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1. PRESENTACION DEL TEXTO A CARGO DE RICARDO ROJAS
L’ETOURDIT DE CHRISTIAN FIERENS
3. TRADUCCION DEL TEXTO DEL NUMERAL 2.
L’etourdit (Trabajo del 21 de Julio de 2008)
El trabajo del Lunes 21 de Julio se inicio con la invitación a la participación, cualquiera
interesado puede hacerlo. Quien se ofrezca presentara la parte del texto que se haya convenido
trabajar en 30 minutos y de esa manera lanzará la discusión. Tomaremos el texto de Fierens
como un tercero con el cual dialectizar, nuestra lectura con el aporte de un tercero, Fierens o
cualquier otro Comentarista de una parte del Texto. Sabemos de otro trabajo de lectura
realizado por Isidoro Vegh y que viene de publicarse que nos servirá como punto de referencia.
Igualmente existe un grupo en Barcelona dedicado a la traducción al castellano del texto y con el
cual iniciaremos intercambios, y de lo cual se manifestó muy interesada Rithee Cevasco, quien
hace parte del Grupo. En definitiva un texto complejo que en sus contenidos recorre temáticas
de gran importancia para el psicoanálisis, texto donde Lacan recapitula elementos de su
enseñanza pero que también desbroza caminos nuevos.
Comenzamos por lo complicado de la traducción, la traducción oficial actual plagada de
errores e imprecisiones, no sabemos qué suerte correrá este texto en la publicación de los Otros
Escritos al español, pero merece una revisión minuciosa del mismo. Al traducir el estilo joyceano
de Lacan en la creación de muchos neologismos, nos enfrentamos al mismo problema de los
traductores de Joyce, tal como hicieron con Joyce en la traducción de Finnegans Wake de la
Editorial Lumen, podríamos traducir a Lacan haciendo un texto comprensible pero olvidando la
estructura del juego con las palabras introducido por el autor y que en el orden del sin‐sentido
intenta una transmisión. Por ello más que intentar trasmitir un sentido, una significación
comprensible, es más importante tratar de transmitir la estructura de lo que está puesto en
juego. En los neologismos lacanianos, el neologismo en sí, y allí hay que resaltar el esfuerzo de
los traductores de crear un neologismo Atolondradicho, pero quedándose allí se pierden las
resonancias del significante, por ello en lo hablado hay una sola forma invariable que
utilizaremos: L’etourdit, pero en lo escrito dejaremos resonando la multivocidad del significante
utilizando siempre un llamado a pie de página intentando conservar la multivocidad de las
palabras ///, los que sean necesarios para que esta dimensión no se pierda: El Atolondradicho/ El
atolondrado / El aturdido/ El aturdimiento / La vuelta dicha…
Se trata de un texto que en la grama Lacan dividió en 36 apartados, que él delimito con
separaciones de doble espacio.
Pero al interior del texto uno puede intentar apreciar una división por el contenido. En
este aspecto Christian Fierens propone una manera de dividir el texto en partes o vueltas y al
interior de estos apartados plantea subapartados. Hemos decidido acogernos a esta propuesta,
pero de una manera crítica, al final de la misma estaremos presentando en que acordamos y en
que desacordamos.
La idea es trabajar en unas cuantas sesiones el texto, no dejar un trabajo al infinito sino
forzarnos en la lectura para avanzar y más bien en unos años regresar o regresar cuando nos
afrontemos al mismo trabajo con el Seminario Aun con el cual hemos hecho un binario: «Aun con
el Atolondradicho»
La división propuesta y sus correspondientes apartados determinados por Lacan, serán
motivo de un documento anexo.
El trabajo continuó con la Lectura del Prefacio e Introducción del texto de Fierens
(igualmente anexo). Está lectura causó una grata impresión por la seriedad como el
autor aborda la lectura y las claves que propone para su desciframiento. La división
propuesta para el texto parece interesante y sus tesis sugestivas de ser probadas en una
lectura crítica.
Se concluye, con Fierens, que el Texto de L’etourdit es un texto absolutamente
clínico, con un cierto énfasis en el asunto de la interpretación y que el texto mismo es
una demostración de método muy cercano al de la dirección de la Cura.
La próxima sesión el primer lunes de Agosto se hará una presentación del
Seminario XX, Aun.
Y el primer lunes de septiembre iniciaremos la Primera sesión de trabajo de
acuerdo a una programación que nos llevará hasta marzo de 2010.
Una versión del texto con la división de los apartados de Lacan en francés, se
hará circular. Igualmente haremos circular la traducción de Diana Rabinovich de
Escansión 1 de Editorial Paidos, con las mismas subdivisiones. Pero cada vez de acuerdo
al tramo del texto que nos propongamos analizar, iremos presentando una propuesta de
traducción.
Igualmente dado el interés de personas no residentes en Medellín, se abrirá una
lista de correos para iniciar un intercambio del trabajo realizado en vivo, el cual circulara
por la lista y será motivo de discusiones alrededor del trabajo realizado y del texto de
Lacan, así otras personas de Pereira, de Pasto, de Valencia (Venezuela) y probablemente
el grupo que trabaja este mismo texto en Barcelona( España), se unirán a la lista de
Discusión.
LECTURE DE L’ETOURDIT: Lacan 1972
CHRISTIAN FIERENS
(8)
PREFACE
Est‐il lisible ?
Toute la vie de l'écrivain Lacan pourrait se résumer par le voeu d'être lu enfin
convenablement » (Litturaterre, Autres Ecrits, p. 13). Loin d'être matière à simple lecture, les
Ecrits de 1966 et a fortiori les Autres Écrits, publiés en 2001, devraient être déchiffrés comme
des rébus. En cela, ils emboîteraient le pas réservé au rêve dans la Traumdeutung freudienne.
Chaque morceau ‐ obscur ou non ‐ y serait soumis au travail de la parole, de l'association et du
dire, dans la foi qu'apparaîtrait un sens. Mais en décryptant les Écrits, les lit‐on
convenablement ?
