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www.gsac.fr
Le journal du GSAC
Janvier 2009 - N°28
AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO :
Edito
de Philippe JAQUARD
w page 1
Nouveau
découpage géographique
des Unités Opérationnelles
w page 2
Certification ISO 9001: 2000
w page 2
Inauguration de l’aéro-club
des Marquises Jacques Brel
w page 3
La longue marche vers
l’agrément unique d’AIRBUS
w page 3
Audit d’un nouveau site de
production Turbomeca aux USA
w page 4
Formation CDN restreints
w page 4
Rencontre avec Christian RAVEL
w page 5
Formation « Gendarmes »
w page 6
Visite d’une délégation
des autorités Ukrainiennes
au GSAC
w page 7
Le plastique c’est fantastique
w page 7
Audit de standardisation
EASA Parties 66 et 147
w page 8
Mouvements du personnel
w page 8
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Le GSAC a été créé par convention signée le 18 juin 1993
entre l’Etat et Bureau Veritas. Son objet était de consti-
tuer entre eux un Groupement d’Intérêt Economique
(GIE) ayant pour missions principales l’exécution de
tâches de surveillance de la production et de l’entretien
des aéronefs et des éléments d’aéronefs. En application
de cette convention, l’habilitation donnée depuis 1937
au Bureau Veritas pour ces missions de service public a
été transférée au GSAC le 01 janvier 1994. Depuis cette
date les conventions ont été, à l’issue de leur expiration
régulièrement renouvelées avec, à chaque échéance, cer-
taines modifications pour accompagner les évolutions
nécessaires. C’est ainsi qu’au 01 janvier 1998 le GSAC
Edito
a accueilli un nouveau membre, la société Sofreavia,
devenue depuis Egis-Avia. La dernière convention signée
le 26 décembre 2006 vient à échéance à la fin de l’année
2009. La formule juridique de GIE présente de multiples
avantages et c’est la raison qui a conduit l’administration
à retenir celle-ci il y a maintenant presque 15 ans. Elle
n’est pour autant pas sans inconvénients en particulier
du fait des importantes évolutions européennes et des
modifications que le gouvernement souhaite donner à
différents services de l’Etat. Le Conseil d’Etat a débouté en
juillet 2008 les requérants d’un contentieux dans lequel
le GSAC était cité même si la contestation portait essen-
tiellement sur le montant des redevances DGAC. Pour
autant, ce contentieux et les débats qu’il a suscités ont
toutefois montré une fragilité du mode de désignation
du GSAC en tant que «bras armé» de la DGAC, notam-
ment vis-à-vis de la jurisprudence européenne sur les
règles de concurrence. La DGAC a le devoir d’éviter tout
risque à l’avenir. Etant très satisfaite du travail effectué
depuis 1994 par le GSAC elle souhaite que les évolutions
nécessaires se fassent avec une grande rigueur juridique
et sans précipitation. L’arrêt du Conseil d’Etat permet de
se donner comme date de début d’une nouvelle structure
juridique mieux appropriée, la fin de l’actuelle Convention
du GSAC. La DGAC a donc choisi de revenir, à partir du 01
janvier 2010, pour la surveillance des activités de produc-
tion et de maintenance à un modèle de délégation plus
classique que celui qui avait été initialement retenu pour
le GSAC. Elle vient de lancer un appel à candidature pour
connaître les organismes intéressés pour se voir confier
les missions de contrôle et de sur-
veillance actuellement dévolues au
GSAC. C’est dire que cette année
2009 va être celle d’une transition
importante qui se fera dans un
esprit de dialogue constant avec
l’ensemble des partenaires du GSAC. Je peux les assurer
que notre GIE continuera, pendant toute cette année
2009, à exercer jusqu’à la fin de son existence toutes ses
missions au service de la sécurité aérienne. En assurant la
continuité des actions dans ce domaine, à l’issue du pro-
cessus en cours, le futur délégataire que choisira la DGAC
présentera, comme le GSAC depuis sa création, toutes les
garanties en matière d’expertise de haut niveau, de com-
pétence et de rigueur dans l’application des méthodes de
contrôle et de surveillance. C’est donc tout à fait serein
et confiant que je souhaite du fond du cœur à tous les
lecteurs de ce « petit fascicule » mes meilleurs vœux pour
cette année 2009.
Philippe JAQUARD
Président du GSAC
2
Le p'tit fascicule „ janvier 2009 - N°28

actualité

Nouveau
phiques des UO ont été reconsidérées à
l’occasion des départs en retraite de 2 res-
ponsables ; Olivier DE RAGUENEL (GSAC/
Bordeaux – voir P’tit Fascicule n°27) et
Joël BURETTE (GSAC/Lyon - voir page 8 de

découpage géographique
ce numéro).
L’approche qui a guidé cet examen consis-
tait à rechercher un meilleur équilibrage

des Unités Opérationnelles (UO)

