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Université Abdelmalek Essaadi

EMG Faculté des Sciences de Tétouan


Département de Physique
Laboratoire des Systèmes d’Information et de
Télécommunication (LaSIT)
Equipe d’Electronique et Microondes (EMG)

MASTERS
Électronique et Télécommunication
& TSE

Chapitre V
Les RADARS
Prof. Dr. M. Khalladi 99
Les Antennes dans leur Contexte d'Utilisation
1- Liens de communications

2- Systèmes de Radars

Pi Cible
s

Angle bistatique

Ps
Récepteur 100
I. Introduction Le radar est une technique de détection et de
mesure de position d’objets réfléchissant les OEM.

Pi Cible
s

Angle
bistatique

Ps
Récepteur
I.1. le Système radar
Le système radar est parmi les applications micro-ondes les plus
répandues. Il est constitué d’un émetteur qui envoie un signal sur une cible
donnée, et d’un récepteur qui détecte et intercepte le signal réfléchi par la
cible (Le signal capté est appelé un écho) .

Applications: Civiles et militaires


Les fréquences utilisées en techniques radar peuvent aller de qqs MHz
pour les radars OTH (Over The Horizon) à qqs dizaine de GHz pour les
radars anticollisions. Comme principales applications, nous pouvons citer:

Civiles, le contrôle routier (vitesse), la surveillance aérienne, la navigation


maritime, la mesure de la vitesse et de l’altitude, les prévisions
météorologiques, aide au contrôle des satellites …
- En militaire, il est appliqué dans la détection et la poursuite des corps
volants (missiles, avions, engin…), la reconnaissance des cites
stratégiques, le guidage et le contrôle des missiles et artillerie…
- En sciences, il est appliqué dans, la recherche et la détection des
ressources naturelles, la mesure des distances, l’imagerie, l’astronomie…
102
En médecine, détection et traitement des tumeur…
I.2. Définition du radar
RADAR Radio Detection And Ranging
Cette appellation a été adoptée Ξ
par l’US Navy au cours de la Détection et localisation à
seconde guerre mondiale. l'aide des signaux radio

Les radars ont été


implantés, pour la
première fois, dans les
années 30 pour la
détection des navires et
pour mesurer les
distances

103
Le radar météorologique de Martinique

104
Radar multidimensionnel

Antenne d’un radar de recherche multidimensionnel 3D 105


Les radars de contrôle de Vitesse

Mesta 208

- Bande K: F = 24.150GHz
- Distance de mesure : 10m à 50m
- Peut être couplé à un flash
- Prend de très bonnes photos !
- N’émet que lorsque le radariste le
souhaite...

106
Schéma simplifié du radar

Eléments de base du système RADAR: Tous les Radars doivent


contenir au moins quatre systèmes de base: un Emetteur, une ou
plusieurs Antennes, un Récepteur et un Indicateur.
Remarque: La plupart des Radars utilisent la même antenne dans 107
l’émission et la réception utilisation d’un duplexeur (Switch)
Monostatic Radar direction
Cible

Émetteur et récepteur

Cible
Bistatic Radar direction

Angle bistatique

108

Émetteur Récepteur
Principe de fonctionnement du radar
- Son émetteur envoie un signal sur la cible et son récepteur détecte et
intercepte le signal réfléchi par la cible.
- Si R est la distance entre l’antenne du radar et la cible, le temps écoulé
entre le départ de l’onde et le retour de l’écho est : T0=2R/C
- La localisation de la cible (en direction) est assurée à partir de la direction
du rayonnement de l’antenne.
- La vitesse de la cible peut être déterminer grâce à l’effet Doppler (Vr=Δf/2λ).
- La forme de la cible peut être déterminer grâce à sa RCS.

Types de radars
De point de vue fonctionnement, il y a deux catégories de radars:
- Radars à impulsion (pulse radar): leurs émetteur envoie des impulsions.
- Radars à ondes continues (continue wave radars): Du fait qu’ils
émettent d’une façon continue, ces radars nécessitent deux antennes,
109
l’une pour l’émission et l’autre pour la réception.
Radar frequency Bands and General Usages
(From IEEE Standard 521-1976, 30 November 1976)
Band Frequency Range General usages
Designation
VHF 5-300 MHz Very Long-
Long-Range Surveillance
UHF 300--1000 MHz
300 Very Long-
Long-Range Surveillance
L 1-2 GHz Long--Range Surveillance,
Long
Enroute Traffic Control
S 2-4 GHz Moderate Range Surveillance,
Terminal Traffic Control, Long
Long--Range Weather
C 4-8 GHz Long--Range Tracking, Airborne Weather
Long
Detection
X 8-12 GHz Short Rang Tracking, Missile Guidance,
Mapping, Marine Radar, Airborne Intercept
Ku 12--18 GHz
12 High Resolution Mapping, Satellite
Altimetry
K 18--27 GHz
18 Little Used (Water Vapor Absorption)
Ka 27--40 GHz
27 Very High Resolution Mapping, Airport
Surveillance
110
40--100+ GHz
40 Experimental
Millimeter
III. La section droite du radar (RCS)

1. Définition de la RCS
Les cibles radar sont caractérisées par la grandeur nommée section droite
du radar (ou bien la section efficace du radar): RCS, σ
C’est l’un des facteurs qui influence la détection des cibles par le radar.