Au cours d'un séminaire de six ans qui visait l'interprétation des écrits de Lacan de A à
Z, un texte m'apparut particulièrement obscur et énigmatique: L'Etourdit résistait au
déchiffrage. Je m'étais promis de répertorier les obscurités du texte et de les travailler une à
une. Au fur et à mesure de ce déploiement explicatif, le répertoire s'enflait de nouvelles
obscurités inaperçues ou minimisées lors de la première lecture: l'obscur se glissait dans la
texture de l'éclaircissement. Allais‐je m'enfoncer paradoxalement dans les ténèbres d'un texte
se refermant sur un hermétisme terminal ?
Si le nombre de mes questions augmentait, je constatais aussi que ce déploiement
éclaircissait non seulement certains points obscurs, mais aussi la trame, l'étoffe du texte
lui‐même. Cheminant entre chien et loup, l'accomplissement de mon désir ‐ interpréter
L'Etourdit ‐ s'est fait attendre jusqu'à ce point du jour où les fils de l'explication se nouent et
se dénouent suffisamment pour former une « interprétation ». Car l'interprétation n'est pas
clarté absolue. Construite d'ombres et de lumières, l'interprétation trouve réponse à chaque
question pour autant que chaque réponse relance le questionnement.
(9)
Pour qui donc ce point du jour interprétatif? Non pour le texte, étourdit, qui n'a
point de regard et reste aveugle au commentaire. Peut‐être pour le regard bienveillant qui n'y
retrouvera que ce qu'il voudra bien y mettre, soit la réponse de son travail. Peut‐être aussi
pour le regard aveugle de celui qui, dans l'ombre, y décèlera l'énigme.
Regard aveugle de Tirésias qui au‐delà de la monstration et de la démonstration élève
la voix et fait deviner l'absence en jeu dans l'interprétation.
(10)
INTRODUCTION
L'étourdit est la forme primaire qui nous distrait de notre sémantique consciente, il est
apparition de l'inconscient dans sa dimension de non‐sens, il ouvre un au‐delà de la
signification courante.
A partir de cet étourdit où affleure l'inconscient, s'agirait‐il de rappeler l'implication du
sujet dans son énonciation ? Ou encore l'interprétation est‐elle subjective, prédéterminée par
le sujet ? Disons‐le d'emblée : l'interprétation ‐ au sens psychanalytique du terme ‐ n'est pas «
modale », elle n'est tributaire ni de la subjectivité, ni de l'intersubjectivité des personnages en
présence, même si le transfert et le contre‐transfert peuvent en louer avec perversité. Il ne
s'agit pas non plus de passer de l'état subjectif d'étourdi à l'état subjectif d'éveillé.
Si, en soi, l'interprétation psychanalytique n'est pas subjective, d'où tire‐t‐elle son
objectivité ? Du texte sans doute, à condition de ne pas l'entendre à partir de la seule
signification. L'interprétation ne se réduit nullement à expliquer la signification du texte !
L'analyste digne de ce nom le sait bien lorsqu'il fait porter tout le poids de l'interprétation sur la
citation objective de l'analysant : tu l'as dit dans le plus léger trébuchement (linguae ou
calami), les tours disent encore et encore ce que tu as déjà dit.
Ouvrons donc la question de « L'Etourdit » à partir de la lettre objective du texte.
L'auditeur entend d'abord « l'étourdi » ; mais la lettre terminale « t » de « l'étourdit » invalide
directement cette compréhension ; l'auditeur du participe substantivé « l'étourdi » (10) se ravise
donc et devient lecteur de la lettre. À vrai dire, la séquence littérale « l'étourdit » n'a aucun
sens, à moins de faire du « l' » un pronom et de « étourdit » un verbe : « cela l'amuse et
l'étourdit ». La lettre « t » pose la question : mais où est passé le sujet grammatical de cette
séquence littérale «... l'étourdit » ? L'étourdit va au‐delà des significations de ses
composantes, il nous apostrophe : où est le sujet grammatical disparu ? Qui le fera apparaître
? Par le développement de ses questions, L'Etourdit induira un effet de sujet (psycho‐)
logique tant et si bien qu'après lui, le sujet auditeur sera transformé en sujet « lecteur » de la
lettre, il sera Autre. Ce nouveau sujet, effet de l'écrit, vérifie précisément l'enjeu des Écrits de
Lacan, comme nous l'annonce La lettre volée. C'est là « lire convenablement », c'est là
interprétation en même temps que disparition ‐ apparition d'un sujet.
L'étourdit phoniquement possible est graphiquement impossible. Le possible « étourdi
» est contredit par la graphie d'un « étourdit » impossible. Possible et impossible, « étourdit »
est une énigme d'autant plus ardue que ce signifiant ne viendra qu'une seule fois dans le
texte. Que le titre condense le texte, qu'il en soit le pivot ou qu'il en donne la clef
interprétative, il faut élucider l'énigme de l'étourdit à partir de son occurrence dans le texte.
La reprise du nom « étourdit » dans le texte, qui peut être appelée reprise de S1 dans
S2 ou reprise d'un signifiant dans un autre signifiant, s'inscrit dans un paragraphe occupant
une place centrale bien délimitée par des guillemets. Ce paragraphe est aussi le seul
paragraphe entre guillemets
« Tu m'as satisfaite, petithomme. Tu as compris, c'est ce qu'il fallait. Vas, d'étourdit il
n'y en a pas de trop, pour qu'il te revienne l'après midit. Grâce à la main qui te répondra à ce
qu'Antigone tu l'appelles, la même qui peut te déchirer de ce que j'en sphynge mon pastoute,
tu sauras (11) même vers le soir te faire l'égal de Tirésias et comme lui, d'avoir fait l'Autre,
deviner ce que je t'ai dit. »
(S 25a; AE 468, Parlêtre 20.5) 1
Que nous disent ces guillemets ? Le paragraphe met en scène une énonciation
nécessairement différente de celle du reste du reste. Quels sont le (Je » et le « tu » de ce
discours direct ?
Qui parle dans ce paragraphe ? La réponse n'est pas explicitée s l'extérieur de la citation
et apparaît énigmatique non seulement pour le « lecteur » pressé, mais plus encore pour le
lecteur attentif. Le locuteur s'est pourtant désigné deux fois à l'intérieur du texte lui‐même : 1°
« Tu m'as satisfaite » ; grammaticalement, ce serait donc un « être » du genre féminin qui
parle, et 2° « j'en phynge mon pastoute » ; comme Sphynge, elle poserait ses énigmes. À qui ?
