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LES MONDES CREUX

Copyright 2001-2004 Hans W. Lintz & Anton Parks

http://www.anunna.net/antonparks/main.php?page=mondes_creux

Pour certaines personnes, les mythes les plus saugrenus ont la vie dure. Tel est le cas de
celui de la Terre Creuse. Vous avez, sans doute, déjà entendu parler de cette histoire vieille
comme le monde comme quoi la Terre serait creuse, qu'elle aurait un soleil intérieur qui
éclaire un royaume souterrain dans lequel vivrait un peuple hautement civilisé. Pour toute
personne n'ayant jamais eu l'occasion d'avoir en main l'historique de ce mythe, cette histoire
lui paraîtra totalement ridicule et sans fondement. Le thème de la Terre Creuse est d'une
grande importance et de ce fait, il nous a semblé bon de consacrer un dossier sur le sujet
afin de vous donner la possibilité de juger par vous-même !…

Nous tenons à préciser aux lecteurs que les clichés provenant des agences spatiales
américaines et européennes que nous allons utiliser ne constituent pas des preuves
irréfutables de l’existence de la Terre Creuse. En effet‚ nous pourrions très bien nous poser
la question de savoir parmi toutes ces images lesquelles n’ont pas été retouchées et
pourquoi sont-elles disponibles dans des magazines ou sur le Net ?... Nous vous
demandons donc de rester vigilent‚ même si‚ pour notre part‚ la Terre Creuse est une réalité
qui finira bien un jour par se confirmer.

De nombreuses traditions du monde évoquent un lieu souterrain, habitacle caché des


"dieux", où ces derniers vivent en secret, loin du regard des Hommes. Dans la littérature
sumérienne, l'Abzu représente le monde souterrain de la planète Terre où toutes les eaux se
rejoignent pour former une nappe d'eau souterraine. L'Abzu est l'abysse ou l'abîme du
monde. La décomposition de ce terme en AB (trou et ouverture) ; ZU (connaissance,
sagesse, savoir) nous donne "le trou de la connaissance ou du savoir". Dans la mythologie
sumérienne, l'Abzu est la demeure du "dieu" Enki-Ea, le sage serpent de la création,
assimilé à la divinité de la sagesse et au père de l'humanité. C'est en cet endroit qu'il est dit
qu'Enki-Ea créa l'humanité avec plusieurs sages-femmes. Toutes ces informations inscrites
sur les tablettes d'argile du pays de Kalam (Sumer) sont confirmées, entre autre, par les
deux traditions amérindiennes suivantes :

"Nous avons été créés quelque part dans le monde souterrain par le Grand Esprit, le
Créateur. Il nous a d'abord créé un, puis deux, puis trois. Nous avons été créés égaux, en
unité, vivant de manière spirituelle, là où la vie est éternelle. Nous étions heureux et en paix
avec nos semblables".

Tradition des Indiens hopi de l'Arizona, racontée par Dan Katchongva, du Sun Clan - ©
Hopi Information Network

"Pour les Indiens Nahua, les Maîtres de la Terre habitent le Tlalocan, le royaume qui soutient
la Terre. Le Tlalocan est une immense grotte dotée de montagnes, de fleuves et de lacs. Au
cœur du Tlalocan se dresse le Xochinkuàuit, l'arbre fleuri. Les Nahua précisent qu'une partie
orientale du Tlalocan, porte le nom d'Apan.

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C'est à cet endroit que viennent toutes les eaux du monde. Ce lieu abonde de champs et de
jardins. C'est également à Apan que se trouve la Déesse Mère "qui est à la fois l'embryon et
l'être multiple de l'ensemble des sages-femmes". Pour les Nahua, le Tlalocan est également
l'espace rempli d'eau sous la Terre, nommé "le royaume à la lumière dorée" où la musique
résonne sans cesse…".

Ancienne tradition aztèque, "Les Paradis de Brume". Alfredo Lopez-Austin / LES


PARADIS DE BRUME - Mythes et pensée religieuse des anciens mexicains,
Maisonneuve & Larose, 1997

Représentation de la
Terre Creuse par
Edmond Halley.
Dessin édité en 1692
dans le Philosophical
Transactions.

La première personne à avoir écrit une œuvre complète sur le concept de la Terre Creuse
est l'astronome et mathématicien anglais, Edmond Halley (1656-1749). Il fut également le
premier homme à avoir essayé d'expliquer les aurores polaires en précisant qu'elles étaient
le reflet de la lumière qui éclaire le Monde Souterrain. Tous ses travaux ont été publiés dans
"The Philosophical Transactions of the Royal Society of London" et ne furent guère
appréciés par les scientifiques de l'époque. Ses travaux ne firent pas grand bruit et
aujourd'hui encore, on se souvient davantage de Halley comme l'astronome qui découvrit la
comète qui porte son nom, que du philosophe qui a écrit sur les variations magnétiques des
pôles, la Terre Creuse et les aurores polaires.

Coupe du globe
terrestre selon
Symmes. Gravure
apparaissant sur la
pochette arrière de la
réédition de 1885.

Le 10 avril 1818, l'ancien capitaine de l'infanterie américaine, John Cleves Symmes, envoie
un gros paquet de la poste de Saint-Louis, Missouri. Par cet envoi, il souhaite alerter le
monde entier; les hommes politiques et l'opinion publique, de sa conviction profonde que "la
Terre est creuse, qu'elle est formée de plusieurs sphères concentriques et qu'elle est

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habitable en son centre". Sans doute, inspiré des travaux de Sir Edmond Halley, Symmes,
déclara dans sa lettre qu'il intitula "TO ALL THE WORLD - Light gives light to light discover
ad infinitum", qu'il passerait sa vie entière à prouver cette réalité et qu'il souhaitait, avec l'aide
financière de quiconque, entreprendre une expédition dans le centre de la Terre. Par
sécurité, il ajouta à sa lettre un certificat médical pour confirmer la pleine possession de ses
facultés mentales. Comme on s'en doute, ses déclarations firent l'objet de railleries. Pourtant
avec beaucoup d'obstination, Symmes intéressa le sénateur Richard M. Johnson qui déposa
devant le Congrès, le 28 janvier 1823, une demande officielle de financement pour le
lancement d'une expédition. Mais l'affaire traîna pendant de nombreuses années et fut sans
cesse repoussée. En 1826, toutes les notes et articles de Symmes furent publiés dans un
livre intitulé : "Symmes’ Theory of concentric Spheres". Epuisé par un combat sans
lendemain, Symmes décéda le 29 mai 1829, hanté par sa conviction d'une Terre Creuse
avec une ouverture à l’extrémité de chaque pôle… Toutefois, la théorie de Symmes ne
disparut pas avec lui et l’un de ses adeptes, Joseph Reynolds, prit la succession de cette
folle entreprise. Il réussit à approcher le secrétaire de l’US Navy, Samuel Lewis Southard,
qui trouva le moyen de convaincre le Président John Quincy Adams. Une expédition pour le
pôle sud prit la mer le 29 octobre 1829 du port de New York. Malheureusement, elle fut un
véritable désastre. Très peu d’informations nous sont parvenues, sauf qu’aucune ouverture
n’a été découverte au pôle sud et que les hommes furent sauvés de justesse d'une mort
certaine due au froid et à la faim. Ce fut un coup dur à la théorie de Symmes et celle de la
Terre Creuse…

Pourtant, cette même année de 1829, le 3 avril, deux hommes, Jens et son fils Olaf Jansen,
quittent Stockholm pour aller pêcher. Ils prirent la direction du nord, longèrent les côtes des
îles de Gotland et d’Oeland et continuèrent en passant par le détroit qui sépare la Suède et
le Danemark. Les étapes se succédèrent, Kristiansand sur les côtes de la Norvège, les îles
Lofoten, Hammerfest et finalement, le 23 juin, Wijade Bay où ils s'arrêtèrent quelques jours
pour pêcher parmi les icebergs.

Ensuite, ils reprirent le voyage en direction


des côtes de Franz Joseph qu'ils longèrent
durant plusieurs jours. Alors, survint un
vent glacé favorable qui les dirigea plus à
l'Ouest. Après 24 heures de navigation,
alors qu'ils envisagaient de rebrousser
chemin, ils furent face à l'incroyable : une
terre verdoyante, le vent ne soufflait plus et
l'air était tempéré et calme. Ils pêchèrent
sur place quelques jours et prirent la
décision de continuer leur chemin sans
savoir qu'ils iraient de surprises en
surprises. En poursuivant leur route, les
deux voyageurs se rendirent compte qu'ils Début du voyage Une eau fortement
voyageaient dans une eau calme, sans parmi les icebergs. agitée fit tanguer le
iceberg… Plus loin, ils rencontrèrent une Dessin de J.A. bateau trois
inquiétante brume accompagnée d'une Williams pour l'édition heures durant".
eau fortement agitée qui fit tanguer le de 1908. Dessin de J.A.
bateau trois heures durant. Ensuite, quand Williams pour l'édition
le temps redevint plus clément, ils de 1908.
remarquèrent qu'ils avaient perdu un tiers
des provisions ainsi que leur eau potable. Pendant qu'ils vérifiaient l'état avant du petit
bateau, devant eux, à l'horizon apparut, un deuxième soleil. Son emplacement les surprit
beaucoup et ils pensèrent à un mirage qui allait se dissiper d'ici peu. A leur stupéfaction, il
n'en fut rien et au contraire, plus ils avançaient au fil des jours, plus le soleil montait à
l'horizon.

