères
condoléances et les assurent en cette douloureuse circonstance
de leur profonde sympathie.
A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.
Anep : 843 664
---------------------------------------------------
Le directeur, la coordination syndicale et l’ensemble du personnel
CNAS Agence d’Alger profondément attristés par le décès de la
mère de leur collègue
M. YAZID Abdelkader Djilali
présentent à ce dernier ainsi qu’à sa famille leurs sincères condo-
léances et les assurent en cette douloureuse circonstance de
leur profonde sympathie.
A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.
Anep : 843 665

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

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Dimanche 19 Décembre 2010

EL MOUDJAHID
Sports 31

3e Coupe d'Afrique de boxe FOOTBALL

Ligue 2 (10e journée)
L'Algérie (messieurs) L'USMBA
et le Maroc (dames) vainqueurs menace
le CSC
L a sélection algérienne mes- démontré aujourd'hui ses
sieurs de boxe, avec sept grandes capacités", a-t-il ajouté.
médailles dont cinq en or, a La sélection algérienne, 2è
remporté vendredi à Alger la 3è au classement général, a décro-
Coupe d'Afrique des nations, ché quant à elle, une médaille
alors que chez les dames, le tro- d'or par Manel Maherzi (54 kg),
phée est revenu à l'équipe du deux argent par Nezha Du coup, c'est
Maroc auteur de quatre médailles Boumaraf (60kg) et Houria l'USMBA qui
Nessah (75) et une bronze par a étrillé le MOC
dont trois en or. Au classement