Sans doute, la Sphynge adresse‐t‐elle son énigme à OEdipe et nous pourrions nous
glisser dans sa peau pour poser la question de notre vérité énigmatique, comme Freud l'avait
déjà fait pour démêler sa propre histoire familiale peu commune. Mais plus directement, le
paragraphe entre guillemets suit le paragraphe précédent écrit par Lacan : il s'adresserait
donc d'abord à Lacan lui‐même. De plus la grammaire de L'Etourdit indiquerait clairement que
la Sphynge s'adresse à Lacan en tant qu'il a contribué à l'approche du «pastoute » (que nous
laisserons provisoirement dans l'énigme de la Sphynge). L'apport de Lacan au « pastoute » se
structure en trois moments qui se comptent : (12) d'abord quatre, puis deux, enfin trois
(explicité comme quadripode des quatre places des quatre discours, bipode des sexes et
trépied formé par les deux sexes plus le phallus ou par la triangulation phallique). Quatre, deux,
trois, l'ordre est suffisamment ahurissant et énigmatique pour y entendre la citation de
l'énigme de la Sphynge : quel est l'être qui marche successivement à quatre pattes (le matin), à
deux pattes (à midi) et à trois pattes (le soir)? La question de la Sphynge s'adresserait donc à
Lacan lui‐même, nouvel Oedipe face à l'antique question qu'est‐ce que l'homme.
Les rôles seraient ainsi bien partagés : « je » serait la Sphynge, « tu » serait Lacan. Mais
pourquoi n'avoir pas nommé clairement les interlocuteurs impliqués dans ce discours direct ?
Revenons à notre citation ou à notre énigme.
Formellement, le paragraphe énigmatique se compose de quatre phrases
1) « Tu m'as satisfaite, petithomme ».
2) « Tu as compris, c'est ce qu'il fallait ».
3) « Vas, d'étourdit il n'y en a pas de trop, pour qu'il te revienne l'après midit ».
4) « Grâce à la main qui te répondra à ce qu'Antigone tu l'appelles, la même qui peut te déchirer de ce que j'en
sphynge mon pastoute, tu sauras même vers le soir te faire l'égal de Tirésias et comme lui, d'avoir fait l'Autre, deviner ce
que je t'ai dit ».
La troisième phrase contient le terme « étourdit » et s'ouvre par un « vas » qui articule
deux propositions, une causale juxtaposée (d'étourdit il n'y en a pas de trop) suivie d'une
consécutive subordonnée (pour qu'il te revienne l'après midit), ou encore un premier midit
suivi d'un deuxième midit. Si le terme « étourdit » est l'articulation du texte de L'Etourdit, alors
les deux propositions de la troisième phrase doivent articuler le texte par l'intermédiaire du
paragraphe.
(13)
Seul verbe de mouvement dans le discours de la Sphynge, vas » est encore une
forme verbale dont le sujet est effacé. Seraitce l'impératif de la Sphynge à l'endroit de
Lacan ? L'orthographe de « vas »2 le contredit formellement. « Vas » n'est pas une
forme impérative (qui s'écrit « va»). « Vas » ne peut être qu'une forme proprement
conjuguée du verbe aller: « tu vas ». Et, grammaticalement, on n'écrit pas « vas » sans
son sujet. L'effacement du sujet grammatical remet donc en question l'interprétation «
tu vas » et fait apparaître une nouvelle valeur ‐14‐ possible pour « vas » : la forme
archaïque de la première personne de l'indicatif présent du verbe aller: « je vas ». C'est
à partir de cette « élégante allée » (S 17a ; AE 460, Parlêtre 14.18 ) d'abord
apersonnelle, à partir de l'équivoque grammaticale (je / tu « vas ») que s'expliqueront
les sujets (psycho‐) logiques impliqués dans la citation : (tu) t'inscris dans un
mouvement d'aller à condition de t'absenter comme personne puisque cette avancée
est aussi la mienne (celle d'une femme et de son énigme). Quelle est cette allée «<vas»)
? La Sphynge donne la réponse: l'allée part « d'étoudi(t) » en tant que « il n'y en a pas
trop » et va(s) « pour qu'il te revienne l'après midi(t) ». Cette réponse ne va pas sans
trois appendices graphiques : le « t » d'étourdit, le « s » de vas et le « t » de
l'après‐midit. Ces trois lettres ne sont pas trop pour faire passer d'une phonétique
possible (étourdi, va, midi) à une grammaire impossible (étourdit, vas, mi dit). Quelle
signification pouvons‐nous donner à ces trois lettres surnuméraires ? De prime abord
aucune : c'est bien là ce qui nous renvoie aux sons, aux rimes du « dit » (étourdit/midit)
médiatisées par le mouvement qui va de l'une à l'autre. Des tours dits, il n'y en a pas
trop pour qu'il te revienne après ce qui a été midit. Au‐delà de l'équivoque
homophonique, en passant par l'équivoque grammaticale, nous entendons déjà
l'équivoque logique propre au dire, qui va d'un dit à l'autre. Ce dire surgit des détours
dits et des morceaux de dit, des « midits » impossibles à synthétiser. Entre « étourdit »
et « midit », « vas » divise l'ensemble du texte en deux . c'est à mi‐course du texte que
la Sphynge apparaît à mi‐corps (femme‐lion) pour poser à Oedipe la question de la
vérité mi‐dite de l'homme: qu'est‐ce qu'un homme ?
Mais qu'est‐ce qu'un midit qui se redit sinon une citation ? Et qu'est‐ce qu'un dit qui
se fait entendre comme midit, sinon une énigme ? L'Etourdit va éclairer le mi‐dire dans le
double registre de la citation et de l'énigme. Ces deux fils de la citation et de l'énigme se
croisent et se tissent; nous sommes partis de la citation de l'énigme (du discours direct de la
Sphynge) pour mettre en route (15) l'enigme de la citation, pour poser la question : que veut
dire parcourir une deuxième fois le dire ? Que veut dire « citer »,?
L'interprétation a précisément pour médium les deux registres la citation et de
l'énigme3. L'Etourdit traitera de l’intérpretation psychanalytique. Comment en traitera‐t‐il ?
