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Institutions européennes et communautaire

Grand programme de l’UE par l’intermédiaire de la commission qui soutient financièrement


des actions qui visent à promouvoir, défendre, renforcer la formation, la recherche, le
dialogue entre les U et la société civile sur les questions qui touchent la construction
européenne (Action Jean Monet finance en dehors des frontières aussi). 10 en France, le
centre d’excellence c’est de reconnaitre le potentiel d’excellent des universités partenaires
etc.

Conseil de l’union, européenne, de l’Europe très différents. Le conseil de l’union ou européen


sont 2 organes de l’organisation du système communautaire. Le conseil de l’Europe est une
autre organisation qui n’a rien avoir avec la construction communautaire.

Institution européenne veut dire qu’on va s’intéresser à toutes les institutions


européennes qui existent même région. Cet apprentissage de la connaissance de la
société international a commencé en cours de relation international, notamment les 3 grands
champs d’analyses :

- Analyse international stricto sensu. (depuis la fin de la 2ème GM).

- Initiation au droit international général.

- La société internationale se caractérise par 2 cat de sujets : les Etats et les O


internationales, comme la grande organisation universelle, l’ONU. Organisation
régionale dans tous les niveaux du monde come Asie et Afrique e en Europe. Ce
cours s’inscrit dans la continuité car vise à proposer une analyse.

Qu’ece qu’une OI ? On s’aperçoit que les OI sont arrivés sur la scène beaucoup plus tard
que les Etats, très récents, apparait 19ème siècle alors que Etat au sens moderne 15ème siècle.
C’est au 19ème siècle qu’apparait les OI, on les a crée pour régler des pb d’ordre technique
comme par exemple l’union télégraphique universelle qui est née en 1865. Autre
organisation à caractère technique : union générale des postes crée en 1814 transformé en
1878 pour devenir l’union postale universelle.

La société internationale n’est pas encore prête pour créer des OI à vocation politique, la
première est SDN, on n’est pas capable d’utiliser le mot organisation avant SDN, crée par le
traité de Versailles pour maintenir paix.

Organisation internationale : Une association de plusieurs Etats qui va donner naissance a


une entité nouvelle dotée de la personnalité juridique internationale.

Les autres on les qualifie de ONG ‘Organisation non gouvernementale’ / Organisation inter
gouvernementale.

L’ONG : Association non pas d’Etat mais de personnes physique ou personne morale qui
souvent appartiennent à des Etats différents, ces ONG ne sont pas dotés de la personnalité
juridique internationale mais pour exister ont besoin d’une personnalité juridique de droit

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interne, touche de très nombreuses activités et ont une activité internationale. (MSF)

L’ONG est peut être un acteur de la scène internationale mais pas un sujet de la scène
internationale. Seul les OIG ont la double casquette d’être à la fois des acteurs et des sujets.

Dans le cadre de ce cours on s’intéresse aux OIG.

Prolifération des OIG, l’époque contemporaine se caractérise par une très grande richesse et
hétérogénéité, on est tenté de mettre de l’ordre, classification, construire des typologies.

2 classifications :

- Celle qui consiste à opposer les organisations universelles à celles des organisations
régionales.

- Opposer organisation dite classique ou appelé aussi intergouvernementale aux


organisations internationales dites supranationales ou dites de coopération intégrée.

Deuxième classification importante pour comprendre le régionalisme européen car inventé le


modèle de la coopération supranationale, communauté européenne est une organisation qui
se réclame de cette originalité qui constitue une organisation de type intégrée alors que
toutes les autres organisations sont classiques.

Organisation internationale classique est une organisation qui postule la stricte souveraineté
de chaque Etat membre, ou bien l’organisation n’a pas le droit d’adopter des actes juridiques
obligatoire pour les Etat, contraignants pour les partis à part si chaque Etat a expressément
consentit donc l’acte juridique ne peut être adopté qu’à l’unanimité. Le processus décisionnel
à l’unanimité constitue la base de l’OIG classique.

OI dites supranationales : ORG dans laquelle les Etats ont transférés compétences, ces
ORG peut adopter des actes juridiquement contraignants à leurs égards et cette organisation
peut adopter à la majorité. Brèche ouverte de la souveraineté.

Ce modèle supranationale n’existe pas à l’état pur et la caractéristique c’est de mêler les
fonctionnements des organisations internationales et supranationales.

Bibliographie :

Institution européennes Sauron Jean-Luc

Renout Arald Institutions européennes.

Moreau-Desfarges Institutions européennes.

Que sais-je ? Les grandes étapes historiques du régionalisme européen. Les grands Etats
de l’organisation de l’Europe. Dernière ressource, 2 notices consacrées aux OI à vocation
universelle et un deuxième volume qui s’appel les organisations internationales à vocation
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régionales. Il existe un TD optionnel. Le droit communautaire est la construction d’un droit
que l’on tire de différents pays et que l’on fait un mix donc grande capacité de comparatiste,
y’a beaucoup de débouchés dans le droit international européens car recrute sur contrat qui
porte sur un objet particulier, déterminé, système anglo-saxon, qui recrute la personne la
plus compétente. Les ONG recrute beaucoup.

http://cejm.upmf-grenoble.fr

Première organisation européenne : Benelux, véritable organisation européenne


intergouvernementale de type classique qui signifie que ce n’est pas supranational alors que
les 3 Etats membres sont membres de l’UE qui est supranationale. (Belgique, Pays bas,
Luxembourg).

Crée en 1921 où tout commence par une union économique entre 2 Etats Belgique et
Luxembourg. En 1944 les 2 partenaires sont rejoints par les Pays bas et là en même temps
que l’organisation s’élargit, elle approfondie à la fois ses objectifs et ses compétences, on dit
que l’on va créer une union douanière qui est un accord par lequel les Etats qui sont partis
s’accordent des diminutions de droit de douane ou suppression selon le cas et en même
temps l’union douanière a une caractéristique de construire un front commun, vis-à-vis des
importations et exportations vers un pays tiers.

En 58 les 3 partenaires ont conclues nouvel accord et se mettent d’accord pour crée entre
eux un marché commun en mettant en place un véritable tarif extérieur en commun entre 6
Etats membre des la communauté européennes comme France, Italie, et Luxembourg en
plus.

Pk c’est si important de maintenir cette organisation ? C’est l’expression de la solidarité qui


compose entre ces 3 Etats car histoire commune entre ces 3 Etats qui font partie du
Benelux. Le Benelux est une organisation qui développe des activités économiques et
commerciales. Le Benelux est intéressant car si il y’a un dossier qu’ils n’aiment pas peuvent
faire front commun et le Benelux existe toujours.

Organisation crée en 1952 c’est le conseil nordique qui va réunir des Etats du nord de
l’Europe appelé Etat scandinave où l’on trouve le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Islande
qui sont les Etats fondateurs et la Finlande rejoindra plus tard car frontière commune avec
URSS, elle a évité l’absorption soviétique en donnant des gages. Un Etat s’autocensure,
évite tout ce qui peut être interprété agressive par le voisin et a rejoint le conseil nordique en
1955 en expliquant à l’URSS et en s’expliquant. Il y’a une véritable solidarité lié à une
civilisation commune, régime juridique commun, lien historique étroit, la distinction Norvège
Suède est récente. La caractéristique de cette organisation c’est d’avoir une énorme
compétence définit de manière large et n’a pas de pouvoir de décision. Cette organisation a
3 de ses Etats qui font partie du système communautaire à des étapes différentes,
Danemark devenu membre 73 (6 à 9) Suède et Finlande en 95, Norvège participé à la
négociation jusqu’à 73 mais refusé et en 95 aussi jusqu’au bout et non et maintenant elle fait
toujours pas partie. Ils traitent question qui n’est pas traité par l’union comme défense

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(sécurité) ou simple consultation entre pays sur la sécurité.

CEI : Communauté des Etats indépendants, entité intergouvernementale composé


aujourd’hui des 11 des 15 anciennes républiques soviétiques qui étaient des composantes
de la grande fédération de l’URSS et qui ont conquit leur qualité d’Etat indépendant avec
l’éclatement URSS, on parle de NEI, Etat nouvellement indépendant. Les Etats ont le choix
de ne pas doté l’organisation qui leur ressemble d’une personnalité juridique internationale
comme la CSCE (conférence sur la sécurité et la coopération en Europe) qui se dote en 94
de la personnalité juridique, autre exemple qu’on refuse la personnalité juridique, l’UE qui est
l’union politique du système communautaire et seul le traité de Lisbonne lui confèrera le
statut de Pers Juridique.

CEI compte 2 activités internationales, ces 2 instances sont l’organisation du traité de


sécurité collective (OTSC), l’Eurasec également (communauté économie asiatique).

On cherche la prise d’autonomie avec la dotation de la personnalité juridique, rapprochement


toujours plus étroit des Etats membres qu’on essaye d’opérer dans 2 grands secteurs
notamment secteur sécurité communautaire et le secteur de l’intégration économique,
rapprochement économique entre les 2 parties. C’est ce qu’on appel l’espace post soviétique
où l’Etat exerce un leadership incontestable qui est la Russie et constitué également des NEI
qui sont issues de l’éclatement de l’e URSS.

Sur la création de la CEI, crée le 8 décembre 1991 (traité de Minsk), à partir d’une initiative
prise par 3 Etats qui sont des républiques de l’URSS, 3 des ces composants fédérés de
l’URSS la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine crée cette instance de communauté des Etats
indépendants et publie corrélativement une déclaration solennelle selon laquelle l’URSS est
dissoute. Ces 3 Etats fondateurs attendent de cette instance qu’elle puisse faciliter l’accès à
l’indépendance et favoriser la coopération multilatérale entre ces nouveaux Etats.

Le 21 Décembre est réunie un sommet à Alma-ata un certain nombre d’Etat qui accède à
l’indépendance et ces Etats se déclarent parti à la CEI et on trouve les Etats du causasse
moins un l’Arménie et l’Azerbaïdjan le rejoint, aussi la Moldavie qui n’est pas l’ex URSS puis
on va retrouver les ex républiques d’Asiatiques de l’ex URSS (Tadjakistan, turkmenistan etc.)

Lors de ce rdv ces 3 Etats se voient reconnaitre un statut de membre fondateur de la


communauté, la Géorgie attendra 1993 pour y figurer. A l’occasion de ce sommet on signe
un traité de l’Alma-ata qui conforme le traité signé à Minsk, structure extrêmement souple,
réduite. On dit que la CEI a 2 organes consécutives un conseil des chefs du gouvernement
et l’autre des ministres.

A l’occasion de ce sommet Alma-ata, a coté de ce traité sera conclue d’autre accord qui
intéresseront seulement une partie des Etats membres de la CEI notamment un accord
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indispensable pour liquider l’héritage soviétique, accord qui porte sur ce qui va devenir
l’accord puissance soviétique et donc 4 Etats se répartissent la puissance nucléaire comme
la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. Il faut se mettre d’accord sur
l’instauration d’un commandement unique des forces nucléaires stratégiques entre les 3
Etats qui méritent la puissance nucléaire.

On met en place des accords internationaux souples qui intéresse soit tous les pays soit une
partie de la CEI. Elle a été conçu comme une instance de coopération polymorphe et ces
coopérations n’ont pas besoin de se développer entre tous les Etats partis mais peuvent se
développer en multilatéral. Ces coopérations vont se développer essentiellement dans 2
domaines :

- Sécurité militaire : Notamment dossier politique étrangère qui intéresse la politique


internationale. Accord de sécurité du Tachkent conclue entre 6 Etats et cet accord lie
que 6 Etats et parlent de certaines choses qui existent dans le pacte de Varsovie, d
l’Otan ou l’union Europe occidentale. Il s’agit de mettre à charge aux partis une
obligation d’assistance à l’un des Etats agressés. L’assistance peut être politique,
économique et militaire et ce traité prévoit qu’il peut être militaire et ce traité en cas
d’agression met en place un coordination entre les Etats partis en cas de dangers
pour la paix. Il sera à l’origine de l’OTSC.

- Domaine économique : Septembre 93 sera signé entre 6 Etats partis un accord


comportant la création d’une zone rouble (monnaie ancienne union soviétique). Cet
accord sera dénoncé par les autres partis au motifs de la trop grande rigueur des
conditions imposées par la Russie dans le cadre de cette zone rouble. En Sept 93 est
conclue entre les partis un traité de coopération économique et toujours au même
moment sera signé entre 3 Etats, R B K, cet accord porte sur la création de l’union
douanière.

Bilan de la CEI

Bilan contrasté, du point de vue de la conclusion des accords c’est extrêmement décevant,
seulement 8 des accords sur 173 ont pu rentrer en vigueur car ratifié à l’unanimité. (pas
seulement signé). La CEI sera à l’origine de la signature de 1000 documents de
coopérations mais seulement une dizaine qui ont eu une portée effective. Certains Etats vont
se mettre à contester la CEI assez régulièrement, il n’est pas rare que certains Etats
prennent le contre-pied pour contester certaines déclarations faites dans le cadre de
l’organisation, certains Etats défendent la thèse que cette instance ne suffit pas, qu’on a
besoin d’instance beaucoup plus perfectionné et ce sont ces Etats qui vont pousser à ériger
une coopération internationale.

D’autres Etats ont continués et continuent de défendre ces communautés d’Etats


indépendants et accepte la création de sous entend.

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Certains Etats ont quittés la CEI, menacent encore aujourd’hui de quitter la CEI comme en
2005 le Turkménistan qui fait connaitre sa décision de quitter la CEI et 6 mois plus tard il
revient dans cette instance en sollicitant un statut à part, un Etat associé. Géorgie dernier a
rejoindre la CEI en 96 et a quitté en Aout 2008 pour protester l’invasion par la Russie de son
territoire. (été 2008), une partie de son territoire est habité par une population
majoritairement Russe et cette population revendique son autonomie ; la région d’Ossétie
demande en premier temps son autonomie, elle veut n faite rejoindre la Russie un jour.

Le président fait pénétrer ses troupes sur l’Ossétie alors que troupes exclues par accord
internationaux donc répression Russe. La Géorgie va avoir du soutien politique d’autre
membre de la CEI qui conteste le leadeurship Russe au sein de l’organisation notamment à
l’Ukraine ou en Aout 2008 avait annoncé sa réflexion pour savoir si elle n’allait pas dénoncer
sa participation à la CEI. Cette instance est à l’origine de sous ensemble qui vont naitre au
sein de la CEI et qui vont être sous forme de véritable organisation international.

L’organisation du traité de sécurité collective (OTSC), cette organisation née car en 1999 on
s’interroge sur le devenir du fameux traité de Tachkent, certains Etats vont choisir de
prolonger leur relation mutuelle sur ce traité par la signature d’un Protocol. D’autres Etats qui
l’ont rejoins n’ont pas voulue signer ce protocole qui prolonge de 5 ans le traité et ont choisis
de se retirer du traité. Ce sont des Etats qui ont des relations difficiles avec la Russie. Au titre
de ces Etats il y’a l’Azerbaïdjan, Géorgie, Asie centrale, Ouzbékistan. Ces Etats s’interrogent
sur leurs intérêts.

Octobre 2002 autre étape franchit on va voir donc un certains nombre d’Etat signé un
nouveau traité, qui a pour contenue matériel l’essentiel de sécurité collective de Tachkent
mais qui fait le choix de créer une organisation alors que jusque là c’est une garantie en cas
d’attaque et infirmation formelle sur la coopération en cas de crise c’est ainsi que née cette
organisation qui est dotée de la personnalités juridique et cette organisation fonctionne
depuis septembre 2003 comme la Russie, Biélorussie, l’Arménie, Kazakhstan, Kirghizstan,
l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. Ece que cette organisation est fermée ? depuis Mai 2007 des
discussion ont été ouvertes, réflexion et négociation en cours sur une question qui est de
savoir si l’Iran ne pouvait pas rejoindre cette organisation, changement de perspective
important car premier pays en dehors de l’ex soviétique a devenir membre d’une
organisation conçue pour les anciennes parties de l’ex URSS, la question iranienne est une
question majeures de la géopolitique contemporaine et c’est un Etat qui est soutenue par la
Russie par le système des alliances, on trouve dans ce traité une assistance en cas
d’agression ce qui signifie qu’en cas d’agression américaine, la Russie doit intervenir.

L’organisation à caractère économique Eurasec. Signé accord, en 96 sous les auspices de la


CEI est signé un nouvel accord qui est le traité sur l’intégrations approfondie dans les
sphères éco et humanitaires. Mais ces accords ne donnent pas une réalisation concrète
mais la réflexion qui est entreprise au sein de la CEI cad en 2000 que les Etats membres de
la CEi vont relancer leur coopération économique et cette relance va prendre une forme très
particulière qui est l’Eurasec qui est née en 2004, c’est l’idée de crée un certain nombre de
nouveaux instruments pour présenter un front uni. Il y’a une véritable relance de la
coopération économique qui se fait dans le cadre de cette organisation économique et qui
s’est doté d’objectif économique comme luter contre la contrebande, contre façon, crée un
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marché commun de l’énergie, transport, crée un espace où les citoyens de cet espace
pourront bénéficier de l’égalité des droit notamment dans l’éducation, santé.

L’année 1992 voit la naissance d’une nouvelle organisation européenne qui est le conseil
baltique, d’une certaine manière le conseil baltique cette organisation née à l’occasion d’une
réunion de 7 pays à Copenhague qui ont pour point commun d’être riverain de la mère
baltique. On va trouver dans cette organisation les 3 Etats baltes issues de l’ex union
soviétique annexé qui se sont jamais associée à la CEI. Allemagne Pologne Suède Finlande
Danemark Norvège et Russie, il s’agit d’une organisation originale car rassemble en son sein
des Etats issues de l’ex bloc de l’Est. Cette organisation se dote de structure légère.

Les missions de cette O est de construire une coopération, coordination politique,


notamment domaine des transports, pollution, économie. En réalité cette organisation va
servir de structure d’accueil, forme de parrainage des Etats occidentaux qui fin déjà partie de
l’UE et qui vont développer des coopérations avec des Etats qui veulent absolument entrer
dans l’UE. C’est une organisation qui a contribué à ce que ces Etats rentre dans l’UE.

Zone de coopération économique de la mer noire, on retrouve un noyau dur, un élément de


solidarité particulière, la mer noire. C’est une nouvelle instance européenne crée avec la
dislocation de l’union soviétique et née en juin 92 à Istanbul. La composition de cette
instance est intéressante on va trouver des Etats riverains de la mer noire qui sont issues du
démantèlement de l’URSS. Arménie, Moldavie, Azerbaïdjan, Ukraine. On trouve Turquie,
Grèce, Roumanie, Bulgarie. Cadre de coopération très souple qui ne constitue pas une
organisation internationale, très peu institutionnalisé, pas de secrétariat ni siège. (siège de la
CEI = Minsk). Il y’a des réunions régulières, une fois par an minimum entre les ministres des
affaires étrangères. L’objectif idéal est la mise en place d’une zone d’échange. Le choix de
cette instance n’est pas le modèle de l’UE on ne se met pas pour objectif le marché commun
même si on ne l’exclut pas un jour. Il s’agit de réfléchir a des modalités d’intégration
économique à partir de production qu’à partir de marché.

Toujours en 92 née une autre instance européenne qu’on appel l’accord de libre échange de
centre européen qui est souvent évoqué l’ALECE . A l’origine on trouve l’initiative de 3 Etats
de l’Europe centrale Visegrad. Le groupe de Visegrad est à l’origine constitué de la Pologne,
de la Hongrie, de la Tchécoslovaquie. Aujourd’hui on constate que les Etats fondateurs ont
quittés cette instance car rejoint l’UE ce qui recherchait dans l’ALECE car structure
économique qui leur permettent à l’entrée de l’UE. L’Albanie, Bosnie Herzégovine, Croatie,
Macédoine, Monténégro, Serbie, la minute Kosovo.

L’ALECE a commencé entre les 3 Etats fondateurs par une suppression de certains droits de
douanes à l’exception des produits importants pour l’éco de chacun des partenaires puis y’a
un désarmement tarifaire, réduire taxe régulièrement (1/3 sur certains produits). Puis les

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produits sensibles aussi sont réintroduits. On cherche à développer une intégration éco
régionale.

Organisation régionale européenne dont la création remonte en 96, organisation que l’on
appel sous le sigle de GUAM qui veut dire à peu près organisation pour la démocratie et le
développement. 1996 3 Etats qui seront rejoins par d’autres, ce sont des Etats qui ont
relations difficiles avec voisin Russe, Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan. Organisation crée pour
s’unir afin de gérer le voisinage difficile avec la Russie c’est une organisation ‘anti-russe’.
Méfiance vis-à-vis de la Russie car intéresse relation éco et politique, syndrome de politique
d’étranger proche car Russie n’accepte pas une menace près d’elle (glacis de sécurité).
Guerre commerciale entre ces Etats, très difficile dans le cadre de la transition éco reprendre
l’économie d’Etat (COMECOM). Des Etats sont dépendants come Ukraine mais Azerbaïdjan
totalement indépendant avec pétrole notamment avec des projets de construction d’oléoduc
qui évite le territoire soviétique, autant de projet qui inquiète la Russie. D’un point de vue
politique, conflit du haut Karabakh, revendication autonomie des populations issues de la
colonisation russe qui n’accepte pas la nation Azeri ou géorgienne et qui se font soutenir par
la Russie. Le GUAM bénéficie du soutien de la part des Etats unis car considéré comme un
contre poids utile, intéressant au leadeurship Russe.

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Chapitre 1

Les grandes étapes historiques de la construction


européenne

Une date fondamentale, 1989 césures entre période qui inaugure la chute du mur de Berlin,
l’effondrement du bloc soviétique. La construction européenne et développement des
grandes organisations régionales se sont inscrits dans une logique des blocs. A partir de
1989, l’Europe s’attèle à une mission de particulière ampleur c’est celle de la recomposition
du bloc européen qui est rendu par l’effondrement du bloc soviétique. Nouvelle étape qu’on
appel le pan européanisme qui est l’idée de rechercher des organisations qui puissent
rassembler l’ensemble des Etats européens.

Section1 Développement des grandes organisations


régionales

Caractérise la construction européenne et dans le cadre de cette grande période on voit se


dessiner plusieurs étapes :

- Première étape Guerre froide de 47 à 55.

- Deuxième étape coexistence pacifique continue lutte idéologique mais pas


d’affrontement directe mais par partenaire interposé. 55 à 73

- Troisième étape 73 année qui est choisi pour signaler phénomène nouveau, la
détente dans l’affrontement idéo, mutation éco (première grande crise energétique)
cette période.

9
§1 Le développement du régionalisme européen pendant la
guerre froide

Marqué par 2 phénomènes, l’obsession sécuritaire.

A. Le régionalise européen et l’obsession sécuritaire

Cette obsession sécuritaire qui se développe est à l’origine de 2 phénomènes :

- Emprise américaine sur la construction de cette Europe, obsédé par la recherche de


la sécurité, les européens vont chercher à s’appuyer sur la seule grande puissance
qui peut garantir leur sécurité, les USA. Il va se faire à partir de ce que l’on appel
l’idéologie euro atlantique ou encore le partenariat euro atlantique c’est ce partenariat
très étroit de cette grande puissance américaine et où ils attendent un gage de
sécurité.

- Certains Etats européens réfléchissent sur une certaine coopération limité, qui
n’intègre pas les USA, sur la base de cette réflexion traité, alliance militaire qui est en
elle même à l’origine d’apparition d’organisation de sécurité qui constitué que par des
Etats européens.

1) Construction européenne et idéologie atlantique

Il s’agit de l’idée selon laquelle l’Europe ne peut pas se faire, construire sans les EUA, les
EUA sont doublements nécessaires, d’une part nécessaire pour protéger l’Europe
occidentale de l’hégémonie soviétique qui montre son nez et s’est installé depuis 45. Mais
les EUA sont aussi nécessaire pour relever économiquement les Etats européens qui ont été
ruinés par la guerre. Priorité certes économique mais très politique, laissé ou abandonner
l’Europe a une crise économique profonde constitue le champ d’influence préféré des
soviétiques. Déstabilisation politique profonde propice à l’expansion du communisme, cette
double emprise de la nécessité de coopération américaine entraine 2 organisations,
première organisation traité de l’atlantique nord (OTAN) très sécuritaire, la création d’une
deuxième organisation, organisation européenne de coopération économique (OECE).

La création de l’OTAN s’inscrit contexte particulier qui est la prise en conscience du


risque que fait peser sur leur sécurité l’hégémonie soviétique, certes ces Etats appartenaient
au même camp à la seconde GM mais pour sortir de la guerre on constate que parmi tout
ces alliés ya l’URSS qui va recueillir tout les gains considérables qui a énormément sacrifiés
dans le cadre de ce conflit : Remarque :

C’est l’Etat qui réalise extension territorial sans précédent, annexe 500 000 KM², 22
millions d’habitants supplémentaires, annexe pays comme Lettonie, Lituanie, Estonie, Etats
qui vont disparaitre de la scène international pour devenir de simple république de l’URSS.
La Roumanie perd une partie importante de son territoire constitué en nouvelle république de
10
l’URSS, fameux Etat de la Moldavie, la Pologne au profit de la Biélorussie. Gains
considérables qui concernent directement l’empire soviétique, au delà de ces gains directs
on constate que l’empire soviétique étend son influence. Ils vont tous basculer dans le
communisme par appuie ou force mais seul Etat qui choisie tout seul c’est Etat yougoslave
car Tito communiste et s’appuie sur son statut de libérateur pour faire basculer une
république autonome.