Définition de la RCS
La section droite du radar évalue la puissance ou énergie
électromagnétique diffractée dans une direction donnée par une cible
illuminée par une onde incidente. Elle est normalisée par la puissance de
l’onde incidente éclairant l’objet, elle est indépendante de la distance qui
sépare la source excitante de l’objet cible, de la puissance de la source
émettrice, c’est une surface écho caractérisant la cible ou l’objet.
Ps
RCS = σ = Scattered power / Incident power density = lim
r æç P i 4 p r 2 ö÷
∞ è 111 ø
La section droite du radar RCS est définie comme une surface
interceptant une quantité de puissance qui, quand elle est rayonnée d’une
façon uniforme dans toutes les directions de l’espace, produira une
densité de puissance égale à celle diffractée par l’objet réel.
Autrement:
La RCS est la ‘taille apparente’ d’un objet ‘aperçu’ par le radar
Définition intuitive de la RCS

cible cible

Pi (W/m2) s Pi (W) Ps = sPi/4pr2 (W/m2)


Cible renvoie
Flux de puissance envoyé Cible de section droite s, uniformément dans toutes
su la cible capte sPi les directions l’énergie
capturée.
s
σPi P
Ainsi s
P = σ = 4π r 2 112

4p r 2 Pi
2. Calcul de la RCS
La RCS des corps simples de formes élémentaires et
composition uniforme peut être calculée théoriquement,
tandis que la RCS des cibles complexes de surfaces non
uniformes et de compositions inhomogènes, se fait
expérimentalement dans des chambres spéciales
(anéchoidales) ou numériquement par les techniques
numériques (TLM, FDTD, MoM ...)

Pour calculer la RCS d’un objet, il y a trois voies possibles:

Théorique Numérique
Expérimentale 113
Calcul de la RCS (suite)
Pour les trois méthodes, la détermination de la RCS
est influencée par plusieurs paramètres :
- La forme de l’objet

- La taille de l’objet

- Le matériel constitutif de l’objet (conducteur, diélectrique…)

- L’orientation angulaire de l’objet (sa position / émetteur &


récepteur
- La fréquence
- La polarisation de l’émetteur (excitation: TE, TM…) ou du
récepteur (q variable et f fixe, q fixe et f variable, q et f
variables ou fixes tous les deux …).

- Les différents aspects d’illumination (normale, oblique)114


Calcul de la RCS (suite)

a. Calcul analytique de la RCS


Une solution exacte (théorique) existe seulement pour
quelques structures simples

Les objets complexes Difficile d’avoir une solution rigoureuse

Mathématiquement:
La RCS d’une cible en un point distant d’une longueur r de la source est :
s
P
lim
r ∞ æ P i ö
ç ÷
r r
çç 4 p r 2 ÷÷
a R ® ar è ø
et
1 1 115
®
R r
- Cibles à deux dimensions
Dans ce cas, on attribue à ce paramètre de rayonnement
le nom de ‘scattering width’ (SW) ou bien la section
droite du radar par unité de longueur

Scattering width:
Two-dimensional target
æ Ps ö
s 2 -D = Limr® ¥ çç 2p r i ÷÷
è P ø ρ est la distance de la cible
au point de l’observation
æ E s 2 ö

s 2- D = Lim r® ¥ ç 2p r i 2 ÷ où Ps : la densité de puissance


ç E ÷ø
è réfléchie
Pi : la densité de puissance
æ s 2 ö
ç H ÷ incidente
s 2 -D = Limr® ¥ çç 2 p r
i 2 ÷
÷
è H ø
Unité: [σ2-D] = L, (m)
116
ou bien dB / m Ξ dBm
- Cibles à trois dimensions

Dans ce cas, on attribue à ce paramètre de rayonnement


le nom de ‘radar cross section’ (RCS) ou bien la section
droite du radar.

æ 2 P ö
s
s 3 -D = Limr ® ¥ çç 4 p r i ÷÷ Radar Cross-Section
è P ø
Three-dimensional target
æ E s 2 ö
s 3- D = Lim r ®¥ ç 4p r 2 ÷
ç E i 2
÷
è ø
Unité: [σ3-D] = L2, (m2)
æ H s 2 ö

s 3- D = Lim r® ¥ ç 4p r 2 i 2 ÷ ou bien dB / m2 Ξ dBsm


ç H ÷ø
è
où r est la distance de la cible
au point de l’observation
117
Remarques:
1- Pour une incidence normale, les champs EM (rayonnés dans la zone
éloignée) à 2D et 3D, le SW et la RCS d’un objet de longueur ℓ sont
reliés par:
æ j ö p
2
ç l .e ÷ 4
2. l
E3 -D » ç E2 -D ÷
lr ÷ s3-D » s2-D
ç
è ør = r l

2- Appellation:
Selon la position de l’émetteur et récepteur

RCS monostatique (Backscattered direction)


(voir page 128)
RCS bistatique (Forward direction)

3- Diagramme de la RCS
RCS pattern Ξ RCS en fonction des coordonnées 118
Exemple de diagramme de la RCS