De quelle manière ? À la manière d'une interprétation : L’Etourdit interprète l’ interprètation. La
reprise du titre dans le discours de la Sphynge est déjà le degré zéro de l'interprétation: «
étourdit » est cité et reste énigmatique (c'est notamment un terme étranger au lexique
habituel de la psychanalyse).
L'articulation du titre avec le paragraphe, comme nous l'avons vu, nous annonce
davantage: l'interprétation psychanalytique se pue toujours en deux tours (dits par L'Etourdit)
Premier tour dit de l'interprétation ou première partie de L Etourdit
La première partie présentée dans la troisième phrase comme » d'étourdit il n'y en a pas
de trop » indique un premier midit qui n'est pas de trop. Ce premier midit était déjà exprimé
par la Sphynge : « Tu m'as satisfaite, petithomme ». « Me » apparait comme l'énigme
personnifiée par la Sphynge et « tu » comme la réponse personnifiée par Lacan. L'énigme
cherchait un épanouissement précis (le mystère féminin) et le petithomme l'a satisfaite comme
il a pu. Car l'homme habituellement préfixé de bon, gentil ou preux (bonhomme, gentilhomme
ou prud'homme) est ici préfixé d'un petit face à l'énigme. Pourquoi ? L'équivoque
homophonique (petithomme / petit homme) nous ouvre, par l'intermédiaire de la lettre (du
gramma), la voie de l'équivoque logique qui se jouera entre l'énigme et l'interprète : ‐16‐ petit
homme devant l'énigme parce que « peti thomme » [l'explication en sera donnée plus loin
(S18de, Parlêtre 14.15) : coupure (thomme) propre à la pétition (peti), au registre de la
demande qui donne au mâle son caractère petitement viril]. La « satisfaite », renvoyant à
l'inépuisable énigme d'une femme, et le « petithomme à l’insuffisance de l'homme,
apparaissent maintenant fondamentalement disparates : le rapport entre ces deux termes est
proprement impossible, «il n'y a pas de rapport sexuel ».
Le premier chapitre de la première partie (Le rapport de signification), partira du dit de
l'énigme pour y chercher des rapports de significations (par exemple 4 pattes, 2 pattes, 3
pattes).
L'énigme est pour celui qui peut en dire quelque chose (deuxième chapitre: le dire).
Et ce dire aboutit nécessairement au rapport impossible entre l'énigme et son
interprète, entre la Sphynge et Oedipe, entre une femme et un homme (troisième chapitre :
l'absence de rapport sexuel).
L'énigme indiquait d'emblée une « satisfaction » Mais qui se pourra dire satisfaite s'il
n'y a pas de rapport entre une femme et un homme ? On satisfait une fonction comme on
satisfait un besoin ; c'est la fonction de l énigme qui est satisfaite par le petithomme qui lui sert
d'argument (sans épuiser le domaine de ladite fonction). Cette fonction sera appelée la
fonction phallique (quatrième chapitre). Ici s'achève l'articulation du premier tour ou la citation
de l'énigme : nous aurons compris comment fonctionne l'énigme, son dit et son absence
(premier tour : le rapport de signification et l'absence de rapport sexuel)
Subsiste un reste, la deuxième phrase : « Tu as compris, c'est ce qu'il fallait ». On sait la
méfiance de Lacan vis‐à‐vis de la compréhension, même s'il ne recule pas à « prendre ensemble
», à résumer un ensemble conceptuel, voire toute une théorie dans d'audacieux raccourcis.
(17)
Quel est le rôle de cette compréhension ? Problème d'autant plus crucial qu'il s'agit
pour nous de comprendre L'Etourdit. La compréhension n'est pas terminale, mais inaugurale
d'un « c'est ce qu'il 'fallait ». Loin de la bonne conscience d'avoir compris, le « fallait » introduit
plutôt une faille dans la compréhension et cette faille servira de relance pour la fonction
phallique surgie de l’absence de rapport sexuel. Car les formules bâties sur la fonction phallique
(« c'est ce qu'il phallait ») feront apparaître le « pastout » qui a servi de moteur au mouvement
du premier tour sans que nous ne le sachions.
Mais que dirons‐nous de ce discret moteur ? Nous ne pouvons l’appréhender qu'en le
laissant tourner. Nous voilà donc partis pour un second tour : « vas, d'étourdit il n'y en a pas de
trop, pour qu'il te revienne l après‐midit ».
Deuxième tour dit de l'interprétation ou deuxième partie de L'Etourdit.
Quelle différence ferons‐nous entre les deux tours, entre le premier midit et le
deuxième midit ? La Sphynge le dit dans son pastoute » (en italiques dans le texte) : c'est le «
partout » qui inscrira une différence entre les deux tours. Les quatre chapitres du premier tour
pourront dès lors être repris à la lumière de ce «pastout » ; les quatre chapitres du deuxième
tour seront les mêmes à ceci près qu'il mettront en évidence entre eux et leurs homonymes du
premier tour un dire irréductible au dit (la différence entre les deux). Par là s'éclairera d'énigme
de la citation que veut dire « redire » sinon déjà interpréter (deuxième tour: le discours de
l'analyste et l'interprétation).
J'indique sommairement les découpes possibles de cette deuxième partie selon les
propositions de la quatrième phrase prononcée par la Sphynge
1) « Grâce à la main qui te répondra à ce qu'Antigone tu l'appelles », la main sur laquelle
Lacan se guide ici est la topologie des surfaces (chapitre 1) qui reprend la question du signifiant,
éclairée maintenant par la fonction phallique développée jusqu'au pastout ;
(18)
2) « la même qui peut te déchirer de ce que j'en sphynge mon pastoute », cette
topologie déchire l'analyste pour le situer à sa place spécifique dans le discours de l'analyste
(chapitre 2) qui permet d'éclairer le dire en général ;
3) « tu sauras même vers le soir te faire l'égal de Tirésias »; il s'agit d'égaler Tirésias dans
sa compréhension de la structure (troisième chapitre) qui est le développement de l'absence de
rapport sexuel ;
4) « et comme lui, d'avoir fait l'Autre, deviner ce que je t'ai dit ». Il s'agit d'aller de
l'Autre à l'interprétation (quatrième chapitre) qui n'est autre que le parcours de la fonction de
l'énigme, de la fonction phallique.