La république de Tchécoslovaquie, cette république s’est doté comme beaucoup d’ailleurs


d’un gouvernement de coalition, comme la France avec ministre communiste. Coup de
Prague ou on va chasser ministre non communiste, coup d’Etat communiste, qui va
commencer à singulièrement faire réfléchir RU et FR dont ces 2 Etats étaient jusque là dans
leur recherche de la sécurité obnubilé dans un autre risque. C’est le risque de la résurgence
d’une Allemagne agressive dont ils chercheront à se protéger d’abord de cette menace dont
ils considéreront prioritaire. Winston Churchill PM B a perçu la menace plutôt, 46 utilise
rideau de fer. Les EU certainement bien avant les européens ont pris conscience de cette
menace et on voit apparaitre 2 évènements qui préfigurent la création d’une organisation de
prendre en charge la sécurité de tous.

Discours annoncé par Truman, élément important de la politique étrangère américaine car
s’agit d’une invitation faites aux élites politiques, congrès, de renoncer à l’élément
traditionnel de la politique américaine, l’isolationnisme américain. On le doit en effet a Monro
qui est à l’origine de la doctrine Monro, choisir tentation isolationniste doctrine Monro ou
doctrine Truman. Ils vont discuter, négocier avec les européens en leurs posant le terme
d’une sorte de contrat, ne vous ingérez pas dans les affaires des USA et en contre partie
nous nous ne mêlerons pas des affaires européennes. EUA absent des grands concerts
européens. La doctrine Monro a été fondamentale pour consolider le pays. L’autre tendance
doctrine Truman, nécessaire intervention car l’hydre soviétique se répand partout, G civ
d’une rare intensité. (Grèce).Le président Truman conseil de se méfier au congrès, il faut
soutenir systématiquement les libéraux, cad les non communistes comme non communistes
Grecs et Turcs pour empêcher la Grèce et la Turquie de basculer dans le camp communiste.

Suite à ce discours du président Truman, le congrès américain va faire le choix de suivre, en


Juin 48 est adopté au sin du sénat une résolution qui porte le nom de celui qui l’a portée, la
résolution vandenberg cette résolution est très importante car autorise expressément l’Etat,
l’exécutif à participer une alliance militaire défensive alors même que l’on n’est pas en temps
de guerre et à chaque fois c’était en situation de guerre, là on est en temps de paix. Le sénat
donne son feu vert pour participer alliance militaire défensive nait ainsi négociation entre 5
Etats européens l’initiative de créer alliance européennes, 5 fondateurs de l’union
occidentale et on trouve les USA et le Canada.

Cette négociation commence à 7 va ensuite s’élargir, aboutissement d’un traité qui est
fondateur de la célèbre alliance atlantique, le 4 avril 49 est signé le pacte fondateur de
Washington, traité de l’atlantique nord. La première protection est une assistance en cas
d’agression mécanisme qui a vocation à jouer dans une situation particulière et l’autre type
de protection c’est que c’est une coopération mutuelle en temps de paix. Ce premier acte
fondateur ne prévoit d’architecture institutionnelle très développé. On n’est pas encore dans
le cadre d’une véritable organisation internationale, compétence diplomatique définit de
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manière assez flou. Faire différence entre pacte de Washington et Ottawa (51) où ce dernier
dit qu’il faut une véritable organisation de la personnalité morale, dote d’institution,
architecture institutionnel renforcée, qu’il s’agit de type politique, ou qu’il s’agit d’une
architecture institutionnel de type militaire.

Création d’une organisation économique, organisation européenne de coopération


économique pour relever l’éco de l’après guerre, lien avec le plan Marshall (général à la tète
des affaire étrangères). Discours qui comporte plan de redressement économique. Les Etats
Unis ont autant besoin des européens de redressement économique de leur propre
économie, politique de libéralisation des échanges et cela dans le monde entier et cette
vaste offre, développement de l’économie d’état qui caractérise le bloc communiste. Les
perspectives de développer les échanges, commerce extérieur passe par la nécessité de
développer des échanges. Par ailleurs se profil des objectifs politiques qui procèdent de la
prise de conscience. On est au cœur d’une politique d’endiguement du communisme.

Ce plan marshall consiste à une offre pour tous les Etats même à l’URSS. Les USA
souhaitent pour gérer cette manne financière les Etats bénéficiaires s’organisent et leur sera
confier la mission la plus particulière qui est de gérer cette assistance économique car
l’enveloppe financière offerte est une offre globale. Sur le plan politique, cette offre que
constitue le plan Marshall a aussi pour objectif d’atténuer l’effet anti communiste du discours
de Truman. Mais en même temps cette offre présenté à tous les Etats est extrêmement
habile car met l’union soviétique et allié au pied du mur. C’est obligé tous les européens à se
retrouver dans la même organisation éco, les soviétiques voient une sorte de cheval de troie
et refuse le plan Marshall pour eux même et oblige les Etats sous leurs influences à ne pas
accepter alors que certains avaient accepté comme Etat tchécoslovaque.

Le refus par l’USov et état satellite va précipiter la division de l’Europe en 2 blocs.


Développement économie de l’Europe de l’Est qui ne sera pas à la hauteur du bloc de
l’ouest Le plan Marshall va permettre un redressement économique spectaculaire. Cette
organisation européenne de coopération éco est crée en 48, 18 Etats de l’Europe
occidentale et y compris l’OECE où on trouve l’Allemagne. L’Allemagne est administré à
partir de 4 zones d’occupations, une zone d’occupation pour chaque alliés et l’Allemagne qui
entre dans l’OECE c’est l’Allemagne constitué des 3 zones d’occupations occidentales et là
aussi ca a un nom, une Allemagne que l’on va définitivement arrimer le bloc occidental, et
une Allemagne de l’Est pour le bloc sov. OECE exclusivement européen mais pas définitif
car en 60 remplacé par nouvelle organisation OCDE (organisation de coopération et de
développement éco).

2) Réflexion propre aux européens sur la sécurité

Accord signé France et RU, alliance militaire défensive, mais le traité dunkerque définit de
manière très précise l’agression, il ne s’agit pas de n’importe quelle agression, c’est
l’agression de l’Allemagne. Ces 2 Etats sont dans l’identification d’un risque. Ils considèrent
que le risque majeure c’est une attaque allemande, l’USov allié et non considéré comme
menace. L’Allemagne est occupé, administré, on est occupé par le partage de la

12
responsabilité mais pour la capitale aussi il va être divisé même si la ville de Berlin est
enclavée dans la zone d’occupation soviétique les discussions vont bon train sur l’avenir de
l’Allemagne, tous les alliés n’ont pas la même vision du sort à réserver à l’Allemagne, il y’a
les faucons et les colons, les faucons se sont ce qui sont obnubilés par le faite qu’il faut
demander une opération, démilitarisé, empêcher l’Allemagne de se doter d’un armée,
obsédé par la fixation des frontières ex : France. Plus on est proche, plus on est voisin, plus
on a peur. De l’autre coté on a les Etats qui ont une perception plus ouverte au rang
desquels on trouve les USA, les américains ont déjà plutôt perçu la menace soviétique. Puis
il y’a le contexte mondial avec les développements de la guerre froide. Y’a des grands
dossiers qui sont sur la table qui mettent à l’évidence que les 4 alliés n’’ont pas les mêmes
perceptions des problèmes. (Fameuse conférence quadripartite) où les Etats échangent,
discutent pour redonner à l’Allemagne une certaine forme de souveraineté et pendant cette
période on peut dire que les faucons sont la France et URSS et colons USA et RU.

La France va évoluer et laisser convaincre par l’analyse anglo-saxonne. Décision d’unifier


ces zones d’occupations. C’est cette décision qui va prendre contre pied l’URSS et prend
comme mesure de rétention un blocus, le blocus de Berlin. Les soviétiques vont empêcher
l’approvisionnement des 3 zones de Berlin en Juin 48 des secteurs occidentaux américains,
français et britannique. Ce blocus va durer un an et constituera un échec car occidentaux
surmonte ce blocus grâce à la création d’un pont aérien.(assurer à 90 % par avion
américain). Les Etats fondateurs se rendent compte qq mois plus tard que au dela de la
menace allemande il y’a une autre menace et c’est ainsi qu’est signé un nouveau traité le
traité de Bruxelles Mars 48, qui réalise une double extension. La première extension est de
type géographique dans la mesure ou le Benelux rejoint cette alliance, redéfinition matérielle
car alors même que le premier traité visé une agression allemande on s’aperçoit que le traité
de 48 ne limite pas l’obligation d’assistance à l’agression allemande mais c’est toute
l’agression. Ils hésitaient beaucoup face à la réaction soviétique et ont longtemps hésité de
prendre le risque diplomatique de mécontenter Staline. Ils vont mécontentés comme le coup
de Prague qui joue rôle extrêmement important est expressément visé toute agression dont
agression soviétique.

Sur ce traité qui fonde l’Union organisationnel, UO, révisé en 54 par les accords de paris on
va modifier le traité de Bruxelles initial, l’Allemagne rejoint l’union occidentale qui devient
l’Europe occidental et tout cela devra être restitué dans un contexte particulier.

En 54, refus de ratifier le traité instituant le traité donc ratificatoin de l’UO. Tout doit être
replacé dans le contexte.

B. Un régionalisme européen ou la recherche de l’unité


européenne dominé par la querelle sur les modèles de
l’organisation

Il s’agit de savoir quel type d’organisation on va créer : fédéraliste où ils vont défendre la
supranationalité et de l’autre coté l’approche classique. Congrès de la Haye qui se déroule
13
en mai 1948. Ce qui se réunisse à la Haye ce ne sont pas des représentants de l’Etat mais
de mouvements politiques, militants qui se sont données pour objectif de promouvoir l’unité
européenne par la création d’organisation régionale. Supranationalité a la France et l’autre
c’est RU. On constate que vont être crée des organisations nouvelles dont certaines se
réclament purement et simplement du modèle classique alors que d’autres organisations
correspondent à d’autres modèle. Apparition de 2 organisations, création procès Europe
(49), création première organisation de type supranationale (CECA communauté
européenne et du charbon et de l’acier).

Cette création du conseil de l’Europe intervient en 49 il s’agit de la première organisation


européenne politique car les objectifs assignés à cette organisation ont objectif politique qui
ont en commun un certains nombre de valeurs, pour la première fois on a une organisation
qui subordonne par exemple être respectueux de la démocratie, de l’état de droit, des droits
de l’Homme. L’ONU n’a pas de conditions. C’est la première fois qu’on a une organisation
internationale qui pose des conditions, triptide du conseil de l’Europe.

L’organisation crée est une organisation classique, on va trouver parmi les Etats fondateurs,
on peut dire que c’est ici le modèle initié par le RU, strict respect de la souveraineté des
Etats. Il y’a aucune place dans cette organisation de supranationalité, transfert de
compétence mais on a introduit dans cette organisation certaines choses q’on ne trouvaient
pas dans l’autre modèle, ca va être la 1ère organisation internationale doté d’une assemblée
parlementaire. C’est une org intern classique.

Création de la CECA 18/04/1951. Il y’a une réflexion de la France mais sous influence
américaine. Ce sont les américains qui repensent. Cette conception n’est pas étrangère au
revirement français, on constate que l’industrie sidérurgique allemande se reconstruit à
grande vitesse.

Le charbon et l’acier, 2 industries incontournables pour faire la guerre, la solution apparait


pour la France de faire une proposition de coopération particulière, il s’agit de créer une
communauté du charbon et de l’acier, création d’un marché commun qui s’agit de limiter les
contingences. La France fera les propositions à l’Allemagne qui le fera lors d’un discours : 9
mai 1950 déclaration de Schuman faite dans le salon de l’horloge, salon prestigieux des
affaires étrangères. Elle a été longuement préparée par le célèbre Jean Monnet. Cette
proposition Française sera très bien accueillie par l’Allemagne par le célèbre chancelier
Adenauer. D’autres Etats européens sont également invités parce que le projet qui est
composé visant à gérer cette union économique est nouveau et le RU fidèle à sa conduite ne
souhaite pas participer à cette conduite car considère trop attentatoire à sa souveraineté.

Par la suite on va essayer de poursuivre le modèle, de l’étendre et on va proposer de créer


une deuxième communauté avec pour pont de départ une déclaration d’un Homme politique
Français, du ministre qui consiste à créer une union politique assortie d’une politique de
défense assortie elle même à une armée commune. Le contexte international s’est modifié,
on appellera cela la guerre froide qui se caractérise par l’affrontement idéologique des 2
blocs, affrontement indirect par allié interposé. Le déclenchement de la guerre de Coré pose
de nouveau de manière extrêmement ambigu un problème qui est comment se positionner
par rapport au réarmement de l’Allemagne, les USA veulent le réarmement allemand pour le
14
restituer définitivement dans el bloc occidental et ce projet de réarmement programmé a du
mal a passer, au gré des opinions publiques française, la CED (communauté européenne de
défense) sera pensé pour éviter une réarmement direct et autonome de l’Allemagne puisqu’il
s’agit d’admettre le réarmement de l’Allemagne mais encadré car l’armée allemande sera
intégré dans cette armée européenne.

L’Allemagne est moins favorable, enthousiaste vis-à-vis de ce projet, le projet de l’époque


c’est Adenauer, le projet serai signé en mai 52 signature de la CED entre les 6 Etats
membres de la CECA. Les 5 Etats européens l’auront ratifiés et il y’a Etats qui peinent à
ratifier c’est la France. Il n’ya pas un gouvernement de la 4ème rep qui ose aller devant le
parlement pour demander de ratifier ce traité. Les communistes ne veulent pas de ce traité
car considèrent agressifs vis-à-vis de l’URSS et les gaullistes n’ont veulent pas pour des
raisons liées à la souveraineté française, campagne extrêmement vive par DG, atteinte à la
souveraineté Française, et le grand perdant sera la France. La relation journalistique peu
rigoureuse et peu scientifique dit que le parlement européen a refusé de ratifier et pour dire
cela il faut un vote de la ratification, nous sommes sous le cadre de la république ou le
gouvernement ne peut pas contrôler l’ordre du jour et le parlement refusera de l’inscrire à
l’ordre du jour donc même pas discuté sur le fond.

Le bloc communiste va aussi se doter de bloc régional et le bloc occidental poursuit


également sa quête du régionalisme européen.

§2 L’installation de la division et son impact sur le régionalisme


européen

L’OTAN accueil l’Allemagne en 1955 et cette entrée de l’Allemagne de l’Otan achève la


division de l’Allemagne en 2 blocs régionaux et commence une nouvelle jusqu’à 75.

A. L’organisation de l’Europe communiste

2 organisations vont voir le jour :

- Comecom (vocation éco)

- Pacte de Varsovie.

15
1) Le Comecom (conseil d’assistance éco mutuelle)

Janvier 1949, qq mois après la création de l’OECE (org eur cop éco), les buts et les
méthodes de ces organisations s’opposent en de différents points. Les Etats unis ne sont
pas membres de l’OECE mais soutiennent l’organisation, en revanche l’URSS et membre du
Comecom car elle a été particulièrement ruiné, ravagé par la guerre de 41-45, elle a apporté
une énorme contribution. Elle va d’ailleurs essayé de se reconstruire en procédant à des
prélèvements et même parfois démontage d’usine dans les Etats alliés, en réalité l’org en
tant que telle mettra beaucoup de temps à se mettre en place.

L’OECE est une organisation complètement inscrite dans la logique de l’économie libérale,
org éco ou se développe des principes, ouverture des frontières, multilatéralisation des
échanges, doctrine éco libérale.

Le grand principe du comecom c’est la division du travail socialiste, des Etats qui sont très
repliés sur elle même qui fonctionne en autarcie de la grande famille communiste, la priorité
c’est le développement auto-suffisant des économies de l’état parti qui consiste à favoriser
les industries de bases comme la sidérurgie, chimie lourde, ciment. Le comecom affiche une
sorte de multilatéralisme entre les Etats membres. En réalité on constate que ce n’est qu’une
apprance et derrière il y’a une juxtaposition de rapport bilatéral où l’URSS est
incontournable, maillage de l’éco qui repose sur l’URSS et tel état communiste. Emprise
écrasante du grand frère soviétique, autarcique, peut ouvert au commerce international.

Juste avant la fin du bloc communiste il faut réaliser qu’il réalise à peine 10 % des échanges
mondiaux, cette organisation n’existe plus, n’a pas survécu à la chute du communisme et la
liquidation du comecom sera effective en juin 91 et c’est parce que le comecom disparait que
la communauté des Etats indépendants prendra le relais et essayera de développer une
nouvelle coopération économique entre les Etats membres.

2) Le pacte de varsovie

Création tardive, Mai 55, le pacte de Varsovie est la réplique communiste de l’Otan, ce qui a
précipité sa création c’est l’entré de l’Allemagne dans l’Otan. Qu’ece qui fondamentalement
distingue le pacte de Varsovie de l’Otan, assistance militaire en cas d’agression. L’alliance
atlantique est présenté comme sous le leadeurship américain on constate que le rôle de
l’URSS dans le pacte de varsovie est beaucoup plus considérable que n’est la russie dans
l’Otan car jamais à aucun moment les soviétique n’accepteront que les autres pays aient la
puissance nucléaire, monopole du nucléaire, pas le cas de l’Otan. Il existe un
commandement unifié équivalent du commandement intégré de l’Otan, les unités des autres
Etats européens relèvent directement des structures de commandement soviétique. Nous
savons que l’Otan est certe une org militaire mais elle est aussi une structure de concertation
politique, on va trouver le même objectif dans le pacte de varsovie qui est structure militaire
mais aussi structure de concertation politique.

Au niveau coopération politique, le pacte de varsovie va servir de réceptacle de la doctrine


16
de la souveraineté limité, doctrine Brejnev. C’est au nom de la souveraineté limité qu’il y’a eu
une intervention militaire en Hongrie en 56 et aussi au nom de la souveraineté limité
intervention en 68 en Tchécoslovaquie. Cette doctrine repose sur l’idée qu’il y’a un noyau dur
qu’il revient de défendre en cas d’atteinte porté par l’un des partis si un des membres du
pact de varsovie viennent remettre en cause un des noyaux durs, il y’a 2 lois. Ces 2
éléments du noyau dur auquel il est interdit de porter atteinte :

- Monopartisme dans l’Etat, pas de place pour des élections libres.

- Monolithisme du parti : une foi que la décision du parti est prise, plus le droit de
contester ou faire de remarque.

En 56 le premier secrétaire du parti Hongrois annonce les élections libres, intervention


militaire de la Russie. En 68 annonce élection libre, intervention troupes du pacte de
Varsovie en Tchécoslovaquie. Cette organisation ne survivra pas et dissout 1er Juillet 1991.

B. Le renforcement de la construction économique du bloc


occidental

1) Evolution de l’OECE

Le régionalisme occidental continue de progresser mais les succès rencontrés ici intéressent
plus les organisations à vocations économique. Evolution de l’OECE qui voit se transformer
en OCDE. Ce qu’il faut constater c’est que l’objet principal de cette organisation n’a plus le
même intérêt car l’aide Marshall s’est achevé, on peut donc ici considéré que le relèvement
économique des Etats européens est achevé, on va voir dans les années 58 les Etats
européens discuter entre eux, s’affronter pour prolonger les coopérations éco mutuelle. Dans
le cadre de ces discussions on verra de nouveau ressurgir de nouvelle modes
d’organisation. L’OCDE constitue la traduction et l’aboutissement de cette réflexion et idée
selon laquelle les européens peuvent et doit coopérer pour discuter entre eux des grandes
questions économiques. Au regard de ce nouveau contexte, il nous faut de nouvelles
instances de coopération économique. L’OECE disparait et on la transforme en une nouvelle
organisation en OCDE (org de coop et de dév éco), on constate que la référence à l’Europe
a disparue et cette disparition est nécessaire alors où nous savons que l’OECE, ils vont faire
partie de cette nouvelle org notamment le Canada.

La création de l’OCDE a permit d’éviter un affrontement entre les 2 modèles d’org


international puisque les débats qui étaient engagés entre 56 et 58 avaient fait constatés que
si on laissait les européens entre eux on s’en sortait pas.

La construction communautaire va cette fois ci s’approfondir, elle s’approfondit doublement,


elle ne se fait pas sans heurts, elle traverse un certains crises. Les développements de la
construction communautaire se caractérise par une certains croissance.

17
2) Le développement de la construction communautaire

2 traités signés en 57mais qui crée 2 communautés nouvelles, désormais le système


communautaire comprendra 3 communautés :

- CEEA : communauté européenne de l’énergie atomique, ou euratom. Qui organise


un marché commun de l’énergie atomique et par ailleurs organise une coopération
dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique dans l’énergie civile.

- CEE : communauté économique européenne : communauté la plus vivante qui se


développe de manière extra ordinaire car l’idée c’est une union toujours plus étroite, 2
bases : marché commun non limité au charbon et l’acier mais couvre absolument
tout ; développement d’une politique commune comme la PAC, on a une union éco
qui démarre avec 4 ou 5 politiques, traité de Rome il y’a 25 politiques (modifié par
Lisbonne).

Le premier élargissement qui voit se passer de 6 à 9 Etats membres 73, la GB qui met des
années à dénoncer ce modèle finira par considéré qu’elle ne peut pas rester dehors
accompagné du Danemark et Irlande.

Première manifestation de la crise :

61-62 : Echec des plans fouchés, il s’agit de plan, projet préparé à la demande des 6 Etats
fondateurs et on demande à un groupe d’expert, de sage de réfléchir à un nouveau projet et
ce groupe expert aura à sa tète un ministre Français. Ils ont demandés de réfléchir à la
création d’une union politique, union économique qui se traduit par 3 communautés échec de
la CDE en 54, on demande à un groupe d’expert pour la création d’une union politique en
plus de l’éco, comme politique étrangère, défense. Un premier plan présenté en 61 va être
refusé, puis janvier 62 un autre plan présenté mais ils n’arrivent pas à se mettre d’accord,
récusation du modèle supranational. C’est seulement à titre transitoire, de manière classique
et on préconisera le retour dans une organisation communautaire dans 2 camps.

On veut mettre en place une politique de défense, il y’a atlantiste pur et dur comme PB et
Belgique et d’autres Etats veulent s’autonomiser du leadeurship américain, France du GDG.
(l’union politique reviendra et mise en place, dossier extrêmement complexe.

En 1973 leur entre dans la CEE, elle a posé sa candidature mais a 2 reprises échoués, la
France du GDG ne veut pas des britanniques car considère que si on fait entrer britannique
on fait entrer américain dans le système (cheval de Troie). Les britanniques veulent rentrer et
veulent le moins d’organisation supranational c’est ce que veux le GDG en plus, tous les 2
prônent le même type d’organisation, le GDG va à chaque fois opposer le véto.

Crise de la chaise vide : 1965 système communautaire bloqué et ne pourra être débloqué
que par un accord qui est le compromis de Luxembourg, la crise de la chaise vide c’est

18
qu’un Etat est mécontent d’un certain nombre de prépositions posé par l’une des instances
majeures comme commission qui emprunte logique de supranationalité comme quand il
prend ses fonds pour être autonome vis-à-vis des Etats. La France prend l’initiative d’une
crise majeure et refuse de siéger le conseil, crise de la chaise vide.

La France obtient des garanties, compromis de Luxembourg qui intéresse modalités de vote
pour les prises de décisions. Au lieu de voter à la majorité qualifiée et l’adopter et tourner
page, il y’a des discussions avec les Etats non d’accords.

On a écrit que le compromis de Luxembourg substitue l’unanimité à la majorité alors que


c’est faux car on recherche un consensus et la caractéristique du consensus c’est qu’il n’ya
pas de vote.

Création de l’AELE : (association européenne de libre échange). Associatoin qui trouve son
origine dans un traité de Stockholm en 1960, elle est crée à l’initiative de la Grande Bretagne
c’est elle qui prend l’initiative et qui recherche partenaire pour promouvoir coopératoin
économique fondée sur le libre échange mais une coopération économique que le GB veut
contribuer comme contre modèle, il y’a une tentative très claire, politique de la GB de
proposer à des partenaires qui ne sont pas membres de la communauté économique une
organisation dont elle pense qu’elle va prendre le dessus de l’organisation voisine, il y’a idée
de casser dans l’œuf. Idée de créer zone de libre échange qui est un espace éco d’o^serait
supprimer tous les obstacles habituels de libre échange comme D de douane, limite
quantitatifs. Le marché commun repose sur un principe de libre circulation avec 4 volets :

- Marchandise.

- Personne.

- Capitaux

- Service.