Ph. : M. Naït Kaci

par équipes messieurs, l'Algérie
(5 or, 1 argent, 1 bronze) devance
le Maroc (3 or, 4 argent et 1 bron-
ze) et la Tunisie (2 or, 3 argent et
2 bronze). Les cinq pugilistes
algériens qui sont montés sur la
plus haute marche du podium, à
l'issue de huit journées de compé-
tition, sont: Kamel Rahmani (+91
Kg), Chouaib Bouloudinet (-91
kg), Samir Brahimi (52 kg),
Abdelkader Chadi (60 kg) et
Mohamed Lamine Ouadahi (56
kg) qui a enlevé, en prime, le titre
du meilleur boxeur. Quant au
jeune Fahem Hammachi (18 ans),
il s'est contenté de la médaille
d'argent dans la catégorie des 49
kg. Le combat le plus spectaculai-
re a été, sans conteste, celui qui a
opposé Abdelkader Chadi (60 kg)
au Marocain Mehdi Ouatine,
deux boxeurs pleins de talent,
remporté difficilement (2-0) par
l'Algérien. "C'est une victoire qui
me fait chaud au c£ur, car je l'ai
arrachée de haute lutte. Le match
a été très serré et s'est déroulé
beaucoup plus sur le plan tactique
", a déclaré à l'APS, Abdelkader
Chadi, à l'issue du combat, le
2ème face au même adversaire.
Jeux mondiaux (mal-voyants)
L'équipe nationale
Lors de la 1ère confrontation
entre ces deux pugilistes, la vic-
toire avait été attribuée à
l'Algérien par les juges, après le
score nul (3 à 3) qui avait sanc-
tionné le match.
Pour cette CAN-2010, les
organisateurs ont adopté un sys-
tème de compétition basé sur le
nombre de points cumulés par le
boxeur à l'issue de tous les com-
bats qu'il a disputés.
L'entraîneur algérien Azzedine
Aggoun s'est déclaré très satis-
fait de la "bonne prestation" de
ses boxeurs qui étaient "bien
concentrés sur leur sujet durant
toute la compétition". "Nous
avons atteint nos objectifs dans
cette compétition. Nous sommes
parvenus à effectuer un parcours
satisfaisant avec une sélection
que nous avons montée depuis
quatre mois seulement", a préci-
sé Aggoun, ajoutant que l'équipe
est "sur la bonne voie et va se
préparer convenablement pour
les prochaines échéances dont
principalement les Jeux olym-
piques 2012 de Londres". Chez
les dames, la première place par
équipes dans cette 1ère édition
de la CAN, est revenue au
Maroc grâce à ses trois
médailles d'or remportées par
Zahra Zahraoui (51 kg) sacrée
également meilleure boxeuse du
tournoi, Mahdjouba Oubtil (60
kg) et Sbih Soukeina (75 kg).
Quant à la médaille d'Argent
marocaine, elle a été l'oeuvre de
Sana Akili (54 kg). Pour l'entraî-
neur marocain Mohamed
Mesbahi, "Cette victoire consti-
tue un honneur pour la boxe
marocaine et pour le monde
arabe dans son ensemble".
"Après sept mois de travail,
nous avons pu affiner cette
sélection qui a
DZFoot
d'or 2010
Malika Bouarfa (51 kg). "On
visait deux médailles d'or, mal-
heureusement nous en avons
raté une, en raison de la sévéri-
té des juges lors du match perdu
par Nezha Boumaaraf face à la
Marocaine Mahdjouba Oubtil (5
à 4)", a affirmé l'entraîneur de
l'équipe algérienne féminine,
Khaled Herima. " Cette CAN a
été une bonne compétition pour
nos athlètes. Nous allons main-
tenant reprendre le travail pour
se préparer en prévision des
Jeux africains 2011, lesquels
seront qualificatifs pour les
Jeux olympiques 2012", a-t-il
ajouté. La troisième place du
podium chez les dames est reve-
nue à la Tunisie qui a remporté
une médaille d'argent et une de
bronze. Elle est suivie de la
Côte d'Ivoire avec deux
médailles de bronze. L'arbitrage
"a été bon", selon l'arbitre algé-
rienne Sidi Yacoub Kheira,
"puisqu'aucune contestation n'a
été relevée durant toute la com-
pétition". 12 pays ont pris part à
cette compétition qui s'est
déroulée huit jours durant, à la
salle Harcha-Hacène d'Alger.
sur la nette
marque de 4 à 0
et se propulse
à la 2ème place.
Cette journée de Ligue2 était favorable au
leader, le CSC, qui recevait l'US Biskra, une
équipe capable du meilleur comme du pire.
Finalement, sur le terrain, les camarades de
Hamza Yacef ont rencontré les pires difficultés
devant une accrocheuse formation biskrie. La
venue à la barre technique de Sbaâ avait fait du
bien aux "visiteurs". Néanmoins, à une minute de
la fin du temps réglementaire, Yacef le "renard"
parviendra à marquer, mais Blalta brisera l'espoir
des Constantinois quelques minutes plus tard. Un
nul qui refroidit les "Sanafir" La mauvaise affai-
re du jour est à mettre à l'actif des Mouloudéens
de Batna qui se sont fait surprendre sur une réa-
lisation signée Beloufa. Du coup, c'est l'USMBA
qui a étrillé le MOC sur la nette marque de 4 à 0
et se propulse à la 2ème place. C'est à dire que les
Bel-abbessiens ne sont qu'à deux points du CSC.
Le RCK a bien "digéré" sa large défaite, à
Merouana (4 à 1). En recevant le SAM, les
Koubéens ont fait parler la "poudre" sur des dou-
blés de Hanafi et Brinis. le RCK remonte à la 3ème
place. L'ASM0 est revenue au bercail avec une
superbe victoire devant la coriace formation de
l'ABMerouana. Les "Asémistes" de Benchadli
qui a remplacé Kioua reprennent confiance.
A Médéa, le NAHD est tombé devant
l'OMédéa sur un but de Belatrèche l'ex-béjaoui.
Les Médéens améliorent ainsi leur position en
devançant les "Nahdistes". Le NAHD prouve
ainsi sa fragilité hors de ses bases Au bas du
tableau, le CRT est parvenu à tenir la dragée

de Goal-Ball reprend s six n o minés haute aux Batnéens du CAB qui avaient infligé la
Le s ranger et deuxoudanr les
première défaite de la saison au CSC, le leader de