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Il se révéla d'un aspect rouge et cuivré avec, par moment, des
nuances pâles et brumeuses. Par la suite, les deux pêcheurs
baptisèrent cet astre "le Dieu Brumeux" (the smoking God). Olaf et
Jens pensaient depuis longtemps avoir dépassé le Pôle Nord, mais
leur boussole continuait à pointer droit devant.
Alors qu'ils continuaient à avancer, Olaf mit sa main dans l'eau et
fut surpris de constater que c'était de l'eau douce. Très croyant aux
Dieux de ses ancêtres, et sans doute pour expliquer ce qu'il ne
comprenait pas, il pensa tout de suite à un don d'Odin et de Thor.
Le temps et les jours passaient et inexorablement l'étrange soleil
montait de plus en plus haut dans le ciel alors que le second soleil
(le vrai) se retirait derrière eux au sud-est. C'est aux alentours du
début du mois d'août que "le Dieu Brumeux" fut définitivement à
son zénith, aux yeux des deux voyageurs. Peu de temps après, ils
Olaf devant le
accostèrent sur une terre verdoyante pleine d'arbres et de
"Smoking God".
végétation. Jens remercia Odin. Ils explorèrent les lieux quelques
Dessin de J.A.
jours et trouvèrent des arbres de très grande taille, des rivières, des
Williams pour l'édition
de 1908. lacs. C'est dans cette ambiance subtropicale et démesurée qu'Olaf
se souvint d’avoir calculé avec son père que lorsqu'ils mirent pied
sur cette terre inconnue, cela faisait pratiquement cinq mois qu'ils avaient quitté Stockholm.
Mais leur exploration fut interrompue par l'arrivée d'une étrange embarcation occupée par
des hommes de grande taille qui les invitèrent à les suivre. Ensuite, ils arrivèrent dans une
cité du nom de Jehu où nos deux voyageurs furent cordialement invités à résider. Olaf
précisa que l'activité première de ces "géants" était l'agriculture. Leurs très belles
constructions (temples et habitations), étaient ornées d’or. La végétation était luxuriante et
abondante et des fruits de tous genres poussaient un peu partout en parfumant l'atmosphère
d'une odeur délicate. Tout était à la taille des habitants et les grains de raisin étaient aussi
gros q'une pomme. Olaf et son père vécurent une année entière à Jehu. Aidés des gens
chez qui ils logeaient et qui étaient d'une extrême bonté, ils apprirent la langue des hommes
du dessous qui, selon Olaf, ressemble beaucoup au sanskrit. Ensuite, ils eurent la possibilité
de quitter Jehu et de se rendre à la cité d'Eden pour rencontrer le Haut Souverain du Monde
Souterrain. Ils se rendirent donc à Eden, transportés dans un appareil très rapide et
silencieux encastré sur un monorail. Le voyage fut rapide et confortable. La citée d'Eden,
selon les dires d'Olaf, était localisée dans une magnifique vallée qui surplombait tout le pays.
La citée était entourée d'un gigantesque jardin dans lequel quatre rivières prenaient leur
source dans une fontaine artésienne. Toujours selon Olaf, les quatre rivières portaient les
noms suivants : l'Euphrates, le Pison, Le Gihon et l'Hiddekel. Olaf précisa également que les
habitants du Monde Souterrain nommaient cet endroit "le nombril
du monde".

Jens, Olaf et le Haut


Souverain d'Eden.

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Ils eurent donc le privilège de discuter avec le Haut Souverain dans Dessin de J.A.
son palais. Les deux étrangers lui demandèrent l'autorisation de Williams pour l'édition
visiter les alentours et d'envisager ensuite leur retour à la surface, de 1908.
ce qui leur fut accordé. C'est ainsi que Jens et son fils Olaf parcoururent de nombreuses
contrées (où ils firent la rencontre d'un éléphant de très grande taille) et cités comme Nigi,
Delft, Hectea… Ces visites leur apprirent davantage de choses sur les habitants du dessous
comme le fait qu'ils vivaient entre 600 et 800 ans, que leurs cités étaient pourvues de palais
entièrement dédiés à la musique, où des cœurs d'au moins 250 personnes créaient de
sublimes symphonies. Leurs principales vocations étaient l'agriculture, mais aussi
l'horticulture et l'architecture. Notons également le fait que les intra-terrestres pouvaient
communiquer entre eux par "les airs" (transmission de pensée), chose que n'arriva pas à
s'expliquer Olaf. Le temps arriva où les deux voyageurs voulurent regagner le monde du
dessus, Jens avait tout de même laissé sa femme en haut et cela faisait pratiquement deux
ans et demi qu'ils avaient quitté Stockholm. Les deux voyageurs récupérèrent leur
embarcation, la remplirent de provisions et firent leurs adieux à leurs amis en leur promettant
de revenir d'ici un an ou deux.

Alors qu'ils s'apprêtaient à faire le voyage inverse, le père d'Olaf fit la remarque qu'a cette
époque de l'année il devait faire nuit dans le Nord et qu'il serait préférable de ressortir par le
pôle sud. Ils optèrent donc pour cette solution en prenant le même fleuve par laquel ils
étaient arrivés à l'époque. Toujours d'après Olaf, c'est vers le mois de novembre ou
décembre 1831 qu'ils quittèrent la douce chaleur du "Dieu Brumeux". Peu après, ils
commencèrent à apercevoir le soleil à l'extrémité de l'ouverture du pôle sud. Comme pour
l'aller, ils essuyèrent une sorte de petite tempête qu'ils ne purent expliquer que par la
confrontation de l'air chaud du Monde du dessous et l'air polaire. Pendant deux semaines ils
naviguèrent parmi les icebergs. Alors qu'ils pensaient avoir affronté le plus difficile, leur
bateau rencontra un iceberg et vola en éclat. Olaf, à demi inconscient fut projeté sur la glace.
Lorsqu'il se réveilla, avec absolument aucune notion du temps qui s'était écoulé depuis
l'accident, il chercha désespérément une trace de son père et du bateau. Il fit le tour de
l'iceberg et scruta l'océan, en vain.

Désespéré, il fit les cent pas, effrayé à l'idée de mourir frigorifié,


sans eau et aucune nourriture. Les heures passèrent… et
finalement, comme par un coup heureux du destin, un bateau de
pêche écossais, le Arlington, repéra les mouvements d'Olaf sur la
glace. Lorsque l'heureux rescapé raconta brièvement son histoire,
le commandant le fit enfermer sous la surveillance du médecin de
bord.
De retour à Stockholm plusieurs mois après, Olaf apprit que sa
mère avait rendu l'âme un an auparavant. Il se confia alors à son
unique parent vivant pour le persuader de financer une expédition
afin de retourner en bas. Son oncle Gustaf Osterlind fit semblant de
s'intéresser et s'arrangea pour faire signer une pétition pour
enfermer son neveu. Olaf fut interné pendant 28 longues années
!!… A sa sortie, en octobre 1862, alors que son oncle était décédé
Olaf face au Arlington. depuis longtemps, Olaf se retrouva seul et sans ami. Il travailla
Dessin de J.A.
comme pêcheur pendant les 27 années suivantes, en prenant bien
Williams pour l'édition soin de ne parler de son histoire à personne. Finalement, en 1889,
de 1908. Olaf, âgé de près de soixante-dix ans, vendit son bateau et quitta le
pays pour se rendre en Amérique du Nord. Il vécut 12 ans en Illinois avant de déménager à
Los Angeles, le 4 mars 1901. Là, il fit la connaissance de son voisin Willis George Emerson,
un nouvelliste et sa femme. Ils devinrent de bons amis et, petit à petit, Olaf prit le risque de
lui raconter son incroyable odyssée en lui montrant ses notes et ses cartes. Ce qui surprit
beaucoup Emerson, hormis l'histoire en elle-même, ce fut son désir intense de lui faire

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partager sa conviction en indiquant sans cesse que tout le monde devait absolument
connaître la vérité. La simplicité et sincérité d'Olaf poussa Emerson à transmettre à son
éditeur Forbes & Compagny, sans trop y croire, le texte intégral de Jansen qui fut imprimé
sous le nom de "The Smoky God; or, a Voyage to the Inner World".
Le livre fut publié durant l'été 1908, et ironie du sort, Olaf Jansen décéda quelques semaines
auparavant. Il ne connut pas les violentes critiques que subit son livre. Mais, malgré tout,
Olaf entra dans l'histoire de la Terre Creuse, par la grande porte. "The Smoky God", suscita
un vif intérêt auprès de personnes qui se spécialisèrent dans des recherches poussées sur
le sujet. De même, par la suite, les récits de nombreux explorateurs confirmeront certaines
descriptions faites par Olaf. En 1966, un article, publié dans le Fate Magazine, démolira le
récit d'Olaf en précisant tout de même qu'à l'époque de la publication de "The Smoky God",
le gouvernement américain se procura deux exemplaires du livre.

Au fil des années, les expéditions se sont succédées, certaines avant même la publication
de "The Smoky God". Voici une liste (non exhaustive) de faits troublants que les explorateurs
nous ont ramenés, vous constaterez que de nombreux détails sont étrangement conformes
au récit d'Olaf Jansen :

De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi les Inuits. A la suite
de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit : "Il (le Grand Nord) est plus chaud
que prévu et ne connaît ni la neige ni les glaces…".
En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires
d'Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : "78°17 de latitude Nord. J'ai vu
un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées,
deux abeilles et deux mouches". On s'en doute, tous ces insectes vivent
normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.
Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord et l'intérieur
de la Terre. Lorsque l'on demande à un Esquimau d'où viennent ses ancêtres, il
pointe vers le nord. Les traditions orales des Esquimaux décrivent un pays
majestueux baigné d'une perpétuelle lumière, un pays sans nuit. Ces traditions
précisent que ce pays a un climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des
animaux tropicaux y vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C'est le pays de
l'éternelle jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile
Victor, dans son récit "Banquise", nous a rapporté une chanson des Esquimaux,
chantée à la veillée : "Ils sont grands, ils sont terribles, les hommes de l'intérieur…".
L'explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle Nord entre 1833 et
1855 a écrit à l'époque : "Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un
océan dans le Nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en
hiver nous le confirment".

Le commandant Robert Mc Clure a trouvé


en Terre de Bank des troncs d'arbres
charriés par les glaciers provenant du
nord.
Fridtjof Nansen (1861-1930), fut
l'explorateur qui passa sans doute le plus
de temps dans le Nord à cette époque, il a
écrit : "Devant nous, toujours ce même
ciel sombre, qui annonce la pleine mer.
Chez nous, en Norvège, personne ne Illustration de 1882, représentant
croirait que nous voguons en pleine mer l'ouverture Nord.
vers le pôle…". Dans son journal du 3
août 1894, il a écrit : "Nous avons trouvé des traces de renards. Le climat est très
doux, presque trop chaud pour dormir… Nous nous sentions comme chez nous".

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La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement chaque année
vers le nord, passant l'hiver on ne sait où et redescendant vers le sud à la saison
chaude n'a jamais été expliquée.
Dépassé le 83ème parallèle nord, il n'y a plus d'iceberg, la mer est calme, recouverte
d'eau douce et le climat est étrangement
doux.

Quelques explorateurs ont découvert, à


certains endroits, de la neige multicolore.
Des échantillons ont été prélevés et on a
découvert que ces couleurs étaient dues à
du pollen de fleurs… des fleurs de type
inconnu.
Les aurores polaires, phénomène que l'on
ne trouve qu'aux pôles et que l'on n'a
jamais expliqué de façon satisfaisante, Peinture montrant un bateau
seraient-elles, comme le pensait Halley, le devant le soleil intérieur.
reflet de la lumière émise par le soleil
intérieur ? Les photos des aurores polaires de Mars, Jupiter et Saturne, prises par la
Nasa sont troublantes et peuvent donner une explication en ce sens (voir plus bas).

