ELECTIONS

DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE 2010

CONFERENCE DE PRESSE

Jean-François Bernardin, président de l’ACFCI

4 novembre 2010
 SOMMAIRE

1. Déclaration de Jean-François BERNARDIN

2. L’objet du scrutin

3. Les enjeux du scrutin

4. Les nouveautés du scrutin

5. La réforme des Chambres de Commerce et d’Industrie

6. Une innovation : le e-vote

7. Le calendrier électoral

8. L’ACFCI et le réseau des CCI

9. Visuels et slogan de la campagne

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 1. Déclaration de Jean-François Bernardin

Objectif 500.000 votants

« Les élections CCI 2010 revêtent une importance particulière » a déclaré Jean-François
Bernardin, Président de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie
(ACFCI) au cours d’une conférence de presse à Paris jeudi 4 novembre 2010.

Une forte participation à ces élections permettra de renforcer encore la légitimité du réseau
des CCI.

Quelque 450 000 dirigeants d’entreprise avaient voté lors du dernier scrutin en 2004, en
progression de 50 % par rapport au scrutin de l’an 2000. Nous espérons que la barre des
500 000 votants sera franchie. Le vote s’effectuera pour toutes les CCI par correspondance, et
dans 52 CCI les chefs d’entreprise pourront également voter par voie électronique.

Outre le développement spectaculaire du vote électronique adopté par 52 CCI contre 5 CCI à
titre expérimental en 2004, la grande nouveauté du scrutin 2010, c’est que les chefs
d’entreprise vont élire simultanément des représentants à la CCI territoriale et des
représentants à la CCI de région.

Le vote s’étalera entre le 25 novembre au matin et le 8 décembre à minuit.

Ce scrutin intervient en outre à un moment clef de l’histoire consulaire après l’adoption par le
Parlement le 23 juillet dernier de la loi portant réforme des CCI. Cette loi réorganise le réseau
des CCI autour de deux principes, la prééminence d’un échelon régional et le maintien de la
proximité territoriale, et de deux objectifs, l’harmonisation des politiques suivies et la
mutualisation des moyens au service des entreprises.

Concrètement cette réforme ambitieuse et novatrice permettra aux chefs d’entreprise de

bénéficier à moindre coût d’une offre de services plus homogène et plus performante.

« J’espère, a conclu Jean-François Bernardin, que les chefs d’entreprise en votant de façon
massive pour les équipes qui dirigeront nos CCI territoriales et nos CCI de région permettront
aux entreprises de mieux faire entendre leurs voix. L’écoute des entreprises et l’implication
des dirigeants d’entreprise dans le développement économique des territoires sont sans nul
doute une nécessité et un gage de réussite pour l’avenir de notre pays. »

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 2. L’objet du scrutin

2 millions de chefs d’entreprise, commerçants, industriels et prestataires de services sont

appelés à voter du 25 novembre au 8 décembre 2010 pour élire pour cinq ans un peu plus de
5.000 représentants et porte-parole auprès des pouvoirs publics dans leurs Chambre de
Commerce et d’Industrie de Région (CCIR) et territoriale (CCIT).

La circonscription de vote est la circonscription de la CCIT.

Les listes électorales sont établies par catégorie et par sous-catégorie professionnelle. Chaque
électeur vote ainsi pour les représentants de la catégorie de son entreprise (commerce,
industrie, services) répartis éventuellement en sous-catégorie (grande ou petite).

Les membres titulaires sont des chefs d’entreprise qui déterminent et votent les grandes
orientations de leur Chambre de Commerce et d’Industrie. Ils se réunissent en moyenne 5 à 6
fois par an en assemblée générale et constituent un véritable « parlement économique
territorial ».

Ils sont répartis par secteur d’activité : industrie, commerce, services. Leur nombre varie en
fonction du nombre d’électeurs : 30 à 100 membres pour les CCIR, 24 à 60 membres pour les
CCIT.

Ils élisent parmi eux le président, exécutif de la CCI et son représentant auprès des pouvoirs
publics, et un bureau dont les membres assistent le président dans la définition des grandes
orientations qui doivent être approuvées par l’Assemblée Générale.