Suppression des taxes concernant marchandise, transfert de la souveraineté douanière cad


que les Etats perdent toutes compétences pour les D de douanes et les restrictions
quantitatives et c’est la communauté économique européenne qui va se doter d’un TEC (tarif
extérieur commun) cad que toute exportation et importation de l’espace européen est traité
par l’Europe. Une voiture japonaise importé peu importe dans quels pays aura le même D de
douane, si importé en Suisse pas le même D de douane.

1992 AELE signe traité de grande coopération économique avec la CEE. Accord de Porto.

§3 Le régionalisme européen entre la détente Est-Ouest et la


mondialisation accéléré de l’économie

19
Dépassement de l’antagonisme pur et dur entre les 2 blocs avec apparition d’une
organisation qui est la conférence de sécurité de conférence de l’Europe mais pas org mais
qqc de proche d’org. (73-89).

S’annonce une certaine détente, le chancelier Willy Brandt prendra des initiatives vis-à-vis
de l’ouverture de l’Est. Toute les politiques inaugurent une sorte de virage visant à
promouvoir un dialogue possible et souhaitable avec le bloc soviétique. L’empire soviétique
est un peu en panne qui implique 2 choses : course effréné armement et financement massif
des pays alliés. Essoufflement éco, stagnation éco de l’empire soviétique et on trouve un
véritable dynamisme éco en face en occident qui s’est lancé dans une 3ème révolution
industrielle. Cette nouvelle organisation doit beaucoup à l’initiative soviétique, cette nouvelle
instance que l’on va appeler la conférence de sécurité en Europe n’est pas une véritable
organisation internationale et enfin on va voir que cette instance conçu par empire soviétique
comme instrument de profit statu quo va se révéler comme un instrument non maitrisé.

3ème Corbeille acceptation des sov qu’il y’ait des rencontres, discussions sur les D de
l’Homme et vont se créer des ONG très actifs, militants des D de l’H qui vont saper les bases
du système soviétique.

1) Nouvelle instance sur la coopération CSCE.

Il s’agit d’un processus, initiative qui a recours à l’empire soviétique. L’apparition de cette
nouvelle instance correspond à un axe majeure de la politique étrangère soviétique que l’on
voie se développer après mort Staline. Il s’agit de gouvernement d’instance qui puisse
rassembler tous les européens, cette idée de paneuropéanisme est une formule que l’on doit
à un grand auteur qui est le Coudenhov-Calergie, c’est lui qui a inventé le terme.

L’idée de l’URSS c’est bien de rassembler dans une instance tous les européens car il
s’agirait donc de réaliser, concrétiser une certains nombre d’objectif et de s’arroger une sorte
de D de regard sur les affaires du bloc occidental, il s’agirait d’apporter une contribution
particulière sur la sécurité de l’E mais aussi sur l’ensemble du continent E qui permettrai de
dépasser une certains nombre de contrainte comme alliance incontournable alliance
américain, et d’obtenir une sorte de gel de la situation du continent E avec notamment la
reconnaissance des mod de frontières. IL s’agit de parachever sur le plan politique et de
consacrer l’existence cette ceinture de sécurité et d’empêcher que cette situation de glacis
soviétique soit remis en cause par le bloc occidental.

En 1972, le projet qui était lancée par l’union soviétique commence à prendre forme après
l’obtention de certaines garanties de la part des occidentaux en contre partie de ce qui
concèderai à l’union soviétique le partage de l’E avec 2 zones d’influences.

Les garanties que cherchent obtenir bloc occidental c’est statut Berlin accord sur son statut,
garantie concernant projet de désarmement, ouverture des premières négociations
concernant désarmements conventionnels, ouverture de négociation MBRFR.

Helsinki grande conf 1973, conférence d’une très grande ampleur, car première grande
20
négociation se déroulera de plus de 3 ans. Cette grande négociation de Helsinki est appelé
l’acte final d’Helsinki, il s’agit d’une déclaration finale solennel présenté comme l’acte
fondateur de cette nouvelle instance dont nous allons voir qu’elle ne peut pas être qualifié de
véritable OI.

2) La CSCE pas une véritable OI au sens classique

Plusieurs raisons nous conduisent à défendre ces affirmations, thèse.

Première raison c’est que l’acte fondateur n’est pas un traité au sens classique du terme, il
n’est pas un traité comportant de véritable obligations mis à la charge des partis. L’acte final
d’Helsinki appartient à ce que l’on appel au D internationale au gentleman agreement qui est
un accord qui n’est pas constitutif de véritable obligation juridique mais seulement
engagement qui est politique.

Deuxième raison c’est que l’élément fort de la définition c’est que l’instance dispose de la
perso morale, juridique, mais ne dispose pas alors que critère majeure pour être OI.

Troisième raison c’est création d’organe permanent dont l’O a besoin pour fonctionner pour
ses diff missions. L’acte final d’Helsinki ne prévoit pas la création d’instance, l’empire so
pousse beaucoup la négo pour former une instance mais Occ ne veut pas, méfie
institutionnalisation et craignent que se traduise par une main mise de l’empire so ce qui va
permettre à l’U sov de s’ingérer dans les affaires des Eur. Cette forme de pérennisation sera
réalisé beaucoup plus tard. La décision de principe sera arrêtée lors d’un sommet adoption
de la charte de Paris. L’institutionnalisation réelle sera réalisé a Budapest en 94.

La CSCE pas O mais quoi ? C’est instance diplomatique, enceinte de rencontre temporaire
mais assez systématique. Ces rencontres ont parfois durée longue 1 an et di à 3 ans selon
dossier. Il s’agit donc d’un processus permanent de négociation multiforme car va englober
toute forme de secteurs et pour mettre un peu de l’ordre dans cette org systématique de
conférence de négociation on va se mettre à parler de corbeille, l’acte final d’Helsinki
consiste à se doter de corbeille de négociation, on parle de corbeille qui est la négociation
sur la problématique respect et protection D de l’H. C’est certainement cette 3ème corbeille qui
porte sur le respect qui sera à l’origine le changement de substance de cette instance.

La CSCE va s’avérer un processus très décisif, évolutif. Il poursuit l’objectif d’obtenir du bloc
de l’ouest le partage définitif du bloc européen en 2 blocs. On peut trouver trace de ces
objectifs dans notamment les fameux principes qui figurent dans les déclarations finales
d’Helsinki appelé le décalogue d’Helsinki.

On trouve le principe de l’inviolabilité des frontières, les partis s’interdisent de remettre en


cause le tracé des frontières telles qu’ils ont été délimités.

Interdiction de recours à la force (pas nouveau car ONU aussi) on glisse de l’inviolabilité des
frontières à frontières définitive mais rien n’indique qu’on ne peut pas discuter pacifiquement
des frontières.
21
Principe d’égalité entre Etat

Principe de non gérance dans les affaires intérieures de l’Etat.

Mais ce qui s’est passé c’est tout le contraire. Processus multilatérale ou chaque Etat arrive
avec sa conception, protection et cela va conduire a des constructions d’alliances concrétisé
par la somme des initiatives et pour certains Etats de dépasser la notion de Bloc notamment
communiste. On sait très bien que le multilatéralisme favorise le jeu d’alliance. L’union
soviétique qui avait une emprise nette dans son glacis va perdre un peu la main et
notamment sa capacité de leadeurship de ses alliés, le facteur essentiel c’est la corbeille.
L’acceptation par le parti de l’Est que les D de l’Homme peuvent être discussion
internationale, discussion internationale. C’est un revirement dans précédents dans la
doctrine traditionnelle soviétique.

Le D internationale a mis du temps pour se développer, développer l’interprétation suivant la


Q des D de l’Homme est une affaire intérieure où l’on doit appliquer charte des nations unies.
Les Etats communistes ont défendues que D Homme est compétence national et ont
abandonné cette position où processus Helsinki ya rencontre et où discute sur Q D H.

Multiplication ds Etats communistes ONG ayant mission pour D H qui vont bénéficier de
contact internationaux. Le défenseur le plus emblématique était Sakharov qui va développer
une activité politique au sein de l’empire soviétique, qui va être assigné à résidence, arrêté
recherche.

La plupart disent que les accords Helsinki est un marché de dupe pour E car inviolabilité
frontière favorise les soviétiques.

B L’impact de la mondialisation éco sur le régionalisme européen


à vocation économique

2 grandes étapes :

- Le nécessaire élargissement des communautés européennes.

- La relance de la nature même du projet, c’est un projet d’union économique.

Les Etats membres fondateurs vont assez rapidement découvrir que leur projet peut
intéresser d’autre Etat que ces autres Etats sont intéressants à intégrer ils vont devoir
s’atteler à la tache de l’élargissement.

Le premier élargissement est réalisé en 73 qui s’agit d’accueillir le RU et le Danemark. Ce


qui est fait c’est que à partir du moment ou le RU fait son entré dans le système
communautaire apparait et le RU va intégré une lecture de la construction communauataire
qui n’avait jusque là pas été pratiqué. Cette lecture de la CC est résumé par le juste retour
formulé par Tchatcher. Le RU fait le calcul entre ce qui lui coute la communauté éco et ce
22
que lui rapporte.

La PAC n’est pas favorable au RU, car entièrement tourné vers le principe de la préférence
communautaire et chaque fois si achète non communautaire on paye prélèvement
importation (taxe) et la PAC coute chère car RU pas puissance agricole et faut qu’elle
importe et le RU a construit ses relations avec common wealth qui ne fait pas partie de la
communauté européenne.

Si je suis un contributeur nette j’ai vocation à recevoir une contre partie, et cette contre partie
va être remise, dès le budget de 75 on prévoit un mécanisme de correcteur dans le budget
communautaire au profit du RU. Il est établi et concédé à la dame de fer et ce mécanisme
qui a été conçu comme mécanisme provisoire il est tjrs en activité en 2009.Aujourd’hui nous
vivons sous des perspectives financières, et on est en train de discuter des perspectives
financières à partir de 2014 pour les 5 années qui suivent.

Le deuxième élargissement c’est en 1980 Irlande, la Grèce et en 86 l’Espagne et le Portugal.


Cet élargissement ne sera pas sans compétence car introduit dans la construction
communautaire une forme de Tiers mondialisations car moyenne inférieur au niveau de vie
communautaire ce qui conduit à la revendication de ces pays pauvres.

La relance du projet initial propre à la relance communautaire

Cette relance va prendre 2 voies :

La première voie c’est passage du marché intérieur au grand marché commun.

Org éco va enfin arriver à un embryon politique, coopération européenne.

Le marché commun constitue une pierre angulaire, il s’agit de mettre en place un grand
espace éco unifié grâce à la libre circulation et libre concurrence. Le traité de Rome, une fois
que le marché commun mis en place, on se rend compte que marché pas complètement
unifié car obstacle nouveau à part les frontières qui restaient cachés come absence
d’harmonisation notamment technique. Il va y’avoir une importante étude réalisé par la
commission auquel on va demander toute une série d’obstacle et le bilan sera un bilan à la
méthode Jean Monnet. Identification de 400 nouvelles mesures à prendre.

On a donc besoin d’une relance et cette relance on a besoin de le concrétiser et pour la


première fois on va faire une modification du traité de Rome qui port sur l’ensemble du
dispositif, fameux marché unique, acte unique de 1986 et non traité de 86 car s’agit d’un
accord qui met en place série de règle pour passer au grand marché intérieur et ce traité a
un autre objet qui consiste à cocher par écrit des mécanismes qui intéressent l’union
politique.

Rapport d’Avignon fait des propositions aux Etats comme coopérer dans les domaines
politiques qui était à l’exclusivement de coopérer dans le domaine de la politique étrangère.
Ces mécanismes de coopérations sont construits en dehors de la communauté économique
européenne. Il y’a des instances ad hoc, spécifiques chargés d’assister pour coopérer dans
ces domaines et ces instances sont connues car réunion des ministres. Idée que la
23
commission européenne peuvent être associés.

Il faut écrire dans un texte les règles grand principes de la coopération donc acte unique a
double objet d’une part révise traité de Rome pour coopérer passage marché intérieur à
marché commun et d’autre part à coucher les principes par écrits des grands
fonctionnements de la coopération politique. 1992 le traité de Maastricht réalisé cette
impossible union qui est à la fois le pays communautaire et des piliers inter
gouvernementaux.

II Reformulation du régionalisme européen issue de la


chute du communisme qui opère une importante
recomposition du territoire européen.

Réaménagement complet des sécurités internationale.

L’Otan et l’E ont été construits pour se protéger du communisme, il y’a une autre
interprétation possible de la sécurité qui est au sens large et non militaire, sécurité
coopérative globale. On réfléchit sur la communauté de valeur.

Nécessaire organisation du système de sécurité.

Réaménagement du système de sécurité occidentale qui va de la réorganisation des


alliances militaires à la relance du pan européanisme et de la sécurité démocratique grâce
au conseil de l’E.

§1 Nécessaire réforme de la défense et institutions militaires

Institution menacé par chute communisme d’une part OTAN et d’autre part l’UO (union
occidental) qui est devenu en 54 l’U de l’E occidental.

Ce réaménagement su système de sécurité collectif de l’Etat membre, il intéresse aussi


l’éventuel ouverture de cette organisation aux anciens ennemis avec pays Est mais Q
particulière des relations préférentiels avec Russie. Le réaménagement interne de l’alliance
va obéir à un certains nombre de considération :

- Il est important de définir un concept stratégique.

- La réflexion sur les missions de l’alliance. Développement des O qui est hors zones.
Rassemble E et Américains. Identité absolue entre î américains et européens. Ece
que dans certains cas il n’ya pas des situations qui visent exclusivement î américains
et ou il apparait utile que les E puissent utiliser les moyens de l’organisation pour telle
ou telle crise, c’est la Q de ece que à l’intérieur de l’org on ne peut pas imaginer des
mécanismes significatifs. (identité E de la déf et sécurité). C’est ‘imaginer de créer
pilier E dans cette alliance américaine. Nous somme en présence d’une org tourné
sur défense des membres. Tout ca est lié, les concepts de stratégie modifié.
24
- L’Otan doit s’interroger si reste en l’état ou accueil nouveaux entrants. L’org va devoir
développer une politique d’élargissement pas simple car chaque fois que l’Otan parle
d’élargissement c’est vue comme une agression.

En D jamais de vérité absolu mais démontré. Modification concept stratégique, elle va être
lentement construite à partir de grande réunion qui vont jalonner l’histoire de cette
organisation. C’est une org qui va se mettre à utiliser un sommet qui est le plus haut niveau
de l’org avec le CDE et le gouvernement.

Sommet a Rome en 91 et c’est ce sommet de Rome que l’on doit l’apparition de ce nouveau
concept stratégique pour l’alliance qui est une réflexion sur les menaces. Face à ces
menaces on identifie des réponses possibles et dans ces réponses possibles des priorités
qu’on donnera au traitement des menaces. S’applique aussi une conception en profondeur la
doctrine nucléaire stratégique. On verra les américains développer des contributions sur les
utilisations de l’arme nucléaire qui vont profondément évoluer naturellement en raison du
nouveau contexte. En ce moment ca fait longtemps que l’Otan travail sur un nouveau
concept stratégique. Les risques est voulues, les menaces évoluent constamment, il y’a
seulement 10 ans on parlait des menaces sur la sécurité, changement climatique, la
cybercriminalité.

En juin 92 décision prise au niveau de l’Otan suivie qq semaine plus tard suivie par décision
identique au niveau de l’UO. Attaque sur le territoire de l’état membre. Art 5 du pacte de
Washington ou les Etats ont définis géographiquement l’agression et c’est en raison de cette
définition géographique que les forces peuvent être utilisés avec la chute du bloc
communiste on sait que c’est une situation qui n’a pas de chance à arriver. On va autoriser
l’org (les forces militaires) à intervenir en dehors de la zone Otan étant constitué des
territoires des états partis. Ce n’est plus la sécurité des Etats membres mais la contribution
des Etats membres à la sécurité dans le strict respect de la loi international publique qui
interdit de recourir à la force. Ils vont le faire à la demande de l’ONU donc on est ici dans une
reconfiguration complète des missions de l’organisation.

Tout le système de l’alliance repose sur une fiction qui est une stricte identité des î
américains et des E. Si E considère que î sécurité en jeu et A considère non en jeu alors ece
que E peuvent se servir de l’org à leur profit ? et la situation s’est assez rapidement présenté
à propos des premières crises qui ont secoués continents européens et qui était à la porte
des Etats d’alliance, cirse yougoslave avec apparition de nouveaux Etats qui à peine ont
accédés à l’indépendance qui font la guerre. Le conflit bosniaque, nouvelle crise importante,
la Serbie qui est attaqué de l’intérieur par sa province intérieur qui déclenche une réaction
extrêmement vigoureuse ce qui conduit à la réaction des européens de l’alliance atlantique,
les fameuses frappe de l’Otan en Serbie.

On devine au sein de l’alliance qui permette de mobiliser dans des cas ou les américains ne
seront pas partie prenante une idée on peut la mettre en œuvre de 1 000 façons, l’UO qui
avait prévue de mettre en place les capacités communes dira que c’est plus la peine. On a
cette org qui renonce à ses capacités car dit qu’on va le faire au sein de l’Otan. En 84 l’UO
stigmatisé comme étant la belle au bois dormant de l’E et se réveille et il va y’avoir
arrangement entre UO et Otan garantissant à l’UO l’accès à la capacité de l’Otan.
25
Aujourd’hui il n’ya plus que 2 commandements intégrés qui sont au nombre de 2, l’une des
conséquences du retour de la France dans l’Otan décidé en Mars dernier c’est que la France
a obtenue le commandement militaire d’un de ces commandements, ca serai la France qui
rassurera le commandement militaire localisé aux USA.

Petit à petit élargissement au 3 états de:

- Pologne

- Hongrie

- Rep Tchèque

Deuxième élargissement en 2002 sommet prague :

- Les 3 Etats baltes

- Roumanie

- Slovaquie

- Bulgarie.

Le dernier élargissement décidé en 2008, il s’agit de l’Albanie et Croatie. Cette politique


d’élargissement est conditionné par ceux qui sont acceptés et la Russie ne peut pas
accepter les Etats voisins qui n’ont pas de relations bonnes avec elles à adhérer à l’Otan
pour l’instant 2 Etats qui veulent comme Ukraine et Géorgie.

La nécessaire adaptation de cette organisation :

Coopérer avec ses anciens ennemis, l’Otan va imaginé des structures particulières dont le
rôle est de proposer est d’assumer la coopération avec des Etats voisins ici ex URSS. 2
structures particulièrement mentionnées la première structure c’est le cocona (principe de
coopération nord atlantique) le principe a été arrêté au sommet de Rome, structure qui
accueil d’une part les Etats membres de l’organisation et d’une autre par les Etats issues de
l’ex URSS et sera transformé en conseil de partenariat euro atlantique (CPEA).

La deuxième structure qui crée l’Otan c’est PPP (partenariat pour la paix) lancées en 94
sommet atlantique de Bruxelles qui s’agit de programme de coopération approfondie qui va
plus que le simple dialogue proposé par le Cocona.

Russie a hésité de rejoindre structure, finit par rejoindre structure de la paix, la Russie ne
peut pas être traité comme n’importe quel Etat tiers. L’organisation va se mettre à penser sur
l’aménagement de relation préférentiel avec la Russie.

Elle va obtenir une relation préférentielle, signé en 97 accords qui met en place structure
particulière qui est un conseil conjoint permanent remplacé par un conseil Otan Russie en
2002.

26
2La nécessaire réforme de l’UO

Premier élément de réflexion :

Ca rassemble que les Etats européens, l’évolution de l’UO ne peut pas être présenté sans
faire référence à une évolution // qui est le système communautaire. Le système oopère en
92 chgmt radical qui crée le traité sur l’union. Métaphore Grec au sein de chaque org on a un
pilier et un pilier intergouvernementaux (politique). Politique étrangère, coopération et de
l’autre coté affaire intérieur. L’UO est concerné car le système communautaire dit qu’il y’a
coop dans le domaine de la po étrangère et aussi défense. L’UE ne peut pas faire sur la
sécurité de la défense sans s’interroger avec l’UO de ce qu’elle va faire car tous Etats de
l’UO membre de l’UE alors que l’inverse n’est pas vraie.

Le traité de Maastricht par le de l’UO et dans la présentation de ce que l’union va faire en


matière de défense il est expressément mentionné que en cas de besoin l’union pourra faire
appel à l’UO qui est présenté comme le bras armé de l’UE. M. se contente de jeter des
bases générales de nécessaires articulations qui est fait dans le strict respect de l’égalité de
chaque organisation et on ne peut poser la subordination de l’UO à l’UE.

2ème élément de réflexion :

1992 UO extension compétence, essentiel de la mission de cette O c’était offrir aux Etats
partis garantis d’assistance militaire automatique en cas d’agression de l’un des Etats partis.

Art 5 traité de l’Otan voir l’obligation d’assistance et voir obligation assistance militaire UO
qui est beaucoup plus stricte car se doute d’une agression et donc prend le virage comme
Otan et décide d’intervenir sur pays extérieurs. Ces nouvelles missions d’O on les appels les
missions de Petersberg (banlieue résidentielle de la ville de Bône où s’est réunie partis UO
pour extension. L’UE peut aujourd’hui développer mission extérieur sur territoire E tiers et
terminologie officiel de l’union on parle toujours des missions de Petersberg. (plus de 20
opérations ext aujourd’hui et la première en 2003).

Plus l’UE développe mission sécuritaire plus cela interpelle l’UO, y’en a qui disent que l’UO
disparait, absorbait par l’UE mais sommet Marseille en 2000 organisé un sommet de
l’organisation de l’UO qui prend décision importante de transférer toute capacité
opérationnelle à l’UE, il y’avait toujours simplement des forces mis à disposition par les Etats
membres il y’avait le D de l’UO d’accéder à l’Otan et l’UO avait crée aussi des structures
particulières militaires. Ca ne signifie pas que l’UO cesse d’exister, l’UO continue d’exister au
moins pour 2 raisons :

- Ce traité fondateur de l’O contient un instrument fondamental l’obligation d’assistance


militaire contenue à l’art 5 traité et l’UE ne peut pas absorber cette mission car l’UE
comporte de nombreux Etats qui ne sont pas membres de l’UO et parmi les Etats pas
membres de l’UO il y’a Etats neutres.

- L’UO s’est doté d’une assemblée parlementaire, structure de réflexion. Il existe une
assemblée qui est essentiellement spécialisé sur les Q de défenses. Réunie 2 fois/an
27
Juin et Décembre, son site c’est source de réflexion d’expertise de haut niveau sur
sécurité européenne. // l’autre assemblée parlementaire qui existe dans l’UE qui se
rapproche de + en + d’un véritable parlement, cette assemblé parlementaire a très
peu de pouvoir dans le domaine de la Pesc. L’AP de l’UO ne fait que la D et sécurité.

Il existe aussi O E politique qui ne font pas sécurité militaire mais sécurité globale,
coopérative et 2 O concernées :

- La CSCE (conf sur la sécurité et coop en E).

- Le conseil de l’Europe (1ère O de l’UE crée en 49, véritable O. politique).

=>CSCE

1ère évolution :

La transformation de la CSCE résulte de la 1ère initiative prise en 90 qui est un grand texte
fondamental dans l’histoire de la CSCE c’est l’adoption de la charte de Paris où l’on trouve
l’affirmation officielle de la fin de l’affrontement idéologique, fin conflit Est Ouest et prenant
acte de cette fin de l’affrontement idéo ce texte fait un appel solennel en faveur d’une
nouvelle E fondée sur coop entre tous les Etats partis à cette instance et une nouvelle E
fondée sur une communauté de valeur. Ces valeurs sont des valeurs qui ont servis de socle
au conseil de l’E, démocratie, Etat de D, D de l’H donc la charte de Paris est importante car
par cette affirmation de la communauté de valeur enterre valeur communiste. Derrière il y’a
le ralliement pur et simple des anciens marxistes aux théories po occidentales.

2ème évolution :

Chute d l’empire soviétique = 20 nouveaux Etats issues de l’Etat ex soviét dc accroissement


considérable de ces Etats partis à l’instance. Et puisque emp sov mort, toute réticence de
peur tombe et il y’a désormais consensus qui se dégage pour entamer un processus
d’institutionnalisation renforcé de cette structure dont on disait qu’elle était informel. La
décision de principe figure dans le rapport, charte de Paris, mais elle sera définitivement
entériné dans un sommet ultérieure, sommet de Budapest 94.

C’est important ici de constater que désormais elle a des structures des organes
permanentes qui sont la traduction habituelles mais on va voir à coté de ces structures on va
voir l’O recourir ultérieurement à des instances spécifiques qu’on confie mission
particulières, caractéristique c’est que siège principale Vienne et beaucoup de ses instances
s’éclatent sur de nombreux pays mais même phénomène dans l’UE. Il se dote du bureau
d’institution démocratique, haut commissaire au minorité nationale, le haut représentant pour
la liberté des médias, l’OSCE est aussi une fonction de règlements des différents assez
importantes au recours des arbitrages.

=>Le conseil de l’Europe

28
Le conseil de l’Europe qui était composé jusque là comme valeur démo, D H, E de D. Ces
Etats obsédés de devenir membre du conseil de l’E car c’est faire reconnaitre par société
internationale et grande société européenne qu’ils sont devenues des Etats réellement démo
respectueux de l’Etat et des D de l’H.