Toussus- Villepinte
le-Noble UO 01
UO 02
Nantes
UO 08
UO 05
UO 07
Blagnac Vitrolles
La souplesse d’adaptation et la réactivité font partie
des atouts majeurs du GSAC
La souplesse d’adaptation et la réactivité une fois de plus, mises en exergue dans
font partie des atouts majeurs qui sont le cadre du nouveau découpage de nos
régulièrement cités lorsque l’on évoque Unités Opérationnelles. En regardant l’ave-
l’efficacité et la performance du GSAC. nir, en prenant en compte l’expérience
Ces qualités qui contribuent à la recon- acquise et suite à une concertation avec
naissance de notre organisation sont, les Responsables d’UO, les limites géogra-
des UO à la fois en termes d’effectif et
de découpage géographique ainsi que
d’ajuster notre organisation régionale pour
lui permettre de répondre à nos futurs
enjeux.
Des discussions, il en est ressorti que notre
fonctionnement du GSAC local s’appuie-
rait sur 6 UO à compter du 1er janvier 2009
au lieu des 9 unités précédentes.
L’impact de cette nouvelle organisation sur
l’affectation des sites s’établit comme suit :
- Metz et Orly sont rattachés à l’UO 01
(Villepinte),
- Lyon, Chambéry, Clermont-Ferrand et
Dijon à l’UO 05 (Vitrolles),
- Canéjan, Bordes et Mérignac à l’UO 07
(Toulouse),
- La Rochelle à l’UO 08 (Nantes).
Par conséquent, les UO 03 (Orly), 04 (Lyon)
et 06 (Bordeaux) sont supprimées à comp-
ter du 1er janvier 2009.
Je sais que je peux compter sur l’ensemble
des collaboratrices et collaborateurs qui
sont touchés par ces changements organi-
sationnels pour comprendre ces évolutions
qui doivent concourir à l’amélioration
de la performance et de la productivité
du GSAC. Je tiens à les remercier de leur
contribution positive dans l’accompagne-
ment de la mise en œuvre de ce nouveau
découpage géographique des UO.
Emmanuel GABIN

actualité

Certification ISO 9001:2000

Dans le cadre de la certification ISO 9001 :2000 du système de mana-
gement de la qualité du GSAC, le prochain audit AFAQ aura lieu du
23 au 26 mars 2009. Il concernera la Direction Générale et le Niveau
Central (Sèvres), l’UO 07 (Bordes et Tarbes), et l’UO 09 (Saint-Denis
de la Réunion).
Des événements récents nous ont rappelé qu’il est important de ne
pas baisser la garde et que chacun de nous respecte quotidiennement
les dispositions, qui le concernent, du Manuel Qualité, des Procédures
Générales Qualité, des Fascicules, des Procédures Spécifiques et des
Consignes locales. C’est en effet à ce prix que nous continuerons à
nous améliorer, à satisfaire notre client, la DGAC, et à maintenir notre
certification ISO 9001:2000.
Bruno FAUCHER
 actualité

Inauguration de l’aéro-club
des Marquises
Jacques BREL
Le 9 octobre 2008, à l’occasion du 30ème anni-
versaire du décès de Jacques BREL, en présen-
ce de « Miche » BREL, d’Yves JEGO, Secrétaire
d’Etat à l’Outre-mer, de Gaston TONG SANG,
président polynésien, d’un député, de
Florence ROUSSE, Directrice de la Direction
de la Régulation Economique de la DGAC,
de Miss Hiva-Oa, d’ecclésiastiques et de
Patrick POIVRE d’ARVOR, a eu lieu, à Atuona
sur l’île d’Hiva-Oa, archipel des Marquises,
sur l’aéroport d’Hiva-Oa qui porte désormais
le nom de Jacques BREL, l’inauguration de
l’Aéro-club des Marquises – Jacques BREL.
A l’occasion de cette commémoration, un SOCATA ST 10
Avant de mourir, Jacques BREL, qui a laissé ici a été acheminé jusqu’à Hiva-Oa
le souvenir d’un aviateur plus que d’un chan-
teur, avait entrepris les premières démarches des vols d’initiation, des vols touristiques, membres de l’association Dassault Passion,
pour créer cet aéroclub qui doit permettre et, en cas d’urgence et sur autorisation, des représentée par Gérard DAVID. Notre
aux polynésiens, jeunes et moins jeunes, de évacuations sanitaires légères entre les diffé- accompagnement, participation active dans
bénéficier d’une formation professionnelle, rentes îles de l’archipel. A l’occasion de cette le convoyage du premier Socata ST 10 de
de développer une activité aéronautique leur commémoration, un SOCATA ST 10 a été Tahiti aux îles Marquises, a amené le GSAC 3
permettant d’accéder à l’ensemble de l’avia- acheminé jusqu’à Hiva-Oa. Les participants Polynésie à être convié à cette célébration
tion sans avoir à s’expatrier et d’effectuer, ont pu admirer le célèbre « Jojo », dernier du 30ème anniversaire de la disparition du
dans le cadre de la réglementation, les vols avion de Jacques BREL, restauré, grâce à la chanteur Jacques Brel sur l’île d’Hiva-Oa.
locaux que la ligne régulière ne peut assu- ténacité de Serge LECORDIER, alors prési-
rer avec ses appareils, des baptêmes de l’air, dent du Comité du Tourisme d’Atuona, et de Noël LABRUNE