Simultanément à l’élection des membres des Chambres de Commerce et d’Industrie va avoir

lieu l’élection des grands électeurs des juges des Tribunaux de Commerce, les délégués
consulaires, dont l’unique mission est d’élire une fois par an les juges des Tribunaux de
Commerce.

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 3. Les enjeux du scrutin

Les élections consulaires sont traditionnellement un moment fort de la vie des CCI.

Les enjeux de ce scrutin seront cette année particulièrement importants, la réforme électorale
ayant apporté des modifications majeures au dispositif existant. C’est en effet la première fois
que les chefs d’entreprises voteront directement pour leurs représentants à la Chambre de
Commerce et d’Industrie de Région (CCIR), en même temps que pour leurs représentants à la
Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale (CCIT).

C’est également la première fois qu’ils voteront pour des suppléants à la CCIR, élus en même
temps que les titulaires et appelés à les remplacer à la CCIR en cas de démission, ce afin de
préserver la représentativité des assemblées des CCIR.

Par ailleurs, ces élections de 2010 s'inscrivent dans un contexte particulier pour la vie des
entreprises et le développement économique des régions.

Dans le cadre de la décentralisation et des pouvoirs accrus qui sont confiés aux régions, les
CCI souhaitent apparaître comme le partenaire naturel dans le domaine économique des
instances politiques régionales. De nombreuses responsabilités sont, en effet, passées de l’Etat
aux collectivités territoriales et notamment aux régions.

La réforme des CCI qui résulte de la loi du 23 juillet 2010 prendra effet au 1er janvier 2011.
A partir de cette date, les CRCI deviendront les CCIR et se transformeront en organe pilote du
réseau des CCIT en termes de financement et de stratégie régionale, les CCIT restant les
interlocuteurs privilégiés des entreprises de leurs territoires.

Grâce à cette réforme, les CCIR sont renforcées pour représenter plus efficacement les
intérêts des entreprises face à la région et à l’Etat en région. Aussi, les élections consulaires
doivent-elles être perçues comme une opportunité pour les entreprises de se mettre en ordre
de bataille afin de pouvoir exprimer leur avis et peser sur les décisions de politique
économique à mener pour les années à venir.

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 4. Les nouveautés du scrutin

• Une double élection régionale et locale, le même jour

- CCIT composées de 24 à 60 membres

- Répartition par catégories et sous-catégories si harmonisées dans la région
- Chaque CCIT dispose à la CCIR de sièges (eux aussi répartis par catégories) sur la
base du poids économique de sa circonscription avec une limite à 40%
- Les candidats à la CCIR se présentent dans une catégorie avec un suppléant; seuls les
titulaires élus siègent à la CCIR
- Les élus (titulaires) à la CCIR et leurs suppléants sont membres de la CCIT
- Les membres de la CCIR sont élus le même jour que ceux des CCIT
- Le Président d’une CCIT est élu par l’AG parmi les membres siégeant à la CCIR (un
suppléant à la CCIR ne peut être élu président de CCIT)
- Le Président d’une CCIT est vice-président de la CCIR de rattachement
- Le Président de la CCIR, une fois élu, ne peut rester Président de CCIT
- Un membre de CCIT ou de CCIR ne peut exercer plus de 3 mandats de président de
CCI

• Pour la première fois, les entreprises de taille importante ou disposant

d’établissements secondaires disposeront de nettement plus d’électeurs que les autres

- (1 à 12 électeurs jusqu’à 1 000 salariés, +1 électeur par tranche de 250 salariés au-delà
de 1000 salariés, contre 1 à 6 électeurs dans le scrutin de 2004)

• L’extension de l’éligibilité à tous les étrangers (article L713-3 II-1°)

- Et non plus aux seuls membres de l’Union européenne ou de l’Espace économique

européen comme en 2004

• Tout électeur doit être en activité sous peine de non-inscription sur les listes. La qualité
d’ancien membre de la CCI ne donne plus le droit de voter

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• Modalités du scrutin

- Comme en 2004, le vote a lieu par correspondance mais 52 CCI ont adopté en
complément le vote par internet.