Ca va causé un pb on dit ou bien le conseil de l’E doit maintenir sa pureté et ne doit pas
accueillir Etat sans respect de D on ne les décourages pas, donne signale politique et
s’entour de certaines garanties, attitude qui consiste à dire pas encore E de D mais nous les
allons assister dans leur transition démocratique. Vaste débat parfois formule assassine ou
dit le C de l’E est en train de perdre son âme en accueillant trop tôt les pays. Une O qui était
jusque là qui pouvait être présenté come un club de démo installé et maintenant comme une
école de la démo. Après la chute du communisme, elle va accueillir plus de 40 Etats alors
que avant elle était à 17. On ne fonctionne pas pareil si plusieurs Etats et encore moins
pareils si Etats comme Russie rentre en 1996.

3Pacte de sécurité et de stabilité

Initiative lancé par la France depuis l’UE, accord qui sera passé entre tous les membres de
l’OSCE en mars 95. Il s’agit d’un exercice de diplomatie préventive conçu pour tirer les leçon
de la crise yougoslave qui était l’éclatement de l’Etat Yougoslave et tirer les leçons de
Yougoslavie c’est mettre en place des conventions pour éviter que les différends soient
réglés par arme. On demande différends territoires, minorités, on leur demande de s’engager
pacifiquement leur différend come recourir règlement politique, médiation. Accord bilatéraux,
ce sont des accords conclues par d’anciens communistes mais aussi communistes et
occidentale où il y’avait pb de frontière gelé par ex pb frontalier entre Autriche et voisin avec
l’exploitation d’un fleuve commun. (Plus de 120 conventions établies).

Les Etats d’E centrale et orientale qui sont issues du bloc.

Le nouveau contexte interpelle le système communautaire qui interpose 3 communautés :

- Communautés économique européenne

- Euratom

Ce système est à la recherche depuis très longtemps de la mise en place d’une union
politique et c’est la transformation radicale qu’opérera le traité de Maastricht en 92. Traduit le
fameux passage de l’E espace à l’E puissance, véritable acteur internationale. Traité qui vont
se succéder et qui sont révision de ces traités, ce système repose sur 2 grands traités,
communauté de l’énergie atomique, le système communautaire aujourd’hui est d’une part la
communauté économique et d’une autre part traité de l’union. Le traité fondateur de la
communauté eco européenne est traité de Rome, le fameux traité de Maastricht traité court
(50ène) court car pose des règles de principes générales applicables à l’union économique
que politique.

29
Par ailleurs ce traité court détermine le cadre juridique des pays inter gouvernementaux d’un
part la coopération de la politique étrangère et d’une autre part affaire ext. Quand on parle du
traité de coop on parle de 2 choses :

- Du fameux texte court.

- L’exercice de révision du traité de Rome.

Ce sont acteurs fondateurs de l’E et d’autre part l’acte fondateur Maastricht. Ce sont des
exercices de révisions et non traités fondateurs. C’est vraiment le virage fondamental de
Maastricht. Le système va aussi être interpellé par qu’ece que je fais face à ce nouveau
contexte, il va réaliser un 1er élargissement qui ne cause pas de nouveau pb où il y’a parmi
les 3 nouveaux entrants Finlande, Suède, Autriche. One ne fonctionne pas de la même
manière si numérique + et Q se pose de l’accueil des éventuels communistes qui sont
obsédés par l’entré car pas d’O plus active du système communautaire, c’est compliqué car
il s’agit d’évaluer capacité Etat d’évoluer et quand évoluer assurer obligation d’être resp
accord de Maastricht. On accompagne ces 12 Etats, on les accompagne par ces fameux
partenariats d’adhésion, identification programme soutien financier etc. Ca se termine par 10
nouvelles entrés sur les 12 en 2004 et 2 autres Bulgarie et Roumanie rentrent en 2007.

Impact considérable sur le mode de fonctionnement de l’O mais l’ essaye d’anticiper et se


rend compte qu’elle ne pourra pas gouverner à 25 bientôt 27 comme elle gouvernait à 15 et
ce réflexions vont être d’actualité comme traité Amsterdam où il n’est pas arrivé à se mettre
d’accord sur les réformes institutionnelles nécessaires.Traité de Nice qui posera bases
principales sur règles O. La réforme institutionnelle est au cœur des discussion de ces
traités.

Puis il y’a les Etats beaucoup plus contemporains, réflexion visant à opérer un changement
plus substantiel dans le système c’est le fameux projet établissant la constitution.
Changement substantiel fondamental car ce système qu’on essaye de rassembler
l’ensemble des traités et veut donner symbole politique fort, la constitution européenne, on
utilise cette métaphore pour raison politique mais contre productive car ca va développer des
manifestations anxiogènes absolument épouvantable de la part Etat et citoyen d’Etat.

Au delà de l’appellation la constitution n’est absolument pas une constitution mais un traité,
un traité est un acte conventionnel alors que constitution n’est jamais acte constitutionnel. Il
s’agit d’habiller un traité en constitution en introduisant l’hymne (9ème symphonie de
Beethoven) le drapeau alors que tout ceci on l’utilise toujours.

La France refuse par référendum de le ratifier, les Pays bas refusent de le ratifier alors que
c’est 2 Etats fondateurs du système. Les raisons qui ont poussés à ratifier complètements
différentes entre les 2 pays. Plutôt que de parler de la constitution on en fera plutôt l’enjeu de
politique interne. On revient à la formule plus simple, on revient à la formule de traité, le traité
de Lisbonne c’est accord entre de 2 Etats pour revenir à un texte qui est de revenir à une
union ou texte sur la communauté européenne. Le RU a ratifié traité de Lisbonne mais y’a

30
individu dans conservateurs qui veulent faire référendum et on espère que le traité de
Lisbonne rentre en vigueur.

BD’autres évolutions

EEE : Espace économique européen.

Accord de coop entre 2 communautés éco européenne d’un coté l’ ALE (assosication libre
échange) et de l’autre coté l’E des 27.

Signé en Mai 92 et s’agit de mettre en place la plus grande zone d’échange du monde car
rassemble tous les Etats de l’union plus Etats de l’ALE. L’ALE s’est engagé à reprendre à
son compte toute une série de législation éco élaboré dans le système communautaire.
Traité de Porto de l’ALE ou il y’ a toutes les annexes de la législation communautaire repris
par l’ALE.

Ensuite on va voir que E de l’E central et oriental sortir du communisme, marché intéressé
d’intégrer l’UE vont promouvoir des expériences d’intégrations économique subrégionales.

L’ALECE (accord de libre échange centre européen) doit sa création du groupe de Visegrad
Pologne Hongrie Tchécoslovaquie qui se mettent d’accord pour promouvoir dans leur
relations mutuelles le libre échange en s’accordant un certains nombre d’avantage. Dans un
libre échange on identifie toujours les produits concernés.

Beaucoup d’E qui soit ont initiés soit participés à l’ALECE ont rejoins l’union en revanche le
modèle a été reprit par les E de l’E central qui sont intéressés par cette promotion.

31
Chapitre 2

Les organisations de défense et de sécurité

Il existe 2 O qui ont une vocation exclusivement de mission de sécurité de défense :

- OTAN

- UO (union occidental) devenue UEO (union de l’E occidental).

Il reste à évoquer une troisième O même si vocation à ne pas faire de la sécurité défense :
L’OSCE.

Section1 L’OTAN

Retour de la France dans l’OTAN, la France atlantique 2 traités :

- Pacte de Washington 1949) ou il pose pour l’essentiel une base d’alliance militaire à
caractère défensive impliquant cette fameuse garantie sécurité collective, obligation
d’assistance mise à la charge des Etats partis lorsqu’un d’entre eux est agressé.
Lorsque les E ont jetés les bases de cette alliance, ils n’ont pas jugé opportun de
mettre en place des institutions mais assez rapidement E prends consciences qu’ils
ont besoins d’organes permanents pour faire fonctionner alliance signe 2ème traités
pour jeter base.

- Pacte d’Ottawa sept 51, traité sur structure militaire qui sont les commandements
militaires intégrés et c’est de ce commandement militaire intégré que la France s’est
retiré en 66 à l’initiative du GDG. Dénonciation leadeurship américain, France
devenue puissance nucléaire et que la France s’inquiète de l’éventuel mise sous la
occupe de l’OTAN de son potentiel nucléaire, l’alliance repose aussi sur la parapluie
militaire américain.

Mais la France n’a jamais dénoncé traité de Washington c’est pour cela qu’il a toujours
participé au conseil d’Atlantique, il repousse seulement le deuxième traité.

32
Important de faire la différence et voir ce qui implique, pour étudier O faut connaitre instance
et mode de fonctionnement de cette O, il s’agit d’une O international classique. Même si on
parle de commandement militaire intégré rien avoir avec coop nationale.

§1 L’architecture organisationnel de l’OTAN

A. Les structures civiles

- Le conseil atlantique nord (existait déjà dans le premier traité pacte de Washington),
c’est l’organe suprême, peut se réunir dans sa composition solennelle ou simplifiée.
La composition la plus solennelle est celle qui se réunit avec CDE et du gouv. Aussi
ministre de la défense se réunisse mais autre structure. Réunion ambassadeur ou
chef de mission car tous les Etats partis ont une mission permanente, les sommets
européens ne se réunissent pas tous le temps mais réunion ambassadeur très
fréquente. Au niveau de l’UE on ne parle pas de sommet de l’union européenne mais
conseil européen.

- Secrétaire général de l’organisation, il y’a le secrétaire général auquel on reconnait


de véritable pouvoir, compétence autonome, secrétaire général de l’organisation, le
modèle HARD, on est en présence d’un secrétaire général version renforcé, il est
nommé par le conseil atlantique et détient un certain nombre de pouvoir, il est nommé
sur la base du consensus. Ca se traduit par des négociations de couloirs
extrêmement forts entre chaque Etat concerné. Grande tradition de l’OTAN c’est que
le secrétaire général est un ressortissant européen dit autrement il n’ya pas de place
dans la pratique de l’org° pour secrétaire général de nationalité américaine, règle
coutumière qui fait que la responsabilité des structures militaires est américaine et
soucis équilibre on place à la tète du secrétariat un européen (politique). Jusqu’à la
décision de la France du retour dans l’Otan pas de secrétaire général de nationalité
Française exception Ravier Solana (Espagne). Le SG est un membre très important
dans l’organisation, il préside toute les réunions du conseil atlantique quel que soit le
niveau cette org° ne s’est jamais convertie à la présidence tournante, même au plus
haut niveau c’est lui qui préside. Il est assisté par les secrétaires généraux adjoints
mais a vocation a présidé d’autre structures civiles comme comité défense, groupe

33
de plan nucléaire, signe distinctif fort de ce que l’on est en présence d’une secrétaire
général fort à statut renforcé. (Rasmussen désigné pour 4 ans en 2009).

- Le comité de plan de défense en 1963 (org politique) : Composition particulière du


conseil atlantique représenté par leur ministre de la défense. C’est une instance
imaginé pour donner des orientations des grandes lignes directrices aux autorités
militaires de l’Otan. Comme l’objet de ces réunion au regard de la composition
particulière de cette instance était de donner des impulsions directives aux structures
militaires intégrés, il n’était plus possible de confier cette mission particulière de
conseil, on a crée une structure spéciale à laquelle la France ne participe pas
puisque c’est une structure qui est faite pour tirer les leçons concrètes, la France ne
participait pas au plan du comité de défense et ce retour de la France de l’Otan a été
précédé d’une politique des petits pas ex : en 75 la France a décidé de participer de
manière exceptionnelle a une réunion des comités de plan de défense, elle se
réservait le D de venir au cas par cas, réunion par réunion, ordre du jour par ordre du
jour. En décembre 75 elle a dit je reviens au comité de plan de défense et de manière
permanente.

- Le groupe des plans nucléaires : Réunion ministre de la défense ou représentant


avec pour ordre du jour des Q qui relève des forces nucléaires dans le cadre de la
politique et défense et sécurité de l’org°. La crainte de la France c’est de voir tomber
sa puissance nucléaire sous la coupe des USA, structure que le France ne participe
pas, crée pour qu’on puisse discuter entre Etat partis moins la France de la partir
nucléaire. La France a annoncé qu’elle se réservait au cas par cas de débattre au
conseil Atlantique des Q nucléaires. La France ne participant pas à ces structures
puis décidant de revenir progressivement dans ces différentes structures, toutes ces
structures restent bien des structures politiques cad que siègent dans ces structures
des H politiques et non militaires. Il faut apprendre à distinguer entre la politique de
défense et la défense stricto sensu confié aux armées.

B. Les structures militaires :

Organe suprême : comité militaire assisté d’un état major qui définit doctrine stratégique,
planification militaire. En France toutes les armées du monde ont un état major et en France
on a Etat major de chaque branche militaire puis Etat major inter-arme. Otan :
commandement opérationnel modification pacte Ottawa.

Le comité militaire est présenté comme un organe militaire suprême, 2 compositions


solennels et simplifiés : Solennels : Chef d’Etat major des armées et de chacun des Etats
membres à ce comité militaire. Dans sa composition solennelle il est prévu que ce comité se

34
réunisse au moins 2 fois par an. Idée de garantir une certaine permanence avec
représentant des Etats major. Ce comité militaire placé sous l’autorité du conseil Atlantique a
une mission qui est une mission d’assistance des instances politiques dans la réalisation de
leur mission pour leur donne l’éclairage particulier, spécifique, professionnelle des militaires.
C’est de cette instance que l’on attend la préparation des mesures, plan, nécessaires à la
défense commune qu’on appel planification stratégique au service des instances politiques.
Le comité militaire a une présidence tournante, chaque année un nouvel Etat parti prend la
présidence du comité militaire, c’est lui qui représente le comité auprès des instances
politiques.

L’Etat major de l’Otan de l’OTAN : Org° exec de l’org° militaire, Etat major international. On
trouve dans l’Etat major de l’Otan des fonctionnaires, ministère de la défense. Cet état major
a un chef, il est désigné par le comité militaire, il a la mission de diriger l’Etat major et ses
responsabilités sont tels qu’il est assisté par des directeurs adjoints. Cet Etat major grosse
adm 400 personnes siège à Bruxelles et avant c’était Paris quand la France était à l’Otan.
Elle est dans la structure et dans l’organigramme militaire de l’org un peu l’interface du
secrétariat général pour les structures politiques. Quand a France a annoncé son retrait il a
annoncé son retrait de l’atlantique nord et de ses structures militaires donc cesse de siéger
comité militaire et comité de plan de défense. On constate que la France reviendra par petit
pas dans l’organisation et en Avril 96 annonce sa décision de retourner au cas par cas à
l’occasion de certaine réunion au comité militaire. La France va faire le choix de s’associer à
cette solution d’alliance avec la Bosnie Herzégovine.

Commandement opérationnel : Forme la dimension stratégique car recours force


multinational en cas d’attaque dont le commandement sur le terrain est un commandement
multinational. On va trouver dans cette structure militaire exactement le même type d’org°
dans un premier temps jusqu’en 1994 cette structure intégré du commandement
opérationnel sera organisé sur la base de 5 grandes zones de défense : En 95 l’org° prend la
décision de regrouper les commandements opérationnel en 2 : Commandement allié en E
vocation a couvrir la défense de la zone européenne de l’alliance, il a son quartier général
situé en Belgique, deuxième commandement c’est un commandement suprême de
l’Atlantique qui a vocation a couvrir comme zone de défense la zone Atlantique qui est
essentiellement la défense du territoire Américain. Ce commandement opérationnel
Atlantique situé northfolk.

En 2002 on assiste à une réorganisation mais commandement toujours 2 mais la distinction


est pas géo mais fonctionnel, il y’a un commandement qui va avoir l’exclusivité de tous les
commandements dans tous le monde, commandement opérationnel (à qui concentre toutes
las activités opérationnelles, le deuxième commandement est dégagé de toute activité et de
toute responsabilité opérationnelle, c’est une structure entièrement dédié à la transformation
de l’org°, réflexion de l’org° sur la doctrine, en attend de ce commandement qui prenne en
charge la recherche, formation personnel, l’entrainement force, et ce commandement
opérationnel situé à Monce en Belgique.

L’une des conséquences du retour de la France dans l’Otan c’est que la France s’est vu offrir
35
la direction de ce commandement opérationnel de northfolk.

C’est un général américain qui est à la tète de ce commandement opérationnel même si on a


pris l’habitude de lui adjoindre un européen.

Il y’a la structure du coconna qui a évolué et qui s’est ensuite transformé pour devenir le
conseil de partenariat, il y’a le partenariat pour la paix et les structures propres à la
coopération de la Russie.

Aujourd’hui on parle de conseil de partenariat (CPEA) proposé aux pays sortant du


communisme nouvelle relation c’est une coopération mutuelle, c’est lors de la toute première
réunion du cocona qu’on a vue apparaitre un ancien représentant de l’URSS qui a pu
proposer la dissolution de l’URSS et a annoncé qui représenté la Russie. C’est une structure
fondamentalement de coopération multilatérale. Le partenariat pour la paix est une autre
initiative partie de l’Otan qui consiste de proposer aux Etats un partenariat et la différence
entre les 2 c’est que coopération bilatérale entre 2 Etats alors que CPEA c’est coopération
multilatérale. A partir de la transformation en 97 on va voir se développer le partenariat
multilatéral et va se doter de structure propre qui sont plus sophistiqués.

2002 sommet de Prague a été décidé d’impliquer de manière plus importante les partenaires
donc les Etats non membres dans la planifications et la supervisions des plans de l’Otan par
la participation des tiers. Il a été décidé de faire une place particulière pour la lutte contre le
terrorisme car plan de partenariat contre le terrorisme.

Sommet d’Istanbul en 2004, à l’origine de nouveau plan d’action de partenariat qui vise à
assister et aider les Etats tiers pour l’établissement d’institution de défense et notamment
démocratique. Il s’agit d’assister les partenaires dans la rénovation de leur défense et il faut
que la défense des partenaires soient plus efficace et il faut qu’elle soit dans la plus stricte
respect de l’Etat de D.

C’est aussi à Istanbul qu’on décide de développer une action particulière à destination de 2
régions identifiées comme des régions stratégiquement importants pour tous les Etats, ces 2
régions qui font l’objet d’une identification comme étant une priorité stratégique : Causasse
et Asie centrale.

Pour la première fois on va voir l’Otan recourir à une sorte de diplomatie ad’hoc cad que
l’Otan va désigner 2 envoyés spéciaux (Caucase 1 et Asie centrale 1). Traduction
institutionnelle avec ce multilatéralisme, on va créer structure propre à ce partenariat
multilatéral c’est un conseil qui ê décliné en différents compositions avec rythme réunions
différents, il est prévue des réunions au niveau des sommets, ministres des affaires
étrangères, ministre défense, chef d’Etat major des armées, il y’a une architecture qui se met
en place qui a vocation a renforcer cette coopération multilatérale et il y’a une réunion
régulière comme par exemple la réunion une fois par mois ce qui explique.

Dès 1991, on voit arriver un ambassadeur qui arrive et qui dit je ne représentes pas URSS
mais Russie et on voit se développer un dialogue spécifique entre l’org° et ce partenaire
36
spécifique c’est imp° car la Russie développe relation de coopération non négligeable.
Signature accord en mai 97 qui est un acte fondateur qui constitue la base formelle des
relations de coop° entre Russie et Otan, il s’agit d’exprimer volonté commune de constituer
une paix durable dans toute la région euro-atlantique qui va conduire à la création d’un
conseil, le conseil conjoint permanent Otan-Russie qui est une structure de consultation
régulière sur les Q de sécurité d’î commun.

En 1999 l’Otan prend une initiative qui n’était pas neutre, face au développement d’une
politique qui est très agressive de la part de Serbie vis-à-vis de ses provinces autonomes,
face à cette situation extrêmement préoccupante que l’Otan prend la décision après avoir
lancé des avertissements frappe aérienne sur la Serbie. La Serbie va contester l’initiative de
l’Otan sur la base de tradition historique de toute diplomatie nationale, c’est qu’elle est
orthodoxe.

Déclaration conjointe du 28 Mai 2002, déclaration Otan Russie une qualité nouvelle et c’est
cette déclaration qui va servir de base à la réforme des structures et notamment à la mise en
place de nouvelles structures, le fameux conseil Otan-Russie COR qui va remplacer le
conseil de 97.

§2 Fonctionnement de l’organisation

Fonctionnement classique, comme une OI classique, ce n’est pas parce qu’on utilise le
terme d’intégration militaire qu’on est en présence d’une organisation intégré, sur le plan
politique reste une O classique. On va voir la procédure de consultation et ses évolutions et
ce fameux processus décisionnel propre à l’org exclusif à toute nationalité.

A. Procédure de consultation et évolution

Tourné vers la défense, traité de Wash art 4 « Les Etats se consulteront régulièrement dans
des hypothèses que l’on a conçu comme hypothèse délimité ». Après les débuts de l’O idée
d’élargir le champ de l’O, en 56 pris une décision suite à une étude sur les évolutions
possibles de la fonction de consultation, est décidé l’élargissement de la consultation qui ne
sont pas des Q stricte de sécurité, notamment il est prévu d’organiser des consultations dans
domaine éco, culturel, il est décidé que la sécurité dont on va parler ensemble ce n’est pas
uniquement la sécurité des Etats partis mais il est prévu que les Etats se consultent sur les
grands domaines de la sécurité nationale.

B. Un processus décisionnel exclusif de toute supranationalité : le


recours au consensus

On va retrouver les signes d’une org° classique, c’est un consensus qui est appliqué, le
consensus consiste à discuter et réagir par rapport à un texte et notamment faire des
37
propositions d’amendements, processus de décision souple mais contraignant car comment
l’Etat doit organiser sa réaction ? Une proposition discutée à l’Otan. Tous les Etats sont sur
un stricte pied d’égalité, le leadeurship américain peut laisser croire qu’ils peuvent faire ce
qu’ils veulent, faux, bcp d’influence mais sur le même pied d’égalité que chaque Etat, un Etat
peut ainsi s’opposer à une opposition, l’Otan et l’UE ont signés un accord comme par
exemple la Turquie qui a mis du temps a accepté un acte concernant Otan et UE.

§3 Un rôle significatif mais modifié par la réorganisation du


système occidental lié à la chut du communisme

A. Le rôle originel : une alliance militaire euro-atlantique


défensive complété par la coopération politique pour le
développement de relations pacifiques

Alliance défensive

1) Art 5 du pacte de Washington : Une garantie non automatique

Disposition centrale du traité de Washington, par cet art 5 les Etats membres se
reconnaissent mutuellement le bénéfice d’une assistance en cas d’une agression extérieure.
Si un Etat fait objet d’agression les autres Etats lui doivent assistance, au dela de ce principe
général, la porté mis à la charge des Etats peut être définit de manière différente, le
mécanisme proposé dans le cadre de l’Otan est un mécanisme introduit par le traité de
Lisbonne désormais l’UE a aussi son mécanisme défensive. La porté de l’obligation mis à la
charge des Etats n’est pas du tout la même notamment le mécanisme de l’Otan st beaucoup
moins contraignant que le mécanisme de l’UE car si Etats demande assistance l’Etat a le
choix des modalités de son assistance donc il n’a pas l’obligation de porter une assistance
militaire. (éco etc.). Tandis que UO assistance militaire obligatoire,

2) L’article 6 du pacte de Washington est la limitation ratione loci


de la garantie (exclusion des interventions hors zones)

L’art 5 renvoie à une agression mais on peut définir l’agression par notion géographique, l’art
6 a été rédigé de façon particulière pour ne pas faire jouer l’obligation d’assistance dans les
hypothèses ou l’agression est portée hors d’une zone appelé hors zone de l’Otan. Lorsque
les Etats signent cet accord, nombre de partis qui sont des colonies, ece qu’une attaque
porté à l’encontre d’une colonie joue le bénéfice de la garantie la réponse est non car un Etat
a eu une politique très contestataire de la politique de colonisation c’est les USA qui sont une
ancienne colonie. La zone Otan est le zone ou obligation d’assistance. A l’origine c’est une
o° qui est conçu pour intervenir que dans la zone Otan.

38
B. La nécessaire redéfinition de l’Otan lié à l’effondrement du
communisme

Construite à cause de la menace communiste, si éclatement soviétique certains proposent


suppression de l’Otan d’autre réfléchissent à son avenir cad transformation en profondeur,
réflexion entamé en Juillet 90 à Londres par un document solennel adopté au sommet de
Rome qui est important car occasion pour l’o° d’adopter un nouveau concept stratégique.