TLM
100 90 80 ⊙ FDTD
110 0 70
120 60
130 -6 50

140 40
-12
150 30

-18
160 20

170 -24 10

0 -6 -12 -18 -24 -30


180 -30 -30 0
-30 -24 -18 -12 -6 0
190 -24 350

200 340
-18

210 330
-12
220 320

-6
230 310
240 300
250 0 290
260 270 280

TLM
Le diagramme horizontal deFDTD
la RCS à la fréquence 5MHz,
de deux cibles parallèles identiques de dimensions
(20m´100m´20m) situées à d = 100m l’une de l’autre en
fonction de l’angle j. 119
Exemples de calcul théorique de la RCS
1- Cas d’incidence normale d’une onde plane sur un cylindre
circulaire et conducteur de longueur infinie (2 D)
Les cylindres représentent une des plus importantes formes géométriques:
Fuselages des avions, missiles, …

y y

Ei

Ei Hi
-Hi x x
a a

z z
120
z z z z
Polarisation TM (H = 0) Polarisation TE (E = 0)
- Cas de la polarisation TMz
On montre théoriquement (technique modale) que:
æ s 2 ö
Ez ÷ 4 +¥
2 Livre ‘ Advanced Engineering
ç Jn (ka) j n f
s 2 -D = Limr® ¥ çç 2p r i 2 ÷÷ = k å (2)
n = - ¥ Hn (ka )
e Electromagnetics ’, Constantine
A. Balanis.
è Ez ø
2
2l +¥
Jn (ka ) 1; n = 0
s 2 -D = åe cos(n f ) où εn =
p
n (2)
n=0 Hn (ka ) 2; n ≠ 0

SW Bistatique SW Monostatique
TMz

Φ
121
- Cas de la polarisation TEz
æ Hs 2 ö +¥ ' 2
ç z ÷ 4 J (ka)
s2-D = Limr®¥ ç 2p r
ç i 2 ÷
÷
=
k
å (
n
2 )
= -¥ H'n (ka)
e jn f Livre ‘ Advanced Engineering
Electromagnetics ’, Constantine
è Hz ø n A. Balanis.

2
2l +¥ '
J n (ka) 1; n = 0
s 2 -D = å en cos(n f ) où εn =
p
(2)
n=0 H'n (ka ) 2; n ≠ 0

SW Bistatique
Hn(2) fonction de Hankel
Hn(2) = Jn(x) – j Yn(x)
Jn fonction de Bessel (1ère espèce)
Yn fonction de Bessel (2ème espèce)
Jn’ est la fonction dérivée de Jn

Hn’ est la fonction dérivée de Hn


Φ
k la cte de phase = nbr d’onde 122
2- La RCS théorique d’une sphère conductrice

Une sphère conductrice de


z θ rayon a excitée par une OEM
plane uniforme:

æ E s 2 ö
ç ÷
s 3 -D = Limr ®¥ çç 4 p r 2
i 2 ÷
a è E ÷ø

RCS monostatique:
y
(- 1)
2
l +¥
(2n + 1)
2 n 2
s 3-D =
4p
å Ĥ'
n=1
(2 )
(ka) Ĥn( 2 ) (ka)
n
Φ
x Livre: ‘ Advanced Engineering
Electromagnetics ’, Constantine A. Balanis.

pkr (2 )
où Ĥ (ka ) =
(2)
n Hn+1 / 2 (ka)
2
est la fonction sphérique de Hankel
Hi 123
z

Specular return
a

Creeping wave return

Wave traveling around the backside

124
La RCS théorique d’une sphère conductrice
Rayleigh

Mie
Optique

Creeping Wave

125
Interprétation la courbe : RCS( fr ) d’une sphère conductrice

Trois régions:
1- Zone de Rayleigh: A basses fréquences, elle représente la partie de la
courbe dans laquelle a prend des petites valeurs (a < 0.1 λ). La RCS est
presque linéaire.

2- Zone optique: A hautes fréquences, le rayon a prend des valeurs


importantes (a > 2 λ). La RCS est de l’ordre de πa2 ( le radar voie la sphère
comme un disque),
ka ® ¥
Ĥ (ka ) » jn+1 e - jka (- 1)
(2 ) 2
l +¥
(2n + 1)
ka ® ¥ 2 n 2

å
n
s 3 -D » = p a2
ka ® ¥
- jka
4p n=1 j2n+1 e - j2ka
Ĥ' (2)
n (ka) » j e n

3- Zone de Mie: Fréquences intermédiaires entre les fréquences des deux


zones précédentes ( résonance), la RCS est oscillatoire par rapport à πa2.
126
Calcul de la RCS (suite)
b. Mesure expérimentale de la RCS
La mesure des champs EM lointains et la RCS se fait dans des chambres
spéciales (anechoic chambers Ξ chambres anéchoidales ou anéchoïques)
qui ont des parois absorbantes (RAM: radar absorbing material).

127
Instrumentation pour la mesure de la RCS
- Une chambre anéchoïdale
- Une antenne d’émission et un système de transmission.
- Un système de réception.
- Un système de positionnement.
- Un système d’enregistrement des données.
- Un système de traitement des données.