Diagramme provenant du livre de Marshall B. C'est dans ce climat d'incertitude et


Gardner (1920). d'interrogation que plusieurs décennies se
sont écoulées sans que d'autres éléments
significatifs soient venus compléter l'affaire.
Pourtant, à partir du début des années
1900, plusieurs livres sur le sujet furent
édités. Parmi eux il faut noter "The Phantom
of the Poles", superbe ouvrage de 288
pages de William Reed, géographe de
l'Université de New York, sorti en 1906. Son
livre est très important, car c'est le premier à
compiler à la fois des informations
scientifiques et les récits des explorateurs
polaires de l'époque. Il fut également le
premier à expliquer pourquoi tous les
"The Interior World". Carte tirée du livre de
explorateurs n’ont pu et ne pourront jamais
William R. Bradshaw "The Goddess of
atteindre les pôles géographiques pour la
Atvatabar" (1892).
raison qu'ils n'existent pas (sur la terre
ferme) et qu'ils sont tout bonnement dans
les airs. En effet, Reed estima, en accord
avec les différents récits des explorateurs,
dont celui d'Olaf Jansen, que la Terre doit
commencer à s'incurver à partir de 70°, 75°
des latitudes Nord et Sud, ce qui signifie que
de nombreux explorateurs se seraient
aventurés sur les extrémités de l'ouverture
sans le savoir. Un autre livre est paru en
1913 : "A journey to the Earth's Interior, or,
Have the Poles Really Been Discovered" de
Marshall B. Gardner. Son livre fut révisé et
réédité en 1920 en plus grand tirage et ne
compta pas moins de 456 pages
entrecoupées de nombreux diagrammes et

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illustrations. Comme Symmes, Gardner voulait alerter le monde entier et envoya plusieurs
copies à des congressistes et à d'imminentes personnes en Europe. A part Sir Arthur Conan
Doyle (le créateur de Sherlock Holmes), personne ne répondit vraiment à Gardner.
Toutefois, vu le grand nombre d'exemplaires envoyés, la presse américaine fit de nombreux
articles en dénigrant le travail de Gardner et en le comparant à du Symmes réchauffé… Son
livre relança tout de même la polémique et pour preuve, aujourd'hui encore, comme cela
peut se vérifier dans certaines revues et dossiers, le livre de Marshall B. Gardner est souvent
cité et ses illustrations régulièrement utilisées pour discréditer le thème de la Terre Creuse.

Pourtant, c'est peu après la deuxième guerre mondiale, en 1947, alors que des bruits
couraient que les Nazis se seraient intéressés au sujet et qu'ils auraient même envoyé des
hommes aux pôles, le 19 février, un homme va lui aussi entrer dans la légende de la Terre
Creuse. Mais contrairement aux idées reçues, son épopée commença bien avant.

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L'histoire de l'amiral Richard E. Byrd est assez simple si on s'en tient à


la version officielle, mais si on creuse d'avantage les faits grâce à son
journal personnel, elle devient à la fois fascinante, pleine de
rebondissements et de mystères. En tout cas une chose est sûre, avant
la Deuxième Guerre Mondiale, à une époque où les évènements étaient
moins scrupuleusement contrôlés qu'aujourd'hui, le thème d'une Terre
Creuse ressemblait plus à une curiosité qu'à une réalité. C'est à partir
de 1947, avec apparemment les découvertes qui s'en sont suivies, que
Richard E. Byrd sera tenu au secret et que le thème de la Terre Creuse
deviendra, nous verrons plus loin pourquoi, LE SUJET ultra secret de
l'époque, et il l'est encore aujourd'hui. Richard E. Byrd

Après avoir servi loyalement sa patrie comme pilote d'avion durant la


Première Guerre Mondiale, l'Américain Richard E. Byrd, à partir de 1924, prit le
commandement d'un petit détachement d'aviation navale en vue d'une expédition à l'Ouest
du Groenland. Cette mission dans le Grand Nord lui donna l'ambitieuse idée d'être le premier
à voler au-dessus du pôle Nord. Le 9 mai 1926, il prit place dans un monoplace de type
Fokker 3 et s'envola de King's Bay. Il a dit de cette expédition : "Des contrés inconnues, droit
devant nous, nous expérimentions l'incomparable satisfaction de chercher de nouvelles
terres. Lorsque nous nous sommes approchés du pôle, le temps et la direction sont devenus
sens dessus dessous… ici et là, au lieu d'une étendue de glace, apparut une séparation
marquant le début d'une eau vert bleue. A un moment donné, méprisé par la distance, parmi
des nuages flous en formation basse, le haut des montagnes d'un pays lointain…" A son
retour aux Etats Unis, Richard E. Byrd est devenu un héros national. On le fit contre-amiral
et il reçut une médaille d'honneur. Mais déjà un doute planait sur ce qu'avait vu Byrd, car son
témoignage d'une mer sans iceberg débouchant sur une terre inconnue rappela fortement
les descriptions qu'ont fait des navigateurs par le passé. A l'automne 1928, Byrd annonça
qu'il préparait un nouveau voyage "aux confins de la terre", mais cette fois-ci dans les
régions inconnues de l'Antarctique. Il fit une telle publicité qu'il réussit à obtenir un soutien
financier de la part de Ford et Rockefeller. Un déluge de donnations le submergea, en tout
plus de 400 000 dollars. Avec tout cet argent, il renouvela totalement son équipement.
L'expédition prit le large et s'établit en bordure de la mer de Ross. Byrd baptisa sa nouvelle
base "Little America".

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L'aventure prit un nouveau départ le 29 novembre 1929. Comme à
son habitude, Richard E. Byrd, fit à nouveau le compte rendu de
son expédition et ne put s'empêcher de jouer avec les mots : "Ce
point imaginaire qu'est le pôle Sud, est un endroit déroutant. Tous
les méridiens convergent ici… Les directions, telles que nous les
connaissons habituellement, ne veulent rien dire. Pour toute
personne voyageant dans le sens du Nord ou du Sud, il lui sera
impossible de marcher en ligne droite et de garder la même
direction. Sa direction aura tendance à changer notablement
chaque minute; pour rétablir sa direction d'origine, il devra se forcer
à suivre une route en spirale…"
Mais aujourd'hui, une polémique se dégage au sujet d'un petit
reportage filmé qui aurait été projeté dans de nombreux cinémas
Richard E. Byrd des Etats Unis, cette même année de 1929. Dans son livre "The
Hollow Earth Enigma", Alec Maclellan fait mention du témoignage
de Miss Dorothy E. Graffin de New York. Elle se souvient très bien avoir vu ce reportage
dans les actualités filmées qui passaient au cinéma avant le film. Ce jour-là, elle était au
White Plains de New York, accompagnée de sa sœur. Aujourd'hui personne ne mentionne
ce documentaire que, pourtant, plusieurs centaines d'individus ont dû voir à l'époque.
Dorothy se rappelle que ce reportage de 1929, narrait l'incroyable découverte que fit l'amiral
Byrd à l'intérieur de la Terre, au pôle Sud. Le reportage était accompagné de la voix de Byrd
en personne qui s'exclamait en présence de l'incroyable. Alors qu'il survolait un paysage
inconnu, il s'approcha d'un lac entouré de conifères et aperçut un énorme animal se
déplaçant parmi les arbres. Byrd dans son style un peu lyrique, le compara à "une montagne
de charbon étincelant de diamants" !!? Aujourd'hui, on s'en serait douté, ce reportage a
totalement disparu des archives et parait n'avoir jamais existé …
L'amiral Byrd retourna à Little America, en 1933. Entre mars et août 1934, il passa cinq mois,
seul dans une hutte transformée en observatoire météorologique, à 125 miles de Little
America. Subissant une température de -60°, il fut rapatrié et sauvé d'une mort certaine.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, Byrd fut rattaché en tant que membre chef des
opérations navales.

En 1946, Richard Byrd fut chargé d'un


nouveau programme du nom d’"Operation
High Jump". Sa mission consistait à
poursuivre l'élaboration des cartes des pôles
Nord et Sud, mais il lui fut également
demandé de vérifier si des Nazis ne se
seraient pas "égarés" dans le coin. En 1947,
avant d'entamer une nouvelle mission dans
l'Arctique, Byrd dira à la presse : "J'aimerais
voir ce pays derrière le pôle (Nord). Cet
endroit est le centre du Grand Inconnu".
Selon les sources officielles, l'expédition fit
un vol de sept heures, ce jour du 19 février
1947. Mais, étrangement, lui qui aimait
parler de ses exploits à la presse, ne dit mot
à quiconque de son voyage, cette fois-là.
D'ailleurs, son comportement changea
singulièrement à partir de cette date et
pratiquement aucune information ne filtra.
C'est chose acquise aujourd'hui, le
Carte de l'Antarctique montrant les différents Pentagone le mit au secret militaire et lui
vols de Richard Byrd, fin 1929. confisqua son carnet de vol. Par ce fait, il lui
fut interdit de s'exprimer en public. Le doute plana sur cette histoire pendant près d'un demi-

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siècle et c'est finalement à la fin des années 1990 que ressurgit le fameux carnet de vol. Alec
Maclellan en parle dans son livre en indiquant que "The Hollow Earth Society of Australia" a
obtenu une copie de son journal personnel qui reprend les notes de son carnet de vol. En
voici de très larges extraits :

"Je dois écrire ce journal en secret. il concerne mon vol du 19 février 1947 dans l'Arctique.
Maintenant vient le temps où la rationalité de l'homme doit se flétrir dans l'insignifiance et il
nous faut accepter l'inévitable vérité. Je ne suis pas libre de vous dévoiler la documentation
suivante. Elle ne verra peut-être jamais le jour auprès d'un public rigoureux, mais je dois faire
ici mon devoir envers toute personne qui lira ces lignes un jour. Dans l'espoir que la cupidité
et l'exploitation d'un certain type de personne ne pourra plus
longtemps dissimuler la vérité".