1) La modification des régimes en Europe et l’élaboration d’une

nouvelle stratégie de l’Otan

a. Disparition d’attaque massive et simultanée

Se pose des Q sur l’arme nucléaire, le fameux concepts stratégique de Rome reconnait que
la menace d’attaque massive mais plutôt à une déstabilisation générale lié à l’éclatement
URSS qui menace l’Europe centrale et orientale car il faut attendre dans sa sortie de
communisme qu’il soit confronté difficulté économique, social, transition politique. Donc si
alliance veut fournir un environnement de sécurité stable en E cad agir en faveur d’institution
démocratique dans les Etats qui accèdent pour certains à la dépendance mais pour d’autre
indépendance. La charte communiste était commode elle interdisait les Etats communistes
de revenir sur des différends. Il y’a un laber fait pour ces Etats de régler ces différends de
manière pacifique et ces objectifs là qui sont assignés à ces fameux structures c’est pour
cela que le Cocona ou le PPP vont servir à régler pacifiquement confltis, disparition de la
chatte de plomb.

b. Le maintien de la vigilance militaire

Face à ces nouveaux dangers, l’alliance doit maintenir vigilance militaire qui revient à 2
choses :

- Contribution significatifs pour limitation des armements (conventionnel cad non


nucléaire) il faut organiser ce désarmement mais en prévoyant que ce désarmement
maintient une défense collective significative pour permettre à l’org° de garantir à la
sécurité de ces Etats membres.

- L’Otan doit aussi énoncer une nouvelle doctrine concernant l’utilisation de l’arme
nucléaire. La 1ère doctrine nucléaire de l’Otan (jusqu’à fin année 50) c’était la
représailles massive cad toute attaque quel que soit l’importance de l’attaque donne
automatiquement lieu un recours massif à l’arme nucléaire, le fameux parapluie
nucléaire américain. Cette première doctrine connut par déclaration de Macmamarat,
riposte gradué ou massif cad le recours à l’arme nucléaire sera selon l’importance de
l’attaque, on ne parle plus de l’utilisation massive de l’arme nucléaire, cette doctrine
vise à présenter arme nucléaire comme arme de dernier recours après avoir épuisé
tous les autres recours, arme nucléaire devient rôle politique que militaire, c’est de
prévenir la guerre, cette doctrine entraine réduction des forces nucléaires affectés à
39
l’org° mais avec tjrs à l’esprit le fameux nécessaire maintien de la vigilance, il faut
que cette force nucléaire reste suffisamment crédible pour garantir paix et sécurité.

L’Otan travail depuis qq années sur la redéfinition d’un concept nouveau.

2) L’extension de coopération de l’Otan aux missions hors zones


et le soutien aux opérations de l’ONU

L’extension des compétences de l’org° en 92 cette org° décident que les forces mis à
disposition peuvent être utilisé en dehors de la zone couverte par le mécanisme de la
défense collective donc l’org° a désormais vocation a fournir des contingents pour des
missions qui sont décidés par l’ONU ex : un champ d’activité importante de l’Otan c’est la
Bosnie Herzégovine car elle sera l’objet de 2 forces de l’Otan à partir de 1995 une première
force qui est qualifiée de Ifor et Sfor, première contribution de l’org° pour mettre à la
disposition de l’Onu les moyens d’alliances placé sous l’égide des nations unies, la Sfor a
essentiellement pour mission la surveillance de la mis en œuvre du volet militaire des
accords de Dayton, accord qui comporte élément militaire mais aussi politique, l’Otan a cédé
la place à l’UE la gestin militaire qui a succédé à l’Otan dans le cadre d’une vaste opération
militaire de l’union européenne (ALTHEA) .

L’Otan après avoir averti d’abandonner pratique militaire l’Otan décide de conduire des
frappes aériennes sans mandats explicites des ONU, fameux opérations des forces alliés, le
conseil de sécurité des nations unies a validé l’action de l’Otan en confiant à l’Otan la
mission de Kfor (présence internationale de sécurité de l’Otan au Kosovo). L’Otan es aussi
engagé d’une certaine manière en Afghanistan, depuis Américains constituent force
d’assistance à la sécurité en dehors de l’organisation (ISAF) mais demandé par le conseil de
sécurité de l’ONU. Cette mission est aujourd’hui sous commandement de l’Otan qui a pris le
relai de cette coalition, important car première intervention de l’Otan hors UE.

L’Irak est une coalition à l’initiative américaine, dirigé par les Américaines, l’Otan n’est pas
intervenue contrairement ce qu’à dit les médias, l’org° a assisté certains Etats qui ont
participés à cette intervention come soutien technique à la Pologne pour constituer force
établir réseau de protection pour permettre participation plus efficace des troupes polonaises
qui sont partis à cette coalition inter étatique.

Section2 L’Union de l’Europe occidental

Cette o° a pour fondement les accords de paris qui en 1954 vont réaliser une modification du
traité de Bruxelles de Mars 48 qui a été signé entre des Etats qui ont rejoins le RU et la
France qui avait eux même signé l’accord de dunkerque.

4 protocoles signés en 54 qui rentrent en vigueur en 55 :

40
- 1er le plus important car consacre l’élargissement à l’Allemagne et l’Italie.

- Création de l’assemblé parlementaire de l’UEO.

- Protocole numéro 3, contient une série d’engagement comme limitation armement,


contrôle force amé mais ce protocole interdit à l’Allemagne de fabriquer et posséder
toute une série d’arme particulière qui font l’objet d’une énumération très précise.
(arme nucléaire, biologique, chimique, conventionnel particulier).

§1 Une structure classique étrangère à la logique d’intégration

Dominé par un organe qui est le conseil, cet organe a aussi une assemblé parlementaire et
elle a un secrétariat général, cette org° a également connu des organes subsidiares
notamment y’a une instance importante c’est l’instance qui sera chargé de surveiller le
respect des Etats par le respect de la limitation des armements.

A. Le conseil de l’UEO

Différentes formations :

Formation solennels réunion au seul ministre des affaires étrangères mais à partir de 1984,
réunion ministre de la défense car date de la réactivation de cette org° qui va développer qq
opération militaire particulière. Le conseil de l’UEO va parfois recourir à des sommets cad
réunion au plus haut niveau des CDE. Le conseil permanent c’est al réunion du conseil aux
ambassadeurs, ce conseil permanant se réunissait jusqu’en 1993 à Londres car choisi siège
officiel de l’org° mais en 93 transfert le siège de l’org à Bruxelles car signé traité de l’union la
même date. Avant que l’UE se dote d’une verticale politique étrangère commune les Etats
choisiront de faire siéger au conseil permanant les représentants des chefs de postes de
l’Otan, un ambassadeur est ambassadeur auprès de son Etat puis UE. Le rapprochement
s’est beaucoup plus fait entre UE et UEO,, la caractéristique de l’UEO c’est d’avoir
développé énormément de groupe de W pour assister le conseil dans l’exercice de
responsabilité qui sont les siennes. C’est un groupe de W qui réunit les adjoints et qui traite
les conseils permanents et on a constaté que le rôle de ce travail s’est beaucoup accrue car
transférer dans le siège de Bruxelles, on a le rôle du ministre de la défense, puis on a un
groupe de W important ou apparition tardive, le travail a été qualifié politico militaire chargé
d’examiner, réfléchir sur le fameux concepts de l’identité, idée de dire qu’il faut pilier
européen dans l’Otan, l’UEO s’est longtemps imaginé pour constituer la structure adéquate
pour le squelette de la structure.

B. Une assemblé parlementaire

Fait son apparition avec accord de Paris, elle est composé d’élu député et sénateur mais qui
ne sont pas élue au SU direct cette assemblé ne donne pas lieu à une élection mais ce sont
les parlements nationaux pour désigner leur membre des députés et sénateurs pour siéger.
41
Les Etats se voient attribuer des sièges, on cherche à essayer de prendre en compte la
diversité démographique, ce système de pondération des sièges peut être mis en œuvre
différemment. Cette assemblé n’a pas multiplié les catégories et elle a décidé que les plus
grands Etats se verraient attribuer 18 sièges et on ne fait pas de différence entre Allemagne
RU et France en réalité cette assemblé parlementaire est composé de délégation nationale
et cette assemblé parlementaire étant libre de siéger la délégation nationale en respectant
les équilibres politiques. On est arrivé à la conclusion que ce sont les même parlementaire
qui siègent à l’assemblé de l’Europe et UEO, on utilise le terme d’assemblé parlementaire et
non parlement pour signaler que alors même cette assemblé dispose de légitimité
démocratique car élue, cette assemblé n’a pas les missions habituels d’un parlement. Cette
assemblé vote son budget, c’est une structure de débat, de concertation, on retrouve les
pratiques parlementaires habituels, il y’a des commissions spécialisés, les membres de
l’assemblé parlementaire ne siègent pas du tout par groupe nationaux mais politique, puis
commission spécialisé qui saisit pb d’actualité et rédige rapport.

Cette assemblé parlementaire de l’UEO a son siège à Paris, elle se réunit une fois par an
dans des villes d’Etat partis, phénomène de parlemantarisation des org° internationales.

C. Le secrétaire général ou la conception réductrice de la


fonction

Le secrétaire général n’a jamais eu la compétence de présider les différents conseils car
UEO choisi de pratiquer le système de la présidence tournante. A partir du moment ou on a
développé. Siège Bruxelles, à peine 80 personnes, très rapidement va se poser la Q du
devenir de cette fonction de secrétariat général car à partir de 97 l’UE adopte un grand traité
de révision, traité d’Amsterdam l’UE crée une nouvelle instance qui est le haut représentant
pour la PESC, le traité renforce considérablement les relations entre UE et UEO, l’UEO serai
le bras armé de l’UE selon le traité d’Amsterdam de 92. Cette articulation est tellement
renforcé qu’on se demande que ce traité si annonce pas une disparition future de l’UO,
décision qui est prise au sein de l’UO c’est de confier la responsabilité du secrétariat de l’UO
aux hauts représentants de le PESC. Cette décision va jouer un rôle important, aujourd’hui
en l’état la fonction de haut représentant est assurée par Ravier solana et il est haut
représentant de l’UO.

D. Les organes subsidiaires de l’UEO ‘relancées’ par la


réactivation de l’organisation

Organe qui faut réserver place particulière, à partir du moment ou on va réactiver l’UO en
1984, on va doter de nouvelles instances qui va permettre d’assurer cette réactivation qui va
permettre de développer des opérations.

42
1) L’agence de contrôle des armements organe subsidiaire

origine

Crée pour exécution protocole 3, mission de surveillance des obligations consenties et


accepté par les Etats autre que l’Allemagne, mission particulière mise à la charge de
l’Allemagne, si on distingue bien 2 types de mission ca permet de mettre en zèle le bilan
contrasté. Dans le cadre de sa première mission, beaucoup d’Etat vont développer une
lecture réductrice des engagements souscrits comme par ex les Etats n’admettront pas qu’ils
ont des contrôles sur leur territoire. L’agence de contrôle des armements va jouer pleinement
son rôle dans la deuxième mission qui est la sienne qui est de contrôler le réarmement de
l’Allemagne, en réalité ce contrôle connaitra des évolution, ces fameuses listes interdit à
l’Allemagne vont évoluer et ce processus de négociation régulière et de relecture et de
redéfinition de la liste des armes interdites va aboutir progressivement à la disparition totale
des interdictions de l’Allemagne, 84 disparait totalement toutes les limitations portant sur
arme conventionnel. Cette agence cesse d’exister en 1997. L’UE a une agence européenne
de défense donc faut pas contrôler l’agence de contrôle des armements organe subsidiaire
avec agence européenne de défense.

2) La relance des organes subsidiaires liées à la réactivation de

l’organisation

Centre satellitaire d’observation situé en Espagne Torrejon, structure composé de militaire


issue des Etats partis et cette structure a pour mission de faire de la planification militaire
pour préparer des plans pour les forces susceptible d’être mis à l’organisation.(la réunion
des chefs d’état major.

§2 Un mode de fonctionnement traditionnel propre aux


organisations intergouvernementales

Processus décisionnel classique qui comporte exceptions.

A. Un processus décisionnel classique (unanimité)

Le principe de droit commun c’est l’application de l’unanimité c’est donc le principe qui était
inscrit dans le fondement du traité dans les actes fondateurs.

B. Cas exceptionnels prévues par le traité

Le traité prévoyait des cas exceptionnels ou l’on pourrait recourir à la majorité. Il s’agit des
décisions que serait amener à prendre l’organisation dans le cadre de cette mission
43
particulière de surveillance des engagements pris par les Etats pour la limitation des
armements. Le traité de l’UO mais à la charge de l’Allemagne des interdictions de détenir ou
de produire des certains types d’armes, il y’a eu plusieurs étapes dans la définition avec
assouplissement pour parvenir en 97 où on supprime l’agence de contrôle des armements
car elles ont été toutes supprimé qu’il s’agit conventionnel chimique etc. donc plus
d’interdiction à l’Allemagne.

Décision prise à la majorité qualifié. Le commentaire que l’on peut faire c’est que l’utilisation
à la majorité est une utilisation différente que cette pratiqué dans le cadre des organisations
de types supranational car le principe c’est l’org puisse grâce à la majorité qualifié imposer
des obligations aux Etats membres, puisse mise au principe de la limitation de la
souveraineté nationale.

Il s’agit de modifier les engagements de l’Allemagne pour arriver jusqu’à la restauration


complète et définitive de la plein souveraineté de l’Allemagne de produire et détenir des
armes.

C. Au delà de ce que prévoyait les textes, la pratique a beaucoup


évolué

Cette org° a fait le choix, pour qu’on puisse parler d’unanimité, la caractéristique du
consensus c’est qu’on ne vote pas, on discute, modifie le texte jusqu’à accord et c’est là ou
on prévoit. L’Otan dès le départ avait posé le principe décisionnel le recours.

Lorsqu’on évoque le precessus décisionnel c’est de savori les modalités d’adoption des
actes par les Etats partis. L’UO va s’intéresser dans la dernière période de fonctionnement à
la Q de savoir si peut associer à certains Etats tiers l’association de certains Etats à sa
mission.

Dans les années 1990 on va voir cette org° développer mission extérieur :

Embargo maritime mis en place pendant la 1ère guerre du golfe ; embargo sur les armes
pour que le chaudron yougoslave se propage ailleurs et c’est l’UO qui va se charger de la
mise en œuvre de cet embargo notamment dans le fleuve de Danube.

L’UO va décider d’associer des Etats non membres à l’o° à cette opération particulière qui lui
a été confié. Par ex s’agissant de l’embargo de Danube certains Etats traversés par le
Danube et fallait coopération de la Roumanie, Hongrie, Bulgarie associé à la mise en œuvre
de cet embargo, elles ont été associé à la prise de décision.

IL n’est pas rare que l’union associe des Etats tiers à certains de ses opérations extérieurs.
Dans le cadre de l’UE c’est beaucoup plus compliqué car associer un Etat tiers au processus
de décision ne doit pas remettre en cause le fondement même de l’org° qui est une org°
intégré. Autant simple d’une org° classique mais beaucoup plus compliqué si on veut
44
associer Etat tiers car ne veut pas sacrifier le fondement même de cette o° cad
supranational.

§3 Bilan contrasté de l’union de l’Europe occidental

Ce bilan contrasté résulte que cette union a connu une activité. Jusqu’en 84 c’est une org°
qui développe peu d’activité, l’UEO belle au boit dormant, c’est ce qui caractérise le bilan de
cette organisation.

A. L’UEO : Belle au bois dormant de l’E

L’o° va tomber au sommeil due à plusieurs raisons :

Subie de plein fouet par des org° qui vont se révéler beaucoup plus attractives.

Sur les Q de sécurité et de défense elle est concurrencé par l’Otan mais l’EO avait vocation
aussi de développer des activités élargies notamment coop dans le domaine politique et
économique. Il y’a une mise en sommeil qui peut être ici rappelé à travers des éléments
significatifs :

- L’absence d’activité réelle et significatif dans la promotion économique.

- Subit concurrence de l’OECE.

- Subit concurrence de la CECA.

- Subit concurrence de l’OCDE.

- Tire conséquence et ne se mêle plus des pbtiques de développement économique.

Bilan contrasté en matière de contrôle des armements qui est l’accord de la création de traité
d’interdiction posé à l’Allemagne mais aussi engagement pris, au delà des domaines très
particuliers et les engagements pris.

Le bilan positif de l’organisation et la limitation pour l’Allemagne bien mené. Les autres
engagements des Etats dont l’agence des contrôles des armements va buter face à un
manque de coopération de la part des Etats, par exemple va être négocié toute une
règlementation qui va passer par l’établissement d’une convention qui intéresse les mesures
de confiance (= dispositif de control, control sur déclaration, sur place soit opéré après avoir
avertit l’Etat soit surprise). L’organisation va beaucoup travailler sur l’autorisation du control
surprise sur les territoires des Etats membres. Les Etats membres dont la France et l’Italie
vont voter contre ce control surprise donc refuseront de ratifier cette convention. La Grande
Bretagne aussi, notamment l’idée de faire opérer des control sur place s’agissant du respect
de maintenir un seuil de force sur le continent européen.

Donc un bilan extrêmement défaillant.


45
L’UEO va s’avérer incapable de résister face à l’OTAN.

3) L'inféodation de l'UO/UEO à l'OTAN malgré une définition plus stricte de la garantie de


sécurité collective

a) Une définition plus stricte de la garantie de sécurité collective (articles IV du

Traité de Bruxelles, V du Traité de Paris)

On constate qu’a l’origine l’organisation a tous les atouts. Elle a l’atout d’avoir un mécanisme
de défense positive plus fort, plus contraignant que celui de l’OTAN. On trouve en effet dans
le traité de Bruxelles, une mise en charge des Etats, une obligation d’assistance militaire.
Alors que dans l’OTAN ce n’est pas une obligation militaire mais qui peut être économique
ou politique.

On a prévu aussi que l’organisation puisse avoir à sa disposition des capacités de


disposition militaire, ce sont des forces que les Etats partis mettent à la disposition de
l’organisation. Cette organisation nait en 1948 qu’elle va se développé jusqu’en 1954 avec
un élargissement et même mode de fonctionnement.

Dés la création de l’UEO on voit les Etats qui réfléchissent à la constitution de ces fameuses
capacité militaire qui passe par des commandements militaires intégrés et on voit donc cette
organisation annoncé mettre en place 3 commandements interallié. 3 car un pour chaque
arme, armée de terre, armée de l’air, et l’armée maritime. Les missions sont des missions
d’inspections des unités, de protection. En 1950 on va voir cette organisation opéré un recul
très significatif par rapport à ce projet originel. Deux explications propres internes à
l’organisation et l’autre lié aux contextes international donc extérieur.

Au niveau interne on a donc des commandements militaires interalliés qui sont confiés à des
militaires prestigieux, car ce sont des militaires qui ont joué un rôle important lors de la 2GM.
On va voir se développer des querelles de personnes entre 2 grands militaires, le britannique
le Maréchal Montgovery, le français Général Leclerc.

b) La suppression en 1951 des forces opérationnelles de l'UO au profit de l'OTAN, prive


l'UEO de toute capacité opérationnelle propre

Il est discuté dans le cadre de l’alliance de maintenir ou non les structures de militaire
intégré. De aire qu’une seule force.

Inutile de développé deux systèmes de structure opérationnel, un seul suffit. Et notamment

46
lorsque l’UEO sera intéressé pour participer à des missions avec des accords signés entre
OTAN et UEO. L’UEO pourra utiliser les moyens de l’OTAN lorsqu’elle en aura besoin.
L’UEO va modifier son attitude.

B) La réactivation de l'UEO, structure d'accueil possible pour l'Identité Européenne de


Défense et Sécurité (IEDS)

1) L'affirmation au profit de l'UEO de l'Identité Européenne de Défense et de Sécurité (IEDS)

a) L'acceptation de principe de l'IEDS par l'OTAN (déclaration de Bruxelles 1994) : le couple


OTAN/UEO

Cette réactivation on l’a doit beaucoup à la France. Certain Etat vont prôner la réactivation
car ils défendent l’idée que l’on a besoin d’une identité de défense européenne. L’UEO va
devenir le cheval de Troyes de cette nouvelle idée de défense européenne et de sécurité. Va
se poser la question de savoir si cette idée est réalisable et comment la réaliser.

Il y a un consensus qui se développe au sein des européens membres de l’UEO qui consiste
à dire qu’il y est un intérêt qui puisse avoir une coopération particulière propre aux
européens dans le domaine de défense et de sécurité.

Dans les années 80 cela va s’accéléré ensuite dans les années 90 lié au nouveau contexte
issus de la chute du bloc communiste.

Les européens ne sont pas trop d’accord, il y a les Etats européen pro atlantique qui sont
préoccupé à ce que l’OTAN conserve son rôle central et incontournable dans cette Europe
de la défense. A l’opposé de ces Etats atlantiste on trouve des Etats qui souhaite qu’il y ait
une communauté propre et responsable aux européen. Ce débat n’intéresse pas que les
Etats membre de l’UEO. L’OTAN est aussi concernée. Quand on parle de la réaction OTAN
on parle des EUA en particulier. Cette acceptation va prendre du temps au sein de l’OTAN.
Sommet de 1990 à Londres. On négocie beaucoup pour arriver à un résultat d’acceptation
de l’IEDS avec l’accord de Bruxelles en 1994. La modalité de mise en œuvre imaginé par
l’OTAN c’est ce qu’on appel les GIFIM Groupe de Force Interarmées Multinationale. Ce sont
47
des techniques visant à permettre à l’UEO d’utiliser des moyens de l’OTAN pour conduire
des opérations qui serait militaire souhaité par les européens et voulu par ces derniers et
auxquels l’OTAN ne participerai pas en tant que tel.

b) Le Traité de Maastricht fait de l'UEO le bras armé de l'Union européenne : le couple


UE/UEO

En 1992, dans ce traité on prévoit le deuxième pilier de sécurité commune et étrangère. On


voit bien ce que cela implique à une plus ou moins longue échéance, le recours éventuelle
de l’union à des opérations militaires de sécurité. Mais en 1992 l’union n’a toujours pas
franchis le cap de se doté de capacité opérationnel. Donc ce traité dit que si l’union venait à
prendre, de développer ce type d’activité elle le ferai en l’utilisation les capacités de l’UEO.
Donc « L’UEO bras armés de l’UE ».

c) Le développement de capacités opérationnelles "autonomes" de l'UEO pour les missions


Petersberg

Etant donné qu’il y a plus de menace d’attaque massive contre les Etats partis à l’OTAN des
soviétiques donc pourquoi continuer. Elle avait répondu que sa mission n’était plus de
protéger mais de proposer des services pour devenir un acteur majeur de sécurité et de paix
dans le monde. En 1992 cette décision est prise par l’OTAN. Quelque semaine plus tard
l’UEO prend exactement la même décision, donc de la défense des Etats partis en une
nouvelle mission de sécurité dans le monde. Il est donc décider à Petersberg que l’UEO
pourra développer des missions extérieures. Va suivre immédiatement de ne plus se
contenter des seuls moyens de l’OTAN qui sont à la disposition de l’organisation. Un certain
nombre d’Etat vont dire que ces force de coopération commune qui créer entre eux sont mis
à la disposition en priorité à l’UEO. Ces forces multinationales qui sont des initiatives d’Etat
sont :

Les français et les allemands créent une force binationale. Cette initiative sera ensuite une
initiative qui va se renforcé en passant de la brigade au corps d’armée qui est un grade
supérieur. Elle va être aussi élargit à d’autre Etat européen. Allemagne, France, Belgique
etc. On parle de l’EUROCOR en 1992. Mais de nouvelle capacité militaire vont arriver en
1995 apparaissent ainsi 2 nouvelle forces multinationales. Elle se caractérise par une
réaction rapide.

EUROFOR pour des forces terrestre et EUROMARFOR pour des forces maritimes (1995).

2. Le renouvellement du rôle de l'UEO dans le domaine de l'armement (coopération des


industries d'armement)
48
a) La création du GAEO (Groupe Armement de l'Europe Occidentale) 1992

A l’origine c’était le control des engagements dans la limitation des armements. Peu à peu va
se développer une idée qui consiste à imaginer une autre façon de coopération notamment
pour la mise en place d’une industrie européenne de l’armement. Ils sont poussés vers cette
direction car il y a des couts de plus en plus élevés de ce type d’industrie (comme le rafale).
La France doit vendre des rafales pour maintenir cette production.

Cela n’est pas simple de mettre une place une coopération car ce sont des industries très
protéger, subventionné. Il n’est pas simple de construire.

Sous cette organisation de l’UEO, il y a des groupes de coopération, avec le groupe


armement de l’Europe occidentale GAEO en 1992. Qui rassemble des membres de l’UEO
pour développer des coopérations particulières. Par ailleurs on voit cette organisation
beaucoup réfléchir sur une structure qui ne sera jamais construit.

b) Le premier projet de création d'une agence européenne pour l'armement (traité de


Maastricht 1992)

L’idée était de crée une agence européenne pour l’armement.