sa préparation
L'équipe nationale handisport de goal-ball a
repris le chemin des entraînements, en prévi-
sion de sa participation aux Jeux Mondiaux
d'Antalya (Turquie/1er-11 avril 2011), qualifica-
tifs aux jeux Paralympiques de Londres (2012),
a-t-on appris hier auprès de la Fédération algé-
rienne handisport (FAH). Composée de huit
joueurs, la sélection vient d'achever un stage
d'une semaine au Centre de préparation des
équipes nationales à Chlef, sous la houlette des
entraîneurs nationaux, Mohamed Bettahrat et
Abdelkader Khédim. "Après le dernier Mondial
et un repos mérité donné aux athlètes, on a
repris les entraînements en prévision de notre
objectif. Ce stage nous a permis d'évaluer l'état
physique et la santé des joueurs, et entamer
notre travail sur de bons pieds", a déclaré à
l'APS, M. Bettahrat. Durant ce premier stage, le
staff technique a eu l'occasion de revoir la
forme des joueurs et d'arrêter un programme
adéquat pour propulser les huit éléments au
top, à quelques mois du coup d'envoi du tournoi
mondial. Outre ce stage, l'équipe nationale
bénéficiera de trois autres stages dont le dernier
est prévu en Pologne (18-31 mars), et sera
ponctué par un tournoi international, avec la
participation de plusieurs pays de niveau mon-
dial. Le prochain regroupement des verts est
programmé du 7 au 20 janvier à Alger, et qui
permettra aux entraîneurs d'intensifier le travail
et s'axer sur le côté technico-tactique afin
d'améliorer le rendement technique du groupe.
"Ce stage sera préparatif au traditionnel tournoi
international de Manchester (17-20 février)
auquel l'équipe prendra part, et nous permettra
de sélectionner les six joueurs (équipe) pour les
Jeux mondiaux de Turquie", a indiqué pour sa
part, Abdelkader Khédim. Lors des dernières
éditions du tournoi, l'Algérie avait remporté la
3e position en 2009 et la seconde place du
podium en 2010. "On doit doubler d'effort et
élever le volume du travail pour permettre à
nos athlètes d'atteindre un niveau maximum de
rendement, le jour de la compétition officielle",
a expliqué pour sa part, Mohamed Bettahrat.
Lors des Jeux mondiaux d'Antalya, le tournoi
de goal-ball regroupera seize équipes dont
l'Algérie, le Maroc et l'Egypte. Les sélections
participantes seront versées en deux groupes de
huit. Les quatre premiers de chaque poule dis-
puteront les quarts de finale, et les demi-finales
seront qualifiés aux Jeux Paralympiques de
Londres.
conrenévu
oluant à l'ét t en lice p
riens, quat l, division Une, son rien, décerné
ionaux algé al
Six internat nat d'Algérie de footb le meilleur joueur algé10 sont: Madjid
le champion r 2010, récompensant Zfoot. Les nominés 20Yebda, 26 ans
DZfoot d'O par le site spécialisé D rs, Ecosse), Hassan eterre)
ée ge ngl
chaque ann , 27 ans (Glasgow Ranche, 24 ans (Fulham, ATedjar, 24 ans
Bougherra s, Italie), Rafik Halli érie ), Saa d
(Naple (Sétif, Alg , Bulgarie).
m ène D jabou, 23 ans M'Bolhi, 24 ans (Sofia té le
Abdelmou u, Algérie) et Raïs Rangers avait rempor
(Tizi-Ouzo enseur des Glasgow uréat du 11e DZfoot
Le déf la
r (2009). Le t à l'issue
DZfoot d'O connu prochainemens.
d'Or se ra internau te
du vote des
Trophée de la BBC
Le Ghanéen Gyan Asamoah
meilleur footballeur africain 2010
L'attaquant international ghanéen
Sunderland, Asamoah Gyan a remporté vendredi
le trophée du meilleur footballeur africain de l'an-