FLIGHT LOG - CAMP ARCTIC, FEBRUARY 19th 1947. "Tous les


préparatifs ont été réalisés pour un vol en direction du Nord et nous
décollons avec le plein de carburant… Vérification de position avec
le sextant à bulle et nouvelle vérification avec la boussole solaire,
notre avant exécute un changement léger et la course se poursuit
comme planifié… Une légère turbulence est notée dans la direction
de l'Est à une altitude de 2321 pieds. Correction à 1700 pieds,
aucune autre turbulence, mais le vent d'arrière s'accroît, légers
réglages de contrôle, les performances de l'avion sont maintenant
normales. Le contact radio est vérifié avec le camp de base, et la
réception est normale. Vaste glace et neige en-dessous. Note une
couleur jaune, dispersée en motifs linéaires. Déviation du vol pour Richard E. Byrd.
mieux examiner cette couleur. Couleur rouge-violet également.
Exécutons deux cercles complets autour de la région et retournons vers orientation d'origine.
Contrôle de la position établie avec la base. Transmission des informations concernant la
couleur de la glace et de la neige du sol. Les boussoles commencent à tournoyer dans tous
les sens. Impossibilité de garder notre (Byrd voyage avec un coéquipier) route et de se fier
aux instruments. Nous supportons les caprices de la boussole. Positionnement effectué par
le soleil, tout semble aller bien. Les commandes mettent du temps à réagir, très mauvaise
qualité. Maintenant aucune présence de glace… 29 minutes de vol plus tard, premier rapport
indiquant des montagnes, ce n'est pas une illusion. Des montagnes forment une petite
chaîne que je n'avais jamais vu auparavant. Changement d'altitude, 2950 pieds. Affrontons
une nouvelle turbulence. Franchissons la petite chaîne de montagne… Au-delà la chaîne de
montagnes apparaît une vallée avec un petit fleuve ou rivière se dirigeant vers le centre de la
vallée. Il ne devrait pas y avoir de vallée verte ici. Il y a définitivement quelque chose qui
cloche et d'anormal ici. Nous devrions être au-dessus de la glace et de la neige. A bâbord,
de grandes forêts poussent sur le versant de la montagne. Les instruments filent toujours
comme une toupie. Le gyroscope oscille d'arrière en avant. Je modifie mon altitude de 1400
pieds et effectue un virage abrupt vers la gauche pour examiner la vallée. C'est vert avec de
la mousse ou une sorte de d'herbes très dense. La lumière est différente ici. Je ne vois plus
le soleil. Nous tournons à nouveau sur la gauche en direction d'un gros animal ou quelque
chose de semblable, ça ressemble à un éléphant. Non, on dirait un mammouth. C'est
incroyable, mais pourtant il est bien là. Diminue l'altitude de 1000 pieds et prends mes
jumelles pour mieux examiner l'animal - c'est définitivement bien un mammouth…
Rencontrons d'autres collines vertes. La température extérieure indique 74 degrés
Fahrenheit (23.3 °C). Nous poursuivons la route en avant. Les instruments de navigation
paraissent maintenant normaux. Je suis perplexe devant leur bon fonctionnement. Je tente
de contacter la base. La radio ne fonctionne pas. Le niveau du paysage est plus haut que la
normale, si je puis m'exprimer ainsi. Droit devant, percevons ce qui ressemble à une citée.
C'est impossible ! L'avion semble léger et flotter curieusement. Les commandes refusent de
répondre. Mon Dieu, à bâbord et à tribord, d'étranges types d'appareil, ils se rapprochent

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rapidement autour de nous ! Ils ont la forme de disque et sont resplendissants. Ils sont
suffisamment près, maintenant je peux voir leur insigne. C'est un type de swastika. C'est
incroyable ! Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Je tire à nouveau sur les commandes.
Elles ne répondent pas. Nous sommes pris dans une sorte d'étau invisible. Notre radio
grésille et une voix anglaise avec un accent nordique ou allemand, apparaît. Le message est
: "Bienvenue dans notre domaine amiral. Nous allons vous poser dans exactement sept
minutes. Relaxez-vous amiral, vous êtes en mains sûres". Je note que nos moteurs se sont
arrêtés. Notre appareil est sous l'emprise d'une étrange force et vire maintenant tout seul…
La procédure de descente est amorcée et l'avion vibre comme s'il était sur un monte-charge
invisible… Nous nous posons avec seulement une petite secousse. J'ajoute en toute hâte,
une dernière note dans mon carnet de vol. Plusieurs hommes s'approchent de notre avion.
Ils sont grands avec des cheveux blonds. A quelques distances derrière, une énorme citée
miroite avec les nuances de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas du tout ce qui va se passer
maintenant, mais je ne vois aucune arme sur ceux qui s'approchent de nous. J'entends une
voix me commandant d'ouvrir la porte. J'exécute". Fin du carnet de vol.

Ici s'achève le carnet de vol


de Richard Byrd. Pourtant, la
suite de son histoire continue
dans son journal personnel
et Byrd l'écrit de mémoire,
car il ne l’a pas consigné par
écrit, à l'époque. Mais,
comme l'explique Alec
Maclellan, les choses se
"gâtent" par la suite. En effet, la suite du récit rend perplexe de nombreuses personnes,
même les plus fidèles au thème de la Terre Creuse. Selon eux, son contenu sent le souffre,
au point de douter aujourd'hui de l'authenticité des notes, du moins de la partie en question.
En effet, cette histoire de machines ayant la forme d'un disque sur lesquels figurait le
symbole du swastika (plutôt connu sous le nom de croix gammée) a laissé plus d'une
personne assez perplexe. Comme vous le verrez, le fait que les intra-terrestres utilisèrent
certains mots allemand, ne fit qu'augmenter l'extrême suspicion autour de cette affaire !

Afin de dissiper tout malentendu, nous souhaitons préciser et vous rappeler que le swastika
est un symbole antique très sacré. En sanscrit "Su-Asti" veut dire "bien-être" (Su = bien,
équivalent du Greque "Eu" et Asti = être, équivalent du Greque "Estô"). Swastika veut dire
"ce qui est bien" (le ka n'est qu'un suffixe). Chez les Indiens Hopi, il représente le symbole de
leurs migrations sur le continent américain et chez le reste des Amérindiens, il est un signe
de fraternité. A l'origine, ce symbole n'a absolument rien à voir avec l'Allemagne Nazi. Hitler
s'est emparé du swastika, car il était féru de mysticisme, de symbolisme et de mythologie.
De toute évidence, il s'intéressait de près à la civilisation intra-terrestre et à ce sigle qui, sans
nul doute, n'ont absolument rien à voir avec les actes d'extrême barbarie dont firent preuve
les Nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Lors d'un de ses voyages au Tibet, les
moines tibétains, n’ont-ils pas prévenu Hitler que s’il utilisait le swastika de façon négative et
destructive, il se retournerait contre lui ? Les quatre branches du swastika représentent
également les quatre différentes positions de la Grande Ourse dans son mouvement de
révolution autour de l'axe polaire. Dans de nombreuses traditions, il représente aussi la roue
du temps. C'est acquis aujourd'hui, le swastika est un symbole millénaire, bien plus ancien
que la croix chrétienne et sans aucun doute le symbole utilisé par pratiquement toutes les
grandes civilisations de l'antiquité. En effet, les swastika et sauvastika (swastika inversée)
sont présents sur l'ensemble du continent américain, au Tibet, en Sibérie, en Afrique, au
Portugal, en Grèce, en Phénicie (Asie antérieure), en Corée, en Italie, en Nouvelle-Zélande,
en Chine, au Japon, en Inde, dans tous les pays Celtiques d'Europe et même en Israël, à
Jérusalem, où on a découvert des lampes d'argile ornées de ce symbole… Mais, revenons
plutôt à la suite du récit et laissons R. Byrd s'exprimer dans son journal personnel :

11
"A partir de maintenant, j'écris ici tous les
événements qui survinrent, de mémoire.
Cela défie l'imagination et se confinerait à la
folie si cela ne m'était pas vraiment arrivé.
L'opérateur radio et moi nous approchons
de l'appareil et sommes reçus de la plus
cordiale manière. Nous montons alors sur
une petite plate-forme mobile de transport
sans roues. Elle nous amène avec grande
rapidité vers la ville scintillante. Comme
nous approchons, la ville semble être
construite en cristal. Bientôt, nous arrivons
vers un grand bâtiment qui est d'un type que
je n'ai jamais vu auparavant. Il paraît être
tiré directement des croquis de Franc Lloyd
Wright ou peut-être mieux encore d'un film
de Buck Rogers. On nous offre un certain
type de breuvage tiède qui avait un goût qui
ne ressemble à rien de connu. Il est
délicieux. Au bout de dix minutes, deux de
nos merveilleux hôtes viennent nous Dessin de Franc Lloyd Wright 1923 - "Alice
rejoindre et annoncent que je dois les Millard House".
accompagner. Je n'ai pas d'autres choix que
de m'exécuter. Je quitte mon opérateur radio. Nous marchons sur une courte distance et
pénétrons dans ce qui semblait être un ascenseur. Nous descendons pendant quelque
temps, la machine s'arrête et la porte de l' ascenseur glisse silencieusement vers le haut.
Puis nous suivons vers le bas, un long couloir qui est éclairé par une lumière rose qui
semble émaner des murs. Un des êtres nous fait signe de nous arrêter devant une grande
porte. Sur la porte se trouve une inscription que je n'arrive pas à lire. La grande porte glisse
en s'ouvrant sans bruit et on me fait signe d'entrer. Un de mes hôtes parle. "N'ayez aucune
crainte, Amiral, vous allez avoir une audience avec le Maître...". Je marche à l'intérieur et
mes yeux contemplent la belle coloration qui semble remplir la pièce. Alors je commence à
voir les alentours. Ce qu'accueillent mes yeux est le plus beau spectacle de mon existence.
Ceci est en fait trop beau et merveilleux à décrire. C'est exquis et délicat. Honnêtement, je
ne pense pas qu'il existe un terme humain qui puisse le décrire dans tous ses détails. Mes
pensées sont interrompues d'une façon cordiale par une voix riche tiède de qualité
mélodieuse : "Je vous souhaite la bienvenue en notre domaine, Amiral". Je vois un homme
avec des traits délicats et avec la marque des années sur son visage. Il est assis près d'une
longue table. Il m'invite à m'asseoir sur une des chaises. Dès que je me suis assis, il
rassemble le bout de ses doigts et sourit. Il parle moelleusement et me transmet ce qui suit :
"Nous vous avons permis, Amiral, d'entrer ici parce que vous êtes de caractère noble et
connu dans le Monde de la Surface". Le Monde de la Surface, j'en eus à moitié le souffle
coupé ! "Oui" fut la réponse du Maître en souriant : "Vous êtes dans le domaine des Arianni,
le Monde Intérieur de la Terre. Nous ne retarderons pas longtemps votre mission, et vous
serez escortés prudemment vers la surface et au-delà d'une certaine distance. Mais
maintenant, Amiral, je vais vous dire pourquoi vous avez été convoqué ici. "Notre intérêt
commença avec raison, juste après les explosions atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au
Japon. A cette alarmante époque, nous avons envoyé nos Flügelräder (roues ailées en
allemand) à la surface pour enquêter sur ce que votre race avait fait. Ceci est, bien sûr, de
l'histoire ancienne maintenant, mon cher Amiral, mais je dois poursuivre. Vous voyez, nous
n'avons jamais interféré auparavant dans des guerres et barbaries de votre race, mais,
maintenant nous le devons, car vous avez appris à manipuler avec un certain pouvoir, qui ne
revient pas aux humains, à savoir : l'énergie atomique ! Nos émissaires ont déjà livré des
messages aux puissances de votre monde et, cependant, elles n'en tiennent pas compte.
Maintenant, vous avez été choisi afin d'attester ici que notre monde existe. Vous voyez,