actualité

La longue marche vers l’agrément unique

d’AIRBUS
Cet agrément concrétise plusieurs années d’efforts orientés vers la
coopération européenne dans le domaine de l’aéronautique et dont
les principaux jalons furent la construction de l’A300 au début
des années 70, les
codes réglementaires Nos équipes sont toujours
commun des JAA et la
certification de l’A320
du public pour garantir la
à la fin des années 80,
puis la création de l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne et la
mise en place des règlements AESA. L’instruction proprement dite
a débuté fin 2007 pour se terminer en mai 2008. Afin de ne pas
interrompre la livraison des aéronefs, il restait quelques actions à
finaliser : mise en place d’une procédure AESA pour la délivrance
des certificats de navigabilité pour export, acceptation par la FAA
de voir les certificats de navigabilité US datés et remis en son nom par
des représentants AESA et non plus DGAC, communication à l’OACI
afin d’informer les autorités nationales étrangères que l’AESA agit
au nom de la France, de l’Allemagne, de l’Angleterre et de l’Espagne
dans ce domaine précis (problématique du « state of manufacture »),
le temps de finir de régler ces quelques « détails supplémentaires » et
l’agrément de production EASA.21G.0001 a été remis à Airbus par
l’AESA le 21 juillet 2008. Dans le même temps les quatre agréments
de production nationaux détenus par Airbus ont été rendus aux
autorités nationales. Et à Toulouse où en est le GSAC ? Nos équipes
sont toujours présentes
présentes au service au service du public
conformité des produits pour garantir la confor-
mité des produits. Il y a
bien une différence : ils
envoient leurs rapports à Cologne au Responsable de la surveillance
d’Airbus qui connaît bien la musique car il était chargé de cette
coordination du temps où il travaillait au GSAC avant son départ
pour l’Agence.
Michel SAMUEL
 Le p’tit fascicule „ janvier 2009 - N°28

actualité

Audit d’un nouveau site de production

TURBOMECA aux USA
Du 21 au 23 octobre 2008 s’est déroulé l’audit d’accréditation Partie
21 Sous-partie G du nouveau site de la société Turbomeca aux Etats-
Unis : Turbomeca Manufacturing (TMM). Situé à Monroe en Caroline du
TURBOMECA MANUFACTURING à Monroe (USA)
Nord, cet établissement est le premier dédié à la fabrication de pièces
de turbines d’hélicoptères hors du territoire français. Installée sur un saute aux yeux, d’autant que tout est neuf, des murs aux machines
terrain de 17 ha, cette nouvelle usine couvre une surface de 9300 m2 d’usinage à commandes numériques. Les questions défilent, les répon-
et représente un investissement (bâtiment et équipements industriels) ses s’enchaînent, les preuves d’audit s’accumulent, de quoi agrémenter
de près de 50 millions de dollars. Une un compte rendu d’audit évidem-
journée de trajet est nécessaire pour
se rendre à Monroe au départ de
Cet établissement est le premier dédié ment plus long qu’à l’habitude. La
corrélation entre moyens humains,
Pau, via Roissy et Atlanta (le temps à la fabrication de pièces de turbines matériels et documentaires est
d’échanger quelques mots avec
un collègue du GSAC de Nantes,
d’hélicoptères hors du territoire français démontrée conforme aux exigen-
ces réglementaires. Turbomeca
comme quoi le monde est petit) Manufacturing est le troisième site
et enfin Charlotte, l’aéroport le plus proche de la destination finale. de Turbomeca sur le continent nord Américain, après Turbomeca USA
Deux journées et demie ont été planifiées pour balayer les différents (Grand Prairie-Texas) et Turbomeca Canada (Montréal). Au-delà de la
thèmes de la Partie 21G et vérifier que le fonctionnement de l’usine place majeure qu’occupe Turbomeca à travers les hélicoptères civils
est conforme à la réglementation et aux procédures de l’entreprise. aux USA, le Groupe a réussi le programme de re-motorisation de la
Chaque thème est sondé. En commençant par le Système Qualité, flotte de Dauphins des garde-côtes et l’obtention récente du marché
avec entre autres, le traitement des non conformités, les documenta- du programme de l’hélicoptère utilitaire léger pour l’US Army. Le tur-
tions (réseau informatique et papier), les personnels : 80 personnes à bomoteur Arriel 1E2 équipe les UH- 72A d’Eurocopter commandés à
4 ce jour, 180 employés prévus lorsque l’usine aura atteint sa vitesse de 322 exemplaires par l’Armée américaine.
croisière. Puis, les locaux et les moyens de fabrication et de contrôle :
les principes LEAN et 5S ont été mis en application dès le départ, cela Pierre ROUQUET
actualité