Récapitulons les tours que nous dirons
1. premier tour: le si ign fiant et l'absence de rapport sexuel chapitre 1 : le
rapport de signification
chapitre 2 : le dire
chapitre 3 : l'absence de rapport sexuel
chapitre 4 : la fonction phallique et les formules de la sexuation.
2. deuxième tour: le discours de l'anal
ste et l'interprétation. chapitre 1 : l'enseignement de la topologie
chapitre 2 : le discours de l'analyste chapitre 3 : la structure
chapitre 4 : l'interprétation.
NOTES :
1. La lettre S suivie d'un nombre puis d'une minuscule a, b, c, d, e, renvoie à la première édition de LEtourdit dans
la revue Scilicet, n° 4, Le Seuil, Paris, 1973, au numéro de la page et les minuscules situent le passage dans la première,
deuxième, troisième, quatrième ou cinquième partie de la page.
Les lettres AE renvoient a l’édition de L’étourdit dans les Autres écrits, Le Seuil, Paris, 2001.
La lettre A renvoi aux Écrits, Le Seuil, Paris, 1966.
2. L'éditeur des Autres Ecrits a « corrigé » le « vas » en « va ».
3. « Ces deux registres, en tant qu'ils participent du mi‐dire, voilà qui donne le médium ‐ et, si l'on peut dire, le titre ‐
sous lequel intervient l'interprétation. L'interprétation ‐ ceux qui en usent s'en aperçoivent ‐ est souvent établie par énigme.
Enigme autant que possible cueillie dans la trame du discours du psychanalysant, et que vous, l'interprète, ne pouvez nullement
compléter de Vous‐même, que vous ne pouvez pas considérer comme aveu sans mentir. Citation d'autre part, parfois prise
dans le même texte... » (Sém. XVII, p.40‐41).
Lectura de L’etourdit: Lacan 19721
Christian Fierens2
PREFACIO
¿Es legible?
Toda la vida del escritor Lacan podría resumirse por el anhelo de ser leído, en fin, convenientemente »
(Littérature, Autres Ecrits, p. 13). Lejos de ser objeto de una simple lectura, los Escritos de 1966 y con más
razón Otros Escritos, publicados en francés en 2001, deberían ser descifrados como jeroglíficos. En esto,
imitarían el paso reservado para el sueño en la Traumdeutung freudiana. Cada pedazo ‐ oscuro o no ‐ estaría
sometido allí al trabajo de la palabra, de la asociación y del decir, con la certeza que aparecería un sentido.
¿Pero descifrando los Escritos, los leemos convenientemente?
En el curso de un Seminario de seis años que apuntaba a la interpretación de los escritos de Lacan de
cabo a rabo, un texto me pareció a mí particularmente oscuro y enigmático: L'etourdit3 resistía al descifrado.
Me había prometido catalogar las oscuridades del texto y trabajarlas una a una. A medida que este despliegue
explicativo avanzaba, el repertorio se abultaba con nuevas oscuridades inadvertidas o minimizadas en el
momento de la primera lectura: lo oscuro se deslizaba en la textura del esclarecimiento. ¿Iba a hundirme
paradójicamente en las tinieblas de un texto que se cerraba sobre un hermetismo terminal?
Si el número de mis preguntas aumentaba, constataba también que este despliegue esclarecía no
solamente ciertos puntos oscuros, sino también la trama, el entramado del texto mismo. Caminando a la
aurora, en el cumplimiento de mi deseo ‐ interpretar L'etourdit4‐ se hizo esperar hasta el amanecer del día
en el que los hijos de la explicación se anudan y se desatan suficientemente para formar una
«interpretación». Porque la interpretación no es claridad absoluta. Construida por sombras y por luces, la
interpretación encuentra respuesta a cada cuestión en la medida que cada respuesta vuelve a lanzar el
cuestionamiento.
¿Para quién entonces este amanecer interpretativo? No para el texto, etourdi {aturdido}, que no tiene
en absoluto mirada y permanece ciego al comentario. Quizás para la mirada benévola que no reencontrará en
1
Fierens, C., Lecture de L’etourdit, L’Harmattan, Paris, 2003.
2
Ejerce el psicoanálisis en Tervuren cerca de Bruselas y es Miembro del grupo «Cuestionamiento psicoanalítico». Neuropsiquiatra y
Doctor en Psicología, enseña en el Centro de Estudios sobre el psicoanálisis de la Universidad Libre de Bruselas.
3
{El atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
4
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
eso allí sino lo que querrá poner allí, o sea la respuesta de su trabajo. Quizás también para la mirada ciega de
aquel que, en la sombra, descubrirá allí el enigma.
Mirada ciega de Tiresias que más allá de la exposición y la demostración alza la voz y hace adivinar la
ausencia en juego en la interpretación.
INTRODUCCIÓN
L'etourdit5 es la forma primaria que nos distrae de nuestra semántica consciente, es aparición del
inconsciente en su dimensión de no‐sentido, abre un más allá de la significación corriente.
¿A partir de este aturdimiento dónde aflora el inconsciente, se trataría de recordar la implicación del
sujeto en su enunciación? ¿O además la interpretación es subjetiva, predeterminada por el sujeto? Digámoslo
de entrada: la interpretación ‐ en el sentido psicoanalítico del término‐ no es "modal", no es tributaria ni de la
subjetividad, ni de la intersubjetividad de los personajes en presencia, incluso si la transferencia y la
contratransferencia pueden alabarla con perversidad. No se trata tampoco de pasar del estado subjetivo de
atolondramiento al estado subjetivo de despertado.
¿Si, en sí, la interpretación psicoanalítica no es subjetiva, de dónde saca su objetividad? Del texto sin
duda, a condición de no entenderlo a partir de la sola significación. ¡La interpretación no se reduce de ninguna
manera a explicar la significación del texto! El analista digno de este nombre lo sabe bien cuando él hace
apoyar todo el peso de la interpretación en la citación objetiva del analizante: tú lo has dicho en la más ligera
equivocación (linguae o calami), las vueltas dicen más y más eso que tú has dicho ya.