128
Chambre anéchoïdale
(anechoic chamber)

Dimensions de cette chambre :


(8 x 5 x 5) m3
bande de fréquence 10 MHz – 20 GHz.
129
130
131
Mesure expérimentale de la RCS (suite)
Les investigations expérimentales soufrent des
inconvénients suivants :
- La longueur de la région champ lointain (r >2D2/λ) est
supérieure à la portée de l’antenne ou de la chambre.

- Il est très difficile de se prémunir des réflexions indésirables


des champs par la masse et les objets qui entourent
l’antenne et la cible.

- Dans certains cas, il est presque impraticable de faire


bouger l’antenne dans l’environnement de mesure.

- Le temps requis pour effectuer des mesures est énorme


(sur tout dans le DT).

- Les techniques de mesure sont en général, trop chères. 132


Mesure expérimentale de la RCS (suite)
Pour contourner certains obstacles:
- Le système de mesure est piloté par un ordinateur (conçus spécialement
pour les mesures de la RCS) qui permet de gérer facilement son
fonctionnement en utilisant des logiciels.
2 (D ) 2
- La distance minimale entre l’émetteur et la cible est: r ³
l
D : diamètre de la surface équivalente de l’antenne émettrice.

- La portée des mesures sera réduite par l’évaluation des mesures des
champs proches (near-fields), puis on utilise des méthodes analytiques ou
numériques pour transformer ces champs en champs lointains.
- Les mesures doivent être faites en espace libre, loin de tout obstacle.
- Il faut assurer l’adaptation d’impédance.
- Il faut assurer un contrôle quasi parfait de la fréquence, la stabilité de la
fréquence, la pureté du spectre, le niveau de la puissance et la modulation.
133
c. Calcul numérique de la RCS

- Méthodes numériques différentielles


Exemples:
- TLM: méthode de modélisation par les lignes de transmission.
- FD (ou FDTD): méthode des différences finies.
- FEM: méthode des éléments finies.
- BEM …
Ces méthodes sont basées sur une discrétisation de l’espace et parfois
du temps aussi. Grâce au développement des deux utiles suivants:
- Les conditions aux limites absorbantes qui ont permis la résolution
numérique des problèmes ouverts avec des frontières infinies.
- Les techniques de transformation des champs de la zone proche
à lointaine qui ont permis le calcul du champ lointain.

Calcul de la RCS avec les méthodes différentielles.


134
Calcul numérique de la RCS (suite)

- Méthodes numériques intégrales


Exemples: MoM, MFIE, EFIE
- MoM: méthode des moments.
- MFIE: magnetic fields integral equations.
- EFIE: electric fields integral equations.
- …
En général, avec ces méthodes, le système physique est représenté
par des équations intégrales.

Pour les systèmes complexes, la résolution de ces


équations est presque impossible.

Néanmoins Le développement de la capacité et mémoire des


ordinateurs a permis la résolution de quelques problèmes.
135
Exemples:
1- Sphère conductrice, pp. 158-159.
2- Tube cylindrique, pp. 160-161.
3- Cylindre circulaire et conducteur de longueur infinie (2D), pp. 178-180.
4- Cube conducteur:
20
TLM
TLM
Mesures
10 Mesures
σ/ λ 2 (dB)

2 (dB)
a 0
0.755l
Z
Z

s/ l
Y -10
Y
X
X
k -20
k

-30
0 1 2 3 4 5 6 7 0 30 60 90 120 150 180
4a / l Teta (°)

RCS dans le sens opposé à l’incidence RCS bistatique d’un cube parfaitement
normale d’un cube parfaitement conducteur conducteur de côté a=0.755l, excité
en fonction de son côté a. normalement sous les angles qi =180°
136

et f =90°.
i
5- Cylindre fini diélectrique:

a- Cylindre fini d’axe de révolution oy, de permittivité er = 4., de


rayon r = 0.1l et de longueur L = 2.0l. Il est éclairé par une onde
Gaussienne se propageant suivant l’axe oz selon les polarisations
VV- et HH-
0
MoM, POL-HH
-10 TLM, POL-HH
s / l (dB) -20

-30
2

-40 Z L
MoM,POL-VV r = 0.1l
L = 0.2l Y
-50 er = 4.0
TLM, POL-VV X
k
-60

-70
0 30 60 90 120 150 180
teta (°)

RCS bistatique d’un cylindre diélectrique de rayon 0.1l, de


longueur 0.2l, et de er=4.0 137
b- Cylindre diélectrique anisotrope infini d’axe oz, de
permittivité ezz = 2.0, de perméabilité mxx = 1.0 et myy = 4.0, de
rayon r = 0.025l, éclairé par une onde Gaussienne polarisée
TMz.
20
MoM
TLM
0

-20 Y

j
k
X
-40

-60
-180 -135 -90 -45 0 45 90 135 180
Phi (°)

RCS bistatique d’un cylindre bi-anisotrope pour ka=p/2.