12
Amiral, notre culture et notre science sont en avance de plusieurs milliers d'années sur celles
de votre race". Je l'interrompis : "Mais qu'ai-je à voir avec tout ceci, Monsieur !" Les yeux du
Maître semblèrent me pénétrer profondément et après m'avoir analysé pendant un moment il
répondit: "Votre race a maintenant atteint le point de non retour, car il y en a certains parmi
vous qui pourraient détruire votre propre monde plutôt que de vouloir abandonner leur
prétendu pouvoir." J'acquiesçais et le Maître continua: "En 1945 et par la suite, nous avons
essayé de contacter votre race, mais nos efforts n'ont rencontré qu'hostilité et nos vaisseaux
furent mitraillés. Oui, et même poursuivis avec malice et animosité par vos avions de
combat. Aussi, maintenant, je vous le dis à vous mon fils, il y a un grand orage qui se
concentre sur votre monde, une fureur noire qui subsistera pour beaucoup d'années. Il n'y
aura aucune possibilité de réponse de la part de vos armées, il n'y aura aucune protection de
la part de votre science. Cette fureur fera rage jusqu'à ce que chaque fleur de votre culture
soit piétinée et que toutes choses humaines soient plongées dans un vaste chaos. Votre
récente guerre n'était seulement qu'un prélude de ce que doit encore advenir à votre race.
Nous ici, le voyons plus clairement à chaque heure. Pensez-vous que je me trompe ?" "Pas
du tout" répondis-je. "Il est déjà arrivé autrefois, que ces sombres périodes viennent et
subsistent pendant plus de cinq cent années. Oui, mon fils !" reprit le Maître : "Les périodes
sombres qui viendront maintenant pour votre race couvriront la Terre comme un voile, mais
je crois qu'une certaine partie de votre peuple traversera cet orage au-delà de ce que je ne
peux exprimer. Nous voyons dans un avenir très loin, un nouveau monde renaissant des
ruines de votre race, cherchant ses trésors perdus et légendaires et qui seront ici, mon fils,
grâce à notre sauvegarde. Quand ce temps arrivera, nous viendrons à nouveau aider votre
culture et votre race à revivre. Peut-être, alors, vous aurez appris la futilité de la guerre et de
ses conflits et après ce temps, certains points de la culture et la science de votre race
réapparaîtront de nouveau. Vous, mon fils, devez retrouver le Monde de la Surface pour lui
confier ce message !"

Avec ces derniers mots notre réunion sembla arriver à son


terme. Je restais un moment comme dans un rêve, mais,
une fois de plus, je savais que tout cela était la réalité et
pour une raison étrange, je me prosternais légèrement, soit
par respect ou soit par humilité, je ne saurai le dire.
Soudainement, je pris conscience que les deux hôtes
magnifiques qui m'avaient amené ici, se situaient encore à
mes côtés. "Par ici, Amiral," mentionna l'un d'entre eux. Je
me retournais une fois de plus avant de partir et regardais en
arrière vers le Maître. Un sourire doux était gravé sur son
visage ancien et délicat. "Adieu, mon fils !" Il parlait et avait
le geste exquis et svelte qui donne une impression de paix.
A cet instant notre réunion fut véritablement terminée.
Rapidement, nous sommes retournés jusqu'à la grande
porte de la chambre du Maître et une fois de plus nous
primes l'ascenseur. La porte glissa silencieusement vers le
bas et nous fumes immédiatement remontés. Un de mes
hôtes dit encore : "Nous devons maintenant faire vite,
Amiral, car le Maître ne voudrait pas vous retarder plus
longtemps dans votre emploi du temps et vous devez
retourner porter son message à votre peuple." Je ne dis rien,
tout cela était tellement incroyable et une fois de plus, mes
pensées furent interrompues quand nous nous sommes
arrêtés. J'entrais dans la pièce et retrouvais mon opérateur-
Illustration de Hubert Rogers radio. Il avait une expression anxieuse sur son visage.
- 1947. Comme j'approchais, je lui dis : "Tout est OK, Howie, tout est
OK". Les deux êtres nous dirigèrent vers le véhicule qui nous attendait, nous y sommes
montés et nous nous retrouvâmes bientôt à bord de notre avion. Les moteurs tournaient au

13
ralenti et nous nous embarquâmes aussitôt. La situation semblait relever un certain
caractère d'urgence. Dès que la porte de la cale fut fermée, l'avion fut immédiatement
soulevé par cette force invisible jusqu'à ce que nous atteignîmes une altitude de 2700 pieds.
Deux appareils nous escortèrent sur une certaine distance, nous faisant glisser en nous
orientant sur notre chemin de retour. Je dois déclarer ici, que notre indicateur de vitesse
n'enregistrait aucune information, bien que nous nous déplacions à une allure très rapide.
Vint alors un message radio. "Nous vous quittons maintenant, Amiral, vos appareils de
contrôle sont libérés. Auf Wiedersehen !" (au revoir en allemand) Nous voyons encore un
moment les Flügelräder disparaître dans le ciel bleu pâle. L'avion soudainement plonge
comme s'il était pris dans un étroit trou d'air pendant un moment. Nous réussissons
rapidement à le contrôler. Nous ne parlons pas pendant un certain temps, chaque homme
entretient ses pensées. Nous retrouvons à nouveau de vastes superficies de glace et de
neige et sommes approximativement à 27 minutes de camp de base. Nous les appelons, ils
répondent. Nous rapportons que toutes les conditions sont normales... normales. Le camp
de base exprime son soulagement pour le rétablissement du contact. Nous atterrissons
doucement au camp de base. J'ai une mission... "
La suite des aventures de l'amiral Byrd peut se lire dans son journal personnel, l'événement
est daté du 11 mars 1947 : "Je viens juste d'assister à une réunion avec le haut personnel au
Pentagone. J'ai fait le compte rendu complet de ma découverte et transmis le message du
Maître. Tout a été dûment enregistré. Le Président a été avisé. Je suis maintenant retenu
depuis plusieurs heures. Six heures trente-neuf minutes pour être exact. J'ai été intensément
interrogé par des forces hostiles et une équipe médicale. Cela a été un véritable supplice. Je
suis placé sous le contrôle strict de l'"international security provisions of the United States of
America". Il m'a été ordonné de garder le silence et de ne parler à quiconque de ce que j'ai
vu. Incroyable ! Il m'a été rappelé que je suis
un militaire et que je dois obéir aux ordres".

En 1955, il fut donné l'ordre à Byrd de


"poursuivre son relevé topographique" au
pôle Sud. Avant de partir pour l'Antarctique,
en novembre 1955, Richard Byrd tenu par le
secret militaire, dit tout de même à la presse
: " C'est la plus importante expédition de
l'histoire mondiale…". Le 5 février 1956, de
nombreux journaux ont relaté le
communiqué fait quelques jours auparavant
de la base de Little America : "Le 13 janvier,
des membres d'une expédition américaine
ont entrepris un vol de 2700 miles (4320
km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui
se trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du
pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire
étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du
pôle". Comme le fait si bien remarquer
Maclellan dans son "The Hollow Earth
Enigma", un rapide regard sur une carte de Carte de l'Antarctique montrant les différents
l'Antarctique permet tout de suite de relever vols de Richard Byrd, entre 1955 et 1956.
l'énormité du communiqué. En effet, il est totalement impossible de traverser une distance de
2300 miles (3680 km), dans n'importe quelle direction que ce soit, sans se retrouver les
pieds dans la mer, à moins de rentrer dans la Terre ! A son retour du pôle Sud, le 13 mars,
Byrd ne pouvant parler librement, fit le communiqué suivant à la presse : "L'expédition
actuelle a ouvert de nouveaux territoires, ce continent merveilleux dans le ciel, le pays du
secret éternel".

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Quelques semaines avant de mourir, Richard Byrd a écrit les lignes suivantes dans son
journal personnel, daté du 24 décembre 1956 : "Ces dernières années depuis 1947, n'ont
pas été agréables. J'écris maintenant pour la dernière fois dans ce singulier journal. Pour le
clôturer, je dois indiquer que durant toutes ces années j'ai fidèlement tenu cette affaire en
secret, comme cela me l'a été ordonné. Ceci à l'encontre totale de mes valeurs morales.
Maintenant, je sens venir sur moi la longue nuit, mais ce secret ne mourra pas avec moi, la
vérité triomphera comme toujours. C'est le seul espoir pour toute l'humanité. Je l'ai vu et cela
a stimulé et libéré mon esprit. J'ai fait mon devoir envers l'ensemble de la monstrueuse
industrie militaire. La longue nuit de l'Arctique prend fin maintenant, la lueur du soleil de la
vérité brillera une nouvelle fois et ceux qui inspirent les ténèbres tomberont dans leur envol.
Ceux, pour qui j'ai vu le pays derrière les pôles, le centre du grand inconnu". Admiral Richard
E. Byrd. United States Navy.

Richard Byrd décéda le 11 mars 1957 à Boston. Les autorités lui rendirent un tel hommage
qu'il fut définitivement élevé au rang de héros national. Richard Byrd fut enterré au cimetière
d'Arlington avec tous les honneurs militaires.

Ici s'achève le compte rendu des découvertes et événements historiques concernant le


thème de la Terre Creuse et des régions polaires.

Chers lecteurs, merci à vous d'avoir lu ces lignes jusqu'ici. Cela prouve que vous portez un
certain intérêt à cette énigme. Nous espérons que les informations et documents qui vont
suivre satisferont votre patience et votre curiosité. La grande majorité d'entre eux émanent
des livres cités dans la bibliographie, à la fin de ce dossier. D'autres sont tirés de revues et
dossiers concernant l'Arctique et l'Antarctique. D'autres encore, proviennent des satellites
tournant autour du globe (photographies disponibles sur de nombreux sites sur le net). La
source des documents utilisés sera toujours indiquée. Certains d'entre eux sont très difficiles
à obtenir pour les raisons que vous imaginez. Le thème de la Terre Creuse est un thème très
controversé mais pourtant toujours d'actualité. Néanmoins, nous pensons que les autorités
révèleront, petit à petit, la vérité car le Monde change et les Hommes évoluent. Comme
Abraham Lincoln l’a dit : "On peut tromper tout le monde pendant un certain temps et
certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper tout le monde éternellement" (in Yellow
Book N° 6).

Cette histoire est-elle une VERITABLE FUMISTERIE ou bien, comme le pensent beaucoup
d'autres, le "WORLD’S TOP SECRET" ? A vous seul de juger !!!…
Au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez
pas au courant.