Abramos entonces la cuestión del L'etourdit6 a partir de la letra objetiva del texto. El oyente escucha
en primer lugar «l'étourdi » {«el atolondrado»}; pero la letra final "t" de «l'étourdi» inválida directamente esta
comprensión; el oyente del participio substantivado «l'étourdi» {«el atolondrado»} cambia de opinión
entonces y se vuelve lector de la letra. A decir verdad, la secuencia literal «l'étourdit» no tiene ningún sentido,
a no ser que hagamos de la «l'» un pronombre y de «étourdit» un verbo: « Eso lo divierte y lo aturde
{l'étourdit} ». La letra « t » plantea la cuestión: ¿pero dónde está el sujeto gramatical de esta secuencia literal
l'étourdit {«... lo aturde »}? L'etourdit7 va más allá de las significaciones de sus componentes, nos apostrofa:
¿dónde está el sujeto gramatical desaparecido? ¿Qué lo pondrá de manifiesto? Por el desarrollo de sus
preguntas, L'etourdit8 inducirá un efecto de sujeto (psico‐) lógico tanto y más, aunque después de él, el sujeto
oyente se habrá transformado en sujeto « lector » de la letra, él será Otro. Este nuevo sujeto, efecto del
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
escrito, precisamente verifica la apuesta de los escritos de Lacan, como nos lo anuncia en La carta robada. Es
ahí « leer convenientemente», es ahí interpretación al mismo tiempo que desaparición — aparición de un
sujeto.
L'etourdit9, fónicamente posible es gráficamente imposible. El posible «étourdi» {"atolondrado”}, es
contradicho por el grafismo de un «étourdit» imposible. Posible e imposible, «étourdit» es un enigma tanto
más agudo, ya que este significante sólo aparecerá una sola vez en el texto. Qué el título condense el texto,
qué sea el pivote o que él de la clave interpretativa, hay que elucidar el enigma de L'etourdit10 a partir de su
aparición en el texto.
La repetición del nombre «étourdi» en el texto, que puede ser llamado repetición de S1 en S2 o
repetición de un significante en otro significante, se inscribe en un párrafo que ocupa un lugar central bien
delimitado por comillas. Este párrafo es también el único párrafo entre comillas
« Tu me satisficiste, petithomme11 Tú comprendiste, es eso lo que era necesario. Vas, d'étourdit12 no
hay allí de más, para que te retorne l'après midit {la tarde/ lo después medio dicho}. Gracias a la mano que te
responderá a lo que Antígona, tú la llames, la misma que puede desgarrarte de lo que yo allí sphynge13 mi no‐
toda, sabrás incluso hacia la tarde hacerte el igual de Tirésias y como él, de haber hecho la Otra, adivinar lo
que te dije.»
(25a; AE 468, Palabreanteser 20.5) 1
¿Que nos dicen estas comillas? El párrafo pone en escena una enunciación necesariamente diferente
de aquella del resto del resto. ¿Cuáles son el «Je» {Yo} y el «Tú » de este discurso directo?
¿Quién habla en este párrafo? La respuesta no es explicitada al exterior de la citación y aparece
enigmática no solamente para el «lector» apresurado, sino mucho más para el lector atento. El emisor se
designó no obstante dos veces al interior del texto mismo: 1 ° « Tu me satisficiste » {Tu m'as satisfaite};
gramaticalmente, sería entonces {por la e final} un "ser" del género femenino que habla, y 2 ° yo alli sphynge14
9
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{pequeño hombre/pequeño Tomás}.
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{de aturdido/ de vuelta dicha}
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{esfinge/esfingo}
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{esfinge/esfingo}
mi no‐toda, como Esfinge, ella plantearía sus enigmas. ¿A quién?
Sin duda, la Esfinge dirige su enigma a Edipo y podríamos ponernos en su pellejo para plantear la
cuestión de nuestra verdad enigmática, como Freud ya lo había hecho para desenredar su propia historia
familiar poco común. Pero más directamente, el párrafo entre comillas sigue el párrafo precedente escrito por
Lacan: se dirigiría entonces en primer lugar a Lacan mismo. Además la gramática de L'Etourdit indicaría
claramente que la Esfinge se dirigía a Lacan en tanto que contribuyó a la aproximación del «no‐toda» (que
dejaremos provisionalmente en el enigma de la Esfinge). El aporte de Lacan al «no‐toda» se estructura en tres
momentos que se cuentan: en primer lugar cuatro, luego dos, finalmente tres (explicitado como cuadrípodo
de cuatro lugares de los cuatro discursos, el bípodo de los sexos y trípode formado los dos por sexos más el
falo o por la triangulación fálica). Cuatro, dos, tres, el orden es bastante sorprendente y enigmático para
entender allí la citación del enigma de la Esfinge: ¿Cuál es el ser que sucesivamente anda a gatas por la
mañana, en dos patas (al mediodía) y en tres patas (en la tarde)? La cuestión de la Esfinge se dirigiría entonces
a Lacan mismo, nuevo Edipo frente a la antigua cuestión ¿qué es entonces el hombre?
Los roles estarían bien compartidos así: Je {«Yo»} sería la Esfinge, «Tú» sería Lacan. ¿Pero por qué no
haber nombrado claramente a los interlocutores implicados en este discurso directo?
Volvamos a nuestra citación o a nuestro enigma.
Categóricamente, el párrafo enigmático consta de cuatro frases
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1) «Tu me satisficiste, petithomme.
2) «Tu comprendiste, es eso lo que era necesario»
16 17
3) «Vas, d'étourdit no hay allí de más, para que te retorne l'après midit .»
4) «Gracias a la mano que te responderá a lo que Antigona tú la llames, la misma que puede desgarrarte de lo que yo allí sphynge
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mi no‐toda, sabrás incluso hacia la tarde hacerte el igual de Tiresias y como él, de haber hecho la Otra, adivinar lo que te dije.»
La tercera frase contiene el término «étourdi » y se abre por un «Vas» que articula dos
proposiciones, una causal yuxtapuesta (d'étourdit19 no hay allí de más), seguida de una consecutiva
subordinada (para que te retorne l'après midit20. Si el término «étourdit» es la articulación del texto
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{pequeño hombre/pequeño Tomás».