née 2010, décerné par la BBC. Le buteur des
Black Stars a décroché le titre avec une écrasante
majorité des suffrages, devançant son compatriote
André Ayew (Marseille), les Ivoiriens Yaya Touré
(Manchester City) et Didier Drogba (Chelsea) et le
Camerounais Samuel Eto'o (Inter Milan). "Je suis
si heureux, je ne peux pas y croire. Je suis telle-
ment reconnaissant à tous les fans qui ont voté pour
moi." a confié Gyan sur le site de la BBC. "C'était
vraiment difficile de remporter ce prix, surtout avec la présence de tous les autres
joueurs de classe mondiale", a-t-il ajouté. "Je suis tellement reconnaissant à tous mes
fans en Afrique, en particulier ma famille et mes fans au Ghana." Agé de 24 ans, Gyan
a connu une année 2010 mémorable avec l'équipe du Ghana, vice-championne
d'Afrique en Angola, marquant trois des quatre buts des Black Stars. Au Mondial sud-
africain, Gyan a inscrit trois buts et atteint les 1/4 de finale. "Je suis ravi pour Asamoah
après cette distinction bien méritée. Asamoah a apporté un plus à l'équipe de
Sunderland", a déclaré l'entraîneur de Sunderland Steve Bruce, qui a remis à Gyan le
trophée du meilleur footballeur africain de l'Année 2010.
Palmarès du meilleur footballeur africain de la BBC:
2010- Gyan Asamoah (Sunderland-Ghana)
2009 - Didier Drogba (Chelsea - Côte d'Ivoire)
2008 - Mohamed Aboutrika (Al Ahly - Egypte)
2007 - Emmanuel Adebayor (Arsenal - Togo)
2006 - Michael Essien (Chelsea - Ghana)
2005 - Mohamed Barakat (Al Ahly - Egypte)
2004 - Jay Jay Okocha (Bolton - Nigeria)
2003 - Jay Jay Okocha (Bolton - Nigeria)
2002 - El Hadji Diouf (Liverpool - Senegal)
2001 - Sammy Kuffour (Bayern Munich - Ghana)
2000 - Patrick Mboma (Parma - Cameroun).
cette Ligue2. Cette fois-ci, les Batnéens sont
tombés devant une équipe témouchentoise très
vigilante et qui a joué sans complexe. Une vic-
toire inespérée grâce à un but de Lèchlèche en fin
de partie. 20 buts ont été inscrits au cours de cette
journée.
Hamid G.
Résultats :
CRT-CAB 3-2
MSPB-ESM 1-0
USMBA-MOC 4-0
RCK-SAM 4-0
ABM-ASMO 1-2
OM-NAHD 1-0
CSC-USB 1-1
U N E - D E U X
 Idrissa Coulibaly (JSK) est entre le mar-
teau et l’enclume. Il ne sait pas s’il reste à la
JSK ou s’il opte pour un club étranger. Ce qui
est sûr , c’est qu’il est très sollicité.
de
 Geiger (ex- entraîneur de la JSK) avait
démissionné de son poste. On peut dire qu’il n’a
pas chômé, puisqu’il vient d’être engagé par le
club égyptien d’Al-Masry.
 Belhout (ex-entraîneur de Béjà -Tunisie)
est pressenti pour prendre en main le MCEE.
Il pourrait signer son contrat ces jours -ci.
 Maïza (JSMB) n’a pas été aligné par
Menad, l’entraîneur de la JSMB à cause du fait
qu’il était suspendu pour cumul de cartons.
 Les Tunisiens du club africain, les
adversaires du MCA pour le compte de la
manche retour de la Coupe de l’UNAF (fina-
le), arriveront à Alger, ce mercredi. Ils loge-
ront à l’hôtel Sheraton.
 Alain Michel (coach du MCA) a touché
une bonne partie de son argent. Il a été vraiment
soulagé. Il va ainsi faire son travail à la tête du
MCA en toute sérénité.
 Serar, président de l’ESS, est sur les
traces d’un grand attaquant africain. Si cette
transaction se concrétise, il aura fait une très
bonne affaire.
 Mekhazni, le nouvel entraîneur de
l’USMA tient à Zian, l’ex-Chélifien. Le joueur a
repris les entraînements.