Photographie à la verticale du pôle

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Les années soixante-dix relanceront le thème de la Nord, réalisée par le satellite ESSA-3
Terre Creuse. Tout d'abord par la diffusion de en 1967.
plusieurs photographies du pôle Nord prises par des
satellites météorologiques. Le cliché joint a été pris officiellement le 6 janvier 1967 par le
satellite de l'US Environmental Science Service Administration, ESSA-3. Cette remarquable
photographie est une photo dite "composite", c'est-à-dire un montage composé de plusieurs
photos pour n'en faire qu'une seule. Généralement, les satellites n'étant qu'à quelques
centaines de kilomètres d'altitude au-dessus de la planète, ils ne peuvent pas photographier
la Terre dans son ensemble, d'où ce procédé photographique qui prend habituellement
plusieurs jours pour obtenir une telle image. Le satellite ESSA-3 a pris en tout, plus d'un
million et demi de clichés. Sur cette photographie nous voyons très bien l'ensemble des
nuages autour du pôle, aspirés progressivement dans l'énorme trou qui devrait faire 1400
miles de diamètre, selon les spécialistes. Cet élément significatif confirme bien l'idée d'une
Terre bombée progressivement vers l'intérieur de la Terre, au pôle Arctique.
La photographie suivante est dans le même esprit et provient du satellite ESSA-7. Elle est
officiellement la toute première photographie publiée, montrant le trou du pôle Nord (publiée
avant celle de l'ESSA-3). Elle daterait du 23 novembre 1968. Vous remarquerez que nous
émettons des réserves quant aux dates communiquées des clichés. En effet, le 6 janvier et
le 23 novembre sont des dates où les régions du cercle polaire se trouvent dans l'obscurité.
Ce n'est pas le cas de ces deux photographies.

L'authenticité de ces deux images n'est pas


à remettre en cause, car elle a été
scrupuleusement vérifiée et l'US
Environmental Science Service
Administration n'a pas essayé de discréditer
son authenticité. Par contre, il a été précisé
que parmi les 39953 clichés de l'ESSA-7,
celui-ci serait le seul à montrer cette
"anomalie". Cette photographie est très
Photographies à la verticale du pôle Nord, intéressante car, cette fois-ci, il n'y a aucun
réalisées par le satellite ESSA-7 en 1968. nuage aux alentours du pôle Nord. A la
stupéfaction générale, les contours de l'ouverture sont très nets. La photo de l'ESSA-7 a été
publiée la première fois en juin 1970 dans le magasine américain "Flying Saucers" et a fait le
tour du monde. En toute franchise, et malgré sa forte popularité auprès des spécialistes de la
Terre Creuse, ce cliché me pose un problème. Les contours du trou sont trop nets à mon
goût et ne montrent pas de courbure du sol vers l'intérieur de la Terre comme cela doit être
le cas au pôle Nord. L'autre cliché qui l'accompagne, est également tiré de l'ESSA-7, mais
c'est une image traditionnelle du pôle Nord, avec des nuages au-dessus.

16
Cette superbe série de photographies
provient du satellite de la NASA, l'ATS 3. En
1977, la NASA aurait ordonné la destruction
de 4500 clichés pris par ce satellite,
prétendant que ces images n'avaient
"aucune valeur météorologique". Sur ces
clichés, faisant sans doute partie des mille
photos sauvées de la destruction, on voit très
bien différentes dépressions atmosphériques
prises sur plusieurs mois au-dessus du pôle
Nord. Comme pour l'image de l'ESSA-3, des
masses d'air et des nuages tourbillonnent
autour de l'ouverture du pôle. Cette fois-ci,
on a l'impression de voir une extension et
contraction des nuages au-dessus du trou
béant. Dans le lot, on voit très bien que les
clichés du côté droit ont été pris en période
de nuit polaire. Par contre, comme pour les
images de l'ESSA-3 et de l'ESSA-7, les
dates sont à nouveau incohérentes. En effet,
si on zoome sur les petites étiquettes sous
chaque cliché, on se rend compte que les
photographies du côté gauche dateraient de
janvier à mars et que celles du côté droit, de
mai à juin, ce qui est totalement impossible... Série de photographies du pôle Nord,
Il y a donc définitivement un problème sur les provenant du satellite ATS 3 (1973).
dates.

Ce sont à notre connaissance, les seules photographies disponibles, montrant véritablement


une ouverture polaire (elles sont toutes disponibles sur le net, sur différents sites
américains). Il existe pourtant d'autres clichés comme ceux tirés des missions d'Apollo 11, 16
et 17. Nous avons eu en main ces photographies, mais nous estimons qu'elles ne prouvent
rien. Nous aurions pu les ajouter à ce dossier, mais à part montrer de vagues dépressions
atmosphériques dans un coin du globe, elles n'apportent rien de probant.

Qu'en est-il du pôle Sud ? A part le récit de Jansen, quelques indices rapportés par des
explorateurs et les explorations du malheureux Byrd, nous n'avons aucun cliché d'époque du
pôle Sud. Nous insistons bien sur le mot "d'époque" car bien entendu, aujourd'hui, nous
disposons de superbes images de l'Arctique et de l'Antarctique, mais, selon de nombreux
spécialistes, elles seraient
toutes retouchées.

L'Arctique d'après le L'Antarctique photographiée


satellite Clementine. par le satellite RADARSAT-1
en octobre 1997. En rouge :

17
Ci-joint, deux très beaux clichés les contours de la banquise de
récents, pris par les satellites Ross. En jaune : les contours
Clementine et RADARSAT-1. de l'ouverture selon les
Bien entendu, ces deux images d'ERS (voir ci-
spécimens sont en couleur et "à dessous).
peine informatisée", c'est plus
beau que nature !
Nous en revenons tout de même à notre première question, et le pôle Sud ? La question
resta en suspens pendant de nombreuses années. L'absence de photographie empêcha
toute étude réelle sur une cavité qui existerait au pôle Sud. A part de vagues indices nous
laissant penser que la cavité du Sud serait moins grande que celle du Nord, le mystère resta
entier pendant très longtemps…

Pourtant, en juin 1992, le magazine français CIEL ET ESPACE, consacra un dossier complet
sur "Le vrai visage de la Terre". En effet, le dossier expliquait : "De vastes régions du globe
sont encore largement inexplorées, en particulier dans l'Antarctique. Surprise : le Groenland
et le continent blanc lui-même ont révélé au radar du satellite ERS de grandes différences de
relief par rapport à la cartographie traditionnelle. Sur ces images, le relief de la Terre
antarctique est reconstitué d'après les données fournies par le satellite européen.
Différences d'altitude découvertes par ERS : plus de 500 mètres !". Plus loin, on pouvait lire :
"ERS a mis en évidence d'importantes inexactitudes dans les actuelles cartes du relief du
continent antarctique…".

Voici les trois images du


continent Antarctique‚
rectifiées par le satellite
ERS. Comme vous pouvez
le constater‚ un trou béant‚ à
la limite effrayant‚ perfore le
continent blanc. Ce qui est
totalement étonnant c’est à
C - L'Antarctique vue de dos selon les clichés établis par le la fois sa taille (1/3 et demi
satellite ERS.
A - L'Antarctique vue de face selon les clichés établis par le par rapport au continent) et
satellite ERS en 1992. La banquise de Ross est inexistante son emplacement. Nous
et une monumentale dépression perfore le continent blanc. avons comparé ces images
en trois D avec une carte
traditionnelle. La dépression
débuterait à l’emplacement
de ce qui est habituellement
nommé la banquise de Ross‚
précisément devant la mer
de Ross. De toute évidence‚
en vue des images de l’ERS‚
le gigantisme de la
B - L’Antarctique vue de profil selon les clichés établis par le dépression dépasse de loin
satellite ERS-1. Le radar digital elevation model (DEM) se cette simple "banquise".
termine à 81.5 degrés de latitude sud. Au-delà se trouve L’affaissement englobe
sans doute la véritable ouverture. pratiquement la totalité du
quatre-vingtième parallèle de
l’hémisphère Sud. Vérifiez et
comparez‚ vous-même‚ sur une carte. Du coup‚ les chaînes montagneuses suivantes : Royal
Society‚ Worcester‚ Britannia‚ Churchill‚ Queen Elisabeth‚ Queen Alexandra‚ Commonwealth‚
Queen Maud‚ et celle du Wisconsin‚ semblent acculées contre le Queen Maud Land et
reculent ainsi de près de 1400 kilomètres ! Vérifiez et comparez par vous-même. Ce qui est
également étrange sur les images de l’ERS‚ c’est effectivement‚ comme l’a souligné le

18
magazine français‚ le relief de l’Antarctique. L’ensemble du continent est sévèrement abrupt.
Il y va de même pour la cavité‚ surtout sur son côté nord (les fameuses chaînes
montagneuses). Nous ne savons pas du tout s’il faut prendre les images telles quelles‚ car
n’oublions pas qu’elles ont été traitées informatiquement. On a l’impression de voir une
image hyper condensée de l’Antarctique.
En janvier 2006‚ le scientifique Gerry Zeitlin‚ à qui nous devons le magnifique dossier sur
l’ouvrage "Le Secret des Etoiles Sombres" (voir lien sur page d’accueil)‚ nous a contacté
pour nous faire connaître son avis sur cette étrange cavité. Il est important pour nous de
vous le transmettre : "Les images produites par l’ERS-1 présentent les reliefs de la plaque de
glace de l’Antarctique jusqu’à -81.5 degrés de latitude sud. La présence de ce trou abrupte
résulterait simplement de la limite des données exécutées par l’ERS-1".

http://www.anunna.net/antonparks/main.php?page=mondes_creux_2

Nous ne pouvons que constater cette évidence. Nous relèverons toutefois que le pôle est
finalement une fois encore subtilement annihilé. Pourquoi ? Parce que selon toute logique‚
l’ouverture sud se trouverait un peu plus loin au-delà. La cohérence voudrait également que
la terre se courbe progressivement vers l’intérieur dans ces parages.

Nous allons maintenant passer aux autres planètes du système solaire. Vous ne voyez pas
trop le rapport ? Vous allez vite comprendre. Commençons par notre compagne la plus
proche, la Lune. Voici une très belle photographie du pôle Sud de la Lune, nous allons éviter
cette fois-ci de longs commentaires parce que vous êtes maintenant bien rodés. Vous
commencez à piger le truc ? Non ?

