Professional Documents
Culture Documents
Août 2006.
Sources principales : Nicolas TRIFON, « Les aroumains, un peuple qui s’en va »,
2006.
Résumé :
La population valaque est une minorité ethnique de Grèce qui parle une langue
vernaculaire aujourd’hui en extinction au profit du démotique qui pénètre plus les
populations jeunes. Pour suivre les locuteurs de la langue aroumaine en Grèce, il a
paru intéressant de recenser les peuplements valaques dans le nord de la Grèce.On les
localise par petits regroupements ou communautés dispersées dans le Pinde et en
Thessalie. Les derniers locuteurs aroumains connaissant ou maîtrisant la langue se
répartissent principalemet selon deux types d’espaces distincts :dans des espaces en
déclin démographique, des espaces difficiles d’accès, ruraux et peu urbanisés situés
dans les altitudes du Pinde ; et dans la région de Larissa en plaine de Thessalie, site
urbain permettant au peuple de trouver des sources financières autres que l’activité
pastorale difficile des montagnes du Pinde. Deux espaces distincitfs pour une
problématique de survie, s’adapter à une société qui fait la part belle au démotique,
une langue aroumaine contrainte par la tradition pastorale déclinante, et un avenir
urbain synonyme de revenus assurés.
Cate 3- Les territoires peuplés d’aroumains sont principalement des lieux touchés par
l’exode rural connaissant des deficits de population. Quelques territoires sont touchés
par une croissance démographique mais ils sont trop peu représentatifs pour susciter
un réel espoir pour la survie de la langue aroumaine. Seuls les pôles comme Larissa,
Metsovo, Volos, Tyrnavos sont excédentaires et présentent une communauté valaque.
Cependant, ces population sont plus en contact avec le démotique pour faire vivre leur
langue.
Carte 4- La carte pose clairement les communautés valaques installées dans les
hauteurs du centre de la Grèce. Le Pinde fut un refuge naturel historique des
populations pour se prémunir des envahisseurs. Aujourd’hui, ces territoires
montagneux restent le fief de la communauté mais elle se déporte de plus en plus vers
celle du pôle urbain de Larissa. La région urbaine de Larissa semble être un pôle
d’équilibre avec celui des hauteurs du Pinde à Metsovo.
Conclusion :
Ces quelques cartes tentent de donner quelques informations complémentaires sur la
communauté aroumaine de Grèce. On peut déduire que ces communautés qui parlent
encore la langue sont protégées par leur situation de peuple confinés dans les
montagnes du Pinde autour du pôle de Metsovo. Cependant, une partie de cette
population s’est déplacée vers le pôle de Larissa, celle-ci est au contact permanent du
démotique. Elle est marquée par la seule communauté qui ne souffre pas de l’exode
rural.
On peut se pose la question combien de temps la commnuauté montagneuse résistera
avant que les aroumains ne soient faute d’avenir du pastoralisme, entièrement urbain.
On peut de plus affirmer que cette communauté est certainement celle préservant le
plus la langue et sa richesse de locution par rapport à ceux de larissa qui baingne dans
le démotique. Metsovo et sa région sont les espaces assurant encore une vitalité de
l’aroumain mais pour combien de temps ?
Contact :
deleurmea@yahoo.fr
deleurmea@in.gr