Formation Dans le cadre de la formation continue et des dans nos diverses interventions et à optimiser

CDN
exigences décrites dans la procédure interne la cohérence des informations portées à la
de qualification des personnels techniques, connaissance des usagers souvent isolés. Le
le stage GSAC/GPPA relatif aux Certificats musée, organisme agréé au travers de son
Restreints (CNRA, CNRAC, CNSK et CDNR) a UEA, met ses divers ateliers (menuiserie,
connu en 2008 entoilage, méca-
deux sessions de Maintenir une homogénéité nique, etc.) à la
formation d’une dans nos diverses interventions disposition des

Restreints
Participants du stage de septembre 2008
semaine au sein stagiaires. Selon
du Musée Régional de l’Air situé sur l’aéroport les desiderata de chacun, ils sont alors sym-
d’Angers-Loire. Ce stage est mené en partena- pathiquement accueillis par des spécialistes
riat avec ce musée parce qu’il bénéficie d’ins- pour effectuer des travaux pratiques ou
tallations appropriées et de matériel dédié à approfondir leurs connaissances sur les
cet environnement spécifique. Ce stage, qui règles de l’art dans ce domaine. Le retour à la
se déroule dans une ambiance studieuse et technique et au produit ainsi que la mise en
conviviale, est composé de deux volets dis- commun des connaissances et expériences de
tincts et complémentaires : l’un porte sur chacun rencontrent un vif intérêt auprès des
la réglementation en vigueur, l’autre sur les participants. A cette occasion, le GSAC tient
techniques appliquées à la construction et à remercier tout particulièrement Christian
à la restauration d’aéronefs. S’agissant de la Ravel pour son accueil et sa participation
règlementation, les collaborateurs revoient active à l’animation de ce stage, sans oublier
les bases réglementaires applicables, leurs tous les bénévoles pour leur disponibilité et la
interprétations, ainsi que les procédures qualité de leurs interventions.
internes GSAC associées. Cette revue docu-
mentaire vise à maintenir une homogénéité Philippe BEZEAU
 5

gros plan

Christian RAVEL, Pour les planeurs, nous conservons par exemple le seul exemplaire
du CM-8/15 avec lequel la France s’est placée en très bonne posi-
tion lors des championnats du monde de vol à voile, en 1952. Nous
fondateur du Musée régional de l’Air maintenons aussi en état de vol tous les prototypes de la gamme
des planeurs anciens classiques tels que le Guerchais-Roche SA-103
d’Angers-Marcé et Vice-Président du Émouchet. En modélisme, le legs du fonds Emmanuel Fillon, qui fut
Réseau du Sport de l’Air (RSA). le grand modéliste français des années 35 à 70, contient également
des pièces rares.