Dimanche 19 Décembre 2010

 Football - Ligue 1 (12e journée)

L'ES Sétif cartonne, l'ASO Chlef en échec

L' ASO Chlef, tenue en échec par l'USM
Annaba (0-0) conserve provisoirement
le fauteuil de leader, avec un seul point
d'avance sur son dauphin, l'ES Sétif, large vain-
queur de CA Bordj Bou Arreridj (3-0), lors de la
12e journée championnat d'Algérie de Ligue 1,
tronquée des deux derbies algérois : USM El
Harrach-MC Alger et USM Alger-CR
Belouizdad. En déplacement au stade du
19 Mai à Annaba, l'ASO Chlef est revenue
avec le point du match nul face à l'USM
Annaba, qui raté un penalty par Mansour à la
fin de la première mi-temps."Comme prévu, le
match a été difficile contre une bonne équipe
de Annaba. Après vingt premières minutes
difficiles, nous avons réussi prendre le jeu à
notre compte et avec un peu de chance, on
aurait pu marquer par Seguer. L'USM Annaba
a manqué de son côté un penalty. En seconde
Lazaref (35), Bachiri (80) ont été les arti-
sans de la victoire des protégés de Abelkader
Amrani, lesquels ont mis fin à la belle série de
leur voisin oranais. En bas du classement,
l'USM Blida a signé sa troisième victoire de
rang au stade Mustapha Tchaker aux dépens
de la JS Kabylie (1-0) sur une réalisation de
Mokhtar dés la 6e minute. Grâce à ce succès,
les partenaires de Lounes Gaouaoui rejoignent
l'USM Annaba à la 11e position avec 13
points. En revanche, la JS Kabylie, sans
entraîneur en chef, après la démission du
Suisse Alain Geiger a montré, une nouvelle
fois, ses limites hors de ses bases en concé-
dant sa troisième défaite consécutive et la qua-
trième de la saison.
RÉSULTATS ET CLASSEMENT

WAT 2 - MCO 1 période, après l'expulsion de Abdesselem,

Le Widad sur sa lancée
Stade Akid Lotfi Tlemcen
Arbitres: Bousster, Hassi et Hamou
Buts: Lazaref (36'), Bachiri (80') WAT
Berradja (88') MCO
Averts. : Boudjakdji, Lazaref, Djemili
(WAT)
B. Daoud, Benattia, Kechamli, Zidane,
Boukessassa (MCO)
Expuls. : Belgherri (72') WAT.
Kechamli (79') MCO
Le WA Tlemcen sur sa lan-
cée, a enregistré hier son
deuxième succès à domicile
depuis le début de saison
face aux Hamraouas venus
dans la capitale des Zianides
en conquérants pour empo-
cher les trois points de la
victoire mais c'était sans
compter sans la détermina-
tion des poulains de Amrani
qui commencent à voir plus
clair depuis la venue (le
coach expérimenté qui a fait
ses preuves ailleurs.
La venue du MC Oran à
Tlemcen constituait un vrai
test et c'est pourquoi sur le
terrain, la rencontre très dis-
putée fut d'un niveau appre-
nous avons montré nos qualités défensives" a WA Tlemcen - MC Oran 2-1
déclaré l'entraîneur de l'ASO. Les protégés de JSM Béjaia - AS Khroub 0-0
Meziane Ighil sont leaders pour le deuxième
journée d'affilée, devançant d'un petit point,
ES Sétif- CAB Bou-Arréridj
MC Saïda- MC El-Eulma
USM Annaba- ASO Chlef
3-0
1-0
0-0
WAT : Djemili, Boulahya, Boukhiar, Habri, l'ES Sétif, auteur du carton de la journée
contre la lanterne rouge, le CABBA (3-0). USM Blida- JS Kabylie 1-0
Bachiri,Boudjakdji, Belgherri, Bennaceur, Matches reportés:
Sidhoum, Berramla (Chaib 61'), Lazaref Disputé devant un nombreux public, le derby
des haut-plateaux a été dominé de la tête et USM Alger- CR Belouizdad
Entr: Amrani (4 janvier 2011)
MCO) : Ouamane, Boussaâda, Bengorine des épaules par les Sétifiens, qui ont concréti-
sé leur supériorité par trois buts inscrits par USM El Harrach- MC Alger
(Sebbah 76'), Zidane, Kechamli, Benattia, (11 janvier 2011)
Tabar (Meddahi 60'), Aïssaoui,Haddou Metref, Djabou et Benmoussa.
(Boukessassa 70'),Berradja, Bouabdellah Les Setifiens qui comptent deux matchs en
moins, ont bien préparé leur finale retour de Classement Pts J
Daoud. 1 . ASO Chlef 24 12
Entr. : Cherif Ouazzanl la coupe de l'UNAF contre Ennasr de
Benghazi, prévue mardi soir à Sétif. La bonne 2 . ES Sétif 23 10
pour les locaux(80'). Piqués opération de la journée a été réalisée par le 3 . MC Saida 21 12
dans leur amour- propre les promu, le MC Saïda, qui se hisse à la 3e place 4 . JSM Béjaia 20 11
Mouloudéens sauvèrent avec 21 points grâce à sa victoire contre le 5 . USM Harrach 19 11
l'honneur en inscrivant un MC El Eulma (1-0). Un but inscrit par Laid 6 . MC Oran 18 12
but par l'intermédiaire de Madouni dés la 6e minute a permis aux 7 . CR Belouizdad 17 11
Berradja dans les dernières hommes de Rouabah de renouer avec le suc- 8 . JS Kabylie 15 11
minutres de cette joute très cès et de prendre la troisième place à la JSM - .USM Alger 15 11
plaisante (88') mais ce n'était Bejaia, accrochée à domicile, à la surprise 10. MC El-Eulma 14 12
pas suffisant et la victoire générale, par l'avant dernier du classement, 11. USM Annaba 13 12
des Tlemcéniens est ample- l'AS Khroub (0-0). Le derby de l'Ouest entre --. USM Blida 13 12
ment méritée à plus d'un le WA Tlemcen et le MC Oran qui a tenu 13. WA Tlemcen 12 12
titre, n'en déplaise aux fans toutes ses promesses, est revenu à l'avantage 14. MC Alger 11 9
du Mouloudia. des Zianides sur le score de 2 à 1. 15. AS Khroub 9 12
A. Ghomchi 16. CABB Arreridj 7 12
Clubs de l'élite
La valse des entraîneurs continue