138
6- RCS de plusieurs cibles
La diffraction par plusieurs objets se manifeste souvent dans la pratique,
comme c’est le cas de nombreuses applications et antennes nécessitant
une analyse exacte pour la prédiction de la diffraction ou la caractéristique
de la RCS. L’étude de la diffraction par plus d’un objet est une opération
difficile, parce que les caractéristiques des ondes diffractées par un
groupement de corps différent de celles diffractées par un seul corps.
CAS DE DEUX OBJETS
Le modèle suivant est basé sur la méthode TLM et le Principe d’équivalence
Surfaces imaginaire s (S1, S2) Surfaces imaginaire s (S1, S2)

n n n n

S1 S2
n n (E, H ) = n n
n Diffracteur Diffracteur n (0, 0) (E, H ) =
(D1) (0, 0)
(D2)
n (D1) n

n n n n
Conditions Champ diffracté (Es, Hs) = Conditions Champ diffracté (Es, Hs) =
absorbantes absorbantes 139
champ total – champ incident champ total – champ incident
Deux surfaces imaginaires S1 et S2 sont utilisées. A partir des champs EM
tangentiels à S1 et S2 situées respectivement aux voisinages des deux
objets s’obtiennent les champs EM rayonnés dans la zone lointaine.

Exemple
Une plaque conductrice carrée de côté 0.75l, est placée au-dessus d’un bloc
diélectrique de longueur 0.4l, de hauteur 0.2l et de er = 2. Le système est
excité par une onde plane polarisée suivant ox et se déplace selon oz.
0
Z
MoM
TLM
Conducteur -10

20log(E q)
0.15l
Diélectrique -20

er = 2.0
-30

k
-40
0 30 60 90 120 150 180
Teta (°)
Hyinc Le champ lointain normalisé140
7- RCS des milieux dispersifs
a- Diffraction par une sphère diélectrique dispersive type Debye
1.16 4 2.0
Réelle es=1.16, e¥=1.01 Théorie
1.5

Champ électrique (mV/M)


Imaginaire
t0=6.497E
=6.497E--10 s
1.12 3 1.0 TLM

Partie imaginaire
s=2.95.E
=2.95.E--4 S/m
Partie réelle

Rayon a = 0.25m 0.5


1.08 2
Dl = 0.01m. 0.0

s -0.5
1.04 e(w) = e ¥ + c e (w) - j 1
we 0 -1.0
-1.5
1.00 0
0 1 2 3 -2.0
Fréquence (GHz) 0 4 8 12 16 20
Temps (ns)

Parties réelle et complexe de la Champ lointain de sens inverse à


permittivité complexe du milieu de celui du champ incident d’une
Debye considéré. sphère diélectrique dispersive type
Debye de rayon a = 0.25m.
141
RCS monostatique d’une sphère de Debye
2.0 -25.0
Théorie
Phase du champ lointain (rad)

1.5
TLM
1.0
-50.0

RCS (dB/m )
0.5
0.0
-0.5 Théorie
-75.0
TLM
-1.0
-1.5
-100.0
-2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
0.0 0.3 0.6 0.9 1.2 Fréquence (GHz)
Fréquence (GHz)

Phase du champ dans la zone RCS calculée en fonction de la


lointaine en fonction de la fréquence dans le sens inverse à
fréquence de la sphère diélectrique celui du champ incident d’une sphère
dispersive type Debye. diélectrique dispersive type Debye de
rayon a = 0.25m.
142
b- Diffraction par une sphère diélectrique en matériel de Lorentz

6.0 10.0 -150

Réelle -160
4.0 8.0
(e s - e ¥ )w02 -170

Partie imaginaire
RCS (dB/m2)
e(w) = e ¥ +
Partie réelle

6.0
2.0 w02 - w 2 + 2 jwd -180

es=2.25
25,, e¥=1.0, w0=4.0E16 rad/s 4.0 -190
0.0
d=0.28E16 rads, s=0.0 S/m
28E
-200 FDTD
15..0nm, D l=
Rayon a = 15 l=66.0E-10 m.
-2.0 Imaginaire
2.0 TLM
-210

-4.0 0.0 -220


0.0E+0 1.0E+7 2.0E+7 3.0E+7 4.0E+7 0 1E+7 2E+7 3E+7
Fréquence (GHz) Fréqunce (GHz)

Parties réelle et complexe de la RCS calculée en fonction de la


permittivité complexe du milieu de fréquence dans le sens inverse à
Lorentz considéré. celui du champ incident d’une sphère
diélectrique dispersive type Lorentz
de rayon a =15nm.
143
c- Diffraction par une sphère diélectrique en matériel plasma
18 2000 -30
Réelle
0 FDTD
1500

Partie imaginaire
TLM
-60

RCS (dB/m 2)
Partie réelle

-18 Imaginaire

w 2p / n c w 2p 1000
-36 e(w) = 1 - +
n c + jw jwn c
-90
-54 500
nc=2.01E10 rad/s, wp=2 p´28.7E9
=2p´ 28.7E9 rad/s
s=14.395E
=14.395E--3 S/m, Rayon a=3.75mm
-72
D l=150
l=150mmm.
0 -120
0 20 40 60 80 0 50 100 150 200
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)

Parties réelle et complexe de la RCS calculée en fonction de la


permittivité complexe du milieu fréquence dans le sens inverse à
plasma considéré celui du champ incident d’une
sphère diélectrique dispersive type
plasma de rayon a = 3.75mm.
144
3. La RCS des objets de EMCC (The Electromagnetic Code Consortium)

Le EMCC est un consortium qui a été formé en 1987, il est constitué


par des membres du gouvernement des États Unies (USA), par des
groupes de l’industrie et des universités américains. Son objectif
principale est de canaliser tous les efforts pour fournir des nouveaux
algorithmes numériques modélisant les problèmes EM de rayonnement
et scattering.