- Les élections ont lieu durant une période de deux semaines, du mercredi 25 novembre au
mercredi 8 décembre 2010.

- Chaque électeur va recevoir par courrier, pour le 25 novembre au plus tard, un pli
contenant toutes les informations dont il a besoin. Pour voter, il suffit à l’électeur de :

¾ mettre le bulletin de vote dans la petite enveloppe de vote correspondante,

¾ mettre cette enveloppe de vote dans l’enveloppe d’acheminement du vote
(enveloppe T)
¾ signer au dos de l’enveloppe T (sinon le bulletin est nul)
¾ poster immédiatement et sans timbrer l’enveloppe T « vote par
correspondance » jusqu’au 8 décembre inclus, le cachet de la poste faisant foi
¾ ou de voter par internet s’il appartient à l’une des 52 CCI précitées (liste en
annexe de la fiche 6)

Rappelons que le scrutin des CCI est plurinominal à un tour, le panachage est donc
possible entre plusieurs regroupements de candidatures.

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 5. Elections consulaires : la réforme des CCI

Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont poursuivi leur mouvement de modernisation

afin de conforter leur rôle d’acteur du développement économique local. Elles ont ainsi
adopté, le 14 avril 2009, un document cadre préconisant l’adoption d’une série de mesures
législatives et réglementaires nécessaires à leur dynamique de progrès au service des
entreprises et de leur territoire. Elles poursuivront parallèlement la partie de la modernisation
du réseau qui relève de leurs propres initiatives.

La loi du 23 juillet 2010 et les textes réglementaires d’application ont mis en œuvre cette
réforme.

a - Le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie : rappel

- 148 Chambres de Commerce et d’Industrie (mais fusions en cours)

- 21 Chambres Régionales de Commerce et d’Industrie (22 à compter du 1er janvier
2011, avec la chambre régionale de Corse)
- l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie
- 5150 chefs d’entreprise élus
- 30 000 collaborateurs
- Budget consolidé de 4,1 milliards d’euros

b - Principes de la réforme rappelés depuis 2008 lancement de la réforme lors des

universités d’été de Strasbourg, septembre 2008

Plus d’efficacité
- regroupement des « back offices »
- homogénéisation des politiques et des services

Montée en puissance des Chambres de Région, les CCIR

- mutualisation des bonnes pratiques

Plus de proximité
- relations avec les collectivités
- services aux entreprises

Maintien de chambres locales, les CCIT (territoriales)

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c - Principales étapes :

- 14 avril 2009 : adoption par l’Assemblée Générale de l’ACFCI d’un document cadre
- 29 juillet 2009 : présentation du projet de loi en Conseil des ministres
- 24 juillet 2010 : parution de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 portant réforme du
réseau consulaire
- 6 août 2010 : parution du décret n° 2010-924 relatif à la composition du régime
électoral des Chambres de Commerce et d’Industrie
- Novembre 2010 (prév.) : décret d’application de la loi du 23 juillet 2010

d - Objectifs de la réforme :

- une clarification des missions

- une nouvelle organisation du réseau consulaire
- une refonte du financement dans le cadre de la RGPP
- une adaptation du système électoral

d.1 - Organisation et missions du réseau consulaire :

Les CCI organisées en réseau :

- des établissements publics spécifiques, « corps intermédiaire de l’Etat »
- une fonction de représentation et d’interface
- contribuant au développement économique, à l’attractivité et l’aménagement du
territoire et au soutien des entreprises
- exerçant des missions de service public

Des missions clairement définies

- missions d’intérêt général

- appui, accompagnement et conseil
- appui et conseil à l’international en partenariat avec Ubifrance
- appui et conseil en intelligence économique en partenariat avec l’Association
Française pour le Développement de l’Intelligence Economique (AFDIE)
- formation professionnelle initiale et continue
- création et gestion d’équipements
- actions marchandes si nécessaires
- expertises, consultations ou études

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 Les CCI territoriales (CCIT)