Donc on voit une réactivité de l’UEO en 1984 et qui a durer jusqu'à 1999. Or en 1999 l’UE
donc organisation voisine va prendre une décision qui annonce d’une mort annoncé de
l’UEO. Ce qui va être décidé va entrainer une modification substantiel de l’UEO qui n’a pas
cesser d’exister mais elle est ramener à sa plus simple expression. Cette décision est le fait
que sur la base de ce qui était autorisé dans le cadre du traité de Maastricht mais pas mise
en place à cause de certain Etat. Il est donc décider de créer la PESD, qui est un ajustement
de la PESC. C’est la décision qui affirme de gérer des missions extérieurs de crise elles ont
été inclus dans le traité d’Amsterdam en 1997. Encore faut il que l’union est des capacités
opérationnelles des forces. En 1999 lors du sommet de Helsinki et Cologne est la date
officiel de la création de la PESD. Cela a été rendu possible par la levée du véto Britannique.
Même si le traité le prévoyait les britanniques n’en voulait pas de cette politique de défense
dans le cadre de l’UE. Cela doit rester le monopole de l’UE. Ce qui a fait changer leur avis et
une prise de conscience douloureuse des crises Yougoslaves, des crises du Kosovo. Dans
beaucoup de ces épisodes les britanniques ont constatés que pour eux ces crises reposés
un risque majeur pour les intérêts britanniques, ils pensaient que le simple fait d’affirmer cela
pourrait entrainer une intervention auprès des européens des américains et d’autre pays de
l’atlantique nord. Ils ont remarqué que les américains ne sont pas là lorsque leurs intérêts
49
sont en jeu. Alors que la Grande Bretagne a toujours répondu présent lors des intérêts
américain. En 1998 sommet de Saint Malo avec les britanniques qui ont levé leur véto.

A partir de ce moment de cette capacité opérationnel on va retrouver le même phénomène


c'est-à-dire pas de duplication de cette capacité. Cela va appliquer des décisions prise par
les Etats partis de l’UEO. Ces décisions sont prises lors du sommet de Marseille en 2000.
Elle décide de transmettre tous ces moyens à l’UE. On décide de transférer les capacités
opérationnelles autonomes crée à l’initiative de certain Etat comme EUROFOR. L’UE se
donne jusqu’en 2003 pour déterminer le niveau de capacité dont elle a besoin et les mettre
en place concrètement. Parmi les capacités opérationnelles en termes de forme comme le
centre satellitaire du Torrejon en Espagne passe sous l’UE. Malgré tout ces transferts l’UEO
continu d’exister car d’une part elle a toujours son conseil mais qui se réunit très peu, elle a
toujours son assemblée parlementaire très active que le parlement européen a peu de
compétence dans le domaine de la sécurité commune et de défense. Les accords fondateur
de l’UEO continu à être garant de la défense des collectivités des Etats partis car l’UEO a
toujours cette obligation d’assistance militaire. Il y a des Etat qui ne veulent pas entendre
parler de ce transfert, certain ne veulent pas assumer cette obligation d’assistance. A cette
époque l’UE est dans l’incapacité de la défense collective qui est la base de l’UEO. Certains
en veulent pas car certain sont des Etats neutres ou incompatible avec des principes
fondamentaux de certain. Il y a dans l’Europe des 15 il y a 3 Etats neutre (Irlande, Autriche,
Suède) et 1 qui a une politique de défense très douce (Finlande).

En 2000 l’UE n’est pas en mesure de faire accepter une notion de défense collective.
Lorsque le traité de Lisbonne entrera en vigueur les Etats auront une obligation d’assistance.
Cette dernière mise à la charge n’est pas une obligation d’assistance obligatoire.

Section 3 : La OSCE

Organisation de sécurité et coopération européenne.

§1 : Le développement de l’organisation

Cette organise organisation dans toutes les dimensions, a été transformée lors d’un sommet
à Paris et s’en est définit les sommets de Budapest qui a consacré la transformation de ses
structures. Le sommet de Lisbonne de 1996 choisit de relancer les activités de la sécurité et
de la stabilité propre à cette organisation dans toutes les dimensions. C’est aussi développé
les capacités opérationnelles.

50
L’organisation développe une approche globale de la sécurité (ou sécurité coopérative),
c'est-à-dire une approche de la sécurité qui va au-delà de la simple défense. Par cette
approche, cette organisation par la définition qu’elle fait de la sécurité globale va avoir des
activités diversifies. Active en matière de négociation sur la limitation des armements avec
notamment beaucoup de traité dans ce domaine. S’occupe aussi de diplomatie préventive.
Organisation très connue aussi pour l’observation des élections. Elle développe aussi des
activités économiques à travers la sécurité économique et environnementale.

Elle s’est dotée de nouvelle instance avec un choix particulier à savoir que cette dernière
dont le siège est à Vienne, lorsqu’elle crée de nouvelle instance elle décide d’installer leur
siège dans d’autre capitale européenne. Elle va se doté d’un secrétariat établit à Prague.
Elle a pris l’initiative de crée un bureau des élections libres qui sera ensuite transformer en
une nouvelle structure qui s’appel le bureau des institutions démocratique et des droits de
l’Homme BIDDH. Elle s’est aussi doté d’un commissaire aux minorités, le haut commissaire
est implantée à la Haye au Pays Bas. Institution importante car est au cœur de ce
mécanisme d’alerte des conflits et prévention des conflits. Par ce mécanisme on fait
intervenir le haut commissaire qui évalue la situation et va chercher à désamorcé le risque
par le biais de conseil, de recommandation, de médiation auprès de l’Etat. Afin d’assurer la
paix. En 1997 a été crée un représentant pour les libertés des médias qui se veut très active
pour la défense de la démocratie. On a rajouté aux objectifs de protection de la démocratie
et de garantie des élections libres des actions visant à garantir la liberté des médias, le
représentant pour la liberté va donc disposer d’un mécanisme d’alerte rapide, s’il lui est
signalé un manquement grave à la liberté des médias. Exemple : Assassinat de journaliste.

§2 : L’architecture institutionnel à caractère permanent de l’organisation

Ces organes permanant sont :

Le conseil permanent, consultation politique et prise de décision de tous les Etats membres.
Ce conseil se réunit à Vienne, au minimum une fois par semaine. C’est l’instance de
représentation des Etats membres en forme simplifié.

Naturellement les Etats peuvent se réunir en forme de conseil plus solennel et notamment
prévu un comité ministériel. Ce dernier se réunit au minimum une fois par an au niveau des
ministres des affaires étrangères.

Les organisations peuvent recourir au pratique des sommets c'est-à-dire réunion au niveau
des chefs d’Etat et de gouvernement à la Haye tous les deux ans.

La présidence : Elle est ici une présidence tournante c'est-à-dire que chaque Etat parti à
51
vocation à prendre la présidence à un moment donné qui dure 1 an. Il y a plus de 50 Etats
donc cela veut dire qu’un Etat doit attendre plus de 50 ans avant de prendre la présidence.
Elle est assurée à chacun des niveaux, c’est le ministre des affaires étrangère au niveau du
comité interministériel, le chef de l’Etat lors des sommets et un diplomate de haut rang qui
assure la présidence du conseil permanant. Recours au Troïka, cela consiste pour un
président en exercice de s’appuyer et de demander la coopération de son prédécesseur
pour qu’il associe aussi le futur président pour ainsi assurer la présidence sur 3ans.

Le président en exerce a aussi un certain nombre de pouvoir. Il peut former des groupes de
travail, et nommé des représentants personnels pour la gestion d’une crise. L’organisation a
un secrétaire général élu pour 3 ans. Il a vocation a représenté le président en exercice et
d’assistance au président en l’exercice. Le secrétaire général est aussi à la tête de
l’administration et s’occupe des activités opérationnelles (surveillance élection, haut
commissaire aux minorités, liberté média). Ce secrétaire est à mi chemin entre un secrétaire
général version soft (celui qui n’a que des responsabilités administratif) et secrétaire général
version hard (véritable pouvoir politique).

L’assemblée parlementaire, l’OSCE. Elle n’est pas une instance originelle, en est en
présence d’une assemblée soft. Il s’agit simplement pour les Etats de désigner une
représentation du parlement national Le siège de l’assemblée se trouve à Copenhague, elle
se réunit chaque années dans un Etat différent, ce parlement n’est pas fixe. Cette assemblée
n’a pas de fonction législative, c’est une assemblée ou l’on débat. L’assemblée
parlementaire consacre beaucoup d’activité sur l’observation des élections. Très souvent on
va rechercher comme observateur d’élection des parlementaires eux même.

L’OSCE dispose d’une cour. Ce n’est pas une cour de justice mais une cours de conciliation
et d’arbitrage. Les Etats ce sont mis d’accord pour conclure un accord qui porte sur le
règlement pacifique des différends. Cette convention sur ce règlement pacifique les Etats ne
sont pas obligés d’y souscrire, c’est facultatif. Les Etats se sont engagés à soumettre leur
différent à cette cour, il y a donc à la fois une cour d’arbitrage et la cour de conciliation. Les
Etats ont le choix de mobiliser l’une ou l’autre, elle se siège à Genève.

§3 : Les missions de l’organisation

Elle s’est assigné comme objectif la sécurité et coopération en Europe. Elle fonctionne sur la
base de Corbeille de grand champ particulier.

Cette organisation a été désigner comme dépositaire de ce pacte de stabilité, initiative


française de Balladur qui a proposé à ses partenaires de l’Union, et ensuite aux autres Etat
de l’OSCE, un accord à Paris, qui comporte à la fois une déclaration politique et comporte
52
surtout l’invitation faite à l’ensemble des Etats à résoudre leur différend par ces accords. Il y
a à peu prés une centaine d’accord signé entre les Etats qui avaient un différend.
Enormément d’accord portant sur les minorités. Première grande mission.

Elle a un autre champs pas politique mais plus militaire, qui est la limitation des armements.
Dans le cadre de ces responsabilités, l’organisation est à l’origine de certain nombre de
texte. Comme la rédaction d’un code de conduite politico militaire de la sécurité. Il s’agit
d’obliger les Etats à faire preuve de transparence et de prévisibilité dans leur activité
militaire. Et enfin souvent sous les hospices de l’OSCE sont négociés les accords
d’armement conventionnel.

Et enfin, l’OSCE c’est toute une série de mécanisme qui sont des mécanismes de règlement
politique des différends. On a le mécanisme de Vienne, mécanisme par lequel les Etats se
sont engagé à répondre à toute question concernant les droits de l’Homme sur leur territoire.
Donc mécanisme utilisé lors de violation de ces droits. Il y a aussi le mécanisme de
Moscou, offre la possibilité d’envoyer auprès d’un Etat auquel on aurait constaté une
situation préoccupante concernant la violation des droits de l’homme des experts de
l’organisation. Et enfin le mécanisme de Berlin, mécanisme d’urgence, possibilité de saisir
l’organisation de manière urgente en cas d’une situation grave découlant de la violation de
l’un des principes de l’acte final. Alors n’importe quel Etat préoccupé d’une situation de ce
type, peut demander des explications à l’Etat en question qui doit lui en fournir dans les 48
heures. L’organisation est donc saisie, et si au terme de cette procédure les choses sont pas
réglées, les Etats concernés peuvent demander une réunion urgente de l’organisation. Et
enfin le mécanisme de règlement des différends, appelé le mécanisme de la Valette.
Des experts donnent des avis qui ne lient pas les Etats partis aux différends mécanisme
simplement consultatif.

Chapitre 3

Le conseil de l’Europe

Siège à Strasbourg. La création de cette organisation est la tentative de rassemblement


exclusivement Epéen autour idéal de paix et idéal de réconciliation après le cataclysme de
2ème guerre mondiale. Le conseil de l’E trouve son origine dans le congrès de la Haye Mai 48
où sont affrontés 2 grands courants. Le CE se présente comme une sorte de compromis
entre les 2 conceptions, un compromis très inégale car org° intergouvernementale classique
(triomphe thèse défendue par le RU mais c’est une org° qui comporte certaines innovations
et qui ne correspondent pas au modèle traditionnel de l’org°.

L’histoire est un contexte particulier qui est l’affrontement Est-Ouest et doit s’adapter à ce

53
bouleversement qui est la chut du communisme. Cette organisation pas compétente en
matière de défense mais compétence très large mais elle discute également de la sécurité
ou on doit la notion de sécurité démocratique.

Section1 Le conseil de l’Europe est le baromètre du pan


européanisme héritée de l’après guerre

Lorsque ce conseil est crée il y’avait une volonté politique de s’affirmer. Veut affirmer une
org° particulière, c’est une org° qui va se réclamer des valeurs fondatrice de la démocratie
libérale. Le CE est une manière de’ s’afficher la spécifié de la démocratie libérale au contre
modèle le marxisme. Elle est appelé le club des démocraties libérales. Le faite que le
modèle communiste s’effondre va interpeler l’org° car plusieurs pays adhère au CE, politique
de l’élargissement qui soulèvera beaucoup de débat.

§1 Le conseil de l’Europe : club des démocraties libérales


installées

Ce qualificatif mérite en effet d’être retenue pour 3 raisons : Lorsque l’org° se crée elle est
crée sur la menace communiste ; ce qualificatif de démocratie libérale justifié par l’acte
fondateur de cette org° on parle de statut du CE ; le CE ne se demande pas de donner des
comptes aux Etats entrés mais il se demande aux Etats mais sanction par la suite.

A. Création du CE : Au cœur de la menace communiste

La première menace c’est le coup de Prague qui vont chasser les ministres non
communistes en Tchécoslovaquie. Deuxième menace Blocus de Berlin (47-48).

Le congrès à la Haye en 48 contexte menace communiste, création pour union plus étroite et
cette union ils veulent la construire pour ce qui ferait l’essence même du régime. En 48, ils
cherchent à relancer la dynamique particulière du congrès de la Haye, ils vont être à l’origine
de la création d’un comité d’étude et de développement de l’unité européenne et ce comité
est composé de 18 personnalités, représentent 5 Etats Européens qui sont les 5 Etats
signataires du traité de l’union occidentale et ce comité va bient^to être saisie, une
proposition franco Belge qui sera suivie elle même de contre proposition et ce seront ces
propositions à partir desquels vont s’engager des négociations qui aboutira au compromis en
Mai 1949, compromis qui se fait sur un traité, c’est ce traité qui sert la renaissance du
nouveau traité baptisé conseil de l’Europe. Acte fondateur signé le 5 Mai 49 par 10 Etats
considérés comme 10 Etats fondateurs dont le siège est fixé à Strasbourg on utilise
l’institution de Strasbourg (métaphore).

Triptyque : Démocratie ; Etat de droit, respect des droits de l’Homme.

54
Les Etats marxistes aussi se prétendent respecter D de l’Homme mais la différence c’est la
notion d’Etat de droit qui peut être résumé par l’idée que tous les sujets de l’Etat sont soumis
à la règle de droit, il y’a l’affirmation de la primauté de la règle de droit alors que dans la
théorie marxiste la primauté de la règle de droit n’existe pas.

Ce triptyque commande l’organisation, il faut être respectueux des 3 conditions. Cette


communauté de valeur est tellement forte qu’elle commande l’acquisition de la qualité d’Etat
parti. Il faut avoir à l’esprit le caractère révolutionnaire. L’ONU ne postule absolument pas
comme condition d’adhésion le faite d’être un Etat démocratique pour la bonne raison que
l’ONU ne peut pas s’offrir ce luxe.

L’art 3 des statuts de l’org° précise que pour devenir Etat partis il faut être un Etat européen
mais respectueux, tout Etat qui fait acte de candidature doit apporter des gages, si elles
considèrent que ces gages sont suffisants, il invitera selon une procédure d’adhésion qui fait
que c’est le comité des ministres de l’org° qui invite le candidat à devenir partis mais très
rapidement alors que ce n’est pas inscrit dans le statut de l’org° sera prise la sollicitation de
l’assemblé parlementaire pour savoir si l’AP considère le candidat comme respectueux des
conditions. Jamais le comité des ministres ne passent outre l’AP même si ce n’est pas inscrit
dans le statut. En E occidental il y’a des Etats qui ne sont pas respectueux de ce modèle,
ces 2 Etats sont Fasciste comme Esp franquiste et Portugal de Salazar et ne feront pas
partie du conseil de l’Europe tant qu’ils ne seront pas doté d’un régime de démocratie
libérale. Le Portugal adhérera qu’en 1976 et l’Esp 77.

CLe respect des conditions au moment d’entrer

Les sanctions en cas de non respect de la communauté de valeur.

Art 8 du statut prévoit explicitement l’hypothèse où un Etat membre qui aurait enfreint
gravement les dispositions de l’art 3, cet Etat pourrait être suspendu et invité à se retirer, le
comité des ministres a explicitement le pouvoir d’inviter l’Etat à se retirer.

Ce dispositif de sanction à l’encontre d’un Etat n’est pas resté lettre morte par exemple
difficulté rencontré par la Grèce coup d’Etat militaire avec colonel dans l’année 1969 et on a
commencé à travailler au CE pour dire que ce gouvernement de colonel n’est pas
compatible avec la communauté de valeur et plutôt que de subir l’invitation à se retirer elle
s’est retirée elle-même, et dénoncé la convention européenne des droits de l’Homme et
lorsque la démocratie a été restauré en 71 la Grèce est revenu au conseil de l’Europe.

La Turquie menacé, mais elle a toujours échappé à la procédure de l’article 8. En revanche il


faut compléter ce régime de sanction par une autre hypothèse de sanction qui n’est pas
inscrite dans les statuts mais inscrite dans le règlement de l’assemblée parlementaire. Le
règlement de l’assemblé parlementaire a prévu de récuser la délégation par cet Etat partie
de la communauté de valeur. Cette sanction particulière a été déjà utilisé, la Turquie s’est vu
interdire de siéger à l’AP de 81-84, de la même manière la Russie a vue la délégation
parlementaire suspendu.

55
L’AP considère que parfois il est plus productif de continuer à discuter.

§2 Le conseil de l’Europe école de la démocratie pour les


anciens Etats communistes

Avec l’effondrement du communisme le conseil de l’Europe est en mesure de prendre une


nouvelle dimension, cad première institution rassemblant tous les Etats européens, c’est un
enjeu formidable pour le CE de connaitre la seule véritable org° paneuropéenne. Mais en
véritable le CE ne veut pas sacrifier ses valeurs et donc il va devoir répondre à la sollicitation
dès que les Etats ont retrouvés un régime non communistes, ils ont une seule obsession
c’est de rentrer au CE, ils considèrent aussi que le CE c’est l’anti chambre de l’UE et l’org°
qui à cette époque a 17 Etats partis, elle va se voir en situation de répondre à un nombre
incroyable de candidature qu’il faudra qu’elle examine ce qui fait que aujourd’hui l’org°
compte 46 Etats.

Entré de la Russie en 1996, entré des 3 Etats caucasiens en 2001, Géorgie, Arménie,
Azerbaïdjan. Pour le conseil de l’Europe s’agissant de la chute de l’URSS elle fait le choix de
dire j’accueille la Russie, les Etats caucasiens il a fallu au delà de la Russie, il a dit l’E pour
moi s’arrête au Caucase donc ex Etats soviétiques situes en Asie ne rentre pas au CE. En
95 est rentré les Etats Baltes, le dernier entrant c’est Monaco en 2004, Bosnie en 2002,
Serbie en 2003.

On a tous les Etats européens au CE sauf un Etat qui est la Biélorussie.

Ece qu’en accueillant ces Etats le conseil de l’Europe n’est pas en train de perdre son âme.

A) Le renouvellement du rôle du Conseil de l’Europe : l'école de la démocratie et le


risque d'abaissement des standards statutaires

1) La relativisation des conditions d'admission

C’est cette discussion qui a conduit l’org° à la crise, les hauts fonctionnaires ont claqués la
porte en estimant que l’org° perdait son âme. Car le CE a accepté de relativiser ses
conditions d’admissions cad qu’il a fait le choix de ne pas attendre que l’Etat soit
définitivement démocratique, Etat de droit, Etat respectueux des droits de l’Homme pour le
laisser rentrer. Ou bien on accepte de baisser la garde en disant qu’il ne faut surtout pas
abandonner dans leur volonté profonde de quitter le communisme, il faut les laisser faire leur
preuve, on ne peut pas les faire rentrer immédiatement car en l’état actuel de
56
développement, de transition politique ils ne sont pas encore des Etats confirmés aux
critères.

2 La revitalisation des conditions d'admission et l'émergence de

conditions quasi statutaires

//ment création de zone mixte comme l’obligation qui leur est imposé d’adhérer à la
convention européenne des droits de l’Homme comme la France qui est fondateur du CE en
49 mais ratifié la convention européenne des droits de l’Homme en 74 signée en 51.

La France n’a donc accepté le recours individuel qu’en 1981.

Si on accepte le contrôle juridictionnel on a encore 2 choix comme recours inter étatique


(recours posé par d’autre Etat) soit cette convention proposait que des requêtes puissent
être introduite sur la base de recours individuel, le CE oblige de signer le contrôle
juridictionnel avec les 2 choix compris.

Parmi les protocoles additionnels on trouve des protocoles qui sont venus compléter des
protocoles garanties. La caractéristique de ces protocoles additionnels c’est qu’ils sont
optionnels cad qu’un Etat parti de la convention peut choisir de souscrire ou pas au recours.

L’une des caractéristiques du CE c’est d’être auteur de grande convention négocié apr le
conseil de l’E est l’auteur de 70 conventions élaborés dans l’enceinte du CE et une fois que
ces conventions sont terminés, ils sont proposés à la signature des Etats membres comme
la convention de l’interdiction de la torture, convention de cadre sur les conventions de
minorités. L’org° va se doter le respect de moyen particuliers pour l’engagement des org°.

B) Le renouvellement des fonctions de contrôle

57
Contrôle des engagements des nouveaux Etats qui ont adhérés. La décision de l’accueil
c’est la décision du comité des ministres. L’assemblé parlementaire va prendre l’habitude
d’incorporer une liste de plus en plus longue, incorporé de demander engament au candidat
auquel il a souscrit. Pour assurer le bon fonctionnement, le contrôle de ces engagements,
l’assemblé parlementaire va se doter d’une commission de suivie. Ce mécanisme de
contrôle de suivie est souvent appelé par une autre terminologie appelé monitoires et qui va
connaitre une extra ordinaire expansion, extra ordinaire diversification, le monitoring
témoigne d’une diversification des acteurs car monitoring développé par l’assemblé
parlementaire, commission des ministres et par certaines conventions par des institutions
spécifiques propres à cette convention comme le comité de prévention de la torture où lequel
a été confié le suivi du respect des fameuses conditions sur le traitement inhumain et
dégradant.

Il y’a des contrôles sur certains Etats et ceux-ci crient à la discrimination, le monitoring des
comités de ministre, le comité de ministre va affirmer qu’il exerce son contrôle à l’égard de
tous les Etats mais pas que nouveaux adhérant.

Même dans l’hypothèse ou il existe un contrôle juridictionnel mais l’option du tout


juridictionnel ne permet pas de donner son effectivité alors que le suivie est plus large, plus
souple qui a plus d’avantage même si il a des faiblesses car en principe le suivie n’est pas
tourné vers la sanction mais dialogue ce qui est al différence avec le contrôle juridictionnel.

Section2 Le Conseil de l'Europe, une structure classique qui


n'exclut pas certaines innovations

Dans le cadre de la Haye affrontement : pays bas pour org° classique mais d’autre org°
fédéraliste qui ne devait pas d’être simplement union d’Etat mais peuple. On peut dire qu’on
est en présence où la logique traditionnelle est en nette majorité mais on a atténué cette
logique traditionnelle en introduisant certaines innovations.

§1 La dimension classique de la structure de l'organisation: le


Comité des Ministres et le Secrétariat

A. Le Comité des Ministres

Composé des ministres des affaires étrangères des Etats membres mais ne peut pas se
réunir fréquemment donc prévue qu’il tient au minimum 2 réunions par an. Alors le
fonctionnement du comité des ministres est assuré en fonction de la composition simplifiée
du comité de ministre c’est celui qui se réunit de manière permanente. Ce comité du ministre
58
quel que soit sa proposition solennelle ou simplifié c’est l’organe suprême de l’org°.

Ce comité a pour mission d’adopter, de définir le cadre de l’action d’harmonisation lorsqu’il


s’agit d’accueillir un nouvel Etat membre c’est forcément une décision du comité des
ministres, c’est aussi le comité des ministres qui a la compétence de suspendre un Etat a
motif que c’est l’Etat qui viole les obligations qui sont les siennes au regard de l’org°. C’est le
CDM qui authentifie les textes des grandes conventions. Le CDM a aussi des responsabilités
non négligeable que lui a attribué la convention européenne des droits de l’Homme.

Le comité des ministres a gagné une nouvelle compétence c’est le contrôle du respect de
l’exécution des décisions de la cour.

B. Le Secrétariat

Vient d’être élu, négociation importante, ce sont des instances qui ont des pouvoirs forts
comme le secrétaire général de l’ONU et de l’OTAN. Assure l’administration de l’ensemble
du service de l’organisation, c’est le chef administratif de l’ensemble des agents de
l’administration, pas de visibilité sur la scène internationale, ce statut a fait l’objet de réflexion
sur la scène internationale en commandant un rapport de sage au PM luxembourgeois a
Juncker Jean-Claude et dans son rapport qui est le devenir et adaptation du CE a insisté que
le CE serait un SG fort et visible sur scène internationale en nommant un ministre, mieux un
CDE. La dernière élection s’est déroulée dans cette ambiance particulière. La désignation du
SG a été capté par l’assemblé parlementaire, il est élu par l’AP mais la désignation avait fait
l(objet d’une parlementarisation excessive cad jeux de partis souvent dénoncés, les partis
majoritaires s’entendait entre eux pour opérer un turn over entre famille politique, l’habitude
était de choisir le SG dans l’AP, c’est pour remédier à cette dérive qu’on a proposé une avant
procédure et les Etats dans le cadre des conseils de ministre essayent de solliciter les
candidatures. Le candidat élu est un ancien ministre des affaires étrangères suédois,
concurrent ancien ministre Polonais.