Comment s’articulent les collections du musée régional de l’air Quel rôle pratique joue le GSAC par rapport à la vocation de
d’Angers ? Tout est parti d’un simple bout de planeur que j’ai voulu conservation du musée ? Nos amis du GSAC ont pour mission de
préserver du feu, il y a 30 ans. Actuellement, le musée dispose d’envi- contrôler le bon état des avions et planeurs qui vont voler. Dans
ron 150 machines, réparties pour moitié entre avions et planeurs, avec la pratique, la plupart des inspecteurs possèdent une très grande
une préférence pour les machines de notre aviation légère. Nous les culture de l’aviation dite « certifiée », mais, que rarement, des
restaurons régulièrement – ce qui est très long et peut durer plusieurs connaissances liées à des aéronefs rarissimes. Depuis une dizaine
années – pour les maintenir en état de vol, lorsque c’est raisonna- d’années, des stages d’une semaine, à la fois théoriques et pratiques,
blement possible. Les collections sont organisés. Le matin, avec
comportent aussi une quinzaine les inspecteurs et responsables
de moteurs très anciens dont du GSAC, nous entrons en salle
le plus vieux date de 1902, ainsi de cours pour relire ensemble
que des hélices de la même épo- les textes réglementaires afin
que. Autre secteur bien développé, d’harmoniser la compréhension
le modélisme, avec une immense des textes sur tout le territoire
collection de modèles réduits et français. D’autre part sur le ter-
de moteurs de modèles réduits. rain, nos inspecteurs ont sou-
Avec la DGAC et le GSAC, nous vent des interrogations. C’est
travaillons aussi à la conservation donc l’occasion d’un échange
des fabuleuses archives que nous 1 d’informations et de connais-
avons sauvées de la destruction, sances très ouvert. Assurant
voilà une vingtaine d’années. l’interface entre le niveau local
Elles représentent 1600 mètres (postulants, représentants
linéaires de documentation, soit locaux du RSA) et l’Aviation
près de 500 liasses de plans et Civile pour la rénovation de ces
pas loin de 60 000 photos, actuel- textes, j’apporte l’expérience du
lement numérisées. Si Angers est terrain pour cette partie théo-
le second musée aéronautique de rique, en liaison étroite avec
France pour ses collections, ces Philippe Bezeau.
archives nous placent très bien L’après-midi, direction l’atelier,
sur le plan européen. pour s’imprégner des tech-
2
niques comme le collage ou
Quelles sont les pièces-phares 1. Christian RAVEL en vol et sa FAUVEL AV 22 n° 01 l’entoilage de l’avion. Regarder
du second musée aéronautique 2. Vue d’ensemble du Musée régional de l’Air d’Angers-Marcé ou prêter main-forte aux béné-
français ? Notre plus belle pièce voles permet de discuter l’en-
locale est le Gasnier n°III avec lequel René Gasnier a effectué le semble des questions techniques, souvent en application directe
premier vol d’un avion plus lourd que l’air en Anjou, en 1908. Nous de ce qui a été discuté le matin. Dans notre atelier, les travaux de
avons quelques pièces uniques au monde, comme le prototype du menuiserie se font sous la direction d’Yves Edmery, ceux d’entoi-
Gérin V-6 E Varivol qui était une tentative d’avion à géométrie lage sous l’autorité de Louis Lamisse tandis que Robert Guillermet
variable, en 1936. Nous possédons aussi un extraordinaire proto- contrôle la partie mécanique.
type d’avion à ailes battantes, le Riout 102. Cette idée qui a fait son
chemin dans les années 35 est tout doucement en train de renaître En leur permettant d’aller au-delà des actions de contrôle régle-
aujourd’hui sous la forme des drones militaires. Autre avion rarissime mentaire, ces stages apportent un soutien pragmatique aux ins-
construit en 2 exemplaires, le Matra-Moynet. Actuellement en cours pecteurs et un vrai plus sur le plan de la sécurité de notre aviation
de restauration, seul le nôtre pourra un jour revoler, l’autre étant légère. Pour le GSAC, nos interlocuteurs privilégiés sont aussi, à
irrémédiablement abîmé. Très rare également, un spécimen unique titre personnel, nos amis : Philippe Bezeau, en charge des certifi-
en Europe d’un bi-moteur américain de 1939, le Cessna Bobcat qui cats de navigabilité restreints et Alain Vella, chef du département
servit aux entraînements des pilotes militaires d’avant-guerre. Aviation Générale au GSAC.
 Le p’tit fascicule „ janvier 2009 - N°28