- créées sur la base du schéma directeur établi par la CCIR

- pour le moment, clauses seuil, SRADT et TP inchangées : le regroupement des
CCI reste volontaire
- rattachées à une CCI de Région
- CCI métropolitaines
- possibilité de fusionner, de devenir des délégations d’une CCIT
- CCIT interrégionales, choix de la CCIR de rattachement ou poids économique

Les actions des CCIT

- droit d’expérimentation
- fonction de représentation territoriale, association aux SCOT et PLU
- création et gestion des CFE, dispositifs d’appui aux entreprises
- maitrise d’ouvrage et gestion d’infrastructures
- recrutement et gestion de la situation personnelle des personnels de droit public
du personnel par délégation de la CCIR
- création et gestion de bases de données économiques
- gestion d’établissements de formation

Les CCI de Région (CCIR)

- une CCIR par région, y compris en Corse

- possibilité de fusion de plusieurs CCIR après avis des CCIT

Les missions propres aux CCIR

- exercent l’ensemble des missions du réseau

- consultées pour l’élaboration de tout dispositif d’appui aux entreprises
- associées à l’élaboration du SRADT, des SCOT
- peuvent assurer la maitrise d’ouvrage d’infrastructures ou d’équipements

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 Le rôle des CCIR par rapport aux CCIT

- encadrent et soutiennent les activités des CCIT

- définissent une stratégie régionale du réseau (majorité 2/3)
- adoptent le budget (majorité simple)
- établissent un schéma directeur
- adoptent des schémas sectoriels encadrant l’activité des CCIT
- répartissent, en conformité avec les schémas sectoriels, la ressource fiscale
- sont l’employeur des personnels de droit public et gèrent leur situation statutaire
- assurent des fonctions d’appui juridique et d’audit
- soutiennent les CCIT dans la gestion des ressources humaines, la comptabilité, la
communication et les systèmes d’information
- élaborent un schéma régional de formation professionnelle

L’ACFCI

- représente le réseau au plan national, européen et international

- anime le réseau
- élabore une stratégie nationale
- définit des normes d’intervention et veille à leur respect
- gère des projets nationaux
- offre un appui juridique, financier et de communication institutionnelle
- définit une politique sociale nationale
- exerce une fonction d’audit sur les établissements du réseau
- coordonne l’activité à l’international

L’exception francilienne

- La CCIP, la CCI Versailles-Val d’Oise-Yvelines et les 3 délégations de la petite

couronne perdront leur statut d’établissement public pour devenir des CCID
(départementales) sans personnalité morale, rattachées, avec les CCIT du 91 et
du 77, à la CCIR d’Ile-de-France
- Les élections se feront dès le 8 décembre 2010, sur la base des départements
- CCIR créée uniquement le 1er janvier 2013
- Les directeurs généraux des CCID seront sous l’autorité hiérarchique du
directeur général de la CCIR

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 d.2 - Financement du réseau consulaire

conformité
aux schémas sectoriels
Fonds de ressources
CCI de Région CCI T propres
Péréquation

Fixation d’un taux national de TA CVAE Fixation d’un taux régional de TA CFE
60% recettes 2010 / total des bases 40% recettes 2010 / total des bases
nationales régionales

En 2011 Tx – 4% En 2011 Tx régional = 1/3TR + 2/3TL

En 2012 Tx – 8% En 2012 Tx régional = 2/3TR + 1/3TL
En 2013 Tx – 15% En 2013 Tx régional = 3/3
Taux « bloqué »

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 6. Une innovation : le e-vote

Dès le 25 novembre 2010, les chefs d’entreprise pourront voter par internet pour élire leurs
représentants à la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale (CCIR) et à la Chambre
territoriale (CCIT).

• Une nouvelle initiative de e-démocratie pour le réseau consulaire

L’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie et 52 Chambres

ouvrent à l’occasion du scrutin qui se tiendra du 25 novembre au 8 décembre 2010 le
premier système à large échelle de vote par Internet.

1,4 million d’électeurs – plus de la moitié des commerçants et dirigeants de sociétés en

France – peuvent utiliser réellement Internet pour élire directement leurs représentants aux
Chambres de Commerce et d’Industrie Territoriales et de Région.