16
{de aturdido/ de vuelta dicha}
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{la tarde/ lo después medio dicho}
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{esfinge/esfingo}
19
{de aturdido/ de vuelta dicha}
20
{la tarde/ lo después medio dicho}
L'etourdit21, entonces los dos proposiciones de la tercera frase deben articular el texto por intermedio
del párrafo.
Solo verbo de movimiento en el discurso de la Esfinge, «vas» es de nuevo una forma verbal cuyo
sujeto está borrado. ¿Sera el imperativo de la Esfinge con respecto a Lacan? La ortografía de «Vas» 2 lo
contradice formalmente. « Vas » no es una forma imperativa (que se escribe «va»). «Vas» no puede ser
sino una forma propiamente conjugada del verbo ir: «tu vas». Y, gramaticalmente, no escribimos «vas»,
en francés, sin su sujeto. La borradura del sujeto gramatical vuelve a poner en cuestión la interpretación
«tu vas» y pone de manifiesto un nuevo valor posible para «va »: la forma arcaica de la primera persona
del indicativo presente del verbo ir: « je vas » {« Yo vas »}. Es a partir de esta «elegante ida» (17a; AE
460, Palabreanteser 14.18) en primer lugar a‐personal, a partir del equívoco gramatical (yo /tu « vas »)
que se explicarán los sujetos (psico‐) lógicos implicados en la citación: (tu) te inscribes en un movimiento
de ir a condición de ausentarte como nadie, puesto que esta avanzada es también la mía (aquella de una
21
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
mujer y de su enigma). ¿Cuál es esta «allée» «ida» («vas »)? La Esfinge da la respuesta: la allée {la ida}
parte «d'étourdi(t)» en tanto que «no hay allí mucho» y va (s) para que te retorne l'après midi (t) {la
tarde/ lo después medio dicho}. Esta respuesta no es posible, sin tres apéndices gráficos: la «t» de
d'étourdit, la « s » de vas y la « t » del après‐midit. Estas tres letras no son demasiado para hacer pasar
de una fonética posible (étourdi, va, midi) {(aturdido, va, mediodía)} a una gramática imposible
(étourdit, vas, mi dit) {atolondradicho, vas, medio‐dicho}. ¿Cuál significación podemos dar a estas tres
letras supernumerarias? En un primer momento ninguno: pero eso es lo que nos reenvía a los sonidos, a
las rimas del «dicho» (étourdit/midit) mediatizados por el movimiento que va del uno al otro. Des tour
dits {Vueltas dichas}, no hay de más para que te retorne después lo que ha sido midit {medio‐dicho}.
Más allá del equívoco homofónico, pasando por el equívoco gramatical, ya oímos el equívoco lógico
propio del decir, que va de un dicho al otro. Ese decir surge de los détours dits {rodeos dichos} y de los
pedazos de dicho, «midits» {medios‐dichos} imposibles de sintetizar. Entre « étourdit » y « midit »,
«vas» divide el conjunto del texto en dos: Es a mi‐course {media‐carrera} del texto que la Esfinge
aparece a mi‐corps {medio‐cuerpo} (mujer‐león) para plantear a Edipo la pregunta de la verdad midit
{medio‐dicha} del hombre: ¿Qué es entonces un hombre?
¿Pero qué es sino un midit {medio‐dicho} que se vuelve a decir o redice {redit} si no una citación? ¿Y
qué es un dicho que se oye como midit {medio‐dicho} si no un enigma? L'etourdit22 va a esclarecer lo midit
{medio‐dicho} en el doble registro de la citación y del enigma. Estos dos hilos de la citación y del enigma se
cruzan y se tejen; salimos de la citación del enigma (del discurso directo de la Esfinge) para poner en marcha el
enigma de la citación, para plantear la pregunta: ¿Qué quiere decir recorrer una segunda vez el decir? ¿Qué
quiere decir «citar»?
La interpretación tiene precisamente por médium los dos registros de la citación y del enigma 3.
L'etourdit23 se ocupa de la interpretación psicoanalítica. ¿Cómo se ocupa de ella? ¿De qué manera? A la
manera de una interpretación: L'etourdit24 interpreta la interpretación. La repetición del título en el discurso
de la Esfinge, es ya el grado cero de la interpretación: «étourdit» está citado y permanece enigmático (es
particularmente un término extranjero para el léxico habitual del psicoanálisis).
22
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
23
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
24
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
La articulación del título con el párrafo, como lo vimos, nos anuncia ampliamente: la interpretación
psicoanalítica se juega siempre en dos vueltas (dichas por L'etourdit25)
Primera vuelta dicha de la interpretación o primera parte de L'etourdit26
La primera parte presentada en la tercera frase como: «d'étourdit27 no hay allí de más» indica un
primer midit {medio‐dicho} que no está de más. Este primer midit {medio‐dicho} sería ya expresado por la
Esfinge: « Tu me satisficiste, petithomme28». . «Me» aparece como el enigma personificado por la Esfinge y
«Tú» como la respuesta personificada por Lacan. El enigma buscaba un desarrollo preciso (el misterio
femenino) y el petithomme29 la satisfizo como pudo. Porque el hombre habitualmente prefijado de bueno,
gentil o valiente (buena persona, gentilhombre o eminencia) está aquí prefijado por un pequeño frente al
enigma. ¿Por qué? El equívoco homophonique (petithomme/pequeño hombre) nos abre, a través de la letra
(de la gramma), la vía del equívoco lógico que se jugará entre el enigma y el intérprete: pequeño hombre
14.15): thomme {corte} propio de la peti {petición}, en el registro de la demanda que da al macho su carácter
débilmente viril]. La «Satisfecha », reenviando al inagotable enigma de una mujer, y el «petithomme»
reenviado a la insuficiencia del hombre, aparecen ahora como fundamentalmente dispares: La relación entre
estos dos términos es propiamente imposible, «no hay relación sexual ».
El primer capítulo de la primera parte (La relación de significación), saldrá del dicho del enigma para
buscar allí relaciones de significaciones (por ejemplo 4 patas, 2 patas, 3 patas).
El enigma es para aquel que puede decir algo sobre eso (segundo capítulo: el decir).