ciable notamment du côté
des coéquipiers de
Boudjakdji très motivés pour
la circonstance même si les
visiteurs ont bien entamé le
match et ont failli ouvrir le
score par l'entremise de
Aissaoui et Berradja mais le
virevoltant Lazaref très en
vue dans ce match permit à
son équipe d'ouvrir la
marque sur une superbe tête
plongeante (36')à son équi-
pe. En seconde mi-temps, les
locaux plus incisifs redou-
blent d"efforts et se montrent
très entreprenants en harce-
lant la défense du MCO qui
finit par céder face aux
assauts repétés de Lazaref
Belgherri , Berramia et
Bachiri magistralement servi
par l'omnipotent Boudjakdji
reussit à doubler la mise
O n ne le dira jamais assez, la présente saison
a connu le changement à la barre technique
de nos clubs de l'élite de plusieurs techni-
ciens dans un laps de temps très court. Il sont vrai-
ment nombreux. Ce qui montre que la formation
est loin d'être la priorité de nos clubs. Tout le
monde axe ses objectifs pour la saison en cours sur
les résultats techniques que le clubs peuvent comp-
tabiliser immédiatement. On ne fait aucunement
cas d'une projection sur le long terme. Il n'y a que
le résultat hebdomadaire de l'équipe qui intéresse
les dirigeants et leurs supporters. Le coach, qui
n'arrive pas à donner les résultats escomptés par
tous, aura déjà signé son arrêt de travail. Personne
ne voudra de lui. Il aura , alors, tout le monde
contre lui. Une situation que nul ne peut justifier ou
remettre en cause, car, on estime que les résultats
que peut faire un entraîneur le week end sont le
gage manifeste de son maintien ou non à la barre
technique d'un club donné de surcroît de l'élite,
comme on s'évertue à les appeler. Avec l'avène-
ment du professionnalisme dès le présent exercice,
on s'est dit que cette fois-ci, les choses vont aller un
peu mieux par rapport aux saisons précédentes.
Avant même la fin de la phase aller du champion-
nat professionnel de la Ligue1, ils sont plus de neuf
entraîneurs qui sont passés à la "trappe" avant
même qu'ils n'arrivent à faire correctement leur tra-
vail ou du moins parvenir à imposer leur "marque
de fabrique". C'est-à-dire leur "griffe".
Dès que le club comptabilise un mauvais résul-
tat, on commence dans l'environnement direct du
club à jaser et demander le changement à la barre
technique, comme si l'entraîneur possède une
"baguette magique" pour transformer des
"toquards" en "chevaux de course". Cette logique
semble s'imposer à tous. C'est ainsi que cette sai-
son, on peut dire que les clubs qui ont apporté des
changements sur leur barre technique sont assez
nombreux. Mouassa (CABBA), Zekri (ESS),
USMAlger (Saâdi), JSK (Geiger), USMB (Assas),
ASK (Belarbi), WAT (Henkouche), USMAnnaba
(Amrani), MCEE (Malek)...La liste pourrait s'al-
longer. Aucun analyste, ni dirigeant ne sont arrivés
à dire que les joueurs ont une grande part de res-
ponsabilités dans les résultats techniques réalisés
par le club. Tout le monde sait que certains joueurs
évoluant dans notre championnat de Ligue1 sont
assez limités. Pour cela, il faut bien regarder nos
matchs de l'élite où nos joueurs cachent leurs
limites techniques par des "plongeons" ou simula-
tions sur la pelouse afin de bénéficier de coup
francs en réussissant à tromper la vigilance de nos
arbitres. Le niveau d'une équipe n'est pas unique-
ment lié à la perspicacité ou au génie du coach pour
appliquer la tactique appropriée, mais aussi au bon
sens des dirigeants, à la qualité des joueurs qu'on
peut avoir au sein de l'équipe.
Une équipe est avant tout un travail de groupe
où tout le monde doit s'impliquer. Une hirondelle
ne peut pas faire le printemps. L'entraîneur n'a pas
la panacée pour rendre une équipe sans ambition en
une grande équipe qui peut damer le pion à n'im-
porte qui.
Là, on peut dire qu'on fait fausse route. Il faut
tout revoir en donnant le primat à la formation pour
avoir une équipe très bien préparée sur tous les
plans. Le fait de se contenter d'acheter des joueurs
dès l'ouverture du marché des transferts ne peut
que perpétuer les mêmes erreurs à satiété. La
réflexion est ainsi engagée !
H. Gharbi