Les chefs d’entreprise sont, de ce fait, les précurseurs d’une nouvelle forme de e-
démocratie et peuvent se connecter depuis un ordinateur n’importe où en France ou dans
le monde pour voter à l’élection de leurs CCIT et CCIR.

• Un système pratique, à la portée de tous

L’électeur souhaitant voter par Internet se connecte à l’adresse jevote.cci.fr ou sur le site
de sa CCI. Aucun téléchargement n’est à effectuer sur son ordinateur. Muni de ses
identifiants personnels reçus sous pli sécurisé, il peut alors voter en trois étapes :

- l’identification
- la sélection des candidats
- la confirmation et la transmission du vote

Un accusé de réception garantit à l’électeur la prise en compte de son bulletin.

Le vote en ligne permet à l’électeur de consacrer plus de temps à son choix et le libère de
la contrainte de voter par correspondance.

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• Un vote sécurisé et en toute confiance

Le système de vote, en conformité avec le Code de commerce et le Code électoral ainsi

qu’avec la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée, a été conçu par la
CCIP et l’ACFCI avec Extelia, prestataire reconnu dans les domaines de la sécurité et de
la gestion de bases de données.

Il a été expertisé par un comité indépendant constitué de spécialistes en sécurité de la

société ALTI.

Le dispositif garantit l’anonymat du vote. L’urne et les bulletins de vote sont sécurisés au
moyen d’algorithmes de chiffrement éprouvés.

Avec ce système, les chefs d’entreprise disposent des meilleurs atouts pour accomplir leur
acte de vote en toute confiance.

Pour l’ACFCI, « cette opération, une priorité gouvernementale, s’inscrit dans une
démarche globale engagée par les Chambres de Commerce et d’Industrie pour développer
les services de proximité aux entreprises. Elle permet ainsi d’offrir un nouveau moyen
pour les chefs d’entreprise de faire entendre leur voix et de conforter leur représentativité
au sein des Chambres. »

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 ANNEXE
Liste des CCI participantes au vote électronique

Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ain

Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur
Chambre de Commerce et d’Industrie des Ardennes
Chambre de Commerce et d’Industrie de Troyes et de l’Aube
Chambre de Commerce et d’Industrie Carcassonne - Limoux – Castelnaudary
Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles
Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille – Provence
Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen
Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Auge
Chambre de Commerce et d’Industrie de Corrèze (Pays de Brive et Tulles/Ussel)
Chambre de Commerce et d’Industrie des Côtes d’Armor
Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs
Chambre de Commerce et d’Industrie de la Drôme
Chambre de Commerce et d’Industrie de Nîmes
Chambre de Commerce et d’Industrie de Morlaix
Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux
Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier
Chambre de Commerce et d’Industrie de Rennes
Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble
Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura
Chambre de Commerce et d’Industrie du Roannais
Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-Etienne-Montbrison
Chambre de Commerce et d’Industrie Nantes-Saint-Nazaire
Chambre de Commerce et d’Industrie de Châlons-en-Champagne
Chambre de Commerce et d’Industrie de Reims-Epernay
Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute Marne
Chambre de Commerce et d’Industrie de Mayenne
Chambre de Commerce et d’Industrie de Morbihan
Chambre de Commerce et d’Industrie de Grand Lille

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Chambre de Commerce et d’Industrie de Nord de France (Valenciennes, Avesnes, Cambrai)
Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oise
Chambre de Commerce et d’Industrie d’Alençon
Chambre de Commerce et d’Industrie de Flers - Argentan
Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Artois (Arras, Béthune, Lens)
Chambre de Commerce et d’Industrie Côte d'Opale (Calais, Dunkerque, Boulogne/mer)
Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne-Pays Basque
Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau Béarn
Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg
Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon
Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Savoie
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (départements : Hauts-de-Seine, Paris, Seine-
Saint-Denis, Val-de-Marne)
Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouen
Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine et Marne
Chambre de Commerce et d’Industrie du Var
Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles (départements : Val d’Oise,Yvelines)
Chambre de Commerce et d’Industrie du Territoire de Belfort
Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne
Chambre de Commerce et d’Industrie de Martinique

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 7. Le calendrier électoral

22 septembre 2010 Date limite de remise de la liste électorale à la préfecture

29 octobre 2010 Clôture du dépôt des candidatures en préfecture.