Y ese decir acaba necesariamente en la relación imposible entre el enigma y su intérprete, entre la
Esfinge y Edipo, entre una mujer y un hombre (el tercer capítulo: la ausencia de relación sexual).
¿El enigma indicaría en primer lugar una «satisfacción» ¿Pero que se podrá decir satisfecha si no hay
relación entre una mujer y un hombre? Satisfacemos una función como satisfacemos una necesidad; es la
25
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}
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{de aturdido/ de vuelta dicha}
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{pequeño hombre/pequeño Tomás}
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{pequeño hombre/pequeño Tomás}
función del enigma la que es satisfecha por el petithomme30 que le sirve de argumento (sin agotar el dominio
de la susodicha función). Esta función será llamada la función fálica (cuarto capítulo). Aquí se termina la
articulación de la primera vuelta o la citación del enigma: habremos comprendido cómo funciona el enigma,
su dicho y su ausencia (la primera vuelta: la relación de significación y la ausencia de relación sexual)
Subsiste un resto, la segunda frase: es eso lo que era necesario «Tu comprendiste, es eso lo que era
necesario». Sabemos la desconfianza de Lacan enfrente de la comprensión, incluso si él no retrocede a «tomar
conjuntamente», a resumir un conjunto conceptual, incluso toda una teoría en reducciones audaces.
¿Cuál es el rol de esta comprensión? Problema tanto más crucial de lo que se trata para nosotros el
comprender L'etourdit31. La comprensión no es terminal, sino inaugural de un «es eso lo que era necesario».
Lejos de la buena conciencia de haber comprendido, el «necesario» introduce más bien una falla en la
comprensión y esta falla servirá de reactivación para la función fálica surgida de la ausencia de relación sexual.
Porque las fórmulas edificadas sobre la función fálica (« es eso lo que «phallait » {era necesario con «ph» de
phallus} ) harán aparecer el «pastout» {no‐todo} que sirvió de motor al movimiento de la primera vuelta sin
que nosotros lo supiéramos.
¿Pero qué diremos sobre este discreto motor? No podemos aprehenderlo sino dejándolo girar. Henos
aquí entonces partiendo para una segunda vuelta: «Vas, d'étourdit {de aturdido/ de vuelta dicha} no hay allí
de más, para que te retorne l'après midit {la tarde/ lo después medio‐dicho}.»
La segunda vuelta dicha de la interpretación o la segunda parte de L'etourdit {El Atolondradicho/El
atolondrado/La vuelta dicha}.
¿Qué diferencia haremos entre las dos vueltas, entre el primer midit {mediodicho} y el segundo midit
{mediodicho}? La Esfinge lo dice en su «pastoute» {no‐toda} (en itálica en el texto): es el «no‐todo» que
inscribirá una diferencia entra las dos vueltas. Los cuatro capítulos de la primera vuelta podrán ser retomados
desde entonces a la luz de este «pastout» «no‐todo »; los cuatro capítulos de la segunda vuelta serán los
mismos, excepto por el hecho que pondrán en evidencia entre ellos y sus homónimos de la primera vuelta un
decir irreductible al dicho (la diferencia entre los dos). Por ahí se esclarecerá el enigma de la citación que
30
{pequeño hombre/pequeño Tomás}
31
{El Atolondradicho/El atolondrado/La vuelta dicha}.
quiere decir redire {«volver a decir»} sino ya interpretar (segunda vuelta: el discurso del analista y la
interpretación).
Indico sumariamente los recortes posibles de esta segunda parte según las proposiciones de la cuarta
frase pronunciada por la Esfinge.
1) «Gracias a la mano que te responderá a lo que Antigona tú la llames», la mano de la cual Lacan se
guía aquí es la topología de las superficies (capítulo 1) que retoma la cuestión del significante, esclarecida
ahora por la función fálica desarrollada hasta el pastout {no‐todo};
2) « la misma que puede desgarrarte de lo que yo alli sphynge32 mi no‐toda», esta topología desgarra
al analista para situarlo en su lugar específico en el discurso del analista (capítulo 2) que permite esclarecer el
decir en general;
3) «Sabrás incluso hacia la tarde hacerte el igual de Tirésias »; se trata de igualar a Tiresias en su
comprensión de la estructura (tercer capítulo) que es el desarrollo de la ausencia de relación sexual;
4) «Y como él, de haber hecho la Otra, adivinar lo que te dije». Se trata de ir del Otro a la
interpretación (cuarto capítulo) que no es otro sino el recorrido de la función del enigma, de la función fálica.
Recapitulemos las vueltas que diremos
1. La primera vuelta: El significante y la ausencia de relación sexual
Capítulo 1: La relación de significación
Capítulo 2: El decir
Capítulo 3: La ausencia de relación sexual
Capítulo 4: La función fálica y las fórmulas de la sexuación.
2. La segunda vuelta: el discurso del analista y la interpretación.
Capítulo 1: La enseñanza de la topología
Capítulo 2: El discurso del analista
Capítulo 3: La estructura
Capítulo 4: La interpretación.
32
{esfinge/esfingo}
NOTAS:
1. La letra S seguida de un número luego de una minúscula a, b, c, d, e, reenvía a la primera edición de L'Etourdit en la revista Scilicet, n °
4, Le Seuil, París, 1973, al número de la página y las minúsculas sitúan el pasaje en la primera, segunda, tercera, cuarta o quinta parte de la página.
Las letras AE reenvía a la edición de LL'Etourdit en Autres écrits {Otros escritos}, Seuil, París, 2001.
La letra E renvia a los Escritos, Seuil, París, 1966.
2. El editor de Otros Escritos "corrigió" él "vas" por "va".
3. « Estos dos registros, como participan del mi‐dit {medio decir}, he aquí que da el médium ‐ y, si se puede decir, el titulo ‐ bajo el cual
interviene la interpretación. La interpretación ‐ los que usan de eso se dan cuenta ‐ está a menudo establecido por enigma. Enigma en lo posible
recogido en la trama del discurso del psicoanalizante, y que usted, el intérprete mismo, no puede de ninguna manera completar, que usted no
puede considerar como confesión sin mentir. Citación por otra parte, a veces tomada en el mismo texto incluso» (Sém. XVII, p. 40‐41).