actualité

Formation
«Gendarmes»
Par le décret n° 2006-1551 du 7 décembre 2006 relatif aux
règles d’utilisation, de navigabilité et d’immatriculation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés
par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité
civile, l’Etat étend aux aéronefs d’Etat les règles habituellement
appliquées aux aéronefs civils en imposant des règles pour leur
Le capitaine P. HERITIER et le lieutenant P. MARION entourés des formateurs
utilisation. Ainsi, un aéronef d’Etat ne pourra être utilisé que :
du GSAC
- s’il est muni d’un document de navigabilité en état de
au GSAC de bien vouloir assurer la formation à la navigabilité
validité ; ce document, qui lui est propre, est soit un certificat de
navigabilité, soit une autorisation de vol ; de deux officiers, le capitaine Pascal HERITIER et le lieutenant
- s’il est immatriculé ; Pascal MARION, tous les deux rompus à l’environnement
- s’il répond à tout moment aux spécifications de navigabilité aéronautique, puisque mécanicien puis pilote d’hélicoptère pour
ayant servi de base à la délivrance de son document de navigabilitéle premier et d’origine mécanicien d’hélicoptère pour le second,
et aux règles en matière de maintien de la navigabilité ; et désignés pour armer le futur bureau de la navigabilité au sein
- si l’utilisation de l’aéronef est faite conformément aux règles du CCFAG.
édictées en vue d’assurer la sécurité ; Le programme de formation, d’une durée de 14 jours ouvrés, vise,
- si les personnes assurant la conduite de l’aéronef ou d’une part à assurer une formation théorique sur les parties 145,
6 des fonctions relatives à la sécurité à bord détiennent les M/G, 147 et 66 du règlement (CE) 2042/2003 et, d’autre part, à
qualifications requises. faire partager les méthodes de travail du GSAC en suivant, en
qualité d’observateur, les responsables de surveillance (RS) du
En prenant cette décision, il apparaît que la France répond GSAC lors d’interventions de surveillance au sein des entreprises
au souci de l’EASA qui, au travers de l’article 1 du règlement de transport et des organismes d’entretien ou à l’occasion
216/2008, successeur du d’examens de navigabilité.
1592/2002 fondateur de Les personnels du GSAC
l’EASA, stipule que si ce Chaque aéronef d’Etat devra disposer impliqués dans cette
règlement ne s’applique formation, soucieux de faire
pas lorsque les produits, d’un certificat de navigabilité individuel partager leur enthousiasme
pièces et équipements et les avant le 7 décembre 2011 et leur motivation pour ce
personnels et les organismes métier qui est le leur, ont
concernés par le règlement mis sur pied un programme,
européens sont affectés à des opérations militaires, de douane qu’ils ont voulu le plus attrayant et le plus diversifié possible, et
ou de police ou à des opérations analogues, les États membres à même d’atteindre le but recherché.
s’engagent à veiller que ces opérations soient menées en tenant Ainsi, après une formation théorique d’une semaine au
dûment compte, dans la mesure du possible, des objectifs du GSAC central à Sèvres, ces deux officiers ont été, à partir du
règlement européen. 1er décembre 2008, accueillis successivement à Orly, Roissy,
Par suite, un arrêté fixant les conditions de délivrance, de Villepinte et Toussus-le-Noble. Ils ont participé à de nombreux
maintien, de modification, de suspension ou de retrait des audits, notamment au sein des sociétés Air France, Blue Line,
certificats de type, des certificats de navigabilité et des Air Corporate, Uni Air Entreprise ou encore Héli Technique, Héli
autorisations de vols des aéronefs militaires et des aéronefs Europe et Ixair, ainsi qu’à deux examens de navigabilité sur des
appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de hélicoptères, aéronef privilégié au sein de la Gendarmerie.
sécurité publique et de sécurité civile a été diffusé également Au-delà des aspects formation théorique et observation des
le 7 décembre 2008. Tous les aéronefs d’Etat devront détenir un méthodes de travail du GSAC, ces deux officiers n’ont pas
certificat de type avant le 7 décembre 2009 et chaque aéronef manqué de poser toutes les questions permettant de mieux
devra disposer d’un certificat de navigabilité individuel avant le appréhender la meilleure façon de transposer, au sein des
7 décembre 2011. formations aéronautiques de la gendarmerie les principes de la
C’est dans ce cadre que la Gendarmerie Nationale, et plus réglementation européenne.
précisément le Commandement du Groupement Central des
Formations Aériennes de la Gendarmerie (GCFAG), a demandé Christian GOURIN
 Le p'tit fascicule-juillet 2005 - N°14

actualité

Visite d’une délégation Du 17 au 21 novembre 2008, le Département Transport Public

des autorités
du GSAC a reçu une délégation des Autorités de l’Aviation
Civile Ukrainienne composée de 3 ingénieurs, inspecteurs en
charge des questions de navigabilité au sein de leur direction.
Cette équipe était encadrée par un représentant de la DGAC

ukrainiennes
détaché auprès des Autorités de ce pays dans le cadre d’un pro-
jet de l’EU relatif à l’harmonisation des règlements Européens
et Ukrainiens. Un programme varié, étalé sur toute la semaine,
leur a été préparé afin qu’ils puissent prendre connaissance des