Assisté de 2 secrétaires adjoints : l’un s’occupe des services du conseil des ministres l’autre
et l’autre est spécialement chargé des services rattachés à l’assemblé parlementaire.

Lorsque le conseil de l’E intervient ca se fait à 2 niveaux, administration ministre et


parlementaire.

59
§ 2 : La dimension innovante de la structure de l'organisation

A. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe première


concrétisation du phénomène de parlementarisation des
organisations internationales

Elle ne s’est pas baptisé parlement car du point de vue de sa composition c’est une
institution parlementaire mais d’un point de vue fonction ce n’est pas une fonction de
parlementaire car pas de fonction législative et contrôle executif.

C’est la première fois qu’une organisation crée assemblé pour représenter peuple et non
gouvernement c’est pour cela qu’on précise que c’est une assemblé composé d’élue, c’est
composé d’élu mais ce sont des élus pas élus au SU mais des élu de leur parlement
nationaux. L’assemblé du parlementaire du conseil de l’E est composé de délégation
nationales des parlements nationaux, ce sont des parlements nationaux qui composent eux
même la délégation, ils le font sur un modèle encadré et le CE procède à une pondération
des sièges en fonction de l’importance essentiellement démographique des Etats et
contrairement au parlement européen de l’UE au conseil de l’E on n’a pas crée beaucoup de
catégorie et on a crée une grande catégorie de 18 parlementaires mais pas cherché à faire
une différence entre pays comme dans le parlement européen. (Turquie beaucoup de
parlementaire et Liechtenstein 2 parlementaires).

Dans chaque délégation parlementaire il y’a représentant chambre basse et haute et respect
proportion des partis. Il y’a des groupes politiques à l’assemblé parlementaire et ils ne
siègent pas de façon nationale. Ca constitue des commissions spécialisés, il y’a une
commission de suivie parmi les grandes commissions parlementaires, il y’a la question
politique et il y’a la commission des affaires juridiques et des droits de l’Homme qui est dans
doute le plus important.

Cette assemblé pas de pouvoir de décision mais consultation et s’exprime par soit
recommandation de l’assemblé parlementaire ou résolution de l’AP. Place importante qu’elle
a gagné en matière d’adhésion en faisant rapport et dans ces avis figurent la liste des
engagements pris par les Etats et imposés par les Etats, c’est un dévelopement coutumier
sur le pouvoir de l’AP, pas un comité des ministres oserai prendre une décision contre vis-à-
vis de la décision d’un Etat contre l’adhésion d’un pays.

L’AP a des pouvoirs non négligeables, il élit le secrétaire général et élit les juges à la cour
européenne des droits de l’Homme. L’AP avait le choix entre 3 candidats, elle a refusé à la
Russie une fois une liste.

60
B. La Conférence des pouvoirs locaux et régionaux (devenue
Congrès): CPLRE, première instance de représentation des
pouvoirs locaux et régionaux

Création d’une deuxième assemblé élue, conférence des pouvoirs régionaux et locaux que
l’on parle désormais du congrès qui est l’appellation que l’on réserve à certains membres
parlementaires lorsqu’est réunie l’A et le sénat. Donc congrès c’est vocabulaire
parlementaire.

Elle est nait de l’initiative de Jacques-Chavant Delmas, maire de Bordeaux attaché à la


représentation des c T° et en 75 est crée une conférence des pouvoirs locaux régionaux au
sein du CE sur proposition, sur l’exemple français beaucoup d’élus locaux et
départementaux et non régional car niveau régional peu développé en Europe et existe de
manière hétérogène donc on trouve beaucoup d’élus municipaux.

Peu à peu les représentations des régions vont revendiquer suite au développement du
congrès, la réforme a consisté en outre le nouveau du nom, le bicamérisme est introduit
(chambre élue locaux et chambre niveau régional), les Etats en général délégant cette
composition à des mouvements de représentations des élus locaux et régionaux.

Cette institution sera copié par l’UE en créant le comité des régions de l’UE qui n’est pas
composé sur le mode bicaméral et le comité des régions est une institution qui montre sa
puissance ex : existe dans lUE une instance consultative originelle crée dès les premiers
traités instance de conseil éco et social et le conseil sur co° T prend plus de place.

C. Le recours depuis 1993 au sommet de chefs d'État et de


gouvernement

Depuis 93 le CE organise sommet qui sont loin d’être régulier et fréquent, se déroule dans
un rythme régulier, premier sommet 93.

D. La création du Commissaire aux droits de l’homme

Elue par l’AP pour un mandat de 6 ans non renouvelable, pas une institution originelle car
crée en 99. C’est une instance qui monte en puissance grâce a Gil Robles.

Il doit promouvoir l’éducation et la sensibilisation aux droit de l’H dans les Etats membres.

Il doit encourager la mise en place de structure nationale sur les D de l’H là ou elles

61
n’existent pas.

Il doit identifier les insuffisances au respect des D de l’H dans les Etats résultant de la
pratique.

Le commissaire de D de l’Homme a fait une visite dans les prisons françaises sur la
condition des détenues et du système pénitentiaire Français.

Le CE ayant un budget ridicule de l’UE mais a des compétences larges d’où se psoe la Q si
il doit se recentrer.

Section3 Une activité multiforme au service d'objectifs


ambitieux

§1 Une activité opérationnelle liée au développement de grands


programmes d'action

Opération de ville européenne de la culture où chaque année une ville est désigné pour
devenir ville européenne de la culture. Marseille a été retenue par le conseil de l’E alors que
dans les médias disent retenue par l’UE. Puis conseil de l’environnement qui est le champ
privilégié du conseil de l’E, le CE est une org° très vivante dans la défense du patrimoine
culturel européen et il y’a l’environnement avec beaucoup de programme environnementaux.

Programme au profit pour accompagnement des nouveaux entrants pour progresser dans le
domaine de la démocratie, Etat de droit, D de l’H. Ce programme démostelle est un
programme de formation des magistrats des nouveaux adhérant pour les former au droit des
conventions des droits de l’H.

Ces actions sur le terrain dont parfois l’objet d’institutionnalisation.

Conférence de Strasbourg qui s’agit de réunir des parlementaires du monde entier, forum
mondial des parlementaires. Y’a un Etat qui est actif qui est les EUA qui sont présents dans
ces conférences de Strasbourgs, puis conférence des présidents des cours et juridictions
suprêmes donc la présidence des cours constitutionnelles et on tombe sur la réflexion sur le
droit constitutionnel et très régulièrement ces cours se réunissent et le CE a mis au point un
réseau des cours constitutionnelles avec des correspondants qui proposent pour chaque
Etats concerné un résumé des grandes décisions de leur cour constitutionnelle et on a donc
62
au niveau du conseil de l’E une banque de donné qui est d’une porté inestimable, et le CE
suit l’ensemble des jurisprudences constitutionnelles de tous les Etats membres. Codices le
nom du logiciel.

§2 Une activité normative à la fois traditionnelle et ambitieuse

C’est le faite que l’org° est productrice de règles de droit, c’est une activité normative
traditionnelle classique.

A. Une activité normative d'harmonisation des législations à


caractère classique

Cette activité normative est traditionnelle, le CE a fait le choix de construire en élaborant des
grandes conventions internationales, c’est un droit conventionnel. On est dans le cadre d’une
activité complètement traditionnelle et avec des initiatives prises pour élaborer des
conventions qui se fait dans le cadre des comités d’experts inter gouvernementaux où tous
les Etats partis sont représentés et lorsque la négociation est terminé et qu’il y’a un
consensus sur le texte définitif du traité, ce texte est transmis au comité des ministres et par
cette décision il invite les Etats partis à souscrire à cette convention. Les Etats partis du CE
ne sont nullement obligés de ratifier la convention qui leur est proposé à qq exception près
de l’exception des conventions des D de l’H où il a été imposé aux nouveaux entrants.

Quand on s’attaque à une analyse de la convention on regarde qui est partis. Ces
conventions s’adressent aux Etats membres, idée de créer une espace juridique européen
qui s’appuierait sur les grandes considérations du CE et il a décidé cas par cas d’ouvrir
certaines de ses conventions à des Etats non membres comme les EUA qui font partis à des
conventions comme sur l’accord des transfères de personne condamné.

Le faite que les Etats non membres puissent participer s’appelle convention ouverte, la
convention crée par accords partiel ouvert et qui est à l’origine d’une instance du CE, la
commission de Venise qui a été crée en 1990 sur la base d’un accord partiel qui permet la
constitution meme de cette instance alors que certains Etats ne voulaient pas participer à
cette instance et il a été décidé d’ouvrir la commission de Venise à des Etats non membres,
c’est une commission consultative de juriste à qui on a donné pour première mission
d’assister les nouveaux entrants dans leurs réformes constitutionnelles et législatives cad
que la plupart des constitutions des Etats de l’Europe centrale et orientale sont passées par
la commission de Venise, il est hors de Q de priver l’Etat de ce sanctuaire. Par la suite les
Etats ont pris aussi l’habitude de demander la même consultation pour des textes législatifs
alors qu’ils ne sont plus des constitutions que l’ont qualifierais de lois organiques et la
commission s’est attaché à l’analyse des commissions électorales. Cette instance a
tellement e de succès que beaucoup d’Etat ont souhaités la rejoindre comme certains Etats
comme le Mexique et le Japon qui sont membres de la commission de Venise.

63
B. Un champ matériel d'activité normative particulièrement large

70 conventions qi forment l’espace juridique E propre au CE. Ces conventions champ


particulier comme convention renne (CEDH en 51) mais il est aussi l’auteur d’autre
convention comme la charte sociale européenne qui est un texte qui traite une cat° part° des
droits économiques et sociaux. (deuxième génération de droit de l’H). Convention de 87 qui
est convention pour torture et peine inhumain et dégradant pour mettre en œuvre un suivi de
respect de cette interdiction et crée une instance particulière qui est le comité de prévention
de la torture qui est une instance qui procède à un évaluation régulière, systématique du
respect des Etats de cette interdiction mais sur la base d’un dialogue constructif.

Convention sur la biomédecine qui est la surveillance de la pratique de la médecine moderne


par rapport au respect des D de l’H, c’est le domaine de la bioéthique, convention en 96.
Convention sur la lutte contre la traite des être humains puis on a d’autre convention dans
les points forts du CE comme dans le domaine environnementale, convention de Berne en
82 qui est relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel. Le CE s’intéresse
beaucoup au médias. Le CE de l’E a fait preuve d’imagination en créant assemblé locaux,
convention cadre, le droit administratif des Etats membres a été directement affecté par cette
convention qui propose l’idée révolutionnaire de remettre en cause le monopole de l’Etat
pour la conduite des relations internationales qui est le principe selon lequel seul l’Etat a la
capacité de conclure un traité internationale et il faut que celui-ci puisse développer des
coopérations internationales et remet en cause tout le droit constitutionnel, international, adm
et D reconnu aux C° locales de passer des contrats avec étrangers.

§3 L'œuvre majeure du Conseil de l'Europe: la CEDH et ses


mécanismes de garantie des droits de l'homme

A. La CEDH et la définition des droits protégés

Convention qui vise que la première génération des D de l’H. Il y’a une forme de
hiérarchisation des D. Enrichie par recours protocolaire.

1) Une protection des droits civils et politiques excluant les

droits sociaux

a. La définition originelle des droits protégés

- Les droits relatifs à l'intégrité de la personne : Les droits relatifs à l’intégrité de la


personne comme le droit à la vie, l’interdiction de la torture humaine (art 3) interdiction de
64
l’esclavage et du W forcé (art 4).

-Les droits découlant du principe de prééminence du droit : Etat de droit, droit à la


liberté et la sureté prévu art 5 aménage un subtil équilibre entre le D de l’Etat privé de liberté
ce qui représente un danger pour l’ordre publique, un Etat qui sera contre balancé à la
garantie offerte à la personne arrêté. (juger délai raisonnable, recours pour contester légalité
de la décision, savoir pourquoi détenu). D au procès équitable (art 6) JP importante.

-Les droits relatifs au pluralisme et à la tolérance : Toute une série de D qui font l’objet
d’une JP importante comme le D au respect de la vie privé qui a connu une sorte de
déclinaison, on part d’un grand principe général qu’on le décline en notant dans la règle de
sa mise en principe comme le non respect de correspondance. D de la liberté de pensée, de
liberté de conscience, liberté de religion (art 9). D à la liberté d’expression (art 10). D à la
liberté de réunion et d’association (art 11), au départ c’est un D prévu sous l’angle des D
civils et politique mais la caractéristique de ce D E des D de l’H avec dynamisme importante
qu’on appel la JP audacieuse, elle est allé jusqu’à protégé la liberté syndicale en s’appuyant
sur la liberté d’association.

b. Un dispositif susceptible d'évolution: le rôle des protocoles additionnels

Tous les protocoles additionnels n’ont pas pour objet de composer une extension de garantie
mais contribuer grandement à l’extension des D protégés comme le protocole numéro 1 qui
est double titre, D de propriété, D aux élections libres, D à l’instruction religieuse
conformément aux corrections philosophiques des parents.

Adopté en 52 il a un enrichissement non négligeable, protocole n 4 signé en 63 protocole 7


de 84 qui joue aussi un rôle important dans le role des D protégés qui interdit par ex
l’extradition des nationaux où met fin à l’exil qui est proscrit à l’ensemble des D nationaux.
Protocole numéro 7 c’est un protocole qui touche plus particulièrement l’expulsion des
étrangers et protègent donc les D de l’expulsé.

2) Une définition hiérarchisée des droits

Cette idée de hiérarchisation des D, ils ont pas tous la même portée, 2 remarques :

a. Les droits intangibles (article 15 § 2)

Analyser de manière particulière les dispositions qui touchent les D protégés qui sont
protégés par l’alinéa premier de l’art qui affirme la protection du D et alinéa second qui
autorise les dérogations que l’Etat est fondé à apporter à ces D protégés pour des motifs qui
sont justifiés par les besoins de l’î général. Certains D qui n’obéissent pas à cette démarche
65
intellectuel.

Art 15 qui autorise à déroger aux lois en cas de circonstance exceptionnelle (qui justifie que
l’on déroge aux règles de D commun). On dit j’invoque le bénéfice de l’art 15 pour l’utiliser.
La Russie s’est vu contesté à cet art lors de la guerre de Tchétchénie car pas de notification
préalable.

b. Les droits conditionnels

Exception d’un certain nombre de D où on ne peut pas demander le D de déroger sur une
circonstance exceptionnelle, cat° de D inaliénable qui est :

- L’art 2 D à la vie

- L’art 3 interdiction torture ou dégradant

- L’art 4 Esclavage

- L’art 7 La non rétroactivité de la loi pénale.

On dit de ces D qui fondent le noyau dur de la CEDH car intangibles. Il peut faire un recours
aussi pour l’î général pour déroger.

B. Les organes de contrôles mobilisés par le dispositif de la CEDH

Cette convention met en place iun dispositif institituinnel qui est la participation des organes
du conseil de l’E.

1) La participation des organes politiques du Conseil de l'Europe


au dispositif de la CEDH

Pour la désignation de la cour et pour une instance de cette convention européenne des D
de l’H qui a cessé d’exister qui était une instance centrale dans le dispositif (commission E
des D de l’H). S’agissant de la commission E des D de l’H qui était composé des experts des
Etats membres, ils étaient élus mais pas le comités des ministres du conseil de l’E.

66
a. La participation à la désignation des organes spécifiques à la CEDH
(élection des membres de la Commission et des juges)

L’assemblé parlementaire est mobilisé pour élire les juges, elle n’hésite pas à bousculer la
désignation de certains juge comme par exemple juge. Les instances du conseil de l’Europe
peuvent être mobilisé pour le contrôle des D garanties par la convention et là on a plusieurs
niveau de mobilisation dont certains ont disparues comme par ex à l’origine on pouvait
adhérer à la CEDH sans adhérer à la garantie juridictionnel et cela impliquait que le seul
contrôle c’était politique exercé par le comité des ministres qui jugeait d’éventuels violations.

b. La participation aux mécanismes de contrôle

Le secrétaire général du conseil de l’E, la convention attribue au secrétaire général un


pouvoir d’enquête qu’il a exercé pendant de nombreuses années de manière atténué en
développant des enquêtes thématique en demandant des comptes sur l’ensemble des Etats.
A 2 reprises le secrétaire général a utilisé son pouvoir d’enquête à la Moldavie suite à
l’emprisonnement des opposants politiques par l’initiative du gouvernement et Russie suite
Guerre Tchétchénie.

Le comité des ministres a le rôle de surveiller les arrêts de la cour.

2) Les organes spécifiques à la CEDH

a. Le système originel et le "couple" Commission/Cour

Le système originel reposait sur la dualité du système intentionnel régional ou le couple


commission cour. Il existait en effet la commission d’expert élue par un comité de ministre et
qui se voyait attribuer toute sorte de responsabilité la première responsabilité c’était l’analyse
des requêtes individuels et plus particulièrement de la recevabilité des requêtes individuels,
pas un examen direct, il y’avait un examen préalable, la règle de l’épuisement des voies de
recours interne. La commission tranchait et ca impliquait que la commission écartait déjà
toute une série de requête qui n’arrivait jamais à la cour.

Amiable compositeur : Chercher un règlement amiable entre les Etats, un certain nombre de
requête n’allait jamais à la cour, le règlement à l’amiable c’est un système qui repose sur
l’indemnisation, la finalité de la requête ca ne veut pas être de demander au juge d’adresser
injonctions à l’Etat.

Le système originel repose sur le couple commission cour qui s’agit de filtrer les requêtes
individuelles.

67
b. La fin de la dualité institutionnelle originelle avec l'entrée en vigueur du
protocole n° 11 (automne 1998)

Mai 94 adopté et entré en vigueur en 98, il est important dans l’histoire de l’évolution de la
garantie offerte par la CEDH, c’et à ce protocole qu’on doit la disparition :

- De la clause.

- Du rôle des comités des ministres.

- Disparait la commission, on réorganise la cour qui prend en charge l’ensemble des


missions cad l’examen de la recevabilité de la requête et l’examen de la requête au
fond.

C. Des mécanismes de garantie ambitieux et révisés en


profondeur par les protocoles additionnels les plus récents

1) L'ambivalence des garanties originelles offertes par la

Convention

a. L'ambivalence originelle contrôle politique/contrôle juridictionnel et le


caractère facultatif de la compétence juridictionnelle

Ce type de contrôle implique qu’à l’origine la convention dans sa version de départ contenait
dans cette fameuse clause facultative de juridiction obligatoire qui pouvait se développer :

- Il y’avait la possibilité d’exclure la compétence de la cour (art 46 CEDH)

- Accepter la compétence de la cour mais en limitant à des cas particulier. Il s’agit du D


de requête individuel cad devant la cour il y’a 2 requérants possibles soit Etat qui
plaide la violation par un autre Etat de la CEDH soit le requérant est un simple
particulier c’est ce qu’on appel le D de requête individuel et c’est ce D qui est le plus
innovent de la convention (art 25).

La France ratifie en 74 et en 81 accepte requête individuel. Désormais ce choix n’est plus


possible, compétence de la cour est obligatoire pour tous les Etats partis.

b. L'ambivalence droit international classique/droit d'innovation

68
Les mécanismes classiques du droit international

=>le recours aux réserves : Mécanisme du droit d’émettre des réserves tout en faisant parti
de la convention. Des instruments plus récents des D de l’Homme interdisent les réserves.

=>le droit de dénonciation de la Convention C’est ce qu’à fait la Grèce en se mettant hors de
la convention. Depuis le protocole numéro 11 cette faculté. Complètement

Les innovations dérogatoires au droit international classique

=>le droit de requête individuelle (article 25) : La cour est saisi soi

=>L'autonomisation des mécanismes de contrôle par rapport au lien de nationalité, la cour


est saisi car lien avec le ressortissant, lien de nationalité cad que seul l’Etat de la nationalité
de la personne qui est l’objet du dommage peut faire un recours.

On n’a pas besoin d’être le ressortissant d’un Etat partis à la convention pour avoir accès à
la cour la seule condition c’est d’être placé sous la juridiction d’un Etat partis.

De nombreux Etats qui ne font pa parties de la convention sont plaideurs à la cour.

2) Les révisions récentes des protocoles n° 9 et n° 11 et 14 bis


et la juridictionnalisation marquée des contrôles

Protocole ancien, c’est à ce protocole qu’on doit la disparition. Des protocoles qui ont pour
objet soit d’étendre les garanties offertes par la convention ou protocole qui cherche à
réformer le fonctionnement :

3. les derniers protocoles concernant les droits garantis :

Le protocole n° 12 porte sur le principe de l’égalité. Le principe d’égalité figurait dans la


version originelle art 14 de la CEDH mais cet article qui touche au principe d’égalité mais qui
propose une définition restreinte au principe d’égalité mais cet article s’attache non pas
uniquement à la proclamation d’un principe général mais plutôt à la proclamation d’un
princpe d’égalité de la protection d’un D garantie par la convention.

Le principe d’égalité offert n’a pas une valeur autonome, on est dans une couverture et
garantie d’égalité à double détente :

On peut d’une part plaider la violation des D de la défense art 6 ou aussi plaider la violation
du principe d’égalité dans la mise en œuvre du principe de la défense. Il n’ya pas de jeu
possible d’autonomie pour la mise en œuvre du principe d’égalité, beaucoup dénoncé.
69
Protocole n°12 a vocation une violation des principes générale et non que garantie par la
convention.

Le protocole n° 13 sur l’interdiction absolue de la peine de mort : le protocole n°6 posait le


principe de l’interdiction de la peine de mort mais pas interdiction absolue mais laissait
subsister le D de l’état de recourir dans certains cas à la peine de mort. Pas d’interdiction
absolue de poser la peine de mort même en cas de guerre.

4. la paralysie du protocole n° 14

Sur la réforme du contrôle juridictionnel mais pas fonctionné car non ratification par la
Russie mais fait modification après. Pk réforme cour ? Phénomène d’extension des affaires
dont elle est saisit et accroissement des décisions dont elle est amené à prendre, entre 1954
et 1918, la cour avait rendue à peu près 38400 décisions et arrêts. La cour réformé sur la
base du protocole n°11 qui a fait l’option du tout juridictionnel en faisant disparaitre la
commission, cette cour unique désormais permanente en qq 5 ans d’existences avaient
rendu 61630 affaires contre 38000 en 40 ans d’existences.

Aujourd’hui la cour est saisi d’environ 1500 requêtes par mois c’est ce phénomène là qu’il
convient de traiter et qui a entrainé la réflexion pour essayer de répondre et proposer des
réponses adaptés à ces multiplications des décisions.

Ce dispositif repose d’abord sur une analyse des causes de la surcharge et de


l’encombrement et on a trouvé essentiellement 2 types de cause de surcharge et de
multiplication des requêtes individuels.

Facteur de l’engorgement :

 Sur l’ensemble de requêtes individuelles dont est saisie la cour, la très grande
majorité de ces requêtes sont des requêtes irrecevables cad qu’il ne dépasse pas le
stade du jugement de requête.

 Affaire répétitives d’une affaire pilote (affaire qui vient constater une violation
structurelle de la convention qui résulte par ex de la non compatibilité d’une
réglementation nationale par rapport à la convention) et donc chaque fois que l’Etat
applique cette règlementation nationale il commet une violation. On constate qu’à
partir du moment où il y’a une requête individuel introduite et qui a vu la cour mettre
en lumière, il y’a tout d’un coup 15 000 personnes qui peuvent introduire la même
requête pour faire constater la violation de leur D du fait de leur constatation.

Ces innovations concernent 4 domaines principaux :

70
La capacité de filtrage de la cour au regard des requêtes individuels qui sont dénués de tous
fondements. Cette capacité de filtrage est importante pour le prononcé d’hypothèses de
décision d’irrecevabilité qui sont évidentes et dans le système antérieur, avant l’apparition de
la juridiction permanente, cette fonction de filtrage des requêtes individuels avec l’examen de
la rationalité.

Le protocole 14 propose de confier à un juge unique et créer ainsi une formation de juge
unique ou c’est un seul juge qui sera saisi de l’irrecevabilité et qui pourra donc conclure à
l’irrecevabilité de la requête. Ces juges uniques sont assistés dans leur fonction par des
rapporteurs que l’on va rechercher dans l’adm de la cour que l’on appel le greffe de la cour
mais pour bien préserver les D de la défense il est possible de contester l’irrecevabilité de la
requête et ce qui est important c’est de maintenir un contrôle juridictionnel de la recevabilité
qui est unique.

Instauration d’un nouveau critère de recevabilité qui doit figurer à l’art 35 de la convention
révisé. Le cas de recevabilité le plus fréquent c’est le non épuisement des voix de recours
interne.