Alors, regardez ces deux autres photographie (B et C). Il


paraît que la lune est truffée de cratères, n'est ce pas ?
Certains de ces cratères ont la réputation d'être très
profonds, mais est-ce au point d'avoir perforé la fine
croûte de la Lune ? Sinon comment expliquer ces
étranges lumières qui en sortent. Personne n'en parle
officiellement, pourquoi ? Il y a bien eu des tentatives
d'explications, nous en avons trouvé une dans un "Terre
Sauvage " de 1999 (mieux vaut tard que jamais, car ce
phénomène n'est vraiment pas nouveau, en effet, de
B - Mission Clementine. nombreux astronomes notèrent, par le passé, des
Photographie d'un cratère éclairé. sources lumineuses importantes dans des cratères
comme ceux de Platon, d'Aristarcus, d'Erasthothènes,
de Littrow et bien d'autres). Mais nous vous laissons lire
l'article, ça vaut le détour : "LA LUNE A DES VAPEURS.
De mini-geysers de poussière qui brillent à la surface de
la Lune, telle est la découverte d'Audouin Dollfus, un
astronome parisien. Il s'agirait de jets de gaz d'oxyde
d'azote expulsés par le sol lunaire. Entraînant avec eux
de la poussière scintillant dans les rayons du soleil, ils
apparaissent alors bien visible dans les télescopes des
astronomes, ce qui prouve que l'activité de la Lune n'est
pas si nulle". Les scientifiques sont décidément prêt à
C - Mission Clementine.
tout pour expliquer des phénomènes dont, étrangement,
Photographie de plusieurs
personne ne parla à l'époque des nombreuses missions
cratères éclairés.
Apollo… Il y a cependant une autre hypothèse
concernant les cratères éclairés de la Lune et les photos
très controversées des missions Apollo.

19
Attendez, on ne va pas en rester
là. Nous avons encore quelques
munitions !
Voici deux magnifiques clichées
de Mars. Surprise ! Laissons
parler Cristiama Nimosus dans
son livre de 1989 "La Terre
Creuse est l'Agartha" : "Sur les
photographies de la planète
Mars, on y remarque une tache
ronde, ou plutôt ovale à cause de
la perspective, de couleur
blanche ou lumineuse. Les A - Mars Elusium. Le B - Mars photographié par
astronomes précisent que c'est la pôle Nord de Mars Hubble le 26 juin 1995.
calotte glacière. C'est affirmer photographié par le
sans expliquer. En effet, d'une télescope Hubble. On
part, les bords de l'ovale sont voit très nettement une
bien nets, ce qui laisse supposer ouverture progressive
que la glace s'étende sur une au niveau du pôle.
zone parfaitement géométrique.
D'autre part, étant donné que la glace se forme à une température inférieure à 0°C, et que
celle qui règne sur Mars avoisine les -30° à -50°C, la glace, si glace il y a, ne saurait être
localisée qu'aux Pôles. Par contre, si l'on admet qu'une cavité s'ouvre au pôle photographié
de la planète Mars, et que c'est l'intérieur de la planète éclairé par un soleil miniature central
que l’on peut apercevoir lorsque l'ouverture du pôle est face à la Terre, alors tout s'explique
d'une façon naturelle".

Voici une photo traditionnelle du pôle Nord de Mars


(C). Ce qui est surprenant, c'est l'incompatibilité entre
les clichés A et C. Le cliché A montre une dépression
sur le pôle. Comme pour le pôle Nord terrestre, la terre
se courbe progressivement vers l'intérieur, c'est très
flagrant. Le cliché C montre bien de petites falaises
autour du pôle, mais la dépression s'arrête net quand
la glace commence. Est-ce vraiment de la glace et
pourquoi se trouverait-elle dans un trou ? De toute
évidence il y a un problème sur l'une des deux photos.
Quant à l'image B, elle ne s'accorde ni avec la A ni
avec la C, par contre, elle semble s'accorder plus
facilement avec la description faite plus haut, par
Nimosus. On peut également l'ajouter aux nombreuses
observations faites par le passé, notamment par des
C - Vue plongeante à la verticale astronomes comme O.m. Mitchell, directeur des
du pôle Nord de Mars. observatoires de Cincinnati et de Dudley, ainsi que
Photographie réalisée par la sonde l'astronome anglais J. Norman Locker. Au milieu des
spatiale Viking 2. années 1800, à une époque où dans l'euphorie de la
recherche scientifique les idées n'étaient pas
définitivement figées comme aujourd'hui, ces astronomes ont observé de très étranges
phénomènes au pôle Nord de Mars. En effet, tous deux ont décrit des éclairs de lumière très
vifs sortant du pôle, en ajoutant : "Cet effet d'irradiation était fréquemment visible". Comme le
constate Martin Caidin dans son livre "The Greatest Challenge" : "Des astronomes
américains et russes ont observé, ces dernières années, une série de flashes très brillants,
d'une durée de cinq minutes, suivis de nuages en forme de champignon" (émanant du pôle
Nord de Mars).

20
Certaines personnes pourraient alors simplement dire que ces lumières aux pôles de Mars
sont simplement le reflet du soleil sur la glace. C'est d'ailleurs ce que tentent de nous
expliquer les astronomes. Cela pourrait être une solution, mais pourtant, cela n'explique pas
la forte dépression de la photo A. En toute franchise, le cas de Mars n'est pas entièrement
concluant car la photo C, malgré sa nette différence avec les deux autres clichés, est
terriblement convaincante. Si le problème se limitait uniquement à Mars, personnellement,
nous n'insisterions pas dans la voie où nous nous apprêtons à vous amener. Mais,
malheureusement pour les thèses officielles, il y a d'autres photos. Celles des autres
planètes du système solaire et bizarrement, elles ont toutes des problèmes inexplicables au
niveau des pôles. Dans ce cas, le cliché C aurait-il été retouché ?… Cela fait vraiment trop
de hasards pour une même énigme. A vous d'en tirer les conclusions en vue des images qui
vont suivre. Attention, ne vous laissez pas influencer bêtement. Soyez critique.

Différents clichés radar de Vénus (A et B) nous montrent une étrange tache blanche à
proximité du pôle nord vénusien‚ précisément au niveau des Maxwell Montes.

A - Vue de l'hémisphère nord B - Vue radar de Vénus réalisée La couche atmosphérique


Vénusien. La tache blanche à partir des données de Magellan très dense de Vénus laisse
située au niveau du Maxwell et du Radio Télescope d'Arecibo. transparaître de la lumière
Montes est considérée aux niveaux des deux pôles.
comme de la glace par les Nous pouvons tout à fait
spécialistes de la NASA. envisager la présence
Photographie réalisée en d’Aurores polaires à ces
1993 par la sonde Magellan. endroits‚ ce qui expliquerait
le déplacement inégal de la
lumière (comparer avec les
aurores de Jupiter).

A - Aurores polaires sur B - Aurores polaires sur

21
Jupiter. J. Clarke (Universty of Jupiter. Photographies L'aventure continue,
Michigan) - NASA, 7 janvier réalisées par le télescope passons maintenant à
1998. spatial Hubble, le 17 octobre Jupiter. La première photo
1996. est un ahurissant cliché de
la NASA. La deuxième (B),
est un regroupement de plusieurs images provenant du télescope spatial Hubble. Que
voyons-nous exactement ? Deux gigantesques aurores boréales et australes au niveau des
deux pôles. Certains vont peut-être voir le rapprochement parce qu'ils auront sans doute lu
des articles sur les aurores polaires, alors que d'autres diront, oui et alors, ce ne sont que
des aurores polaires. Sachez donc que l'origine des aurores boréales et australes est, à ce
jour, malgré ce que l'on veut nous faire croire, mal connue. Les scientifiques ne sont pas
d'accord entre eux. L'aurore polaire est un phénomène qui consiste en une émission de
lumière dans les cercles polaires. L'aurore polaire est provoquée par l'excitation de particules
électrisées, en suspension dans l'atmosphère. Ces particules proviendraient du soleil et sont
canalisées dans l'atmosphère au niveau des pôles. Beaucoup de scientifiques comparent
cette émission de lumière à un gigantesque tube cathodique de télévision et la basse
atmosphère polaire à un énorme écran de télévision où l'image de l'aurore polaire est
projetée.

Ce qui divise les scientifiques est l'origine de la source qui engendre le processus. Beaucoup
pensent que la source est le soleil ou plus précisément les vents solaires, alors que d'autres
le réfutent totalement en disant que c'est impossible, car les vents solaires sont
irrémédiablement déviés par les champs magnétiques. En effet, ces derniers repoussent, au
minimum, 98% des particules provenant de l'espace. Alors dans ce cas, d'où vient cette
source de lumière ? Edmond Halley avait-il raison ? Les aurores polaires seraient-elles le
reflet de la lumière émise par le soleil intérieur ? D'un seul coup, à la vue des photographies
de la Terre et des planètes du système solaire tout devient claire !
Comme vous avez été sage, ci-après, en bonus : deux photographies de Saturne, une de
Neptude avec son soleil central et une planche d'une aurore boréale au niveau de l'un des
deux pôles de la Terre . Cette fois encore, les clichés parlent d'eux-mêmes.

Aurores polaires sur Saturne Aurores polaires sur Image mosaique du pole nord
le 7 janvier 1998 (Hubble). Saturne le 9 octobre 1995. de Neptune avec soleil central
J Trauger (JPL) - NASA. par Viking II

22
Photographies en ultra-violet
montrant l'évolution d'une aurore
boréale au niveau de l'un des
deux pôles de la Terre

CONCLUSION :

Dans ce dossier, vous avez suffisamment d'éléments pour vous faire votre propre opinion
sur ce vaste sujet. Avec, il est vrai, un certain parti pris, nous avons essayé d'être tout de
même le plus objectif possible en vous retraçant de notre mieux l'historique des événements
et recherches sur le thème de la Terre Creuse. Si ce sujet vous passionne, vous pourrez
trouver des informations complémentaires dans les livres cités ci-dessous, (attention,
certains sont très difficiles à obtenir) ainsi qu'en tapant sur le net HOLLOW EARTH. Vous
tomberez sur d'innombrables sites américains et étrangers qui développent à souhait ce
thème. A notre connaissance, il n'en existe pratiquement aucun en France. La France a
souvent eu un train de retard en bien des domaines et les choses inexplicables n'ont jamais
véritablement passionné les Français. Donc, si vous vous débrouillez un peu en anglais,
n'hésitez pas à aller voir chez nos voisins, vous devriez pouvoir approfondir sans mal vos
connaissances sur ce thème, car nous n'avons retracé que les points forts de cette épopée
et il existe d'autres témoignages importants.

