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Mers-El-Kebir (les Anglais attaquent la flotte française craignant que Pétain la fasse
passer du côté des Allemands). 3 juillet 1940 (bon article sur wikipedia)
« Aux yeux des Anglais, l'effondrement de la France et les négociations d'armistice
rendent nécessaire la concentration de toutes les forces capables encore de se battre
pour la défense de leur île. La flotte française devient ainsi un important enjeu. Le
gouvernement français pourra-t-il la soustraire longtemps aux convoitises du
vainqueur ? Le 1er juillet, le gouvernement anglais prend la décision d'éliminer la
menace virtuelle qu'elle représente et, le 3 juillet, débute l'opération « Catapult ». Les
navires français ancrés dans les ports britanniques sont pris par surprise, à l'indignation
des équipages. À Alexandrie, ils sont neutralisés. Mais, dans le port de Mers el-Kébir,
près d'Oran, le gros de la flotte se trouve au mouillage. L'amiral Gensoul, approuvé par
son gouvernement, rejette l'ultimatum anglais lui enjoignant soit de se joindre aux forces
britanniques, soit de gagner un port britannique, soit de se saborder. Sur ordre et
contrairement aux lois de la guerre sur mer, l'amiral anglais Somerville canonne les
bâtiments, incapables de riposter. On dénombre mille cinq cents morts. Un seul navire
le cuirassé Strasbourg, parvient à regagner Toulon par ses propres moyens. Ce drame
eut des répercussions considérables sur l'opinion française : apparaissant, aux
yeux de beaucoup, comme une confirmation de l'égoïsme britannique, il justifiait,
aux yeux de certains, la collaboration avec l'Allemagne. Le général de Gaulle, dans
ses Mémoires de guerre, a rapporté la douloureuse situation qui résulta, pour les
Français libres, de la crise tragique de Mers el-Kébir. » (Universalis)
Paul Reynaud (modéré de droite qui a engagé de Gaulle comme secrétaire d’Etat à la
guerre) accepte la retraite décidée par l’Etat major) il démissionne en juin 1940 alors
qu’il aurait pu ordonner le repli en Afrique du Nord).
N’oublions pas que l’Assemblée de 1936 est toujours là sauf les communistes rendus
hors la loi depuis le pacte gemano-soviétique et la déclaration de guerre »
(Encyclopaedia Universalis). Mais aucun vote n’a eu lieu pour connaître l’avis des
députés. Partisan de la poursuite de la guerre il cède aux pressions de pétain et
Weygand p(chef d’Etat major) partisans de l’armistice.
Blitz Krieg : la « guerre « clair », attention, les Allemands n’étaient pas aussi bien que la
propagande vichyste l’adit par la suite pour masuqer les respoonsabilités de l’etat Major
français.