8 novembre 2010 Début de la campagne électorale

25 novembre 2010 Ouverture du scrutin

7 décembre 2010 Clôture de la campagne électorale

8 décembre 2010 minuit Clôture du scrutin

13 décembre 2010 Début des opérations de dépouillement

16 décembre 2010
au plus tard (72 H après le Proclamation des résultats
début du dépouillement)

20 décembre 2010 à Fin du délai de recours en annulation des élections devant le Tribunal
18heures Administratif (le 5ème jour à compter de la proclamation des résultats)

30 décembre 2010/13
Installation par le préfet des membres élus de la CCIT*
janvier 2011

Avant le 13 janvier 2011/27

Installation par le préfet de région des membres élus de la CCIR*
janvier 2011

22 février 2011 Assemblée Constitutive de l’ACFCI*

* en attente de la publication, fin novembre, du nouveau décret qui devrait prolonger de

2 semaines ces délais

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 8. L’ACFCI et le réseau des CCI

Le réseau des CCI est composé de trois niveaux d’établissements publics de l’Etat avec :
- 148 Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) locales
- 21 Chambres Régionales de Commerce et d’Industrie (CRCI)
- l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI)

Tête de réseau, l’ACFCI représente le réseau consulaire auprès des pouvoirs publics français
et européens, des instances internationales ainsi que des grands partenaires publics ou privés.

Elle exerce une mission d’animation, d’appui et de conseil auprès des chambres dans leurs
domaines d’interventions, développement des entreprises, développement des territoires et
des équipements et formation. A ce titre, elle facilite la mise en commun de compétences,
d’initiatives et de moyens.

Le réseau des CCI représente 2 millions d’entreprises qui élisent les 5 150 membres des
chambres. Lors des dernières élections consulaires de l’automne 2004, 450 000 dirigeants
d’entreprise ont voté (en progression de 50 % par rapport aux élections de 2000), représentant
près de 40 % du PIB. La légitimité du réseau des CCI est donc réelle.

Les CCI emploient 30.000 collaborateurs.

Les principales missions du réseau des CCI sont :

¾ une mission de représentation des entreprises auprès des autorités publiques (collectivités
territoriales, Etat, ..)

¾ une mission d’aide à la création d’entreprise :

Plus de 300 000 porteurs de projets ont été accueillis et accompagnés dans les 230 Centres
de Formalités des Entreprises. Le réseau des CCI est le principal guichet d’accueil des
créateurs d’entreprise. Il s’est engagé à accueillir dans un proche avenir 500 000 porteurs
de projets de création d’entreprise ou de futurs auto-entrepreneurs.

¾ Une mission d’accompagnement des entreprises :

- 600 conseillers en développement international accompagnent 8.000 entreprises

- 850 conseillers en développement industriel dont 250 ingénieurs et techniciens
spécialisés dans la veille et l’innovation technologique sont au service de 42.000
entreprises industrielles et de 32.000 entreprises de sous-traitance
- 700 conseillers commerce pour 800.000 établissements et 2.000 unions commerciales
- 250 conseillers en développement durable

Elections CCI 2010 18/24

¾ Une mission de formation :

Le réseau des CCI est le 2ème formateur après l’Education nationale avec 500
établissements de formation et plus de 600.000 personnes formées chaque année, dont :
- 100 000 apprentis formés dans 150 CFA
- 100 000 élèves en formation supérieure
- 400 000 personnes en formation continue

¾ Le réseau des CCI est le premier concepteur et gestionnaire de projets après l’Etat.

Cette mission de création et de gestion d’équipements est financée par les recettes
générées par ces équipements :

- 91 aéroports pour 64 millions de passagers

- 121 ports
- 128 zones d’activité
- 65 pépinières d’entreprises
- 29 palais des congrès
- 2 ponts (Normandie et Tancarville)
- ………

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 9. Visuels et logo de campagne

Elections CCI 2010 20/24

Elections CCI 2010 21/24
Elections CCI 2010 22/24
Elections CCI 2010 23/24
Elections CCI 2010 24/24