Les lauréats récompensés demain au Caire
L e football africain connaîtra demain, au
Caire (Egypte) son apothéose avec la
désormais traditionnelle cérémonie des
CLO/CAF Awards, où les meilleurs seront
récompensés par la Confédération africaine
de football. L'année 2010 a été riche en évé-
nements de grande importance dont le point
culminant aura bien évidemment été l'organi-
sation, pour la première fois de l’histoire, de
la Coupe du monde sur le continent africain.
Sur le terrain, l'année s'est achevée hier par
une autre grande première, la présence du TP
Mazembé en finale du la Coupe du monde
des clubs face à l'Inter Milan. Les récom-
pensés seront multiples et ceux qui seront
honorés auront bien mérité du football afri-
cain.
CAF Awards
Parmi les trophées, il y aura les
plus prestigieux, celui de joueur
et de joueuse de l'année, et celui
de meilleur joueur opérant en
Afrique, ceux des meilleurs
espoirs hommes et femmes,
celui du club de l'année, celui de
la meilleure sélection nationale, hommes
et femmes, celui du meilleur entraîneur.
L'Algérie, déjà récompensée en 2009,
est nominée pour la deuxième année de
suite pour le titre de la meilleure équipe
africaine 2010. Elle aura pour concurrents
l'Egypte (Championne d'Afrique en titre) et le
Ghana (1/4 de finaliste au Mondial-2010).
De son côté, Ryad Boudebouz, grand espoir
du football algérien est nominé par la CAF,
pour le prix du meilleur joueur espoir, en
compagnie du Ghanéen Kwadwo
Asamoah (Udinese/Italie) et Moussa
Maâzou (Bordeaux/France). Le TP
Mazembé, déjà récompensé en
2009 pourrait bien conserver sa
couronne après son nouveau titre
continental et son accession à la
finale de la Coupe du monde des
clubs. Sont également nommés
pour un trophée, Alain
Kaluyitukadioko (meilleur joueur
opérant en Afrique) et le Sénégalais
Lamine N’Diaye (meilleur entraîneur de l'an-
née) qui aura fort à faire avec l’Egyptien
Hassan Shehata. Chez les femmes, les récom-
penses iront au Nigeria qui a retrouvé son
titre continental, momentanément abandonné
à la Guinée Equatoriale en 2008 et à son
équipe des moins de 20 ans, finaliste de la
Coupe du monde de la catégorie.
Sont en lice Stella Mbachu, Perpetua
Nkwocha et Ebere Orji. Des prix spéciaux,
dénommés Presidential Awards, seront égale-
ment décernés par le président de la CAF a
ceux qui ont contribué énormément au déve-
loppement du football dans leur pays. Au
cours de la même soirée, la CAF procédera au
tirage au sort des compétitions interclubs
africaines L'Algérie sera représentée par le
MC Alger et l'ES Sétif en Ligue des cham-
pions. La JS Kabylie et le CA Batna en coupe
de la Confédération.