Le EMCC a publié la RCS expérimentale et numérique de plusieurs


types d’objets métalliques formant ainsi une banque de données.

La communauté scientifique qui travail dans ce domaine peut


comparer ses résultats et valider ses modèles numériques.
145
RCS des objets de EMCC (suite)

RCS pour fo = 1.19 Ghz

Amande de la NASA

146
RCS des objets de EMCC (suite)

RCS pour fo = 1.18 Ghz

Ogive métallique

147
RCS des objets de EMCC (suite)

RCS pour fo = 86.9 MGhz

Cône-sphère avec anneau

148
4. RCS des objets naturels
Avoir de l’information sur la RCS des cibles naturelles : terrain,
végétation et quelques animaux comme les oiseaux et les insectes est
vital dans la plus part des applications radar (ex: dans les aéroports).

Néanmoins
Souvent, lorsqu’il s’agit de l’interaction des OEM avec les objets naturels,
les organes interagissant avec ces ondes, sont des milieux dispersifs
caractérisés par des permittivités ou/et perméabilités complexes variant
d’un point à l’autre (du corps de ces objets) et dépendent de la fréquence
mise en jeu.

Les objets naturels sont des cibles complexes. Il


est difficile de mesurer ou de calculer leurs RCS

149
Souvent: leurs RCS sont mesurées expérimentalement
RCS des objets naturels
(suite) (criquet)

(papillon de nuit)

Sample of measured RCS


of insects as a function of
insect mass as measured (coccinelle)
at 9.4 GHz. The heavy
trace represents the
computed echo of water
(puceron)
droplet for comparison.

150
RCS des objets (suite)

Levels of some of the targets compared with the echo of a


metal sphere. Locations of target classes on the chart are
151
general, not specific.
RCS( en m2) des objets terrestres, maritimes, aériens et de l’espace

152
5- Contribution à la détermination de la RCS de quelques parties de la cible

Dans plusieurs cas, il est souhaitable de déterminer la contribution des


parties d’un objet pour calculer la RCS. Les champs EM proches peuvent
apporter des données pour la génération d’une ‘image de diffraction’ d’un
objet en calculant une composante du champ EM en fonction du temps
dans chaque point de la surface d’intégration qui entour cet objet:

- Sei, i = 1, 2, … de la technique de transformation de champs proches à


lointains basée sur le principe d’équivalence.

- Sk1, Sk2 ou Sk3 utilisées dans la technique de transformation de champs


proches à lointains qui dérive de la méthode d’intégration de Kirchhoff.

La TF (Transformée de Fourier) de la composante du camp EM sur chaque


point d’une de ces surfaces, à une fréquence bien déterminée (particulière),
donne une indication qualitative de la contribution relative à la RCS à partir
des différentes caractéristiques de l’objet.

153
Exemple: Cas d’un cylindre métallique avec une seule base ouverte
(verre cylindrique)

z
Base fermée

Base ouverte

Surface parallèle à
la base ouverte
k
154

Hyinc
Courbe de niveau de la contribution à la RCS des points situés sur une
surface parallèle à la base d’un verre cylindrique de rayon a pour une
fréquence Ka = 10. Cette courbe indique les parties de ce cylindre qui
vont contribuer à la détermination de la RCS (les bords, base
intérieure et base extérieure)

155
6- Compatibilité EM et contre-mesures électroniques: Réduction
de la RCS (RCSR)

● En général, un radar opère Nécessité d’une utilisation


dans une ambiance EM très rationnelle du spectre EM
saturée

Compatibilité
électromagnétique
(CEM)

La CEM est l'aptitude d'un appareil ou d'un système électrique ou


électronique à fonctionner dans son environnement électromagnétique de
façon satisfaisante et sans produire lui-même des perturbations
électromagnétiques intolérables pour tout ce qui se trouve dans cet
environnement. Une bonne compatibilité électromagnétique décrit un état
de « bon voisinage électromagnétique ».
156
6- Compatibilité EM et contre-mesures électroniques: Réduction
de la RCS (RCSR) (suite)

● Les radars militaires peuvent opérer dans une ambiance hostile où ils
peuvent souffrir des interférences intensionnelles et spécialement
désignées pour troubler ou bloquer son fonctionnement.

● Les différentes techniques d’interférer ou annuler électromagnétiquement


un radar (sans le détruire) s’appellent: les contre-mesures électroniques (en
anglais: Electronic Counter Measures ‘ECM’). Ce sont des mesures ou
systèmes de défense face à une menace d’être localisé par le radar.
Exple: brouillage d'émissions radio.