au GSAC
outils et méthodes de travail des inspecteurs du GSAC. A leur
arrivée à Sèvres le 17 novembre, ils ont été accueillis par notre
Directeur Général qui leur a fait une présentation du GSAC et
de ses ressources. Le reste de la journée a été consacré à un
exposé sur les règlements, fascicules et procédures spécifiques
pour les activités Partie 145 et Partie M/G. Après cette forma-
tion théorique, la délégation a pris part les jours suivants à des
audits réalisés par nos inspecteurs chez des industriels basés
au Bourget, à Roissy et à Toussus-le-Noble, avant de terminer
leur parcours le 21 novembre à Sèvres où ils ont pu suivre des
présentations sur notre Système Qualité et sur l’organisation
de la surveillance et la délivrance des agréments en coordi-
nation avec la DCS et les DAC. Nos hôtes se sont montrés très
intéressés par les thèmes abordés et n’ont pas manqué de met-
tre en valeur le professionnalisme des agents du GSAC qu’ils
ont pu apprécier au cours de leur séjour. Le succès de cette
visite est dû à la collaboration efficace de nos Responsables de 7
Surveillance et des industriels visités que nous remercions tous
chaleureusement.
A. MALIKITE, les 3 ingénieurs ukrainiens, B. FAUCHER et S. LADIESSE (Chef
de projet Commission européenne détaché de la DGAC)
Amadou MALIKITE

actualité

Le plastique
c’est fantastique
La première formation « matériaux compo-
sites et réparations » s’est déroulée du 15
au 18 avril dernier. Cette formation allie
la théorie à la pratique et nos inspecteurs
ont pu directement évaluer les conditions
d’utilisation des matériaux composites sur des
exemples qui sont fréquemment rencontrés
en aviation légère. Cette formation a eu lieu Nos inspecteurs ont pu directement évaluer
dans les installations du Centre National de
Vol Voile à Saint-Auban, haut lieu du Vol à
les conditions d’utilisation des matériaux composites
Voile français. Les matinées sont consacrées traités au cours de ces trois jours : Matériaux, nos inspecteurs et ils ont pu mettre direc-
à la théorie et les après-midi se passent dans Procédés d’utilisation, HSCT, Outillages, tement à profit les acquis dans la pratique
les ateliers dans une ambiance détendue et Conditions d’utilisation, Assemblages, quotidienne. Le rendez-vous pour la deuxiè-
riche d’échanges. Des épaves de planeurs en Identification des Dommages, Classification me édition est pris, elle aura lieu au début du
composite, l’outillage et tous les matériaux des dommages, Données approuvées et dos- mois de mai 2009.
sont à notre disposition pour réaliser des siers de réparation, Méthodes de réparation.
réparations-types. Les sujets suivants ont été Cette première édition a été appréciée par Romain HORNUNG
 Le p’tit fascicule „ janvier 2009 - N°28

actualité

Audit de standardisation EASA de ceux-ci, les qualifications des personnels, observer les auditeurs lors de ces interven-

Parties 66 et 147
Du 17 au 21 novembre 2008, la DGAC et le
GSAC ont reçu une équipe de l’EASA pour
un audit de standardisation spécifique à
la mise en œuvre de la Partie 66 et de la
Partie 147. Celle-ci était composée de Gian
Andréa Bandieri en tant que Responsable
d’audit (« Team Leader »), Luis Pires, tous deux
membres du département Standardisation de
l’EASA et de Bram Van Driel (du RLD). L’audit
s’est déroulé pendant les deux premiers jours
dans les locaux du GSAC à Sèvres. Au cours
les procédures Partie 66 et Partie 147, ainsi
que les dossiers correspondants ont fait l’ob-
jet de sondages. Une attention particulière a
été portée au système de conversion de nos
qualifications nationales en licences Partie
66. Notre procédure de dispense d’examens
accordée aux détenteurs de diplômes ou
titres français a également fait l’objet d’une
revue spécifique. Les deux jours suivants ont
été consacrés à l’audit d’organismes de for-
mation basés à Toulouse/Blagnac : Airbus et
ATR pour les formations de type et le lycée
Saint-Exupéry pour la formation de base. Il
est à noter que les déviations que peuvent
tions dans les organismes agréés, ne font pas
l’objet d’une information auprès de ceux-ci,
l’audit étant celui de l’autorité. Le dernier jour
a été consacré par l’équipe EASA à la prépa-
ration et à la présentation de son rapport
préliminaire. Les personnels ayant pris part
à cet audit sont notamment : pour la DGAC :
B. Marcou, P. Bernard, J. Houget (coordina-
teur national) pour l’Education Nationale :
J-C. Boulanger, J-J. Diverchy, J. Duisit pour
le GSAC : E. Gabin, L. Nouinde, A. Quillien,
G. Bambara, P. Lacau-Bigot, N. Jean-Marius,
C. Daguenet et G. Herzin.
Gérard HERZIN

ressources humaines

Mouvements du personnel r Du 2 octobre 2008 au 31 décembre 2008

r
"SSJWÊFT

Mahassem GHOULI a rejoint l’équipe du département
Licences Formation (LF) à Sèvres le 7 novembre 2008.
Nicolas COGEZ a rejoint l’équipe de Dardilly (UO 05) le
8 10 décembre 2008.
r
%ÊQBSUT