Hypothèse du cas ou le requérant n’a reçu aucun préjudice important pour écarter affaire
que la cour est saisi qui sont construites uniquement pour que la cour puisse se prononcer
sur un point du D. c’est l’hypothèse qui a fait le plus de discussion car 2 modèles possibles
de juridiction soit on plaide pour une jur° tourné vers la garantie des D subj (si individu a
subit ou non un préjudice dont il doit obtenir rép) soit modèle de cour suprême qui n’est saisi
que de cas qui sont grands cas d’école par rapport à l’existence ou non d’une violation de la
convention.

Comme on sait que beaucoup serait réticent, on a multiplié les contre parties, l’affaire peut
néanmoins être déclaré recevable par ex si rapporte preuve que l’affaire n’a pas été examiné
par un juge interne ou au delà de l’apparence de l’affaire, il n’en reste pas vraie que l’affaire
soulèverai un pont important.

Troisième apport du protocole 14 : Apport qui consiste à renforcer la formation particulière de


la cour, le comité des 3 juges. Ce comité des 3 juges est une formation particulière de la cour
crée pour alléger la cour des Q de recevabilité. C’est une composition réduite, confie
l’examen de la recevabilité de la requête.

Renforce l’autorité des 3 juges, le comité des 3 juges pourra trancher sur le fond sur les
affaires répétitives.

Quatrième apport du protocole n°14 : Apport qui n’intéresse pas directement la cour mais
l’exécution de la cour. On doit à ce protocole une compétence des comités des ministres qui
étaient devenus centrale, c’est la compétence de la surveillance des arrêts de la cour. On
constate que l’exécution des arrêts tardent pour plusieurs sortent de raisons.

L’exécution des arrêts est donc problématique. Parfois quand les choses trainent posent la Q
mauvaise foi des Etats et qu’ece qu’on fait si la solution pas toujours exécuté, protocole n°14
reconnait le D d’engager procédure devant la cour au comité des ministres. D de requête

71
spécifique qui porte sur la violation d’exécuter les violations de la cour.

Le protocole n° 14 pas pu être rentré car non ratifié par Russie, pbtque car cour au bord de
l’asphyxie. Ce qui fait qu’on a élaboré et signé nouveau protocole 14 bis rentré en vigueur 1
octobre 2009, protocole qui permet en attendant de l’entrée en vigueur l’apliation de 2
innovations contenues dans le protocole n°14. Ces applications de l’innovations de l’art 14
est réservé aux Etats qui auront exprimés leurs consentement vis-à-vis du protocole bis.

Innovation :

- Juge unique qui pourra rejeter sur la recevabilité des requêtes.

- Le comité des 3 juges pourra rendre un arrêt sur le fond lorsqu’il existe JP bien
établie de la cour et cette compétence du comité des 3 juges est une compétence
exercée par une formation des 7 juges actuellement.

Chapitre 4

72
Cadre juridique et historique de la construction
communautaire

Cette construction communautaire trouve son origine dans la déclaration de Schuman 9 Mai
1950, date retenue pour célébrer la date d’anniversaire d’E. Déclaration de Schuman qu’on
appellera plus tard la méthode Jean Monet.

L’objectif c’est la réconciliation allemande et mettre fin à l’opposition séculaire qui est
d’origine 3 guerre (1870 ;1914 ;1939). Créer une communauté européenne du charbon et de
l’acier, ce sont 2 productions essentielles pour se faire la guerre et si l’on crée cette
communauté c’est libre marché, on peut empêcher les Etats partis de reconstituer des
stocks nationaux pour se faire la guerre.

L’objectif est aussi de faire l’Europe, construire une grande org° Européenne et faire l’Europe
n’est pas sans objectifs politique, il s’agit de faire l’E par la paix et le D c’est aussi permettre
aux E de s’organiser sur cette scène internationale qui commence à s’organiser dans cette
logique bipolaire, logique d’affrontement idéologique.

Cette proposition s’enracine dans la méthode de Jean Monnet qui est de concilier. Ca
signifie le maitre de mot de pragmatisme et de dynamicité/progressiste.

- Le pragmatisme c’est le refus d’approche trop idéologique qui entraine impasse (le
faite que les Etats s’engouffrent dans des grands débats dogmatiques dont il ne peut
rien sortir sauf opposition frontale ex congrès Haye 48). L’idée c’est de faire l’E en
créant de multiple solidarité de faite entre les Etats qui s’associeront dans cette org°.

- Progressiste : Cette Europe ne se fera pas d’un seul coup mais touche successive
avec réalisation concrète.

Cette org°, cette injection de dose massive n’est pas absolue. C’est une org° qui s’inscrit
majoritairement dans la logique d’intégration. Cette Europe économique d’ambition modeste
se caractérisera par une formidable dynamique.

Section1 La construction communautaire : un processus qui


s’inscrit dans la logique d’intégration

§1 Ce que recouvre ce concept de coopération intégré


(/supranational) => polymorphe

De manière générale par coop intégré on entend un transfert de compétence qui est le
transfert de compétence que font les Etats et dans ces champs particuliers l’org° qui est le
73
bénéficiaire de ce transfert de compétence va se substituer aux Etats pour exercer à leur
place leur compétence transférée. Il s’agit bien d’un mode de coop° extrêmement différent
de l’org° internationale, ces org° internationale classique ne connaissent pas ce phénomène
de transfert de compétence car laisse intégralement subsister la compétence internationale
de l’Etat et on dit parfois que l’org° internationale classique postule l’intégrité des Etats. Dans
une org° inter° classique les Etats restent intégralement compétent dans le cadre du champ
d’activiité de la coopération, dans une org° I C les Etats ne peuvent être juridiquement
contraint sauf si expressément consentis à l’obligation juridique qui est manifesté par la mise
en place d’un processus décisionnel qui est l’unanimité.

Ce cocnept d’intégration intern° mérite précision, on peut souligner l’importance particulière


qui est l’importance que révèle la répartition de compétence entre l’org° et l’Etat membre qui
est qqc de fondamental. Cette org° est omniprésente, on parle de l’obsession de la
répartition de compétence.

Dimension institutionnelle de l’intégration, on parle d’intégration institutionnel qui s’agit de


mettre le mode de fonctionnement particulier dominé par la méthode supranational.

L’intégration normative : L’org° est à l’origine d’un ordre juridique autonome qui lui est propre
qui est obéit à des spécificités particulières qui intéressent l’articulation de l’ordre juridique
communautaire et les ordres juridiques nationaux des Etats membres.

A. Intégration et système distributive de compétence

C’est au cœur, l’org° va bénéficier de compétence que les Etats ont bien voulues transférer,
l’org° est fondé pour ces comp° là à se substituer aux Etats et les Etats seront juridiquement
tenue par les décisions prises en leur lieu et place à l’org°. Ces décisions qui sont
juridiquement contraignantes pour les Etats, l’org° peut même les prendre à majorité et cette
prise de décision à majorité significative du dessaisissement de l’Etat.

Ex :

- L’Union douanirère, le traité de rome de 58 qui institue la communauté écono eur°


crée union douanière qui implique que les Etats transfèrent souveraineté douanière à
l’org° intern° => Les Etats membres ne peuvent plus créer librement des D de
douanes qu’on applique généralement soit aux exportations ou importations en effet
ils sont décidés par l’org°, établie dans le cadre de la TEC (tarif extérieur commun).
On est dans le cœur de la spécificité du liber échange, on peut très bein apercevoire
la différence entre l’union douanière et la zone d’échange crée dans le cadre de
l’AELE, les Etats se sont consentis des diminutions des D douanes. Chaque Etat
conserve la pleine souveraineté pour déterminer les D de douanes qu’il appliquera
aux exportations ou importations, à destination ou provenance Etat tiers comme par
ex suisse décide taxation voiture japonaise librement mais pas en UE car taxe pareil
partout.

- Parmi toutes les po° développé au sein de la communauté européenne il y’a l’E bleu

74
qui est la politique commune de la pèche mise en place en 1983 qui repose sur un
transfert de compétence des Etats membres à l’org° pour la Q particulière qui est la
sauvegarde des ressources mères et qui va entrainer le faite que c’est la
communauté et non plus les Etats membres qui déterminent les D de pèche. (TAC =
taux autorité de capture). Création zone de pèche commune et quota de pèche selon
espèce de poisson. La théorie des compétences communautaires et l’existence de
l’attribution à la communauté entraine compétence majeure pour la compétence
nationale. La ou les choses se compliquent c’est que la communauté si elle se voit
attribué une compétence, peut se voir attribuer des compétences et de nature
différente et donc on va retrouver la théorie générale de compétence communautaire
qui consiste à réfléchir sur la Q de savoir si transfert de compétence mais au dela on
constate que lorsque la communauté se voie attribuer une comp° toute les comp°
communautaire ne se valent pas, n’ont pas la même porté. Puis Q de l’exercice de la
comp° création du principe de subsidiarité.

La compétence communautaire existe-t-elle ?

B. Consécration et Intégration de la compétence à la


communauté

La communauté reste une org° int° et le principe qui régit les OI c’est le principe de spécialité
qui veut que contrairement Etat qui a la compétence de sa compétence l’org° int a les comp°
qui lui sont attribués. Il est important de savoir quel est le système d’attribution de
compétence.

1) Compétence expresse et compétence implicite

Les traités ne proposent en général aucune clause générale, liste détaillé relative aux
compétences de communauté. Les traités ne le font pas sauf le traité de Lisbonne qui a fait
le choix de proposer une typologie des compétences plus détaillé. Si pas de détail de
compétence il faut se reporter type de compétence et po° / po°. Faut savoir si existe bien
comp° communautaire en la matière, quelle est sa nature etc. c’est au juge d’interpréter les
traités. Il faut allé rechercher quelle est la compétence exacte de la communauté et si la
communauté a bien voulue bénéficier d’un transfert de compétence.

Assez rapidement la Q s’est posé de savoir si la communauté ne peut être compétence que
dans la mesure ou il y’a une attribution expresse par le traité. Une partie de la doctrine dit
attribution expresse par le traité de la compétence pour que la communauté est compétence
et d’autre même si pas dite expresse il y’a compétence aussi (théorie de la compétence
implicite). Cette théorie a été tranchée par le CIJ qui a mis cette fameuse théorie de la
compétence implicite de l’ONU qui est l’affaire de la réparation des dommages subies au
services de nations unies qui est l’assassinat du conte Berna Doc qui avait été assassiné en
Palestine. Qui peut demander la rép ? Suède qui est la nationalité de la victime ? ou l’ONU ?
Or la charte des nations unies muettent pour le D de l’org° de demander rép des dommage
75
subies et la CIJ a considéré que ce D est indispensable à la réalisation des missions de
l’org°. Si en D communautaire saisit de ces Q le juge communautaire est choisi de garder
ces comp° implicites, si on apporte la preuve que ces compétences ne lui a pas été attribué
expressément par traité lui apparait à la réalisation des objectifs de la société, fameuse
compétence implicite de la communauté.

L’org° est compétente à la fois sur la base d’une compétence expresse et à la fois d’une
compétence implicite si on apporte la preuve que le pouvoir en cause apparait indispensable
à la réalisation des objectifs assignés à l’org.

2) L’aménagement par le traité du caractère évolutif des

compétences communautaires

Les traités eux même peuvent parfois organiser la compétence, ancien art 215 du CE
devenue art 308. Le traité d’Amsterdam est à l’origine d’une renumérotation du traité de
Rome. Il faut s’habituer à la double numérotation. L’ancien art 215 est art 308, c’est un
mécanisme crée pour combler les lacunes expresses des compétences communautaires,
très encadré, il existe à la fois des conditions de fond et procédure qui viennent encadrer la
mise en œuvre de ce mécanisme de l’art 308, sur le plan de la procédure, la mise en œuvre
de l’art nécessite la prise de décision à l’unanimité. Sur le fond le recours à l’art 308 obéit
condition stricte comme impossibilité de l’utiliser pour modifier ou assigner les obj° ç la
communauté. Il est aussi prévu pour qu’on ne puisse pas utiliser cet art pour adopter une
décision qui affecterai la structure institutionnelle de l’org°.

Ex : Avis rendu Mars 96 qui est relatif à l’adhésion de la communauté à la convention E des
D de l’Homme ne pouvait pas être réalisé par le mécanisme de l’art 308 car modification
substantielle, fondamentale du système de protection des D de l’ordre dans le système
communautaire, décision d’envergure constitutionnelle qui est une révision formelle de traité
donc faut dispositif expresse des traités pour organiser cette adhésion de la communauté à
la CEDH.

La diversité des compétences reconnues à la communauté et cette diversité importantes


appelle nécessairement une typologie des compétences communautaires et cette typologie
des compétences communautaires sera établie en fonction des caractéristiques de ces
compétences.

Ces traités n’ont jamais proposés une typologie générale sauf traité Lisbonne, en absence
des typologies il a fallu déduire cette typologie des dispositions matérielle de l’ensemble du
dispositif du traité en effet traité de Rome plus de 350 articles, dispositifs politique par
politique et donc faut se rapporter à chacun de ces dispositifs politique par politique, type
d’action par action pour déduire la compétence de la communauté. Ces typologies ont été
conçus par la doctrine et il est important d’énuméré les différents types de compétence pour
essayer de mettre un peu d’ordre dans une rare complexité.

76
a. Définir la compétence communautaire en fonction de son domaine

Première distinction : Compétence interne de la communauté et externe.

 Comp° externe c’est le pouvoir reconnu à la communauté ou à l’union de réglementer


ses relations avec des Etats tiers non membres de l’org°.

Il est aujourd’hui possible de passer par une sorte d’artifice pour identifier la compétence
externe de la communauté en 2002 à l’occasion de la réorganisation du conseil, limiter le
nombre de composition du conseil et parmi la nouvelle composition il y’a la composition
CAGRE qui est une réunion du conseil composé des ministres des affaires étrangères et qui
traitera d’affaire générale ou de relations extérieures de la communauté. On a donc délimité
le champ de compétence qui a permis de faire la délimitation des compétences externes :

- Politique commerciale. (de la communauté avec les Etats tiers)

- Relation de l’union avec des pays en voie de développement.

- La coopération technique et financière.

- L’action humanitaire. (lapolitique étrangère de sécurité commune (PESC) et politique


de défense commune)

 Comp° interne : Comp° que développe la communauté ou l’union dans le cadre de


politique publique à l’occasion desquels elle développe un pouvoir de légiférer,
adopter des règlementations qui s’adresse au Etats membres.

A l’origine le traité de Rome peut de politique interne mais aujourd’hui plus de 25 politiques.

- CooP° policière.

- Coop° ministre de la justice (mandat d’arrêt européen).

BLa nature de la compétence attribué à la communauté


européenne

Compétence exclusive lorsqu’elle opère un transfert total/complet de compétence à la


communauté ex : Etablir D de douane. Taxe de l’europe bleu. Ce type de compétence c’est
l’exception, la plus significative de l’intégration, intégration HARD.

Compétence concurrente : Comp° national par l’Etat membre encadré par l’existence d’une
législation communautaire auquel la législation nationale doit être nécessairement
subordonnée. L’Etat ne pourra agir que dans le cadre de ce qu’autorise la législation
communautaire. Dessaisissement – fort. (plus pratiqué en Allemagne)

77
Compétence parallèle ou d’appui :Il y’a les types de compétence de ce qu’on appel les
compétences de type d’appui mais aussi compétence parallèle pour signaler que la
compétence exercé par la communauté n’a pas de compétence de dessaisir les Etats
membres de leur compétence nationale mais l’objectif comme encourager ou soutenir
financièrement Etat membre. Ex : politique économie de cohésion sociale. Au dela de
l’identification et de la typologie il faut poser une Q sur l’exercice de la communauté
communautaire.

Principe de subsidiarité. Quitte les reines qui commandent l’attribution des compétences.
L’org° n’a vocatoin a exercer la compétence qu’elle partage avec les Etats membres que
dans une certaine mesure qui est celle ou les objectifs poursuivis par l’action envisagé ne
peuvent pas être atteint par la seule action individuelle des Etats membres chacun pour leur
propre compte. La somme individuelle des Etats membres ne suffira pas à réaliser des
objectifs poursuivis, technique qui vise à dissocier la compétence et le pouvoir, ce n’est pas
parce que la communauté s’est vu reconnaitre une compétence qu’elle a autant le pouvoir
de l’exercer, elle en aura le pouvoir de l’exercer que dans la mesure ou elle apporte que son
intervention est nécessaire car sera plus efficace que l’action des Etats pris individuellement.

3 commentaires :

- Ce mécanisme a été introduit par le traité de Maastricht art 5 sur le traité sur l’union et
introduire ce principe de subsidiarité expérimenté uniquement que dans des cas
précis. Po° de Rome, Maastricht qui change et fait ce principe transversale à toute
les po° de la communauté.

- Ce principe n’est applicable que dans des hypothèses particulières à condition que
soit en cause l’exercice d’une compétence concurrente même si les hypothèses
concurrentes sont les plus fréquentes.

- Beaucoup d’auteur ironisé sur le principe de subsidiarité, ca serai un principe qui


n’aurai pas de porté véritable car principe pas justiciable (idée que la mise en œuvre
de ce principe puisse faire un contrôle juridictionnel). Comment peut-on demander à
un juge dire que la communauté a bien répartie compétence ? appréciation qui relève
beaucoup plus de l’opportunité que de la légalité.

C. Intégration institutionnelle et architecture de l’org° intégré

Une org° internation° intégré c’est dire qu’il existe une originalité de cette architecture
institutionnelle, originalité a 2 niveaux :

- Structure de l’org°.

- Processus décisionnel de l’org°.

Intégratoin du point de vue des organes :

Existence de certains organes spécifiques car ne représentent pas les Etats membres or la
78
représentation de l’Etat membre est issue d’une org° classique. C’est le cas de la haute
autorité dans le cadre du traité CECA. Créer une org°, fameuse haute autorité de la CEca
composé de personnalité qui ne représente pas leur Etat mais l’î général de l’org°. C’est la
même chose pour l’institution très proche qui sera crée dans le cadre de la communauté
économique européenne en 1958 et création d’une commission ds communautés
économiques européennes qui est composé de personnalité indépendante dont
l’indépendance est protégé par rapport à l’Etat dont ils ont la nationalité, ce sont des
personnalités indépendantes qui ont vocations à présenter l’î général de l’org°.

Fusion en 65, conclusion d’un traité important qui est dit le traité de fusion des executifs qui
crée une commission unique pour les 3 communautés :

- CECA

- CE

- CEA

Crée avant l’autorité de la chaise vide. Elle sera plus représentative de l’état de l’intégration.
Il exioste bien un commissaire par nationalité d’Etat membre, il ne faut pas s’imaginer que
ces commissaires représentent l’Etat mais au contraire un statut plus protégé, ils ne peuvent
recevoir aucune instruction d’aucun gouvernement, c’est l’institution la plus représentative de
l’intégration car attribué fonction et pouvoir diversifié, on peut considéré que l’institution (la
commission) est au bout de la chaine d’act° de l’org° car :

- La commission a le monopole de l’initiative : pas d’acte du D dérivé communautaire,


pas de directive qui commence par un projet d’acte élaboré par la commission.

- Lorsque l’acte juridique existe, il faut l’exécuter, le pouvoir d’exécution c’est la


commission, on est en présence d’un type d’organe totalement original qui n’existe
pas dans une organisation classique.

Un des signes distinctifs de l’intégration c’est le faite que l’org° puisse prendre décision
juridiquement contraignant à la majorité. L’Etat membre sera tenue l’idée par cette décision
alors qu’il n’a pas voté cette décision, différence majeure avec le mode de fonctionnement
d’une org° I classique.

Du traité de Rome, on trouve ce principe décisionnel de droit commun. Ce fameux art 205
mentionne expressément que c’est la majorité qui s’appliquera sauf disposition expresse
contraire du traité.

Parfois on trouve disposition qui sont faites pour renverser le D commun.

79
En réalité quand on dit que c’est le principe de la majorité qui est le D commun il faut être
précis, l’art 205 quand il pose ce principe parle d’une majorité qualifiée. L’alinéa second
prévoit maj qualifié. Dans certains cas ce principe général de majorité qualifié pourra être
renversé, substitution majorité simple à la majorité qualifié.

Parler de maj implique de savoir de quoi on parle. Ece que chaque Etat a le même nombre
de voix au conseil ? Lorsque le conseil vote, tous les Etats ne disposent pas du même
nombre de voix. L’Etat se voit attribuer un certains nombre de voix comme la densité
démographique, la puissance économique. C’est un système compliqué car chaque fois que
l’org° s’élargie, il faut décider quelle est le nombre de voix accordée, il faut modifier la
pondération globale.

Quelle voix accordée au conseil à chacun des voix ? pbtique complexe où chaque Etat
s’agrippe sur la situation qu’elle a comme le traité de Nice signé en 2000 à 15. Traité fait
pour préparer l’élargissement, régler par anticipation ce pb de combien de voix vaut à tous
les nouveaux entrants. Négociation longue, la Belgique a toujours eu le même nombre de
voix que les Pays Bas au conseil, il a fallu faire accepter à la Belgique la différence de voix.
Un Etat a retardé l’adoption, comme la Pologne qui bloquait. Ce qui intéresse les autres c’est
de savoir comment elles pourraient être protégé avec le seul vote Allemagne, RU, France.

La première vertu de la majorité qualifiée c’est de favoriser l’adoption de décision au


consensus selon les praticiens cad que ce que préoccupe fondamentalement un Etat c’est
très souvent de ne pas s’être mis en minorité, un Etat qui n’empêche pas la décision du
conseil européen.

C L’intégration normative

Distinct de celui des Etats membres par son autonomie mais aussi spécifique par rapport à
l’ordre juridique internationale. C’est à l’origine d’une législation, on a reconnu ce pouvoir
d’adopter ces actes unilatéraux y compris pour les Etats qui n’ont pas votés pour, l’ensemble
des actes adm vont créer un ordre juridique parce que c’est un système organisé de source
de D très différent.

Ordre juridique : Système organisé et hiérarchisé de source du D.

Ces sources du D ? Articulation très spécifique avec le D des Etats membres ?

1) Système organisé de source de D caractérisé egalement par

un important droit dérivé

Système de source composé de catégorie de plusieurs sources. Notion de source primaire

80
utilisé dans le D communautaire ou notion de D primaire communautaire, c’est le D constitué
par les actes fondateurs, par les traités fondateurs des organisations. IL est coutume de dire
que le D primaire c’est un peu le D constitutionnel du D communautaire car constitué des
actes fondateurs. Deuxième catégorie c’est le D dérivé qui est constitué par l’ensemble de
cette production normative de l’org°, tous les jours elle crée du D, de la législation. Cette
typologie du D dérivé varie d’un traité à l’autre.

Le D dérivé c’est un assez important d’acte qui obéisse à des statuts différents.

2) Une articulation spécifique avec les D nationaux

Ce système propose une articulation très spécifique avec les D nationaux, on va retrouver la
spécificité de l’ordre juridique communautaire cad ce système met en place un système
d’articulation avec les Etats membres qui reposent sur des grands principes qui sont au
cœurs de la juridiction communautaire.

Principe de l’immédiateté juridique des D communautarise : Acte de D dérivé immédiatement


applicable aux Etats membres. Pour qu’une règle de D international soit applicable il faut
qu’il passe par des procédures de réception dans l’ordre juridique interne. Elle est applicable
y compris avec certains actes de D dérivé qui par nature soit qu’ils ne sont pas
immédiatement applicable comme la directive communautaire, sa caractéristique c’est
qu’elle a vocation à appeler des mesures de transposition par l’Etat. Même une directive est
un acte de D communautaire qui bénéficie de l’immédiateté juridique.

L’applicabilité directe ou effet directe : il s’agit de l’idée selon laquelle l’acte va pouvoir
produire des D et des obligations directement dans le chef de certains particuliers.

Ece que tous les actes de D communautaire bénéficie de l’effet direct ?

Non car la directive n’ont pas effet direct. Dans le traité de Rome, il mentionne les directives
mais absence de précision sur effet direct cette absence de décision doit être interprété
comment ?

Pour la cour de justice des communautés europ° si la directive correspond à certains


critères, la cour de justice lui attribuera l’effet direct or cette JP n’est pas suivie par un certain
nombre de juridiction nationale au sein duquel le CE ne suit pas.

En D communautaire tout n’est pas d’effet direct.

Le principe de primauté : c’est la primauté du D communautaire sur le D national. Cette


primauté le juge communautaire s’est attaché à l’affirmer très vite, c’est un D très JPtiel.
Arrêt 64 Costa/ ENEL (EDF Italien).

On est en présence de toutes les situations de conflits possibles. La norme nationale qui doit
plier devant la norme communautaire mais les normes de valeur constitutionnelle ?

International GESELLSCHAFFT => primauté du D communautaire y compris pour les


81
normes à caractère constitutionnel.

§2 La coopération intégrée une logique à géométrie variable de


la construction communautaire

Contrairement à ce qui avait été prévu à l’origine, toute les normes qui sont produites par
l’org°, toutes les po° qu’elle va développer ne se traduisent pas par des D et des obligations
identiques pour tous les Etats.

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