● Les méthodes utilisées pour luter contre les ‘ECM’ s’appellent: les
contre contre-mesures électroniques (ECCM). Comme leur nom l’indique,
elles sont destinées à contrer les contre-mesures électroniques.
● Dans le cas général: Les contre-mesures peuvent être de nature
électronique, électromécanique (paillettes de brouillage antiradar) ou
pyrotechnique (leurrage) contre les détecteurs ou senseurs adverses.
157
Paillettes de brouillage antiradar

Les paillettes sont des filaments métalliques utilisées pour troubler le


fonctionnement d’un radar. Elles sont inefficaces contre les missiles à
guidage infrarouge. Elles peuvent se présenter sous la forme
d'aiguilles, de bandelettes ou de rubans.

Principe de fonctionnement des paillettes:


Lorsque les paillettes sont illuminées par le faisceau d'un radar, elles
fonctionnent comme des antennes dipôles et réfléchissent une partie
de l'énergie rayonnée pour autant que leur longueur corresponde à la
longueur d’onde du radar, c'est-à-dire en fait un multiple de la demi-
longueur d'onde. Le récepteur du radar reçoit alors un écho erroné.
Les avions de combat actuels utilisent des paillettes dont la longueur
a été déterminée en fonction de la longueur d'onde des radars
adverses. Les radars modernes ne sont cependant plus aussi faciles
à brouiller du fait qu'ils mesurent par l‘effet Doppler la vitesse des
158
objets détectés et sont ainsi en mesure de filtrer les paillettes.
Les contre-mesures électroniques (ECM)

Deux grandes catégories de contre-mesures électroniques:

1- Les ECM passives, au moyen desquelles on cherche, à travers


leurs émissions radioélectriques de toute nature, à identifier et
localiser les forces ennemies, deviner et anticiper leurs
manoeuvres, sans qu'il soit nécessaire d'émettre et donc de risquer
de se dévoiler et de donner prise soi-même aux ECM ennemies.

2- Les ECM actives dont le but est de désorganiser ou d'interdire


les communications de l'adversaire et qui nécessitent le recours à
des émissions EM, généralement de forte puissance, pour brouiller
les radars.
159
Les contre-mesures électroniques (ECM)
Deux grandes catégories de contre-mesures électroniques

Techniques Actives Techniques Passives

Donc indiscrètes: Elles sont Sans énergie EM


liées à l’émission des signaux
de bruits dans la bande de
fréquence du radar
Exemples:
Exemples: - Réduction de la RCS
(RCSR)
- Réduction de la RCS
(RCSR) - Mesures de leurrage
(astuces de tromperie)
160

- (voir les pages suivantes)


Les contre-mesures électroniques (ECM) (suite)
Autres exemples de Techniques Actives:
ECM ECCM
Concentrer l’énergie EM Changer de fréquence d’une
dans une fréquence manière imprévisible

Interférence dans une large Analyser le signal


bande de fréquence d’interférence et rayonner
l’impulsion suivante dans la
fréquence pour la quelle le
bruit est minimal

L’interféron étendre la
puissance sur plusieurs
bandes de fréquence 161
Les contre-mesures électroniques (ECM) (suite)

Autres exemples de Techniques Actives:

ECM ECCM
Impulsions Echos:
- Changer les fréquences de
répétition de l’impulsion
- Déplacement de fréquence

Antennes avec des lobes


latéraux qui opèrent à très
hautes fréquences
Þ Meilleur épaisseur de la
bande de fréquence
162
Exemples:

Le Grumman EA-6
Prowler’ est un avion de
guerre électronique utilisé
Des RC-135 utilisés par l‘US Air Force par l‘US Navy
pour le soutien dans la guerre
électronique

EF-18 destiné à la relève


des EA-6 à partir de la fin
163
des années 2000
- Réduction de la RCS: (RCSR)
Il est toujours intéressant de réduire la RCS d’un objet de
façon qu’elle soit indétectable par les radars. Il y a quatre
méthodes fondamentales pour réduire la RCS:

1- Shaping: Géométrie de l’objet qui altère la configuration du


rayonnement.

2- RAM : Radar Absorbing Materials, matériels de constitution


(de l’objet) absorbant.

Ces deux dernières méthodes sont les plus efficaces, elles sont
passives et sont appliquées à des diffracteurs passifs. Il y a deux
autres catégories additionnelles.

3- Annulation active: active cancellation or active loading.

4- Annulation passive : passive cancellation or impedance loading.164


Méthode 1 de la RCSR: Shaping

1- Shaping: Modification de la forme extérieure de l'objet de


manière à disperser les ondes diffractées pour qu'elles ne
reviennent pas au radar.

Ps
Pi
cible
Pi cible

Ps

Dans le cas où elle peut être appliquée, c’est la méthode de


la RCSR la plus efficace. 165
Inconvénient de cette méthode
Dans le cas des radars bistatiques, il y a toujours
un angle d’observation pour lequel la surface de la
cible peut être vue
vue.. Le succès de cette méthode
dépend de l’existence des secteurs d’angle sur les
quels la RCS est moins important
important..