En vue d'une conclusion dont vous devinez sans doute l'issue, nous allons récapituler les
éléments importants énoncés dans ce dossier en apportant quelques informations
complémentaires :

23
La photographie du satellite ESSA-3,
officiellement datée du 6 janvier
1967, et les clichés de l'ATS-3 sont
des éléments décisifs en faveur de la
réalité d'une ouverture au pôle Nord.
Comme nous l'avons expliqué, leur
authenticité n'a jamais été remise en
cause. Au fait, pour les personnes
qui se seraient demandées pourquoi
sur ces prises de vue (et celle du
pôle Sud de la Lune), on ne voit pas
le soleil intérieur, nous leur
rappellerons simplement que ces
images sont issues d'un montage
photographique exécuté à partir de
nombreux clichés. Lors de
l'assemblage tout est possible et ce
qui comptait avant tout ici, c'était la
visualisation générale de l'ouverture.
Les images en trois D effectuées par
le satellite ERS-1‚ montrent avec
précision le véritable visage du
continent Antarctique. Un trou béant Représentation de la Terre Creuse.
occupe une très large superficie du Dessin de Max Fylied, basé sur celui
continent blanc. Ce trou résulterait de de Raymond Bernard tiré de son livre
la limite des données exécutées par "La Terre Creuse".
l’ERS-1. Une fois n’est pas coutume‚ Cliquez sur l'image pour l'agandir.
un pôle est escamoté pour aucune raison spécifique. Pourquoi l’ERS-1 n’a t-il pas
scanné l’ensemble du continent alors que ce sondage avait justement pour but de
produire les reliefs de l’ensemble du continent ?… Absurde !
Pourquoi les pilotes qui survolent le Grand Nord chaque jour n'ont-ils apparemment
jamais vu l'ouverture Nord ? En un premier temps, les avions ne survolent jamais le
pôle géographique et ne passent qu'à proximité du pôle magnétique. Ensuite, les
lignes aériennes évitent de faire voler leurs avions au-delà du quatre-vingt-cinquième
parallèle nord, car à partir de cet endroit, les perturbations magnétiques sont très
puissantes et dérèglent les instruments de navigation. Ensuite, l'ouverture Nord est
gigantesque et la dépression vers l'intérieur très progressive, même Richard Byrd ne
s'en rendit pas compte la première fois alors qu'il pénétra à l’intérieur avec son avion.
Pourquoi y a t-il autant de bases militaires en Arctique et en Antarctique ? Toute
personne voulant faire une expédition dans les contrées polaires doit en référer en
haut lieu et doit présenter son itinéraire à l'avance. Certains sont même parfois
détournés. La raison ? Officiellement pour une simple raison de sécurité. Les
autorisations sont longues et difficiles à obtenir. La cartographie de l'océan arctique
est effectuée par des sous-marins atomiques et protégée par le secret-défense.
Monsieur Rosner, responsable de la faculté de géographie de Tübingen, en
Allemagne, reconnaît que la courbure de la Terre dans l'Arctique fait partie des
secrets militaires.

24
En 1960, le magazine
français SCIENCE ET VIE, n°
510, du mois de mars,
rapporta une étonnante
découverte que voici : "(…)
les savants soviétiques qui
purent à Sovierskaya trouver
au froid des dimensions
nouvelles, visitèrent "l'oasis"
de Benguer : 500 kilomètres
carrés de sol complètement libre de glace, une température de plus de 25°, des lacs,
des cours d'eau, une maigre végétation de lichens et de mousses, des oiseaux de
plusieurs espèces ! Les Russes cherchèrent la raison de cette anomalie stupéfiante.
Ils la trouvèrent. Au sud, une chaîne de montagne arrête les vents froids de l'intérieur,
ainsi que les millions de tonnes de glace et de neige entraînées par le blizzard ; au
nord, l'océan exerce son action adoucissante ; sur place, plus de glace éternelles ;
l'été, le soleil fait fondre la glace de l'année, après quoi des rayons chauds sont
absorbés par le sol rocheux qui conserve une réserve de calorie…(…)". Malgré que
l'explication de l'oasis surnaturel soit loin d'être satisfaisante, un élément important fut
joint au dossier. Une carte détaillée de l'Antarctique avec les positions des
nombreuses bases militaires se trouvant sur le continent blanc. Chose étonnante au
premier abord, mais pas trop si vous avez bien compris l'ensemble de notre travail,
absolument toutes les bases américaines (en rouge) se trouvent autour de la
"banquise de Ross" (en vert), et pas une seule base étrangère ne se situe à proximité
de la dite banquise…
Les divers comptes rendus des explorateurs ne peuvent pas résulter de simples
coïncidences, car ils vont tous dans le même sens.
L'histoire d'Olaf Jansen est, il est vrai, très étonnante. Malgré tout, la majorité de ses
descriptions a été confirmée par de nombreux explorateurs. Par exemple : l'apparition
d'une eau calme sans iceberg, suivie d'une petite tempête et d'une eau à nouveau
calme mais non salée. L'étrange lumière du monde du dessous. Sa description
paradisiaque du monde souterrain et de ses habitants correspond énormément à
celle que l'on trouve dans les légendes orales des Esquimaux. Olaf raconte avoir vu
un éléphant de grande taille. Il fait de la citée d'Eden un étrange parallèle avec l'Eden
décrite dans la Bible. Cette doctrine, selon laquelle l'Eden terrestre serait au centre
de la Terre, est une doctrine ésotérique très peu connue. De nombreuses personnes
pensaient que l'ouverture du pôle Sud se situait au milieu du continent. Les images
d'ERS montrent que l'ouverture est en bordure de la mer de Ross et accrédite les
dires d'Olaf lorsqu'il prétend être sorti du pôle Sud par la mer. Que l'on croit ou pas à
son histoire, Olaf est bel et bien parti de Stockholm, le 3 avril 1829, avec son père et
a été retrouvé deux ans et demi après, errant seul sur un iceberg en bordure de
l'Antarctique.

25
Les descriptions de Richard Byrd sur
le paysage verdoyant du monde
souterrain vont dans le sens des
propos d’Olaf Jansen et des
légendes Esquimaudes. Lui aussi
découvre un "mammouth" comme
Olaf. Byrd aussi rencontre un peuple
pacifique au cœur des entrailles de la
Terre‚ un peuple de grande taille
possédant une technologie différente
de la nôtre. Pourquoi Richard Byrd
aurait-il menti ? Pourquoi‚ quelques
semaines avant de mourir‚ un
homme voyant la fin de sa vie arriver‚
a-t-il écrit de pareilles lignes à
l’encontre de ce qu’il nomme "la La Terre Creuse selon Marshall B.
monstrueuse industrie militaire" ? Gardner.
N’est-ce pas elle qui l’a adulée pendant toutes ces années ? N’est-ce pas elle qui l’a
décoré et glorifié ?…
Un journal canadien, le Weekly World News daté du 14 février 1995 a intitulé un de
ses articles : "La NASA reçoit des signaux radio du centre de la Terre". Le journal a
précisé : "Cap Canaveral, Floride - la NASA reçoit des signaux radio qui viennent de
l'intérieur de la Terre. Des experts pensent que ces signaux sont émis par une forme
de vie intelligente et très développée". Des scientifiques auraient perçu les premiers
signaux le 30 octobre 1994, grâce à des satellites très sensibles. "Depuis ce jour, les
émissions se sont renouvelées à intervalles réguliers" prétend un haut responsable
de la NASA qui ne souhaite pas donner son nom. "Les signaux radio seraient
composés d'un code mathématique très complexe qui a convaincu les scientifiques
qu'ils étaient en contact avec une colonie d'êtres vivants dont l'intelligence est sans
doute supérieure à la nôtre". L'homme de la NASA dit que les scientifiques n'ont pas
eu trop de mal à déchiffrer les messages, mais il a refusé plusieurs fois de révéler ce
qu'ils contenaient (in Yellow Book N° 6).

Les nombreuses photographies des différentes


planètes du système solaire montrent des taches
anormales au niveau des pôles ou des aurores
polaires dont on ne connaît pas (ou on ne souhaite
pas expliquer) l'origine. On a remarqué ces
dernières années que Saturne et Jupiter, qui font
partie des planètes les plus éloignées du soleil,
dégagent pourtant plus de chaleur qu'elles n'en
reçoivent du soleil.
Ci-joint, une ancienne photographie de Mars. Elle date du 4 août 1969, cliché
effectué par la sonde Mariner 7. Notez bien l'étrange clarté qui ressort du pôle Sud,
alors que toute la partie sud est justement en pleine nuit martienne. Si c'était de la
glace, elle ne ressortirait pas de la sorte de l'obscurité la plus totale !

26
Vous l'aurez compris, tous ces
éléments vont dans un seul et même
sens. Celui d'une Terre Creuse avec,
à ses deux extrémités, deux
ouvertures laissant s'échapper la
lumière et la chaleur d'un soleil
intérieur. La planète Terre n'est pas
un cas isolé, après l'analyse des
photographies des autres planètes du
système solaire, on peut sans l'ombre
d'un doute conclure que toutes les
planètes suivent la même loi
universelle de fabrication. De plus en
plus de scientifiques le pensent mais
ne peuvent l'exprimer ouvertement.
Alors pourquoi nous ment-on ?
Pourquoi tant de mensonges alors
qu'il serait si simple de dire la vérité ?
Et bien non, l'affaire n'est pas aussi
simple. Avouer que toutes les
planètes sont creuses serait
Photographie prise au-dessus du pôle nord de la d'admettre que la Terre l'est
Terre, mission STS75, 1996 également. Avouer que la planète
Terre est creuse et habitable
impliquerait de devoir rendre des comptes auprès des populations de la Terre et impliquerait
également de devoir faire des expéditions en son centre et c'est pour l'instant totalement
impossible.
Pourquoi ? Parce que conformément aux nombreuses légendes de notre planète,
conformément aux diverses découvertes exposées dans ce dossier et en accord avec les
traditions du Tibet, l'intérieur de la Terre est effectivement déjà occupé par une civilisation
pourvue d’une spiritualité et d’une intelligence très développée. Au fil des années, à travers
des films et reportages, notre civilisation est volontairement familiarisée à l'idée d'une
existence extraterrestre, mais elle n'est sans doute pas encore prête à accepter le fait qu'une
civilisation hautement évoluée vive sous ses pieds.
Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du
monde entier, sont nos Créateurs et ont eu, par la force des choses, à leur charge le
gardiennage de la Terre et de l'humanité.

Qui sont ces gens ? Ces êtres, en accord avec de nombreuses légendes et traditions du
monde entier, sont les créateurs ou re-créateurs de la Terre et de ses habitants et sont
souvent assimilés à des Serpents, à des Dragons ou autres reptiles détenant les grands
secrets du monde.

© Hans W. Lintz & Anton Parks - Janvier 2001 / Mai 2004 / Avril 2006

BIBLIOGRAPHIE :

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2000 & LE LIVRE JAUNE N°6 - Les Editions Félix 2000.
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Tilak Bâl Gangâdhar / THE ARCTIC HOME IN THE VEDAS - The kessari 1903.
Top Secret vol4 / LE PLUS GRAND SECRET DE LA TERRE, 2002 -
http://www.topsecret.fr
Von Däniken Erich / REISE NACH KIRIBATI - Econ Verlag GMBH Düsseldorf 1981 &
PATHWAYS TO THE GODS - Berkeley Pub., NY 1982.

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