Robert MALTESE et Yves PROUVENC Marignane (UO 05)
le 31 octobre 2008, Michel DUBOIS Colomiers (UO 07) et
Joël BURETTE Responsable de l’Unité Opérationnelle 04 le
31 décembre 2008 ont fait valoir leurs droits à la retraite.

Michel DUBOIS a fait valoir ses droits à la allant de l’Auvergne à l’Alsace en passant par les Alpes, la
retraite pour la fin de l’année 2008. Au GSAC Bourgogne et la Lorraine, a nécessité de la part de Joël BURETTE
Colomiers depuis début 2007 Michel s’est une grande disponibilité pour apporter le soutien opérationnel
consacré à la surveillance des agréments POA auprès de ses collaborateurs disséminés. Nous tenons à remer-
d’AIRBUS et du GIE ATR. Auparavant Michel cier Joël pour sa forte contribution à la bonne marche du GSAC.
avait rejoint Bureau Veritas en 1998 et a conduit des missions Nous lui souhaitons une bonne et heureuse retraite.
de conseils pour le compte de la Division Aéronautique et Espace
Entré chez Bureau Veritas le 1er janvier
notamment dans le domaine spatial. Michel a successivement
1981, et après plus d’une dizaine d’an-
travaillé chez AMD-BA à Saint-Cloud puis chez Dassault Aviation
nées passées au sein de ses Branches
à Colomiers et à Blagnac en exerçant diverses responsabilités sur
Bâtiment puis Industrie, Robert MALTESE
les programmes Falcon 10 / Alpha Jet / Atlantic et Hermes... Nous
De g. à d. : Y. PROUVENC, a rejoint l’activité Aéronautique en 1992,
souhaitons à Michel une excellente retraite. T. GOSSELIN ET R. MALTESE et intégré le GSAC dès sa création. Basé à
Après presque 20 ans passés au sein de Bureau Toulouse, il termine sa carrière professionnelle à Vitrolles, comme
Veritas Branche Aéronautique et du GSAC, Responsable de Surveillance d’EUROCOPTER. A sa demande, Robert
Joël BURETTE a décidé de faire valoir ses est parti en retraite au 31 octobre 2008.
droits à la retraite le 31 décembre 2008. Ses
Une carrière entièrement vouée à l’Aéronautique, successive-
connaissances techniques, ses compétences
ment à des postes de contrôleur à DASSAULT Istres sur Mercure
dans le domaine de l’audit, son implication dans son travail et ses
et AEROSPATIALE Marignane Division Hélicoptères puis, arrivée
qualités humaines ont été des arguments forts pour lui confier
au Bureau Veritas Marignane le 18 Septembre 1989 directement
la responsabilité de l’Unité Opérationnelle 04 (Lyon/Dardilly) en
au sein de l’équipe basée chez EUROCOPTER, passage au GSAC
juillet 1996 après avoir été Responsable des régions aéronau-
dès sa création ; Yves PROUVENC a su faire profiter le GSAC de
tiques Bureau Veritas du Nord-Ouest (Rouen) de janvier 1991 à
son expérience des hélicoptères avec son franc parlé et sa bonne
décembre 1995 et Rhône-Alpes/Auvergne/Bourgogne de janvier à
humeur provençale.
juin 1996. Ce manager dynamique, très proche de son équipe, a
su se faire reconnaître et apprécier par les sociétés surveillées au Le GSAC les remercie pour leurs implication et professionnalisme
sein de la vaste région dont il avait la charge. En effet, l’UO 04 et leur souhaite une longue et heureuse retraite.
Ont participé à ce numéro : Henri-Louis Andreu, Marie-Claude Bellemère, Philippe Bezeau, Joël Champain, Bruno Faucher, Emmanuel Gabin, Christian Gourin,
Gérard Herzin, Romain Hornung, Philippe Jaquard, Noël Labrune, Olivier Lenoir, Amadou Malikité, Fanny Maunand, Pierre Rouquet, Michel Samuel.
Conception graphique : Emilie Faure Tintabule, Jérôme Micucci (www.tintabule.fr). Le P’tit Fascicule est imprimé sur du papier recyclé.