Cette méthode peut être efficace seulement


dans le cas où les radars sont monostatiques

En plus: le ‘Shaping’ est un outil de réduction de la RCS


appliqué seulement à des cibles de dimensions supérieures
à la longueur d’onde. 166
Avion

167
Méthode 2 de la RCSR : RAM
Matériels de constitution de l’objet (ou de la surface externe de l’objet) qui
lui permettent d’être transparent (ex: fiberglass wings) ou absorbant (ex:
the RAM coating). A travers un ou plusieurs mécanismes d’absorption,
basés sur la transformation de l’énergie EM en chaleur a cause des
propriétés diélectriques ou magnétiques du matériel, celui-ci réduit
l’énergie RF diffractée par la cible (carbone, ferrite…).

Utilisation des matériaux ayant


- Les absorbants de Jaumann beaucoup de perte et impédance
- Les absorbants à diélectriques intrinsèque ≈ ZO du vide
progressifs
- Les absorbants à transition
géométrique Valeurs importantes de μ et ε.
Ex: Matériaux magnétiques
168
Méthode 2 de la RCSR : RAM (suite)
Un RAM idéal possède les caractéristiques suivantes: fin, léger, durable,
application facile, moins cher et qui a une bande de fréquence importante.

Plusieurs types d’absorbant:


1- Les absorbants à couches résistives:

a- Les absorbants avec une seule couche:


Deux exemples typiques et simples:

- L'écran de Salisbury
L'écran de Salisbury, est composé
d’une feuille mince de matériel
résistif (admittance réelle) séparée
du support métallique par une cale
diélectrique de réglage (spacer)
d’épaisseur d et de permittivité εr ≈ 1.
169
- Les couches de Dallenbach:
Dans ce deuxième exemple, la feuille
mince de l'écran de Salisbury est
remplacée par une couche homogène
dispersive (acétate de vinyle, la silicone
ou le polyuréthane).
b- Les absorbants à Multicouches:
Ces absorbants assurent une meilleure
absorption des rayonnements EM que les
absorbants à une seule couche:
minimisation des réflexions par un
changement lent de l’impédance effective
en fonction de la distance dans le
matériel.

Un exemple très important:


- Les absorbants de Jaumann 170
- Les absorbants de Jaumann
L’efficacité de l’écran de Salisbury peut être améliorer par l’addition d’autres
feuilles minces jointes et résistives et des cales diélectriques, c’est
l’absorbant de Jaumann.
Il a une meilleure performance si :
- Les résistivités des feuilles varient de la valeur max (de la feuille
d’avant) à la valeur min (feuille de la partie arrière).
- Les couches sont résistives homogènes et isotropes.

2- Les absorbants à diélectriques progressifs (graduels) (Graded dielectric


absorbers)
Dans ce type d’absorbant, les différentes feuilles minces jointes sont
remplacées par des diélectriques progressifs (graded dielectric) (avec ε et μ)
pour réduire les réflexions et assurer une bonne adaptation d’impédance
entre l’espace libre et le métal (conducteur parfait).
Exemples:
- Typique: Absorbant à couches diélectriques discrètes.
- Commercial: AN series of graded dielectric absorbers (Emerson & Cuming). 171
AN-74, a three-layer foam absorber about 3cm thick …
Wave propagation and reflection in a dielectric
multilayer for oblique incidence
172
3- Les absorbants à transition géométrique

C’est un cas particulier des absorbants


diélectriques progressifs. La géométrie
utilisée peut être rectangulaire,
sinusoïdale, triangulaire ou pyramidale.

Meilleure performance pour


la géométrie triangulaire

4- Circuit analogique RAM


On peut avoir une flexibilité significative dans le processus de conception
des absorbants ‘écran de Salisbury’ et de Jaumann si les feuilles résistives
possèdent une certaine successibilité ou/et conductivité (Partie imag non
nulle) on remplace les feuilles continues et résistives par d’autres
appropriées pour déposer des composants électriques. 173
5- Surfaces sélectives des fréquences (Frequency-Selective Surface (FSS))
Contrairement aux feuilles de circuits analogiques, les FSS
n’absorbent pas l’énergie RF, ce sont des filtres de fréquences.

174
Méthode 3 de la
RCSR : Annulation
active

- Méthode de base pour réduire le RCS: Émission d’un rayonnement qui coïncide
avec l’onde incidente et annule l’énergie diffractée cible ‘smart’
- C’est une technique spéciale de contre-mesure électronique basée sur le
principe de superposition des ondes.
- Utilisation avec prudence (exécution rapide & efficace) car elle peut augmenter
la RCS. 175
- Souhaitable à basses fréquences.
Méthode 4 de la RCSR : Annulation passive
Passive cancellation or impedance loading:
- Ne possède pas de rayonnement électromagnétique.
-Méthode très limitée qui a reçue une grande attention durant les années
soixante.
- Elle est basée sur l’introduction d’une source dont l’amplitude et la
phase peuvent être ajustées pour annuler une autre source.
- Elle est basée sur l’intégration d’une impédance dans la cible: Un port
peut être créé dans la cible, la conception de la forme et la taille de la
cavité intérieure de ce dernier peut assurer une impédance optimale.
- Sensible au changement de fréquence.
- Appliquée à des objets relativement simples.

Méthode écartée de la RCSR 176

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